vendredi 29 avril 2005

La Constitution renforce le dumping social

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html

----- Original Message -----
From: Michel Collon
Sent: Friday, April 29, 2005 9:59 AM
Subject: La Constitution renforce le dumping social

Georges Debunne contre les dirigeants syndicaux européens

L'Union européenne ne défend que les intérêts patronaux

Dans un communiqué de presse commun, publié ce 14 avril, la Confédération Européenne des Syndicats (CES) et l'Unice, l'organisation du grand patronat européen, se prononcent en faveur de la Constitution européenne. John Monks, le secrétaire général de la CES et Philippe de Buck, le secrétaire général de UNICE, ont exprimé leur soutien à cette Constitution. Ils ont « en particulier salué l'article I-48, qui reconnaît le rôle des partenaires sociaux au niveau européen et qui prend en compte respectivement la diversité des relations sociales nationales et l'autonomie du dialogue social. Après vingt ans d'existence, le dialogue social européen a fait la preuve de sa valeur ». On se demande évidemment quel a été le poids de cette concertation sociale dans les décisions européennes qui ont abouti à la privatisation des services publics, à la directive Bolkestein ou au projet d'allonger la durée du travail autorisée à 65 heures par semaine. La réponse vient du syndicaliste belge Georges DEBUNNE, fondateur et ancien Président de la Confédération Européenne des Syndicats (CES). Lors d'un meeting contre le projet de constitution européenne où plus de 800 personnes étaient rassemblées, à Paris, il a déclaré : « John MONKS, le secrétaire général actuel dit que la CES est l'artisan de la Constitution Européenne. C'est inadmissible ! Nous avons bataillé pour être reconnus, pour obtenir un dialogue social européen. Mais la Commission Européenne - y compris sous la présidence de Jacques DELORS - a toujours donné la prédominance au patronat ». « Les dirigeants de la CES devaient oser dire NON », a-t-il ajouté. « La Constitution Européenne ne répond pas à des revendications essentielles. Les syndicalistes et la gauche européenne doivent réagir pour mettre fin à cette spirale de l'enrichissement d'une minorité et à l'augmentation du chômage, de la pauvreté et de la précarité de l'emploi. La CES ne doit pas être la courroie de transmission des intérêts capitalistes. Cette Constitution renforce des mécanismes qui favorisent le dumping social et particulièrement ces quatre points suivants : 1. Les droits sociaux à prestation ne sont pas garantis au niveau européen. Ceci est très dangereux pour les allocations de chômage, le revenu minimum. Nos pensions de retraite aussi sont attaquées. 2. L'unanimité est requise pour le social, le fiscal ainsi que pour l'environnement. Ceci est inacceptable. 3. Les services publics sont ignorés. Leur démantèlement et leur privatisation seront accélérés par les lois européennes qui sont annoncées. 4. La Constitution Européenne est prévue pour une durée illimitée. Il faudra l'unanimité pour la réviser.». C'est ce que pensent aussi la CGSP, le Setca de Bruxelles-Halle-Vilvorde, la FGTB Liège-Huy-Waremme. Et beaucoup d'autres qui n'ont pas encore eu l'occasion de donner leur avis. Il serait temps que tous les dirigeants syndicaux le leur demandent.

jeudi 28 avril 2005

des chiffres sont sortis sur l'énorme parti-pris des médias pour le OUI

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html


----- Original Message -----
From: OGM DANGER
To: Roger Romain
Sent: Thursday, April 28, 2005 3:07 PM

Subject: Urgent, à faire suivre....

des chiffres sont sortis sur l'énorme parti-pris des médias pour le OUI : dans la semaine du 18 au 24 avril, les partisans du "oui" sont apparus 33 fois à la télévision, et ceux du "non" 3 fois. A la radio, il y a eu 24 interventions en faveur de la Constitution, et 13 contre.

Ces chiffres ne tiennent d'ailleurs pas compte de la petite musique du OUI que distillent quotidiennement nombre d'émissions, au détour d'une phrase ou d'une réflexion...

Protestons en écrivant au CSA : http://www.csa.fr/outils/contact/contacteznous_formulaire.php

vendredi 22 avril 2005

Zappez ! Revoilà le Guide Jospin pour la Constituion capitaliste européenne. Rien d' étonnant !

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html



Zappez ! Revoilà le Guide Jospin pour la Constituion capitaliste européenne. Rien d' étonnant !

