samedi 30 octobre 2010

g16 : 20ans de contre-révolution en Allemagne

 

From: nicolas
Sent: Friday, October 22, 2010 11:45 PM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Fwd: 20ans de contre-révolution en Allemagne


De l'annexion de la RDA à une Union Européenne comme directoire des monopoles ouest-allemands... vingt ans de contre-révolution en Allemagne

vendredi 15 octobre 2010, par Comité Valmy


Kohl, Bush, Gorbatchev à Berlin - Octobre 2009

Allemagne : Vingt ans de contre-révolution

Article de Rui Paz, département international du Parti communiste portugais, dans O militante (septembre/octobre 2010)

Traduction MAhttp://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Cela fait 20 ans, le 3 octobre, que l'Allemagne Fédérale entamait officiellement le processus d'annexion et de colonisation de la République démocratique allemande. La grande bourgeoisie et les serviteurs du capital monopoliste ont l'habitude de présenter les événements qui ont conduit à la fin du socialisme en RDA comme un acte « révolutionnaire » ou « libérateur », mais le temps s'est chargé de démontrer qu'il s'agissait et qu'il s'agit toujours d'un long processus contre-révolutionnaire, aux proportions dévastatrices. Ceux qui à partir de 1990, dans une orgie de vandalisme politico-culturel, ont détruit les bibliothèques et les livres, les galeries et les tableaux, fermé les cliniques et les académies, licencié les enseignants, écarté les journalistes et changé le nom des rues portant le patronyme de communistes, de socialistes et d'anti-fascistes comme Clara Zetkin, ce sont les mêmes qui dans les vingt dernières années sont revenus sur les droits des travailleurs, ont démantelé l' « État social », intensifié le militarisme et les guerres d'agression et qui, dans un processus honteux de révision et de falsification de l'historien, cherchent à blanchir le grand capital de ses crimes et à criminaliser les forces de résistance.

L'existence du premier État socialiste allemand a toujours été une épine dans le cœur de l'impérialisme. Après la seconde guerre mondiale, la lutte du mouvement ouvrier et l'existence du socialisme en RDA ont contraint les groupes monopolistes, qui s'étaient enrichis à l'ombre de la terreur nazie, à faire des concessions à la classe ouvrière. Mais l'objectif de liquidation du socialisme qui avait mené Hitler à envahir l'Union soviétique restait toujours inscrit à son agenda contre-révolutionnaire.

Malgré de graves déficiences, des déformations de la démocratie socialiste et des contraintes importantes de l'ordre international, les acquis réels du socialisme en RDA, comme l'élimination de la misère, le plein emploi, l'éducation de haut niveau, l'accès généralisé à la culture et au sport, la santé universelle et gratuite, le logement à loyer très bas, des retraites assurées une fois arrivé dans la vieillesse, etc., sont en contradiction flagrante avec la réalité qui est vécu aujourd'hui dans les pays capitalistes. On comprend mieux pourquoi de plus en plus la machine de propagande du grand capital cherche à minimiser les acquis du socialisme, ou à les discréditer, comme si ils étaient des vieilleries du 19ème siècle, diffusant l'idée qu'il n'y a pas d'alternative à un système, le capitalisme, qui génère autant de chômage et de misère.

Une fois que la RDA a perdu sa souveraineté, une vague de 30 000 fonctionnaires et d'administrateurs publics envoyés par Bonn ont envahi le territoire de l'Allemagne de l'Est avec comme objectif de garantir la liquidation des structures du socialisme et la transformation de l'appareil d'Etat en un instrument au service du capital monopoliste. Presque toutes les positions-clés ont été occupées par les allemands occidentaux. Plus était importante la fonction, plus élevé était le pourcentage de fonctionnaires occidentaux. En 1990, les 62 secrétaires d'Etat des différents gouvernements régionaux de l'Est venaient tous de RFA. A travers la « Treuhand » - un organisme créé expressément pour privatiser et démanteler l'économie de la RDA – la Deutsche Bank, et les monopoles occidentaux se sont empressés de brader tout ce qu'il pouvait, dans certains cas arrêtant la production et se débarrassant ainsi de concurrents peu commodes. Les citoyens de l'ancienne RDA se sont retrouvés en un instant à vivre dans un pays vendu. 85% des entreprises ont été accaparées par le capital allemand occidental, tandis que 9% d'entre elles ont été réparties entre le capital d'autres Etats européens, comme la France, la Suisse, l'Autriche, l'Angleterre et la Hollande. Seules 6% sont restés sous le contrôle d'Allemands de l'Est. La production industrielle a chuté d'un tiers. L'hebdomadaire Die Woche a qualifié ce processus du « plus grand démantèlement d'une nation industrialisée en temps de paix ». (1)

Seulement entre Octobre 1990 et décembre 1994 ont été liquidées, comme si elles avaient été dévastées par une invasion de sauterelles, 75% de l'économie, des usines et unités de production industrielle et agricole qui étaient propriété de tout le peuple de RDA. 40 000 contrats de privatisation d'entreprises ou de ses branches les plus rentables ont été signés par la « Treuhand ». Dans cette même période, le pourcentage d'emplois détruits dans ce secteur était de 90%, faisant chuter leur nombre de 3 162 867 emplois, en 1990, à 179 791 en 1993. La force de travail était de nouveau considérée comme une marchandise. Le droit au travail avait disparu. Les travailleurs ont de nouveau été réduits à être un facteur de coûts. Le potentiel scientifique de l'ex-RDA a diminué d'au moins 60%. Le revenu des ménages locaux était retombé à 40% du revenu des ménages occidentaux et le pourcentage de femmes ayant une activité professionnelle est passé de 86% à 56%.

