mercredi 20 novembre 2013

La Réserve Fédérale des Etats-Unis empêche l'Allemagne de rapatrier son or. - Investig'Action

Mais qui donc peut encore faire confiance aux Ricains ... ?
RoRo
-----Message d'origine-----
From: democrite
Sent: Saturday, August 24, 2013 11:43 AM
Subject: La Réserve Fédérale des Etats-Unis empêche l'Allemagne de rapatrier son or. - Investig'Action
La Réserve Fédérale des Etats-Unis empêche l'Allemagne de rapatrier son or.
Telesur
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22 août 2013
Les Etats-Unis refusent de rendre l'or que l'Allemagne a mis à l'abri dans la Réserve Fédérale des USA et a, par ailleurs, empêché les représentants allemands de visiter le coffre de la Banque Centrale de ce pays pour vérifier l'état des tonnes d'or entreposées.
La méfiance par rapport au dollar pourrait s'intensifier après que la Bundesbank allemande ait demandé le rapatriement de son or entreposé dans la Réserve Fédérale des États-Unis, mais que Washington ait refusé de le faire avant 2020.
L'agence d'information russe, RT, a publié que les représentants allemands se sont vus refuser le permis de visiter le coffre de la Banque Centrale des États-Unis.
« L'Allemagne, qui y a entreposé près de la moitié de ses réserves en or, a de bonnes raisons de s'inquiéter. En général, les institutions financières des USA sont connues pour vendre ce qui n'existe pas réellement », écrit RT sur la publication de son portail Web.
Ils citent l'exemple de 2012, lorsque la banque Goldman Sachs vendait des certificats d'or en assurant qu'ils étaient garantis par l'or authentique de ses coffres. Cependant, comme cela s'est su par après, il n'y avait pas d'or dans ces coffres, et la banque travaillait sur base d'un système de réserve fractionnaire, en supposant que peu de dépositaires exigeraient de récupérer leur or.
Le fondateur et président de l'Association Allemande de Métaux Précieux, Peter Boehringer, considère que ce refus des États-Unis est un mauvais signe.
« Nous avons exercé beaucoup de pression sur la Bundesbank, nous lui avons envoyé énormément de questions, ainsi que d'autres entités. Nous voulons savoir pourquoi elle n'agit pas en tant qu'audit approprié, pourquoi ils ne font pas pression sur la banque centrale de son partenaire, tout particulièrement sur la Réserve Fédérale, pour qu'elle soit un audit adéquat. Pourquoi n'est-il pas possible de rapatrier cet or ? Il y a donc énormément de questions sans réponses », dit-il.
« Les USA et la Réserve Fédérale financent actuellement entre 60 et 80% de la dette fédérale récemment publiée, les bons du Trésor. Et son achat libre est une mauvaise nouvelle pour la dette des USA. Cela met en évidence que quelque chose va mal pour la qualité du dollar des États-Unis comme monnaie de réserve. La Chine et l'Inde vont probablement consommer 2.300 tonnes d'or conjointement cette année, ce qui équivaut presque à 100% de la production mondiale », explique-t'il.
La Réserve Fédérale des États-Unis est une des organisations les plus secrètes au monde. Depuis bien des années, elle entrepose de grandes quantités d'or de différents pays. Si auparavant elle était considérée comme l'endroit le plus sûr pour les réserves de beaucoup de pays, maintenant la situation a changé, puisque l'or qui y est entreposé s'épuise du fait de sa vente, son cautionnement ou son utilisation comme garantie financière.
En janvier de cette année, la Bundesbank allemande a informé de sa décision de rapatrier 674 tonnes des réserves officielles d'or déposées à l'étranger d'ici 2020.
Jusqu'au 31 décembre 2012, la banque allemande conservait 31% de son or sur le sol allemand. Avec cette mesure, ils estiment que cette quantité s'élève à 50% avant le 31 décembre 2020.
« Les réserves d'or d'une banque centrale créent de la confiance », indique l'entité financière dans un communiqué qui assure que cette mesure augmentera la confiance en sa propre économie.
L'Allemagne possède la seconde plus grande réserve d'or au monde ; 3.396 tonnes. Au cours des prochaines huit années, 674 tonnes vont être rapatriées depuis New-York et Paris, avec pour objectif que 50% de cet or soit entreposé sur le sol allemand. 13% des réserves d'or allemandes sont entreposée à Londres et y resteront entreposées. Les réserves d'or déposées à New-York devraient passer de 45% à 37%. Les 374 tonnes actuellement entreposées à la Banque de France à Paris retourneront sur le sol allemand.
Source : Telesur
Traduit par SanFelice pour Investig'Action
Allemagne - Etats-Unis - Or

d'Oscar Fortin: "L’ÉGLISE CATHOLIQUE À LA CROISÉE DES CHEMINS"

Sent: Sunday, October 27, 2013 8:05 AM
Subject: d'Oscar Fortin: "L'ÉGLISE CATHOLIQUE À LA CROISÉE DES CHEMINS"


