dimanche 7 octobre 2012

COURCELLES: il y a une liste du PTB aux élections communales du 14 octobre 2012... LISTE n°6 .... coc4c-

C'est pas à Courcelles, mais à Liège : Désolé Raoul, j'ai peur de t'affronter

Rédaction en ligne
Willy Demeyer, bourgmestre de Liège qui espère se faire réélire, refuse de débattre avec le PTB.
Le Soir avait lancé l'idée de faire s'affronter le candidat du PS et Raoul Hedebouw, tête de liste PTB+ à Liège, pour un duel des partis de gauche. « Le PTB a un discours construit avec lequel il n'y a pas de débat à avoir », a déclaré Demeyer. Ou comment les socialistes craignent de se confronter à de vraies idées de gauche. Toutefois, nous lançons un avis aux Liégeois : si vous votez pour Raoul Hedebouw à Lige le 14 octobre, le débat pourra avoir lieu une fois par mois, lors du conseil communal.
Courcelles: mon appui sans réserves aux revendications locales du Groupe 78 de COURCELLES d'Amnesty International:
Dans le cadre de la campagne électorale, ce groupe s'adresse avec raison à l'ensemble des candidats et réclame leur appui sur ses revendications. Bravo, un exemple à suivre par tous ceux, groupes, comités, qui ont des revendications et des interrogations à poser, à faire valoir ! C'est cela la "démocratie" locale !
Je réponds que j'appuie sans réserves le programme courcellois du Groupe 78 et que j'engage la liste locale du Ptb+.
Je suis particulièrement sensible au problème des droits de l'homme, de l' accueil des immigrés, y compris des Roms, de la démocratie locale et de la transparence.
A propos des Droits de l'Homme, pour moi, ces droits ne concernent pas uniquement le droit de manifester, de contester, d'exprimer démocratiquement et librement ses opinions. Le droit au logement, à la santé, à l'instruction, à la culture, au travail, au libre déplacement, à l'accueil et à l'intégration, à la presse... sont des droits essentiels, pour tous, y compris pour les RRoms.
A ce propos, les RRoms sont aussi des êtres humains. Ce ne sont pas des chiens, des animaux, des sous-humains, que l'on pourchasse partout de commune en comme et pour certains à coups de fusils dans les rues. Ils ont aussi le droit à l' accueil, au passage et à l'intégration. Ils ont droit à des conditions d' accueil et de passage convenables. Pour cela il faut créer les infrastructures nécessaires. Pour cela, il faut bien sûr de l'argent. Cet argent, les mandataires qui les pourchassent par racisme, par opportunisme, où pour recueillir les voix de l'extrême-droite, feraient mieux de mener combat en direction des instances de leur propre parti, de leurs ministres et parlementaires. A tous les niveaux du pouvoir, Ecolo, Ps, Mr, Cdh ont des représentants, dirigent les affaires, tirent les ficelles, gèrent les caisses ... Cela n'est évidemment pas la position de la candidate courcellois, appartenant au Mr, et postulant au poste de future bourgmestre de Courcelles... A propos les Rroms ont aussi enrichit la culture mondiale, ils furent avec les Juifs, les handicapés, les communistes, parmi les premières victimes du fascisme hitlérien... internés et exterminés dans les camps.
RoRo
COURCELLES: l'affichage électoral risque de s'envenimer les derniers jours de campagne.
La responsabilité en incombe à l'autorité communale. Depuis des semaines, la commune a installé les habituels panneaux pour l' affichage électoral. Très bien. Mais elle aurait dû effectuer le partage équitable entre l'ensemble des listes en présence (c'est-à-dire 8) à COURCELLES, surmontés du numéro de chacun. Voilà un exemple au Petit-Courcelles où le PTB+ a également le droit de prendre sa place. "Gauche, droite et extrême-droite ne l'entendent apparemment pas cette oreille.
COURCELLES: quand PSC-Cdh et Mr veulent ensemble la peau des "copains" PS ...
Octobre 1970, c'est la fin de la majorité socialiste-communiste qui fut pourtant la majorité la plus dynamique et la plus progressiste que COURCELLES ait connue depuis la fin de la guerre. Principal gagnant, avec le Pc, le Ps récupère cependant sa majorité absolue à lui seul. Cette majorité de parti unique et sans partage, il la garde en maître absolu pendant 30 ans. Il l'a reperd cependant en octobre 2000. En cause: principalement la routine, les promesses non-tenues, le manque d'argent, malgré l'aggravation constante de la fiscalité. Au lieu de se tourner à gauche, le Ps fait appel au Cdh pour une pâle majorité. En 2006, re-belote, le Ps dégringole de nouveau. Il fait appel cette fois au Mr... L'Ucpw et les écolos restent dans l'opposition, tandis que l' extrême-droite entre au Conseil (Une honte pour Courcelles!)....L'alliance était faite "démocratiquement" avec les libéraux AVANT le vote des électeurs.