Mais plus intensément par rapport à ce qui s'est passé dans les autres anciens Etats socialiste de l'Est, en RDA la restauration capitaliste a été réalisée par un centre de pouvoir étranger, l'État allemand occidental, et sous une forme qui continent tous les traits d'un processus de colonisation (2).

Le rôle de la social-démocratie

Et s'il revient au gouvernement de Helmut Kohl et à la démocratie-chrétienne d'avoir trompé le peuple de RDA avec la promesse des célèbres « paysages florissants » et en entonnant le chant des sirènes sur les merveilles du capitalisme, ce fut la social-démocratie et les gouvernements du chancelier Schroder qui ont bien joué leur rôle en étendant définitivement à toute l'Allemagne la contre-révolution social par le biais du tristement célèbre « Agenda 2010 » et des mesures « Hartz IV », qui ont fini non seulement par institutionnaliser la pauvreté, mais aussi par imposer des formes modernes d'esclavage, à travers des mesures brutales, attentatoires à la dignité humaine, comme l'obligation pour les chômeurs de travailler pour un euro de l'heure.

Pour les classes dominantes, la politique du gouvernement Schroder a été marquée par des avantages fiscaux pour les banques, les grands groupes économiques et les opérations de spéculation financière, par la privatisation des télécoms, de la poste et d'autres secteurs essentiels et rentables de l'État, par le renforcement des gains réalisés pour les revenus du capital et des grandes fortunes et par la dévalorisation des revenus du travail. Le résultat de ces mesures fut la liquidation de la base financière de l' « État », une fois que ses recettes dépendent fondamentalement de la taxation des revenus des travailleurs (3).

Premièrement, on a réduit les recettes de l'Etat pour ensuite affirmer qu'il n'y avait pas d'argent pour que l'État puisse remplir ses fonctions et devoirs constitutionnels. 20 ans après, 7 millions de personnes dans toute l'Allemagne vivent en-dessous du niveau de pauvreté, tandis que le nombre de millionnaires et de multi-millionnaires a augmenté jusqu'à atteindre les 800 000 sur une population de 80 millions d'habitants.

L' « alliance pour l'emploi », conclue entre la direction social-démocrate de la Fédération des syndicats allemands (DGB) et le patronat, a conduit à la stagnation scandaleuse des salaires et à la perte généralisée de pouvoir d'achat pour les travailleurs, mais le patronat a continué à liquider des millions d'emplois et à accumuler des profits fabuleux.

Le social-démocrate, Walter Riester, vice-président du Syndicat des métallurgistes, a ouvert, en tant que Ministre du travail, le secteur des retraites au capital privé et aux activités spéculatives. Le social-démocrate Norbert Hansen, président du Syndicat des cheminots, a approuvé le plan de privatisation des chemins-de-fer (reporté en ce moment à cause de la crise financière), étant immédiatement récompensé par un poste à la direction de l'entreprise. Le social-démocrate, Klaus Zwiekel, président du Syndicat des métallurgistes a permis, en tant que membre du conseil de surveillance de Mannesmann, sa vente à Vodafone en échange de bonus exorbitants offerts à la direction de l'entreprise, ayant désormais à s'asseoir sur le banc des accusés au côté du grand patron du capitalisme allemand, Joseph Ackermann, le président de la Deutsche Bank. En un moment où il est vital pour les travailleurs d'intensifier la lutte de résistance contre le vol des salaires et la démolition des droits des travailleurs, le président de la DGB, le social-démocrate Michael Sommer, s'est refusé à exiger du gouvernement et du parlement l'abrogation de la législation qui empêche les grèves générales et impose de graves limitations aux droits des travailleurs. Le premier acte du président et des membres de la direction du Syndicat des services, après la fusion dans ce syndicat des cinq organisation du secteur des services, fut de doubler leurs propres salaires de 100 000 à 190 000 annuels, sous prétexte qu'il leur fallait des salaires plus élevés pour pouvoir négocier sur un pied d'égalité avec le patronat.

Tout cela démontre comment la contre-révolution a corrompu la social-démocratie, a provoqué l'abandon des positions de classe au sein des syndicats et a placé à leur tête des dirigeants qui s'identifiaient avec le grand capital et la bourgeoisie. Ce processus dégradant de mise en œuvre de la contre-révolution sociale et de reculs démocratiques par un parti dénommé « social-démocrate » a eu des effets désastreux sur le SPD lui-même, ayant provoqué, pour la première fois en 150 années d'existence, l'abandon du parti par son président, la plus grande scission de la base syndicale social-démocrate qu'il n'y ait jamais eu et la perte de plus de la moitié de son électorat.