L'ÉGLISE CATHOLIQUE À LA CROISÉE DES CHEMINS
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Ce titre eut pu coiffer bien des articles tout au long de l'histoire de l'Église à travers le temps. Ce n'est donc pas d'aujourd'hui qu'elle est à la croisée des chemins. Toutefois, cette fois-ci, les choix sont plus radicaux, ils touchent plus profondément la doctrine et la foi. Sur la photo qui coiffe le présent article, on y voit le prêtre poète, Ernesto Cardenal, que le pape Jean-Paul II avait sermonné à son arrivée à l'aéroport de Managua, Nicaragua. La seconde photo est celle du cardinal Canizarés. Deux églises, deux mondes.
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzD3AMJe8WQO3rPCDbYkrUOWL1zvPRp7OY4rjoy6-NWV_PTC2ekWPtPAfWBJ8qmnC_mmwfHA1Rf4C66m0xBPo6ZLgEFVLNSknZOv-8FSL6R97SCyfwySznMtUyd3Iz0iLTc38f/s1600/église-turbulence.jpg
L'Église institution en est arrivé à un point tel, dans sa doctrine et l'exercice de ses cultes, que sa crédibilité n'y est plus. Cette Église institution telle qu'elle se présente à travers ses cardinaux, ses nonces apostoliques, ses évêques, tous enveloppés de rouge ecclésiastique, bien empressé, ne répond plus aux aspirations et aux attentes d'une humanité dont le rouge qui la couvre est plus souvent celui du sang. Cette Église, quoi qu'on en dise, résiste toujours aux changements, pour ne pas dire à la conversion qui s'impose. Elle n'est pas prête à troquer ses habits impériaux pour ceux d'une humanité en quête de justice et de respect. Toutefois, des vents forts soufflent pour les en dépouiller. Jusqu'à temps pourront-ils leur résister?
L'autre Église, celle dont on parle peu, est déjà à l'œuvre dans plusieurs milieux de vie, à travers le monde, mais de façon particulière en Amérique latine.
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWq0H8OuZxHCY_Nes9x41ozio2u3KR-l2hXIOUMBL91SVD0beY0eqxcgbVUELXPfqNRulb4JmcFVqwvfW3u3ooHCRH8_iQfawiB2LMH5eW3eKHm9KRod-_oZGYdQBCfZm9EDM8/s1600/Hélder_Câmara_(1974).jpg
Dans les derniers jours du Concile, le 16 novembre 1965, quarante évêques, en majorité latino-américains, se sont réunis dans une catacombe de Rome sous l'impulsion de dom Helder Camara et ils ont signé ce qui s'est appelé le « Pacte des catacombes » . Un geste profondément prophétique qui indique la direction à prendre pour que l'Église institution retrouve son âme. Je vous invite à lire au complet le contenu de ce pacte dont je me permets d'en relever quelques extraits.
1. Nous essaierons de vivre selon le mode ordinaire de notre population en ce qui concerne l'habitation, la nourriture, les moyens de locomotion et tout ce qui s'ensuit. Cf. Mt, 5, 3 ; Mt, 6, 33s ; Mt, 8, 20.
2. Nous renonçons pour toujours à l'apparence et à la réalité de richesse spécialement dans les habits (étoffes riches, couleurs voyantes), les insignes en matière précieuse (ces signes doivent être en effet évangéliques). Cf. Mc, 6, 9 ; Mt, 10, 9s ; Actes, 3, 6. Ni or ni argent.
3. Nous ne posséderons ni immeubles, ni meubles, ni comptes en banque, etc., en notre propre nom ; et s'il faut posséder, nous mettrons tout au nom du diocèse, ou des œuvres sociales ou caritatives. Cf. Mt, 6, 19-21, Lc, 12, 33s.
5. Nous refusons d'être appelés oralement ou par écrit par des noms et des titres signifiant la grandeur et la puissance (Éminence, Excellence, Monseigneur). Nous préférerons être appelés du nom évangélique de Père.
6. Nous éviterons, dans notre comportement, nos relations sociales, ce qui peut sembler donner des privilèges, des priorités ou même une préférence quelconque aux riches et aux puissants (par exemple par des banquets offerts ou acceptés, par des services religieux). Cf. Lc, 13, 12-14 ; 1 Cor, 9, 14-19).
9. Conscients des exigences de la justice et de la charité et de leurs rapports mutuels, nous essaierons de transformer les œuvres de « bienfaisance » en œuvres sociales basées sur la charité et la justice qui tiennent compte de tous et de toutes les exigences, comme un humble service des organismes publics compétents. Cf. Mt, 25, 31-46 ; Lc 13, 12-14, et 33s.
10. Nous mettrons tout en œuvre pour que les responsables de notre gouvernement et de nos services publics décident et mettent en application les lois, les structures et les institutions sociales nécessaires à la justice, à l'égalité et au développement harmonisé et total de tout l'homme chez tous les hommes et par là à l'avènement d'un autre ordre social, nouveau, digne des fils de l'homme et des fils de Dieu. Cf. Actes, 2, 44s ; Actes, 4, 32-35 ; Actes, 5, 4 ; 2 Cor, 8 et 9 ; 1 Tim, 5, 16.
11. La collégialité des évêques trouvant sa plus évangélique réalisation dans la prise en charge commune des masses humaines en état de misère physique, culturelle et morale – deux tiers de l'humanité – nous nous engageons :
- à participer, selon nos moyens, aux investissements urgents des épiscopats des nations pauvres ;
- à demander ensemble, au niveau des organismes internationaux, en témoignant toujours de
l'Évangile, comme l'a fait le Pape Paul VI à l'ONU, la mise en place de structures économiques et
culturelles qui ne fabriquent plus de nations prolétaires dans un monde de plus en plus riche, mais
permettent aux masses pauvres de sortir de leur misère.