6 ans après, c'est la bisbouille dans les rangs de la majorité Ps-Mr. Ils se rejettent mutuellement. Fini, paraît-il pour le Ps de s'allier avec la droite qui a eu le temps de s'installer dans la bergerie Ps, dans les affaires, les rouages administratifs de la commune et parmi une partie du personnel. Profitant des erreurs monumentales commises par le Ps, la droite s' allie et n'épargne aucun effort pour arriver au pouvoir et éliminer le Ps. Le fric ne leur manque évidemment pas. Taquin, 6 ans de mandat courcellois (elle en cumule déjà 18 !) mène campagne et a l'ambition de s'installer sur le trône de bourgmestre. Comme en 2006, l' alliance est conclue "démocratiquement" avant même le vote des électeurs.
Vous en doutez, voyez ci-dessous cette bizarrerie, l'habitation n°70, au coin des rues de Gouy et des Bois à TRAZEGNIES ?
Ne dit-t-on pas "Qui s'assemblent se ressemblent" ! Alors,effectivement pourquoi le cacher ?
COURCELLES: Ecolo, Ps, Cdh, FdG, Mr, ...alors ont fait quoi avec cette incivilité ?.
Pour rappel, ceci c'est la nouvelle gare de COURCELLES-Motte, avec un Bureau postal, fermés tous d'eux, par la SNCB et par BPost, pour causes de rentabilité, de restructuration, de désaffectation et de délabrement capitalistes. Plus question aujourd'hui du respect de l'obligation de service public ...
Pour construire la nouvelle gare, il a bien sûr fallu abattre l' ancienne et cela a dû coûter certainement plusieurs millions d'euros. Qu'à cela ne tienne, le bâtiment (la gare et La Poste) est aujourd'hui fermé à la clientèle, aux usagers. Dans son plan de trafic COURCELLES-Motte n'est plus qu'un simple point d' arrêt. Pour rappel, la Sncb a d'ailleurs fait la même chose avec la nouvelle gare de TRAZEGNIES (la ligne a même été purement et simplement supprimée) et avec celle de GOUY LEZ PIETON. Quant la Poste, il n'y a plus que le Bureau principal de COURCELLES-Trieu (pour une commune de 31.000 habitants avec un nouveau zoning industriel) qui subsiste. A ce propos de La Poste, le point Poste du Carrefour de JUMET (ancien Priba 2000) a été remplacé par quoi et à quelle distance ?
Bon puisque,  ça dure maintenant depuis plusieurs années déjà pour le bâtiment de COURCELLES-Motte, quels sont les projets définitifs de la SNCB, de BPost et en leur absence ceux de la commune où le bourgmestre dispose toujours de pouvoirs de réquisition.
Et en attendant la désaffectation, la non-occupation, de ce bâtiment, comme celui de l'ancien Bureau de COURCELLES-Trieu, fait-elle l'objet d'une taxation annuelle de la part de la commune quand ont connaît la lourdeur de la taxe communale annuelle qui s'abat sur les simples propriétaires lorsqu'ils laissent un bâtiment inoccupé trop longtemps ???
Ces données me paraissent importants en période électorale.
On remarquera en attendant la "beauté" et la désolation de l'endroit. De quoi, en cette période d' austérité, inciter les gens à laisser la voiture au garage et à utiliser le train...
RoRo
SCANDALEUX: en pleine campagne électorale et en pleine austérité, la grosse gaffe des libéraux. C'est connu, pas question pour le MR et ses acolytes gouvernementaux de supprimer les intérêts notionnels, ni de taxer davantage le gros capital, la haute finance, les super-profits capitalistes, de taxer les millionnaires...
Mais sous prétexte de démographie, voilà un mayeur Mr qui propose la dégressivité des allocations familiales, voire leur suppression. Voila de quoi réveiller au-moins 95 des parents actuels et de ceux qui ont élevé des enfants pendant leur vie, car, à quelques millionnaires et milliardaires près, ils vont comprendre mieux pour qui roulent les libéraux du Nord, du centre et du sud du pays.
RoRo
From: Roger Romain
Sent: Monday, October 01, 2012 10:18 AM
Subject: COURCELLES: il y a une liste du PTB aux élections communales du 14 octobre 2012... LISTE n°6 .... co-g25-27
COURCELLES: la RTB-F constate aussi l'échec de la majorité actuelle PS-MR. Il en fut d'ailleurs de même pour la législature précédente Ps-Cdh de 2001 à 2006. Aux électeurs courcellois d' en tirer les bonnes conclusions: RoRo:

Courcelles : les deux partenaires de la majorité ne veulent plus travailler ensemble

05 septembre 2012, 14:04
Le bilan de la législature est mitigé et les deux partenaires annoncent clairement ne plus vouloir travailler ensemble. Le jeu est donc ouvert dans cette commune qui comptera deux élus de plus grâce à l'augmentation de sa population.

Le PS et le MR, nouveaux alliés de cette législature, ont consacré beaucoup de temps à redresser la barre des finances communales, en très mauvais état. Cela est passé par des restrictions budgétaires et une augmentation des impôts communaux.
La vie de la cité a aussi été rythmée par plusieurs conflits internes au sein du PS, puis avec le partenaire libéral, ce qui a ralenti voire bloqué bien des dossiers, à la grande déception de l'opposition Ecolo, CDH et Front des gauches.
La majorité est néanmoins satisfaite de la rénovation de certaines rues, des travaux d'égouttage, de l'ouverture d'une nouvelle école (Note de RoRo: il doit s'agir de la ouverture de l' Ecole de la Réguignies, due surtout à l' augmentation de la population, notamment à la suite de la création d'un lotissement privé de 107 nouvelles habitations sur le site du terril de Courcelles-Nord), de la rénovation d'autres ainsi que de la création d'une crèche. Mais l'opposition souligne que plusieurs de ces projets ont connus des couacs techniques ou financiers.
Le bilan est donc mitigé et les deux partenaires annoncent clairement ne plus vouloir travailler ensemble. Le jeu est donc ouvert dans cette commune qui comptera deux élus de plus grâce à l'augmentation de sa population.
Christine Borowiak
COURCELLES: et ce chancre sur la place du Trieu ??? Quel bourgmestre va réquisitionner ce bâtiment vide ???
Ceci, c'est l'ancienne Poste de la place Roosevelt (Trieu). Une nouvelle Poste a été construite de l' autre côté de la place, rue Churchill. Le temps passe vite: il doit déjà bien y avoir quelque 15-20 ans que cet encore solide bâtiment reste vide. A qui appartient-il encore, que va-t-on en faire ? J'esssaie de me renseigner à ce sujet depuis plusieurs années, mais en vain. Qu'importe après tout: ce qui m'inquiète, c' est qu'il reste vide, alors qu'il pourrait encore servir, être rénové et transformé, par exemple, en un centre à buts sociaux, même provisoire. Pourquoi pas ? Cet hiver, après les élections communales du 14 octobre 2012, des milliers de sdf vont se remettre à parcourir nos rues, recherchant où passer une nuit ou deux, à la recherche d'un peu de chaleur, de nourriture, de réconfort, d'une simple couchette plutôt que de boîtes en carton sous le froid glacial. Certains vont même en crever comme des bêtes dans les tunnels de gare, sous les ponts, sur le parvis des églises, dans les aubettes de bus. Alors, je pose la question, quel bourgmestre, de n'importe quel parti, va user de son pouvoir de réquisition, pour que ce bâtiment serve et ne reste plus scandaleuse vide ??? J'entends la réponse: il n'y a pas d'argent ! Si, de l'argent pour aider les communes, il y en a, mais il faut aller le chercher là où il se trouve réellement. En taxant les millionnaires et les super-profits des banques et des multinationales. Actuellement, le bourgmestre de COURCELLES appartient encore au Ps. Je lui rappelle que le Premier Ministre actuel est aussi "socialiste" et que les "socialistes" participent à tous les niveaux de pouvoir dans ce pays extrêmement riche. L'argent existe, il ne fait que changer de poches !