Hégémonie allemande, Union Européenne et militarisme

On peut dire que le processus de dévastation et de colonisation de la RDA fut le banc d'essai pour l'accélération du projet fédéraliste, militariste et de domination du capital monopoliste de l'UE.

Maastricht, Amsterdam, Nice, l'élargissement à l'Est, l'Euro et la Banque centrale européenne, le Traité de Lisbonne, sont imprégnés des mécanismes similaires à ceux qui ont conduit à la perte de la souveraineté de la RDA, à la destruction de ses structures économiques, à la désindustrialisation, à la fin de son autonomie monétaire, à l'affaiblissement du rôle de l'État dans les domaines social et culturel, au chômage de masse et à la paupérisation massive de la population. Au nom de la « capacité de décision » d'une UE élargie à 27 membres, l'Allemagne va transformer l'UE eu un projet de satellisation de nombreux pays européens et les soumettre à ses intérêts Tout comme pour l'annexion de la RDA – imposée inconstitutionnellement et au mépris de l'article 146 de la Constitution allemande qui prévoit la consultation populaire – Berlin assurera son hégémonie, en liquidant à Nice le principe de l'égalité entre Etats et en le remplaçant par la majorité proportionnée à la population, interdisant la consultation populaire sur le Traité de Lisbonne et étouffant ainsi la volonté des peuples, qui avait déjà refusé en France, en Hollande et en Irlande la « Constitution européenne ». Joseph Fischer, qui deviendra plus tard Ministre des affaires étrangères de Schroder, formulait déjà en 1991, encore comme président du groupe parlementaire du parti « Les Verts », les ambitions de l'Allemagne dans le cadre de l'UE : « L'Allemagne retrouvera désormais (…) avec la fin de la guerre froide et la finalisation de son unification avec le consentement international, ce qu'en Europe et dans le monde, en deux grandes guerres on lui a nié, c'est-à-dire, une sorte d'hégémonie douce sur l'Europe résultant de ses dimensions, de son pouvoir économique et de sa situation géographique (…) » (4)

Aujourd'hui, même le meilleur allié de l'Allemagne au sein de l'Union européenne, la France, se plaint du fait que Berlin est en train de ruiner les autres pays européens, mettant en garde contre le fait que l' « excédent commercial allemand pourrait devenir intenable pour ses voisins de la zone euro », ce qui s'est confirmé pleinement avec l'attitude de Berlin vis-à-vis de la crise de l'euro et du déficit de la Grèce. L'euro est fait à la mesure des intérêts de l'économie allemande. La plus grande part de ses exportations, précisément les deux-tiers, d'une valeur de 627 milliards d'euros (2007) est en direction des pays de l'UE, tandis que la plupart d'entre eux n'ont pas la moindre possibilité d'exporter à grande échelle vers l'Allemagne.

Avec le changement du rapport de forces, provoqué par la contre-révolution en URSS et en Europe de l'Est, s'est opéré également une mutation extrêmement dangereuse de la doctrine militaire allemande. Pendant plus de 40 ans prévaudra en Allemagne, avec comme base les fondements constitutionnels résultants de la tragédie de la seconde guerre mondiale et de la défaite du nazisme, le principe : « plus jamais la guerre ! ». Mais à partir de l'annexion de la RDA et de la dissolution du pacte de Varsovie (1991), les forces de la contre-révolution sont arrivés à renverser cette orientation de telle façon qu'aujourd'hui il serait plus correct d'affirmer : « plus jamais de guerre... sans l'Allemagne ». Dès lors, les efforts pour transformer les Forces armées en une armée d'agression se sont succédé à un rythme hallucinant. Il faut avoir en tête que ce processus a été entamé 10 ans avant le 11 septembre 2001 et de la « guerre contre le terrorisme ».

Le général Klaus Neumann, protégé du chancelier Helmut Kohl, fut un des premiers à formuler les principes de la nouvelle doctrine militaire, soulignant que la Bundeswehr « devra être préparée à intervenir en dehors du territoire de l'Allemagne fédérale, dès lors qu'entrent en jeu les intérêts allemands » (5). Plus tard, à Bruxelles, déjà comme président du comité militaire de l'OTAN, dans une interview à la revue Der Spiegel (mai 1995), il dira que« nous ne sommes plus dans la salle des machines du navire de l'ONU, de la CSCE, de l'OTAN et de l'UE mais au poste de commande ». Le premier document officiel de la nouvelle doctrine militaire agressive sont les « Orientations pour la politique de défense », publiées par le Ministère de la Défense fédéral le 26 novembre 1992 (6). On y souligne ici que l'Allemagne est « une puissance moyenne continentale avec des intérêts dans le mond entier ». Ce qui lui confère le droit d'intervenir militairement pour « garantir les routes du commerce mondial, l'accès sans obstacles aux marchés et aux matières-premières ».