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Après 48 ans de ce pacte, la figure visible de l'Église institution n'a guère changée. Il faut retourner dans les pays du tiers-monde pour y retrouver de ces témoins d'Église des pauvres pour les pauvres. Déjà nous connaissons le témoignage de Mgr Oscar Romero. Moins connus sont ces nombreux prêtres religieux et laïcs engagés, sous l'inspiration de la théologie de libération, dans les milieux les plus défavorisés. Ils sont ceux-là mêmes que le pape Jean-Paul II a voulu bâillonner avec l'aide de Joseph Ratzinger, devenu par la suite pape Benoît XVI, puis pape émérite. Sur cette photo nous voyons le pape J.P. II sermonner le père Ernesto Cardenal, alors ministre de la culture. Il vaut la peine d'aller au lien plus haut donné sur ce prêtre pour y lire ce qu'il raconte de cette visite du pape.



Un nouveau pacte des catacombes?

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiftjiVEp4uzssV7wY4MiUHZB_R4XCpiXeH_a39vfzacDW7oqNMWcM76YwCeAwATes490dZYthuGwO_7OKRe4HoibiRFe4lIEEjagkYF8Ih3j-sVuGsF9XG2aV4JY8lNylYWTKS/s1600/Pere+Casaldàliga_4.jpg

Dom Pedro Casaldàliga, évêque émérite de la Prélature de São Félix de Araguaia (Mato Grosso) a publié, en mars 2009, un article pouvant être lu comme un second pacte des catacombes. En voici quelques extraits :
(…) La grande crise économique actuelle est une crise globale de l'humanité qui ne peut être résolue par aucune forme de capitalisme, car un capitalisme humain n'existe pas. Le capitalisme en lui-même reste toujours homicide, antiécologiste et suicidaire. On ne peut servir en même temps le dieu des banques et le Dieu de la Vie, ni conjuguer ensemble la toute-puissance et l'usure avec la convivialité fraternelle. La question centrale est la suivante : s'agit-il de sauver le système ou s'agit-il de sauver l'humanité? C'est dans les grandes crises que se trouvent les grandes opportunités. En chinois, le mot « crise » a deux sens : la crise comme danger et la crise comme opportunité.
Avec l'Église, nous voulons vivre, à la lumière de l'Évangile, la forte passion de Jésus pour le Royaume. Nous voulons être l'Église de l'option pour les pauvres et devenir communauté œcuménique, mais aussi macro œcuménique. (…)Le Dieu dans lequel nous croyons, celui que Jésus appelait Père, ne peut être en aucune façon celui des fondamentalismes, de l'exclusion, des inclusions absorbantes et de l'orgueil prosélyte. Faire de notre Dieu le seul Dieu véritable, cela a assez duré. « Mon Dieu me laisse-t-il rencontrer Dieu? ». (…) L'Eglise sera prophétique dans ses annonces, ses dénonciations et sa façon de consoler. Comme le disait Pie XI, la politique vécue par tous les chrétiens et toutes les chrétiennes sera « l'expression la plus élevée de l'amour fraternel ».
On peut lire l'ensemble de l'article en suivant le lien donné plus haut.
QU'EN EST-IL DU PAPE FRANÇOIS?
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdGjM7any7hYJPaJaQKXXa96Ws-JqhrjR5e-qTTPxzkcPyG-beOev2Y4PJf2jJ_1yo9BHZLWQpnrF5FGULPgdXAm6kkL578Z5x1HOlrl4L3cwgN4VAWnj3mQG0JAp1_X1UUMdF/s1600/François+et+la+colombe.jpg
Il ne fait aucun doute dans mon esprit que le pape François appartient quant au mode de vie et à la proximité avec les plus marginalisés au second groupe, celui des catacombes.
Toutefois, à regarder de près ceux qu'il nomme pour le conseiller et pour diriger les différents dicastères de l'Église, il donne plutôt l'impression de quelqu'un qui veut garder l'Église institutionnelle là où elle est.
L'Opus Dei qui n'a pas la réputation d'être pauvre avec les pauvres se voit confier de nombreuses responsabilités à travers plusieurs de ses membres. C'est le cas pour les comités visant la transformation de la banque du Vatican. C'est le cas pour le comité visant la transformation de la gouvernance de l'État du Vatican. C'est également le cas avec son comité du G-8 pour le conseiller sur la réforme de la Curie.
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg_XywMH57ot-mBCM9AxgPFZsLqde3ERVPqVA7SFEXnl74bS0r1UfSkqBLcyyY9fI_KAkmUyP18MDsc9ySJShOGgRuV643QPl76iXxSMTd03l2eJ9ImtWttoyN_OTBX1dPSYn6/s1600/cardinal+oscar-andres-rodriguez-maradiaga_560x280.jpg