Honte à ce pays de merde! De quoi retourner les tripes

Subject: Honte à ce pays de merde! De quoi retourner les tripes

Transformer des enfants en criminels.. Essayez de deviner de quel pays il s'agit avant de regarder la video.
Surprise... pas surprenante au fond...
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"Quand le gouvernement viole les droits du Peuple,l'insurrection est pour le Peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits, et le plus indispensable des devoirs"
Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen 24 juin 1793

06/10/2012: "Le Monde" censure: Version intégrale de la tribune sur Chavez

Sent: Saturday, October 06, 2012 10:02 AM
Subject: Trans: "Le Monde" censure: Version intégrale de la tribune sur Chavez

A faire suivre, svp)
Dans ses pages "Débats", Le Monde daté du 5 octobre dernier, a publié une tribune intitulée "Hugo Chavez, un homme diffamé". Il s'agit en fait d'une version tronquée. Voici la version intégrale du texte signé par Jean-Luc Mélenchon et Ignacio Ramonet, avec en rouge les parties manquantes.
Sur son site web, en revanche, Le Monde en a publié la version intégrale, amputée toutefois des notes de pied de page. Elles sont ici rétablies.


Pourquoi Chavez ?
Par JEAN-LUC MÉLENCHON ET IGNACIO RAMONET
Hugo Chavez est sans doute le chef d'Etat le plus diffamé du monde. À l'approche de l'élection présidentielle au Venezuela, le 7 octobre, ces diffamations redoublent d'ignominie. Tant à Caracas qu'en France. Elles témoignent du désespoir des adversaires de la révolution bolivarienne devant la perspective (que les sondages semblent confirmer) d'une nouvelle victoire électorale de Chavez. Un dirigeant politique doit être jugé sur ses actes, et non sur les rumeurs colportées contre lui. Les candidats font des promesses pour se faire élire ; rares sont ceux qui, une fois élus, les tiennent. Dès le début, la promesse électorale de Chavez a été claire : travailler au profit de ceux, majoritaires dans son pays, qui vivaient dans la pauvreté. Et il a tenu parole.
C'est le moment de rappeler ce qui est vraiment en jeu dans cette élection au moment où le peuple vénézuélien va voter. Le Venezuela est un pays très riche en raison des fabuleux trésors de son sous-sol, en particulier les hydrocarbures. Mais presque toutes ces richesses étaient accaparées par les élites dirigeantes et des entreprises multinationales. Jusqu'en 1999, le peuple n'en recevait que des miettes. Les gouvernements successifs, démocrates-chrétiens ou sociaux-démocrates, corrompus et soumis aux marchés, privatisaient à tout va. Plus de la moitié des Vénézuéliens vivait sous le seuil de pauvreté (70,8% en 1996). Chavez a placé la volonté politique au poste de commande. Il a mis les marchés au pas et stoppé l'offensive néolibérale puis, grâce à l'implication populaire, il a permis à l'Etat de se réapproprier les secteurs stratégiques de l'économie. Il a recouvré la souveraineté nationale. Et a ensuite procédé à une redistribution de la richesse au profit des services publics et des laissés pour compte.
Politiques sociales, investissements publics, nationalisations, réforme agraire, plein emploi, salaire minimum, impératifs écologiques, accès au logement, droit à la santé, à l'éducation, à la retraite... Chavez s'est également attaché à la construction d'un Etat moderne. Il a mis sur pied une ambitieuse politique d'aménagement du territoire : routes, chemins de fer, ports, barrages, gazoducs, oléoducs. En matière de politique étrangère, il a misé sur l'intégration latino-américaine et privilégié les axes Sud-Sud, tout en imposant aux Etats-Unis des relations fondées sur le respect mutuel... L'élan du Venezuela a entraîné une véritable vague de révolutions progressistes en Amérique latine, faisant désormais de ce continent un exemplaire îlot de résistance de gauche contre les ravages du néolibéralisme. Un tel ouragan de changements a complètement chamboulé les structures traditionnelles de pouvoir au Venezuela et entraîné la refondation d'une société jusqu'alors hiérarchique, verticale, élitaire. Cela ne