Les ministres de la Défense du chancelier Schroder (SPD) seront encore plus explicites. Rudolf Scharping, le principal instigateur de l'agression contre la Yougoslavie, inventeur du « Plan fer à cheval », expliquera au forum du SPD sur la « Sécurité » (Janvier 2001) que « d'ici à 25 ans, le gaz de la Mer du Nord sera épuisé, mais dans la région d'Afghanistan et du Caucase il y a de tout » et que « la sécurité régionale est de l'intérêt de tous ceux qui désirent extraire de l'énergie de cette région ». En 2002, le nouveau ministre de la Défense, Peter Struck, a lancé la célèbre expression selon laquelle « dans l'Hindou Kouch, on défend notre liberté ». L'invocation de la « liberté » est le carburant avec lequel le capitalisme a alimenté l'instauration de dictatures, la pratique de la torture, l'exécution de massacres, de bombardements et de guerres pour imposer sa domination mondiale. Aujourd'hui aussi en Allemagne, la contre-révolution et le revanchisme continuent à se servir du lieu commun de la « liberté » pour dissimuler l'aggravation de l'exploitation et de l'oppression des travailleurs et des peuples et pour imposer par la force des armes son hégémonie.

Notes

Die Woche. Das verkaufte Land, 5.11.1999

(2) Ekkehard Lieberam. Wesens-und Strukturveränderungen der Lohnabhängigenklasse in Ostdeutschland, 2007.

(3) Was war die DDR wert ? Berlin, 2000.

(4) Die EU, Kerneuropa und Osterweitung. Hambourg, 2003. S.109

(5) Information für die Truppe, 11/1991.

(6) Marxistische Blätter, 3 - 97. Militär – Macht - Politik. S. 34.

 

vendredi 29 octobre 2010

g11 France: Nicolas Sarkozy peut-il recevoir sa bonne note de la part des agences de notation ?

Question supplémentaire: qu' apporte donc l' EURO-DICTATURE des multinationales capitalistes et des banquiers aux travailleurs des pays membres, intégrés par la bande au sein du nouvel empire ???
Comment dans les états-majors des partis "ouvriers" et des syndicats peut-on encore tolérer ce machin qui dissout les peuples et les Etats naguère souverains  ???
RoRo
 
 
 

Sent: Friday, October 29, 2010 12:48 PM
Subject: France

Intelligence!

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Nicolas Sarkozy peut-il recevoir sa bonne note de la part des agences de notation ?

En d'autres termes, les marchés financiers peuvent-ils aujourd'hui s'estimer satisfaits jugeant désormais gagnée la réforme des retraites qu'ils attendaient ? Car c'est bien cela qui se joue dans cette bataille sans précédent depuis des années, voire des décennies.

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Oh, bien sûr, on ne sera pas étonné de ce qu'on va lire et entendre ce matin dans nombre de médias. 
De fait, la mobilisation hier était inférieure à ce qu'elle fut lors des manifestations précédentes. En divers endroits les grévistes ont repris. On peut spéculer sur leur lassitude mais, la réalité, ce sont aussi les factures à payer à la fin 
du mois. Les grèves coûtent cher et d'abord à ceux qui 
les font.
D'autres, comme les éboueurs à Marseille, ont aussi pris en compte les risques sanitaires et les sentiments de leurs concitoyens. Mais quand a-t-on vu, pendant 
les vacances et après un vote du Parlement censé en finir avec une loi, une mobilisation qui reste à ce niveau ?

Est-ce fini ? Non, évidemment non. D'une 
part, parce que la prochaine journée d'action, 
le 6 novembre, peut susciter une nouvelle vague populaire. Ensuite, parce que les Français, 
à 66 % toujours, continuent de soutenir 
les actions décidées par les syndicats.

C'est 5 points de moins que la semaine dernière, c'est vrai, mais c'est considérable, 
et particulièrement quand le thème de l'essoufflement est répété à l'envi depuis 
une semaine environ.
Chacun sait toujours qu'il s'agit d'une bataille majeure et particulièrement âpre, même dans les enthousiasmes et les côtés joyeux des manifs. Non seulement parce que la retraite est un enjeu de civilisation, mais parce que c'est un affrontement direct avec 
le capital. À la question de savoir si la France prend 
la voie du progrès social ou celle de la régression, 
si le futur doit être plus sombre et plus dur, s'ajoute celle qui est posée depuis des mois maintenant et qui l'a été 
dès 2009, avec les puissantes manifestations qui ont 
eu lieu face à la crise. Est-ce le capital qui doit conduire les peuples ?
La réponse des Français, qui rappelle à certains égards celle qu'ils ont opposée à l'Europe de la libre concurrence, c'est non, et la crise financière lui a donné plus de profondeur encore. Le Fouquet's, les épisodes Woerth-Bettencourt, les parachutes dorés et les retraites somptuaires, les bonus des traders ont choqué l'opinion, mais il y a plus. Les rois de Wall Street et du CAC 40 sont nus désormais. Aucun d'entre eux ne peut prétendre aujourd'hui qu'il agit pour le bien public.

Et ce qui se dit dans la rue et dans les manifs, dans les conversations, c'est que Nicolas Sarkozy est nu lui aussi et qu'il est leur ami et leur serviteur.