Avec le cardinal MARADIAGA comme coordonnateur, les conservateurs et les adeptes du statu quo peuvent dormir tranquilles. Il est là pour veiller au grain.
Il ne faut pas oublier qu'il est le cardinal qui a participé directement au coup d'État militaire au Honduras, en juin 2009, et qui considère, sans plus de nuance, le socialisme du XXIe siècle comme étant le marxisme qui a caractérisé, au siècle dernier, les États de l 'Union soviétique.
Pour moi, il est l'ombre qui plane sur le Vatican et qui sait utiliser toutes les opportunités que lui donnent ses fonctions de coordonnateur pour se faire voir et se positionner pour une éventuelle élection à la papauté. Comme pilote, il sait voler, comme musicien, il sait jouer les notes pour ses compositions, et comme politicien, il sait utiliser les moyens qu'il faut pour être toujours du côté des solutions plutôt que du côté des problèmes.
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Enfin, la nomination, comme secrétaire d'État, de Pietro Parolin, également lié à l'Opus Dei, n'augure rien de bon pour les grands changements, tant dans les politiques du Vatican à l'endroit des puissances de l'Occident que dans ceux relatifs au système des nonciatures apostoliques, véritables contre signe d'une Église pauvre avec les pauvres.
Il revient tout juste de Caracas où il agissait, depuis 2008, comme chef de la Nonciature apostolique. Sa pensée idéologique rejoint parfaitement celle du cardinal MARADIAGA, bon ami de Washington et des oligarchies nationales. Sur ces deux personnages, je vous invite à lire les quelques articles écrits sur le sujet.
Faut-il voir dans ces nominations un pape « rusé » qui « sait manœuvrer » ou un pape « naïf et pécheur ».
On ne peut certes pas reprocher au pape François son engagement personnel et le témoignage de simplicité qui rayonne de sa personne. Mais pour le reste, faudra-t-il attendre une seconde « Pentecôte » ou un « tsunami » au sein même du Vatican?
Oscar Fortin
Québec, le 26 octobre 2013


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Publié par Blogger à l'adresse « POUR UNE SOCIÉTÉ AU SERVICE DE L'HUMAIN » le 10/26/2013 05:32:00 PM

Le Vatican Contemporain

users.skynet.be/roger.romain/VaticanContemporain.htm 
27 sept. 2013 - Après que le christianisme fut devenu la religion d' État de l'Empire romain, le Vatican devint un haut lieu du culte chrétien. C'est à la fin ...
 

L’avocate Selma Benkhelifa: « Le commissaire Vandersmissen est une brute »