pouvait lui valoir que la haine des classes dominantes, convaincues d'être les propriétaires légitimes du pays. Avec leurs amis protecteurs de Washington, ce sont elles qui financent les grandes campagnes de diffamation contre Chavez. Elles sont allé jusqu'à organiser - en alliance avec les grands médias qu'elles possèdent - un coup d'Etat le 11 avril 2002. Ces campagnes se poursuivent aujourd'hui et certains secteurs politiques et médiatiques européens les reprennent en chœur. La répétition étant - hélas - considérée comme une démonstration, des esprits simples en viennent à croire que Hugo Chavez incarnerait "un régime dictatorial où il n'y a pas de liberté d'expression".
Mais les faits sont têtus. A-t-on déjà vu un " régime dictatorial " élargir le périmètre de la démocratie au lieu de le restreindre ? Et donner le droit de vote à des millions de personnes dépourvues jusque là de carte d'électeur? Les élections au Venezuela n'avaient lieu que tous les quatre ans, Chavez en organise plus d'une par an (14 en 13 ans). Dans des conditions de légalité démocratique reconnues par l'ONU, l'Union européenne, l'Organisation des Etats américains, le Centre Carter, etc. Chavez démontre qu'on peut construire le socialisme dans la liberté et la démocratie. Il en fait même une condition du processus de transformation sociale. Il a prouvé son respect du verdict populaire en renonçant à une réforme constitutionnelle refusée par les électeurs lors d'un référendum en 2007. Ce n'est pas un hasard si la Foundation for Democratic Advancement (FDA), du Canada, dans une étude publiée en 2011, situe désormais le Venezuela en tête du classement des pays qui respectent la justice électorale [1]. Le gouvernement d'Hugo Chavez consacre 43,2% du budget aux politiques sociales. Résultat: le taux de mortalité infantile a été divisé par deux. L'analphabétisme éradiqué. Le nombre de professeurs des écoles multiplié par cinq (de 65 000 à 350 000). Le pays détient le coefficient de Gini (qui mesure les inégalités) le plus performant d'Amérique latine. Dans son rapport de janvier 2012, la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC, un organisme de l'ONU) établit que le Venezuela est le pays sud-américain - avec l'Equateur -, qui, entre 1996 et 2010, a le plus réduit le taux de pauvreté. Enfin l'institut américain de sondages Gallup classe le pays d'Hugo Chavez, 6e nation "la plus heureuse du monde"[2].
Le plus scandaleux, dans l'actuelle campagne de diffamation, c'est de prétendre que la liberté d'expression serait bridée au Venezuela. La vérité c'est que le secteur privé, hostile à Chavez, y contrôle largement les médias. Chacun peut le vérifier. Sur 111 chaînes de télévision, 61 sont privées, 37 communautaires et 13 publiques. Avec cette particularité que la part d'audience des chaînes publiques n'est que de 5,4%, celle des privées dépassant les 61% [3]... Même chose pour la radio. Et 80% de la presse écrite sont contrôlés par l'opposition ; les deux quotidiens les plus influents - El Universal, El Nacional - étant hostiles au gouvernement. Tout est, certes, loin d'être parfait dans le Venezuela bolivarien. Où existe-t-il un régime parfait ? Mais rien ne justifie ces campagnes de mensonges et de haine. Le nouveau Venezuela est la pointe avancée de la vague démocratique qui a balayé les régimes oligarchique de neuf pays dès le lendemain de la chute du mur de Berlin quand d'aucuns annonçait "la fin de l'histoire" et "le choc des civilisations" comme seuls horizons pour l'humanité. Le Venezuela bolivarien est une source d'inspiration où nous puisons sans aveuglement ni naïveté. Mais avec la fierté d'être du bon côté de la barricade et de réserver nos coups à l'empire malfaisant des Etats Unis et de ses vitrines si chèrement protégées au Proche-Orient et partout où règnent l'argent et les privilèges. Pourquoi ses adversaires en veulent-ils tant à Chavez ? Sans doute parce que, tel Bolivar, il a su arracher son peuple à la résignation. Et lui donner l'appétit de l'impossible.
Mots clés : Chavez, Venezuela, Révolution bolivarienne, Amérique latine.