Les syndicats restent unis. La CFDT a dénoncé vivement l'instrumentalisation « inacceptable » 
de ses propositions sur l'emploi des jeunes et des seniors que le gouvernement présente comme le signe qu'elle serait prête à passer à autre chose. L'intersyndicale doit se retrouver le 4 novembre et ses différents membres évoquent de nouvelles formes d'action. L'autocollant 
« Je lutte des classes » continue à faire un tabac dans 
les manifs, car il exprime l'engagement intime de chacun, avec son intelligence et son cœur, dans cette grande bataille de notre temps. Nicolas Sarkozy, comme 
les marchés financiers, n'a toujours pas gagné.

Chacun sait toujours qu'il s'agit d'une bataille majeure 
et particulièrement âpre, même dans les enthousiasmes et les côtés joyeux des manifs.

Maurice Ulrich
 
 

jeudi 28 octobre 2010

g20 FRANCE: raffineries

 

From: nicolas
Sent: Wednesday, October 27, 2010 6:32 PM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Fwd: Fw: raffineries

 


----- Original Message -----
From: "Bruno DRWESKI"<drweski.bruno@orange.fr>
To: "consciences Aa reveil des consciences"
<reveil-des-consciences@googlegroups.com>; "consciences Aa reveil des
consciences

Sent: Tuesday, October 26, 2010 10:20 PM
Subject: tr: raffineries

Tous les médias annoncent des réouvertures ...vérification faite ... Donc on
peut confirmer une chose les médias mentent ... on le savait, on vérifie

> Message du 26/10/10 14:06
> De : "Atlas Alternatif"

et en plus les Belges bloquent aussi vers la france

LES RAFFINNERIES NE REDEMARRERONT PAS !!!
local | retraites2010 | valide mardi 26 octobre 2010 - 03:21 par ...

Nantes le 25 octobre
Quelle surprise d'entendre sur France inter « 3 raffineries ont suspendu le
mouvement et vont reprendre de l'activité ». Alors que la veille lors d'une
visite aux grévistes de la raffinerie de Donges la détermination était là, et
aussi pour toutes les autres.

Renseignement pris auprès d'un délégué CGT de la raffinerie de Donges, il
s'avère que ca n'est pas prêt de repartir. Petite explication...

Il y en effet 3 raffineries qui ont suspendu le mouvement.

*

La raffinerie de Reichstett (Bas-Rhin) ,de la compagnie helvétique
Petroplus, qui venait d'annoncer sa volonté de fermer définitivement le site
pour le transformer en simple terminal pétrolier, supprimant au passage 253
emplois sur 255. le mouvement a été suspendu suite avec la garantie de la
part de la direction de ne plus fermer le site! La raffinerie est alimentée
en pétrole brut par un pipeline qui vient du port pétrolier de Fos sur mer
qui lui est en grève et lâche rien. La raffinerie ne peut donc pas
redémarrer!

*

2 raffineries du groupe exon une à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et une a
Port-Jérôme (Seine-Maritime). Elle ont toutes les 2 suspendu le mouvement
après que la direction ait mis le paquet sur la table et leur a proposé le
paiement intégral des jours de grève!! tout en sachant quelles ne pourraient
par redémarrer aussi. En effet celle de Fos est alimentée par le même
terminal pétrolier de Fos sur mer. Celle de Normandie est alimentée par
l'entreprise SIM qui est également en grève et ne lâche rien également!!

les 9 autres raffineries (6 du groupe Total, 1 Petroplus, 2 Basell) sont
toujours dans le mouvement contre la mise en place de la réforme des
retraites!!

la pénurie de pétrole ne s'éloigne pas. L'approvisionnement par bateau ne
suffira pas a couvrir les besoins quotidiens. Ce n'est pas le moment de se
faire duper par une presse mal renseignée et démobilisatrice!! continuons à
généraliser la grève, à durcir le ton et à soutenir les grévistes. Des
caisses de solidarité circulent un peut partout, pour celle de Donges on en
est a 30 000€.

lundi 25 octobre 2010

g22 : Un lycéen engagé

 

From: nicolas
Sent: Saturday, October 23, 2010 4:18 PM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Fwd: Un lycéen engagé


Par Jean Lévy - Publié dans : Internationalisme
Samedi 23 octobre 2010 6 23 /10 /2010 13:54

         Un lycéen engagé nommé Guy Môquet

Il y a 69 ans, le 22 octobre 1941, Guy Môquet était assassiné par les nazis à Châteaubriant avec 26 de ses camarades dont Charles Michels, député communiste du 15ème arrondissement. Comme chaque année, nous rendons hommage à nos camarades.

Le chemin qui les a conduits à être arrêtés par la police de Vichy, à être fusillés par les nazis, est passé par la lutte sociale et politique, indissociable de la lutte antifasciste.

charles-michels-2.jpg

Charles Michels était militant syndical, secrétaire du syndicat CGT des cuirs et peaux en région parisienne. Il fait partie des députés qui ont voté notamment les congés payés, la nationalisation des chemins de fer 

  

Guy Môquet était lycéen au lycée Carnot dans le 17ème arrondissement. Dès l'âge de 15 ans, il est déjà de toutes les luttes. Il distribue des tracts, il écrit des slogans à la craie dans les classes, il mobilise ses condisciples. En 1940, il milite contre l'occupant allemand et ses valets de Vichy. Il est arrêté le 13 octobre 1940 par la police française. moquet.jpg

Les figures des 27 martyrs de Châteaubriant allaient devenir des symboles pour toute la Résistance, aider par leur sacrifice à délivrer la France et conquérir de grands acquis sociaux à Libération.