C'est en BELGIQUE: la "démocratie" des pandores et de la matraque ...
RoRo
Sent: Friday, October 25, 2013 9:47 AM
Subject: L'avocate Selma Benkhelifa: « Le commissaire Vandersmissen est une brute »
A propos de l'avocate de Progresse Lawyers Network arrêtée pendant la manif des Afghans.
(ce réseau d'avocats est proche du PTB)
Selma Benkhelifa : « Le commissaire Vandersmissen est une brute »
Par Olivier Mukuna, 24 octobre 2013
Spécialisée en droit des étrangers, l'avocate Selma Benkhelifa s'est notamment illustrée dans la défense de grévistes de la faim afghans, kurdes ou iraniens. Elle a reçu les honneurs du prix Kirschen du Barreau de Bruxelles (2004) et est membre du Progress Lawyers Network. Sans avoir commis de délit, Me Benkhelifa a été emprisonnée mardi avec 158 Afghans. Pour FDC, elle revient sur son arrestation, les violences policières, l'incohérence de la politique d'asile et « le cas Vandersmissen ».
Selma arrêtée
L'avocate Selma Benkhelifa restera 5 heures en détention. ©Kevin Van den Panhuyzen
Femmesdechambre.be : Comment avez-vous vécu ce 22 octobre, journée marquée par des violences policières et 170 arrestations dont la vôtre ?  
Selma Benkhelifa : Tout a commencé à 10h00. Le Commissariat Général aux réfugiés et Apatrides (CGRA) et l'Office des Etrangers (OE) étaient interrogés par la Commission de l'intérieur de la Chambre. Le Ciré, le Vluchtelingenwerk et la Ligue des droits de l'homme étaient aussi entendus. L'échange portait sur la question des Afghans et le cas d'Aref, ce jeune Afghan, demandeur d'asile en Belgique, qui est mort après avoir été expulsé vers l'Afghanistan … La question centrale était : quid ? On parle de « retours volontaires », d'expulsions, mais le cas d'Aref a tragiquement démontré qu'il y a un véritable danger à renvoyer ces personnes dans ce pays.
Le CGRA et l'OE étaient interpellés par les associations mais également par des parlementaires du CDH, du PS, etc. Même le parlementaire de la N-Va voulait des explications. Mais ils n'ont rien expliqué du tout ! Ils nous ont fait un festival de langue de bois sans aucune réponse à la question essentielle. Puisqu'il y avait interrogation sur leur situation au Parlement fédéral, les Afghans étaient présents et manifestaient en bord de « zone neutre » (à proximité du Parlement, ndlr) … Vers 13h, je suis sortie et j'ai rejoint les manifestants dont plusieurs commençaient à retourner vers la rue du Trône où ils logent dans un bâtiment désaffecté. Arrivés au métro Arts-loi, ils reçoivent le message suivant : « profitant de votre absence, la police est venue pour déloger les familles restées à la rue du Trône ; toutes vos affaires ont été jetées dans la rue ; il n'y a plus personne là-bas ! »
FDC : A cet instant, les Afghans sont donc à la rue et n'ont nulle part où aller ?    
S.B. : Oui. Sur le coup, choqués et ne pouvant plus retrouver leur logement, ils décident de faire un sit-in. Pas pour organiser une nouvelle manif' mais pour réfléchir à ce qu'ils vont faire ! La police leur dit de dégager ; certains répondent : « On ne sait pas où aller : on va dormir ici ! ». On avait réellement affaire à des gens désespérés et ne sachant plus quoi faire. Une demi-heure passe et la tension monte. J'ai vu arriver de nouveaux  policiers avec des grands boucliers, des chiens sans muselière, etc. J'ai commencé à dire aux gens qu'il fallait absolument partir ; que ça allait mal tourner … Au moment où les Afghans se levaient, les policiers armés de boucliers les ont encerclés. Les gens étaient bloqués par un « cercle de boucliers » qui les poussaient de toutes parts. D'autres policiers sortaient les femmes du cercle en les tirant par les cheveux de toutes leurs forces. Ils ont même éjecté une poussette avec un enfant dedans … Ils ont fait des choses totalement aberrantes ! A proximité, il y avait un vieux monsieur belge sur le trottoir : il a été balayé et jeté à terre ! Puis les policiers l'ont relevé et l'ont placé de force à l'intérieur du cercle d'Afghans … Cette personne âgée, apparemment flamande, protestait et criait en néerlandais, mais les policiers ne voulaient rien entendre !
FDC : Que décidez-vous de faire à ce moment-là ?
S.B : Après ces terribles scènes, j'ai vu un homme étendu par terre et qui saignait beaucoup à la tête : je me suis dirigée vers lui. Il était en état de choc et gigotait. Je n'ai pas vu ce qu'il lui était arrivé, mais il avait visiblement reçu un violent coup de matraque à l'arrière du crâne. Je me suis agenouillée à ses côtés ; je lui ai parlé pour qu'il se calme, ne bouge pas et ne perds pas connaissance. Un policier s'est agenouillé en face de moi, près du jeune homme. On attendait les secours. Soudain, un autre pandore m'a tirée par le bras en criant : « Toi, tu dégages ! ». Son collègue lui a dit : « Arrête ! Laisse-là tranquille ! Elle nous aide ; elle le calme ». Quelques minutes plus tard, on est venu me dire que Samir était arrêté. Petite parenthèse : Samir Hamrad est le porte-parole des Afghans et mon compagnon. Je le répète parce que Maggie de Blok (Secrétaire d'Etat à l'Asile et à l'Immigration, ndlr) sort cela comme si c'était un scoop (rire). Ce n'est pas du tout le cas ; c'est largement connu ; on a des enfants ensemble, bref … Je vois la fin de l'arrestation de Samir qui est assez violente mais décide de ne pas m'en mêler. D'une part, je ne peux rien y faire et, d'autre part, je veux éviter qu'ils disent après : « Regardez, elle est intervenue pour son mari comme une hystérique ». Je suis donc restée à côté du jeune homme blessé.
VP Afghans VIII
Maître Benkhelifa aidera ce jeune homme à ne pas perdre connaissance.
FDC : Que s'est-il passé ensuite ?  
S.B : J'ai vu que les policiers commençaient à sortir les gens du « cercle », un par un, pour les arrêter. Puis, je vois qu'ils mettent un homme à terre et l'immobilisent. Un policier surgit et lui flanque une série de coups de pieds dans les côtes… Cet homme était à terre, ne pouvait strictement rien faire ! Là, je me lève, m'approche de ce groupe de pandores et tente de les calmer. Je leur dit : « La loi sur la fonction de police ne vous autorise pas à faire usage de violences sur une personne qui n'oppose aucune résistance ». A ce moment précis, à trois mètres de moi, j'ai vu le commissaire Vandersmissen. Il m'a pointé du doigt en disant : « L'avocate, là, en rouge : vous me l'arrêtez ! ». Deux policiers étaient directement sur moi et m'ont menottée. A l'aide des fameuses menottes colson que l'un des agents n'a pas trop serré autour de mes poignets. J'ai été emmenée dans la rue de La loi, presqu'en face du cabinet Di Rupo. Des gens du cabinet du Premier ministre observaient d'ailleurs la scène de leurs fenêtres… Une policière est venue ensuite me surveiller. Tandis que j'étais assise par terre et ne bougeais pas, elle s'est placée dans mon dos et a resserré à fond les menottes colson ! Un truc dégueulasse. Juste pour faire mal. Parce que, franchement, ce type de menottes serrées à fond, ça fait vraiment mal.
FDC : Comment s'est déroulée votre détention ? 
S.B : On a été enfermés aux casernes d'Etterbeek. J'étais avec cinq femmes et les hommes étaient répartis dans d'autres cellules. Au bout d'une heure, chaque femme a dû se faire « enregistrer ». Quand mon tour est venu, l'agent a voulu « faire de l'humour » et m'a demandé si j'étais vraiment Belge. Il avait ma carte d'identité en mains, mais il m'a dit : « Est-ce que vous êtes sûre que vous êtes Belge ? » … Très drôle, non ? Quand je suis sortie de ce bureau, je suis tombée nez-à-nez avec un policier que je connaissais. Il était fort gêné et m'a dit : « Je suis vraiment désolé. Est-ce que tu vas bien ? ». Je lui ai répondu : « On fait aller : je me suis déjà trouvée dans des situations plus agréables ». J'ai été remise en cellule avec les autres. De 16h à 18h30, on est restées là, à poireauter, sans qu'on nous donne la moindre info… Conclusion : hormis ce policier qui a été gentil avec moi parce qu'on se connaît et l'autre qui s'est cru obligé de me sortir une feinte raciste débiloïde, je n'ai jamais eu aucune explication sur le motif de mon arrestation. Qu'ils m'accusent « d'organiser les Afghans », de « rébellion à agents », de quelque chose ? Non ! Juste : rien.