[1] Le Venezuela obtient 85 points ; les Etats-Unis 30 ; le Canada 26 … http://venezuelanalysis.com/news/6336
[3] Mark Weisbrot et Tara Ruttenberg, « Television in Venezuela : Who Dominates the Media ? » (pdf), Center for Economic and Policy Research, Washington, D.C., décembre 2010.


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IGNACIO RAMONET
Director de "Le Monde diplomatique en español"
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- Nouveau livre/ Nuevo libro
L'EXPLOSION DU JOURNALISME.
Des médias de masse à la masse de médias"

www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3333

LA EXPLOSION DEL PERIODISMO
Ed. Clave Intelectual, Madrid. Ed. Capital Intelectual, Buenos Aires.

Cathy UYTTENDAELE : -44 ans -couturière -bien connue notamment dans les quartiers de Sarty et du Trieu c1coc-

COURCELLES : les gens d'abord !
Cathy UYTTENDAELE :             -44 ans             -couturière             -bien connue notamment dans les quartiers de Sarty et du Trieu
Candidate sur la liste PTB+,    6   menée par Roger ROMAIN , a/conseiller communal

Nous ne sommes pas des vaches à lait, ni de simples machines à voter. Nous voulons nous battre pour vaincre la droite et l'extrême-droite et ramener COURCELLES bien à gauche…
Nous voulons faire revivre COURCELLES, réanimer nos quartiers, faire du social, du culturel, de     l'éducatif, rendre le logement social et les services publics à portée de tous…    Combattre l'insécurité sans sombrer dans la répression, stopper la pression fiscale, la précarité….    Nous réclamons des élus, le maximum de transparence dans la gestion communale, qu'ils rendent des comptes à la population, éviter ainsi les magouilles et tripotages du passé… La plupart de nos communes sont au bord de la faillite. Pourtant, de l'argent pour aider aussi les communes, il y en a, mais il faut le prendre là où il se trouve réellement. En taxant les millionnaires et les super-profits des banques et des multinationales …
COURCELLES, commune rouge et ouvrière,  doit sortir de la routine, retrouver son dynamisme …