En 2007, Nicolas Sarkozy s'est livré à une basse manœuvre de récupération de l'histoire de la Résistance. Il a ordonné que la dernière lettre de Guy Môquet à sa famille, avant son exécution, soit lue chaque année dans les classes de lycée.

Très émouvante, cette lettre ne pouvait pas, comme a tenté de le faire Sarkozy, être coupée de son contexte politique et l'engagement de Guy Môquet.

Il était totalement contradictoire avec la politique antisociale, généreuse pour les oligarchies financières, répressive pour le peuple travailleur que le pouvoir actuel poursuit aujourd'hui dans la droite ligne de ceux qui combattirent le Front populaire.

Cette année, en 2010, on n'entend rien ou presque sur Guy Môquet du côté du pouvoir et de ses medias.

Partout en France, les lycéens sont entrés dans la lutte, avec les salariés, pour leur formation, l'emploi et les retraites. Les ministres et l'UMP les taxent « d'irresponsables », de « manipulés ».

On comprend qu'ils ne soient plus très désireux de célébrer le souvenir de Guy Môquet. L'opération de récupération se retourne contre ses auteurs.

La figure de Guy Môquet redevient un symbole de la lutte, de l'engagement politique anticapitaliste des jeunes, des lycéens, des étudiants, le symbole aussi d'un engagement des plus conséquents. 

 PCF - Section Paris 15ème  

TEXTE REPRIS
SUR
BANDERA ROSSA
 
canempechepasnicolas
 
 

g01 : solidarité belgo-française

 

From: nicolas
Sent: Sunday, October 24, 2010 10:54 PM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Fwd: solidarité belgo-française

 


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Dimanche 24 octobre 2010 7 24 /10 /2010 10:32

En Belgique

Carburant :

la CGSP solidaire des grévistes français

La CGSP annonce qu'elle appellera immédiatement ses travailleurs actifs le long de l'Escaut et de la Lys à arrêter le travail si du carburant devait être acheminé en France par ces voies navigables, dans une tentative de contourner le blocage des raffineries de l'Hexagone.

Le syndicat socialiste a appris qu'une telle initiative était envisagée. La CGSP dit vouloir rester solidaire de la protestation des syndicats français contre la réforme des retraites dans leur pays. « Le blocage des carburants est, dans cette optique, une arme importante pour nos camarades français« , explique le secrétaire général Hilaire Berckmans (CGSP).

« Le gouvernement français veut contourner ce blocage en allant s'approvisionner à l'étranger. Pour le mazout et l'essence, la France se tourne donc entre autres vers la Belgique. »

« Si la CGSP devait constater que l'Agence flamande des voies d'eau(Agentschap Waterwegen en Zeekanaal) devait collaborer à pareil transport, nous appellerions immédiatement à un arrêt de travail le long de l'Escaut et de la Lys« , indique l'organisation dans un communiqué de presse.

INFO FSC 

 

canempechepasnicolas

__._,_.___

g7 Place Bellecour à Lyon le 21 octobre 2010

Bref le nouvel empire capitaliste conduit directement les peuples d' EUROPE vers l' esclavage et le fascisme...
Il est tempos de se réveiller ou de partir vivre à ... Cuba !
RoRo
 


----- Original Message -----
From: Histoire
Sent: Sunday, October 24, 2010 1:44 PM
Subject: [listalr] La rafle de la place Bellecour


Vous recevez ce courrier car vous êtes inscrit(e) sur la liste de diffusion
de Annie Lacroix-Riz   -  www.historiographie.info



La politique de casse des salaires parvient désormais au stade de la
"stratégie de la tension" de l'avant-guerre. À consulter et diffuser
largement.

Amitiés,

Annie Lacroix-Riz
 


-----Message d'origine-----
De : prepa.coordination.nationale-bounces@shesp.lautre.net
[mailto:prepa.coordination.nationale-bounces@shesp.lautre.net] De la part de
courriel
Envoyé : samedi 23 octobre 2010 23:44
Objet : [Prep.Coord.Nat] La rafle de la place Bellecour


Les témoignages sur les violences policières se multiplient, mais ce qui
s'est passé place Bellecour à Lyon le 21 octobre ne dépasse pas seulement
les bornes, cela dépasse aussi  l'imagination.

Des jeunes Lyonnais ont été raflés, parqués tout un après-midi place
Bellecour hermétiquement bouclée, ils ont été battus, gazés, inondés,
humiliés. Certes, l'alcoolémie et le syndrome parano-Tarnacien peuvent faire
perdre son sang-froid à plus d'un, encore plus à un CRS, mais là, il y avait
des ordres, une action d'envergure délibérée.