VP Afghans XII(1)
Dans sa supervision, le Commissaire Vandersmissen n'hésite pas à sommer les manifestants.
FDC : Vous citez le commissaire Pierre Vandersmissen, chef-d'orchestre de plusieurs répressions policières sauvages sur Bruxelles (les Indignés, les Congolais, etc.). Passants ou manifestants tabassés, gazés, arrestations illégales, insultes racistes. En toute impunité. Le choix d'un tel récidiviste de l'abus de pouvoir et de la violence démontre-t-il que ce qui s'est produit le 22 octobre résulte d'une volonté politique et non d'un « regrettable dérapage » ?
S.B : Je pense que le Commissaire Vandersmissen est une brute. Mais une brute intelligente. Dès lors, il ne commettra de brutalités que s'il sent qu'on lui laisse les mains libres au niveau politique. Cela ne signifie pas qu'il a reçu un fax du Ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet, pour lui dire : « Tape les femmes et les enfants tant que tu veux : tu n'auras pas de problème ». Néanmoins, les précédents font qu'il éprouve un sentiment d'impunité tout à fait réel.
FDC : Auquel s'ajoute l'hyperprotection du Comité P qui ne l'a jamais sanctionné malgré les innombrables plaintes …
S.B : D'autres administrations procèdent à des audits extérieurs. Il faudrait au moins un audit provenant du Centre pour l'égalité des chances ou un audit totalement extérieur susceptible de sortir des chiffres : qui est arrêté ? Quand ? Pourquoi ? Cela permettra de voir les dysfonctionnements, car il y a clairement dysfonctionnement dans son commissariat. Bien sûr, certains policiers sont plus corrects et humains que d'autres. Mais dans n'importe quelle entreprise, et surtout dans les systèmes fort hiérarchisés comme celui de la police, le patron donne le « la » et entraîne les gens dans une direction plutôt qu'une autre. Raison de plus pour réaliser cet audit extérieur ! Pour rappel – ce n'est pas moi qui le dit mais le Comité anti-tortures du Conseil de l'Europe) -, chaque année, l'Etat belge se voit condamné pour l'absence d'indépendance du Comité P. Et pour cause ! On ne peut pas demander à des policiers de contrôler d'autres policiers : ça n'a pas de sens !
FDC : On a aussi le sentiment que lorsqu'il s'agit d'étrangers, la violence policière peut se permettre d'aller beaucoup plus loin …   
S.B : Oui, clairement ! Il existe d'ailleurs une gradation. En bas, vous avez l'étranger sans-papiers. Avec lui : « on peut y aller ! ». Il y a ensuite l'étranger avec papiers, le Belge qui n'a quand même pas tout à fait « une tête de Belge » et puis, le blanc. Lorsqu'on observe comment ces quatre catégories sont traitées par la police, oui, il y a une gradation dans la violence exercée. Du plus violent pour le sans-papiers au moins violent pour le blanc. Exemple : la manifestation des pompiers à Bruxelles. Ceux-ci ont été agressifs et violents avec la police. Que faisaient ces derniers ? Pour beaucoup, ils souriaient ou s'en amusaient. Les policiers n'ont pas chargé ou matraqué les pompiers ; ils ne les ont pas encerclé en les écrasant pour les arrêter un à un ? Alors que ces pompiers – contrairement aux Afghans – ont, eux, exercé des violences à l'encontre de la police … Ceci dit, je tiens à souligner que je ne désire évidemment pas que les pompiers soient tabassés. Je voudrais qu'en situation de manifestation tout le monde ait droit au même traitement que les pompiers. Je le souligne car M. Vandersmissen pourrait comprendre que je souhaite qu'il « traite » les autres comme il a traité les enfants afghans. C'est évidemment le contraire.
Violences policières Afghans
L'encerclement policier visant à immobiliser et étouffer les afghans.
FDC : Quel enseignement tirez-vous de tout cela ?
S.B : Qu'ils ne trouvent aucune réponse politique adéquate à donner à ces Afghans. Or, ceux-ci ont raison : leur pays est en guerre depuis 30 ans et nous sommes en guerre là-bas depuis 2001. On bombarde leur pays au nom des droits des femmes et quand des Afghans viennent demander l'asile chez nous, on leur dit : « Non, vous devez retourner chez vous ! » … Il y a quelque chose de tellement incohérent ! Et faute de leur donner une réponse cohérente : on leur lâche des chiens, des gaz et des flics ultra-violents. Ce n'est pas une gestion correcte d'une problématique ! Des deux côtés de la frontière linguistique, l'ensemble des associations demande un moratoire sur les expulsions : il faut y faire droit. Et donner un titre de séjour temporaire pour donner aux Afghans le droit de travailler au lieu de dépendre du CPAS.
FDC : Que répondez-vous à ceux qui vous opposent l'éternel refrain de « l'impossibilité pour la Belgique d'accueillir toute la misère du monde » ?    
S.B : Je leur répondrais que cela fait des années que le monde politique fait croire aux citoyens que si on régularise un certain nombre de personnes : tous les étrangers vont  débarquer en Belgique. Ce n'est pas vrai ! Entre 1999 et 2010, aucun Afghans n'a été expulsé : ils ont tous été régularisés. Pourtant, avant l'incohérence politique actuelle, personne ne se sentait envahi d'Afghans ! J'invite d'ailleurs vos lecteurs à se demander s'ils connaissent des Afghans dans leur entourage ? Longtemps, on a protégé ces ressortissants sans que cela pose le moindre problème de gestion de la politique migratoire. Notamment parce que la Belgique n'est pas un pays de destination pour les Afghans. Lorsqu'ils parviennent à fuir, ils ne savent pas que la Belgique existe : ils vont à Londres ! Parce qu'ils ont une histoire, commune et assez triste, de colonisation avec l'Angleterre. Au même titre que les Congolais avec la Belgique. Autrement dit, une ouverture envers les Afghans n'aurait aucune implication sur notre niveau de vie ou notre façon de vivre. Par contre, ce qui reste inquiétant – selon tous les indicateurs y compris ceux du gouvernement – c'est que la situation afghane s'est aggravée et va en s'empirant. Pour 2014, on craint une guerre civile généralisée, une sorte de « somalisation » de ce pays …
VP Afghans IX
Selma Benkhelifa au chevet de la victime, avec un policier à ses côtés.
FDC : Quelle lecture faites-vous de l'évolution de l'Afghanistan et de notre responsabilité belge ?
S.B : En raison de Ben Laden, des attentats du 11 septembre 2001, du retournement des Talibans contre l'Occident, nous sommes allés faire la guerre à l'Afghanistan. Et on a chassé les Talibans du pouvoir. Mais ceux-ci se sont cachés dans leurs montagnes assez inexpugnables, ont formé des poches de résistance et ont repris de larges territoires du pays.  Aujourd'hui, tout le monde est d'accord – Otan y compris – pour dire que cette guerre est perdue ! On ne la gagnera jamais et on veut donc négocier avec les Talibans. Dans quel cadre et dans quelle mesure, c'est encore flou, mais ce qui est sûr, c'est que les Talibans vont revenir au pouvoir. Donc, ici, chez nous, ça n'a aucun sens de dire à des Afghans (à qui on a dit pendant plus de dix ans « on vous sauve des Talibans ») : retournez-y … maintenant que ces mêmes  extrémistes religieux s'apprêtent à rediriger le pays ! Et ça a encore moins de sens d'entendre une telle injonction lorsqu'on est une femme… Donc, si on a commencé à expulser vers l'Afghanistan, ce n'est pas parce qu'il y a eu une amélioration là-bas, mais bien un changement, ici, en Belgique.
FDC : Qu'est-ce qui motive ce changement ?
S. B : Il s'agit de fins électorales ; de la crainte de la montée de la NV-A dans la perspective des élections 2014. Cela découle d'une idéologie selon laquelle le citoyen lambda veut que le pouvoir politique fasse preuve de fermeté et d'inhumanité ; et du coup : il faut le faire ! C'est électoralement rentable. Or, je ne suis pas sûre que le citoyen, bien informé, veuille réellement ça. Si on ne donnait pas aux gens une information aussi appauvrie, ils pourraient davantage y voir clair. Il n'est pas difficile d'expliquer la situation afghane, celles des femmes, des enfants, et une majorité de Belges peut comprendre qu'on n'expulse pas vers un pays en guerre. On n'expulse pas vers la Somalie et nous ne sommes pas envahis de Somaliens !
Photos : ©Isabelle Marchal
http://www.femmesdechambre.be/selma-benkhelifa-le-commissaire-vandersmissen-est-une-brute/

