Le VAB parle de solution en demi-teinte, Touring fustige le fait que le communautaire ait pris le dessus sur la sécurité et le Syndicat National du personnel de Police et de Sécurité (SNPS) considère que la plus mauvaise option a été choisie.

"La visibilité était la principale raison d'instaurer des nouvelles plaques d'immatriculation. On a malheureusement opté pour la moins bonne solution" a réagi Maarten Matienko du VAB.

Le VAB regrette que l'introduction des nouvelles plaques ait été faite en deux temps. "D'abord les plaques à l'avant ont dû être réfléchissantes, maintenant il faut encore payer pour de nouvelles plaques (20 euros, nldr). C'est faire payer deux fois le consommateur. Il est très dommage qu'on n'ait pas pu faire cela en une fois".

Même son de cloche chez Touring, pour qui la combinaison noir-jaune aurait été plus sûre. Danny Smagghe fustige de plus le fait "qu'une nouvelle fois le communautaire ait pris le dessus sur la sécurité".

Pour le SNPS, entre les combinaisons noir-jaune, noir-blanc et rubis-blanc, c'est la pire qui a été choisie, également en ce qui concerne la reconnaissance automatique des plaques aux péages et lors des contrôles radars.

Pour Philip Van Hamme, la solution noir-jaune aurait été idéale, comme cela se fait déjà dans d'autres pays européens. "La sécurité routière n'a rien à voir avec la Flandre", explique-t-il. "C'est incroyable, c'est du pur Kafka!"