Voici le témoignage de 5 étudiants en droit de Lyon qui se sont fait parquer
place Bellecour, des photos, pratiquement toutes prises par l'un d'eux, une
vidéo et des liens vers des informations concordantes.

http://bit.ly/bvvCoi



_______________________________________________
_______________________________________________
Préparation de la coordination nationale
https://shesp.lautre.net/cgi-bin/mailman/listinfo/prepa.coordination.nationa
le

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__,_._La Rafle de Bellecour
Lyon, 21 octobre 2010

Ce qui c'est passé place Bellecour à Lyon, le 21 octobre 2010, ne peut pas être la simple décision d'un préfet. Le gouvernement est aux abois, et comme tout monstre à l'agonie, il peut être très dangereux. Ces gens qui nous gouvenenent sont des malades, sans grande culture et pas très intelligents, mais ils ont un réflexe de survie et un pouvoir de malfaisance aigus. Le gouvernement a donc choisi que la grande leçon soit donnée à Lyon, place Bellecour le 21 octobre 2010. Alors, apprenons cette leçon, découvrons ce gouvernement dit d'ouverture qui enferme les jeunes tout un après-midi, pour les gazer, les matraquer, les affoler.

Le hasard ne fait pas toujours bien les choses, puisque nous devions nous retrouver, avec quelques collègues, dans un restaurant de la place Bellecour. À 20 heures, calme et désertée, la place était encore bloquée. Après avoir parlementé avec des robocops qui interdisaient l'accès, et ne semblaient pas comprendre grand-chose : oui, non, faites le tour, c'est aussi bloqué, l'un d'eux nous a accompagnés, un collègue et moi, jusqu'au restaurant, devant lequel était garée une fourgonnette d'autres robocops. Des collègues étaient déjà là. Nous avons trinqué, et de l'autre côté de la vitre, un robocops qui ôtait son harnachement, a symboliquement trinqué avec nous, brandissant une bouteille  de vin presque vide, heureux.

jmw

Retour sur l'action des forces de l'ordre place Bellecour 21/10/10

Le témoignage de 5 étudiants
parqués comme des bêtes

En ce 21 octobre, nous avons vécu ce que l'on pourrait appeler une garde à vue à ciel ouvert Place Bellecour à Lyon.

Tout commence en début d'après-midi, nous savons qu'un rassemblement pacifque est organisé place Antonin Poncet par l'UNL et la CGT (dans son petit break blanc). En tant que citoyens et concernés par l'amalgame jeune = casseur il nous semble important d'aller manifester dans le calme avec les jeunes et les syndicalistes.

Le dispositif policier déployé est impressionnant et dès la rue Victor Hugo on assiste à des barrages fltrants. Les CRS nous laissent passer sans aucun contrôle à notre grand étonnement. Nous sommes donc sur la place Bellecour.

Un grand nombre de personnes tentent d'accéder à la place Antonin Poncet, nous avons le cortège en visu. Cependant, le GIPN est présent et lourdement armé. Une ligne de CRS bloque de tous les côtés l'accès à la place d'où doit débuter la manifestation. Nous pensons qu'il s'agit juste d'une mesure temporaire.

Nous tentons de regagner la place en passant par la rue de la Barre. C'est alors que nous découvrons deux blindés anti-émeutes armés de canon à eau placés respectivement à l'entrée de la rue du Président Édouard Herriot et à la rue Gasparin. Ça commence à chauffer là où les CRS bloquent l'accès à la manifestation : premiers tirs de gaz lacrymo sur les personnes agglomérées dans la place Antonin Poncet et celles de l'autre côté de la ligne de démarcation.

Nous demandons alors aux CRS disposés en ligne rue de la Barre si nous pouvons sortir de cette place. « On ne veut pas se prendre des cailloux, ni des gaz nous voulons juste manifester pacifquement de l'autre côté de la rue» . Réponse sèche nous disant que de toute façon le secteur est bouclé et que les ordres sont clairs. Personne ne sort. On nous dit alors d'aller nous mettre au fond de la place (côté Saône) pour éviter les gaz et que « peut-être » là bas nous pourrions sortir.

La situation est inédite, nous faisons le tour de la place, toutes les rues adjacentes sont bloquées, à chaque barrage où nous demandons de sortir on nous répond toujours que c'est impossible. Et pourtant nous voyons des personnes qui arrivent à passer sans problème les barrages de CRS. Les personnes de plus de 25-30 ans sortent sans problème de cette place. Il est clair que le mot d'ordre est de laisser entrer les « jeunes » dans la place et de ne pas les laisser sortir pour une durée indéterminée.

Nos inquiétudes sont confrmées par un CRS qui nous dit que de toute façon « vous les jeunes vous ne sortirez pas avant 20h et même 21h si cela est nécessaire ».