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Amour et respect naissent de la connaissance tout comme haine et violence de l'ignorance.


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Envoyé par Blogger dans Irak agressé, occupé et colonisé... le 10/27/2013 07:55:00 PM
N'hésitez pas à cliquer sur mes liens et/ou à vous inscrire volontairement ...
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PTB: 9500 enquêtes ont déjà éte remplies, aidez-nous à atteindre les 40 000

From: PTB
Sent: Monday, November 11, 2013 12:00 PM
Subject: 9500 enquêtes ont déjà éte remplies, aidez-nous à atteindre les 40 000
Banner Grande enquete
Bonjour,
La nouvelle enquête électorale du PTB a bien démarré. Depuis octobre, plus de 9.500 personnes ont déjà pu exprimer leur avis à propos des revendications que le parti va défendre. Qui doit payer la facture de la crise ? Comment donner à nouveau un avenir aux jeunes ? Comment rendre le prix de l'énergie accessible ? Ou comment avoir des politiques au service des gens ? Pour fin décembre, nous comptons avoir réuni les avis de 40.000 personnes.
Enquête électoral

Bien des membres du PTB ont déjà fait remplir l'enquête. Découvrez-en davantage ici sur leurs expériences. Peut-être étiez-vous l'un d'entre eux. Dans ce cas, merci déjà pour votre aide. 

Pour atteindre notre objectif de 40.000 enquêtes, nous vous proposons ceci :
1. Répondez vous-même aux 12 questions (au cas où vous ne l'auriez pas encore fait). Cela ne prendra que 10 minutes de votre temps.                                                                         
                       Button Oui je veux donner mon avis
2. Invitez vos amis à remplir l'enquête eux aussi. Nous vous adresserons un mail que vous pourrez à votre tour transmettre à vos amis.
                                          Button Envoyez-moi le mail​l
3. Partagez l'enquête avec vos amis via les réseaux sociaux. Vous pouvez vous servir des boutons ci-dessous :
                                                                Facebook Twitter More...
 4. Vous pouvez également vous faire adresser à votre domicile un certain nombre d'autres enquêtes vierges Envoyez un mail à mailto:ptb@ptb.be?subject=Pouvez-vous%20m'envoyer%20des%20enqu%C3%AAtes%3F&body=Bonjour%2C%0A%0APouvez-vous%20envoyer%20........%20(nombre)%20enqu%C3%AAtes%20%C3%A0%20%0A%0ANom%C2%A0%3A%0APr%C3%A9nom%C2%A0%3A%20%0ARue%C2%A0%3A%0AN%C2%B0%C2%A0%3A%20%0ACode%20postal%C2%A0%3A%0ALocalit%C3%A9%C2%A0%3A%0AT%C3%A9l%C3%A9phone%C2%A0%3A%20 avec vos nom et adresse et le nombre d'enquêtes que vous désirez recevoir.

Raoul Hedebouw


D'avance, un grand merci !
Au nom de l'équipe du PTB,
Raoul Hedebouw


Les Forces armées des Philippines mentent, les troupes rencontrées par la Nouvelle armée populaire ne portaient pas secours aux victimes du typhon - PCPh

Sent: Wednesday, November 13, 2013 6:48 PM
Subject: Les Forces armées des Philippines mentent, les troupes rencontrées par la Nouvelle armée populaire ne portaient pas secours aux victimes du typhon - PCPh


Les FAPh mentent, les troupes rencontrées ne portaient pas secours aux victimes du typhon
Parti communiste des Philippines -- Bureau information
Le Parti communiste des Philippines (CPPh) a aujourd'hui dénoncé le régime Aquino et les Forces armées des Philippines (FAPh) de s'être servis de la tragédie de Yolanda comme couverture pour mener d'incessantes opérations offensives dans la province de Sorsogon et ailleurs.
«Malacañang et ses fonctionnaires des FAP mentent quand ils prétendent que des troupes du 31ème Bataillon d'infanterie qui se sont accrochés hier avec la Nouvelle armée populaire (NAP) étaient engagées dans des opérations d'aide humanitaire pour les victimes de Yolanda», a souligné le PCPh.
Un rapport publié par les FAPh indique que la confrontation armée a eu lieu à 5h00 du matin dans le village de Barangay Balocawe dans le Matnog, Sorsogon.
«En attendant des rapports plus détaillés provenant du terrain du commandement Celso Minguez de la NAP dans le Sorsogon, il est instructif de souligner que l'accrochage signalé s'est produit dans les régions à l'intérieur de Matnog, lieu situé à au moins trois kilomètres de l'autoroute de Maharlika qui relie Luzon à l'île de Samar, et à cinq kilomètres du port Matnog», a déclaré le PCPh.
«Le régime Aquino et les FAPh mentent sans vergogne quand ils affirment que leurs troupes qui participaient hier à une confrontation armée étaient impliquées dans une mission humanitaire, quand en fait ils exploitent la détresse des victimes du désastre de Yolanda pour couvrir la brutalité de leurs opérations offensives continuelles», a ajouté le PCPh.
«Les troupes des FAPh rencontrées étaient clairement à l'offensive et procédaient à des opérations de recherche et de destruction dans les zones à l'intérieur du Matnog.»
Le PCPh a affirmé que les unités de la Nouvelle armée populaire dans les régions ravagées par le super typhon Yolanda sont actuellement engagées dans des efforts de secours et de réhabilitation portant de l'aide aux sections locales du Parti et aux organisations révolutionnaires de masse qui mobilisent l'approvisionnement d'urgence aux victimes de la catastrophes.
Le PCPh a déclaré que les forces révolutionnaires effectuent de efforts pour atteindre les centaines de milliers de personnes, particulièrement dans les régions montagneuses à l'intérieur des îles de Samar et de Leyte, ainsi que dans les îles de Panay, Negros, Mindoro, Masbate, Palawan et autres, qui ont été quasiment abandonnées par le gouvernement philippin réactionnaire.
[Parti communiste de Philippines13 novembre 2013]
[Traduction Alexandre MOUMBARIS
correction Marie José MOUMBARIS]