Cela fait déjà 1h30 que nous attendons. Pas de mouvement, on croirait que le temps s'est arrêté. Il semble que le commandement central soit muet, les CRS au milieu de la place en petit groupe sont plus que détendus, enlèvent leurs casques, fument et parlent même avec les jeunes. L'hélicoptère de la gendarmerie ne cesse de tourner au-dessus de nous, équipé d'une caméra il passe et repasse au dessus des jeunes. Le climat est presque détendu. Mais il ne le restera pas longtemps : des groupes de CRS font des rondes, passent et traversent la place Bellecour pour « réveiller » les jeunes, peut-être trop calmes ? Deux policiers de la BAC tournent sur une moto depuis une bonne demi-heure dans la place.

Nous attendons, encore, toujours. C'est au bout de 3 heures que le harcèlement policier commence à porter ses fruits. Les jeunes au début très dispersés et calmes commencent à se rassembler et demandent à sortir.

Les jeunes sont pris dans un mouvement de foule, la police toujours en bloquant les sorties de la place, tire des grenades lacrymogènes sur le groupe nouvellement formé.

Des jeunes après s'être fait gazer se font matraquer. Il est impossible de sortir.

Les forces de l'ordre délivrent alors un message hallucinant depuis les fourgons blindés anti-émeutes : « Attention. Si vous ne vous dispersez par maintenant, nous allons devoir faire usage de la force ». Mais comment vont se disperser les jeunes alors que tout est bloqué ?

Au même moment, nous étions bloqués à un barrage en tentant de sortir pour la « 10e » fois. Les forces de l'ordre donnent l'assaut et balance la sauce sur des jeunes non armés, totalement encerclés et sans aucune protection : Canon à eau, gaz lacrymo sous toutes ses formes, matraquages, fumigènes, bangs, ...

Après cet assaut insensé il nous est ordonné de nous présenter à une sortie (enfn ouverte !) direction quai de Saône. L'humiliation continue : Contrôle d'identité avec des agents recensant toutes les infos sur chaque personne présente, fouilles corporelles et photographies. De plus la presse est là pour flmer la prise du jour. Tutoiement et petites blagues racistes de rigueur. On fait passer tous les « beurres » chez le photographe des RG. Ceux qui n'ont pas de pièce d'identité seront systématiquement mis en garde à vue et « stockés » dans les cars que nous voyons au loin sur le pont Bonaparte.

Voici comment l'État français traite sa jeunesse et ne résout en rien les problèmes d'insécurité. Il faut noter que seulement FR3 Rhône-Alpes et TLM ont fait état de ce qu'il s'était passé (à demi-mot cependant). FR2, chaîne de service public, à quand même réussi à dire que la place Bellecour était prise « toute l'après-midi par des casseurs ».

J'hallucine, les casseurs il n'y en avait que très peu, le reste est resté bloqué sous l'œil des caméras qui ont pu tourner des images et contribuer à la désinformation gouvernementale.

Ce sont des méthodes dignes d'un régime fasciste :

  • Humiliation
  • Violence gratuite
  • Atteinte au droit fondamental d'aller et venir

Un seul mot me vient à l'esprit : RÉSISTANCE.

5 étudiants
parqués comme des bêtes

Sources et informations complémentaires

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vendredi 22 octobre 2010

g22 site du Comité Valmy

 

Sent: Friday, October 22, 2010 1:50 PM
To: destinataires inconnus:
Subject: site du Comité Valmy

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POURQUOI NOUS NE CÉDERONS PAS - Tract du Comité Valmy
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            Vers l'insurrection pacifique, populaire, républicaine et démocratique - Jean-Pierre Combe
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            La Rue et le Parlement - Comaguer
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            « Les voyous devront rendre des comptes » - Pedro DA NOBREGA
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            Bagaudes, Europe et Privatisation - Par Jacques Maillard
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            Europe : l'insupportable dérive fédéraliste - Laurent Pinsolle
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            DSK applaudi à Bruxelles et Paris - Jean- Paul Le Marec
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            Marseille, le mouvement social, les grutiers et les voleurs - Par Charles Hoareau
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            Chrétiens d'orient part 1/2 : Le singulier destin des chrétiens arabes - René Naba
            http://www.comite-valmy.org/spip.php?article908

            Russie : Le Putsch des "Atlantistes"… Par Georges Stanechy
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            Étonnantes coïncidences, Le peuple en colère, l'OTAN en manœuvre
            http://www.comite-valmy.org/spip.php?article906

            Un plaidoyer pour le respect des valeurs fondamentales et l'éthique des soins en psychiatrie - Claude Louzoun
            http://www.comite-valmy.org/spip.php?article905

            De l'annexion de la RDA à une Union Européenne comme directoire des monopoles ouest-allemands...
            http://www.comite-valmy.org/spip.php?article904

            Un peuple debout - Jean-Paul Legrand
            http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve460

            L'Occident à tort d'identifier la Russie à l'URSS - Medvedev
            http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve459

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            CEI : les ministres de la Défense parleront coopération militaire à Yalta
            http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve457

            Lettre ouverte aux confédérations syndicales de l'HOPITAL SAINT ANTOINE
            http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve456

           MOBILISATION GÉNÉRALE : NE LAISSONS PAS SARKOZY ET l'EUROPE DES FINANCIERS CASSER LES RETRAITES...ARP
            http://www.comite-valmy.org/spip.php?article901