----- Original Message -----
From: Combat
Sent: Friday, April 22, 2005 2:46 PM
Subject: Zappez !
Médias menteurs, manipulateurs. Faites actes de résistance diffusez nos journaux.
Pour plus d'information ou pour relire nos articles : visitez le site COMBAT ===> http://perso.wanadoo.fr/echanges
Pour recevoir ou ne plus recevoir nos lettres, contactez-nous ===> combat.94@wanadoo.fr


LIONEL JOSPIN : UNE VOIX AUTORISÉE… À SE TAIRE
Guy-Virgile Martin

Coucou le revoilà. Telle une vieille cocotte de music-hall, l’austère qui se marre (et il est bien le seul), ne cesse de se rappeler à l’attention d’un public qui l’avait proprement congédié pour abus de confiance le 20 avril 2002. Départ sans panache, le navire dont il est le capitaine fait naufrage, il est le premier à le quitter. Il se retire de la vie politique dit-il. Fausse sortie. Car il prépare sa rentrée pour 2007. Prêt à faire le don (indésirable) de sa personne … Aussi ne rate-t-il aucun prétexte pour donner son opinion sur tout. Il a une certaine idée, non de la France mais de lui-même. Il est la conscience de son parti, de son pays, du peuple, la Pythie, le gourou, l’augure. Il nous gratifie de sa pensée. Il est le guide. Du moins en est-il convaincu. Il ne s’est pas aperçu qu’il était mort, ce sont des choses qui arrivent. Voilà maintenant que ce has been (en Français cheval de retour) vient nous expliquer pourquoi il faut répondre Oui au référendum avec Chirac et pour les mêmes raisons de fond. Ne sont-ils pas tous deux contre le « libéralisme ». Tout contre même. Ce psycho-rigide mais politico-flexible a signé de la même plume et de la même encre que Chirac les accords de Lisbonne et de Nice. Il a même fait l’éloge de ce traité. Le poète Georges Fourest faisait dire dans un sonnet à Chimène reluquant Rodrigue: « Il est joli garçon, l’assassin de papa ». Jospin lui aussi trouve jolie fille l’Europe des délocalisations, du chômage, des privatisations (il en connaît un rayon, il a privatisé plus que n’importe quel gouvernement de droite). Il paraît que c’est le 28 avril que l’augure s’exprimera. Zappez !
- Tous nos articles ou courriels peuvent être reproduits à volonté, ou être redirigés vers vos relations.
Nous vous en remercions par avance.
- Vous pouvez, si vous le souhaitez, faire également profiter vos connaissances, en nous communiquant l'adresse (électronique ou postale) de ces camarades qui, de votre point de vue, peuvent porter un intérêt à notre approche. C’est avec plaisir que nous leur adresserons les documents que nous éditons.
- Vous souhaitez émettre sur notre site un message ou un texte : contactez-nous : combat.94@wanadoo.fr
Nous examinerons s'il correspond à nos critères.
- BONI Gilbert Webmaster du sites Combat : http://perso.wanadoo.fr/echanges
Pour nous joindre par courriel : combat.94@wanadoo.fr
- Vous pouvez aussi me proposer un lien réciproque VERS votre site. J'examinerai si ce site répond à nos critères...
- Pour rappel, vous pouvez toujours bloquer, momentanément ou définitivement, les messages non-désirés, en vous rendant dans Outlook Express, Outils, Règles de message, Liste des expéditeurs bloqués, ajouter...

La constante progression du NON: à 62,3 %

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html



La constante progression du NON: à 62,3 %

----- Original Message -----
From: Al Faraby
Sent: Friday, April 22, 2005 12:45 PM
Subject: [ForumCommuniste] Le NON à 62,3 %
Vendredi, 22 Avril 2005
Le NON à 62,3 %

Le "non" à la Constitution européenne est crédité de 62,3% des intentions de vote au référendum, dans un sondage internet Markettools, réalisé pour le quotidien gratuit "Metro".
Selon cette enquête, réalisée le 20 avril auprès un échantillon de 1.000 personnes, le "non" est passé de décembre à avril de 48% à 62,3%, avec une forte majorité de 57,8% déjà obtenue en mars.
Les sondés sont 81,3% à juger ne pas être assez informés sur le traité constitutionnel européen, contre 87,2% en mars et 84% en décembre. Le scrutin a lieu le 29 mai. PARIS (Reuters)

Visitez le site de ForumCommunistehttp://perso.wanadoo.fr/forumcommuniste/index.htm

ForumCommunisteEnvoi de message à : ForumCommuniste@yahoogroupes.frPour vous inscrire à ForumCommuniste, envoyez un message à : ForumCommuniste-subscribe@yahoogroupes.fr

Pour vous abonner à ce groupe, envoyez un email à :ForumCommuniste-subscribe@yahoogroups.comVisitez le site de ForumCommunistehttp://perso.wanadoo.fr/forumcommuniste/index.htm

mercredi 20 avril 2005

LES MISSIONNAIRES FOUETTARDS

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html



"Tous les pouvoirs émanent de la Nation", disait la Constitution belge ...
RoRo




----- Original Message -----
From: Combat
Sent: Wednesday, April 20, 2005 11:40 AM
Subject: LES MISSIONNAIRES FOUETTARDS
Médias menteurs, manipulateurs. Faites actes de résistance diffusez nos journaux.
Pour plus d'information ou pour relire nos articles : visitez le site COMBAT ===> http://perso.wanadoo.fr/echanges
Pour recevoir ou ne plus recevoir nos lettres, contactez-nous ===> combat.94@wanadoo.fr
LES MISSIONNAIRES FOUETTARDS
Guy-Virgile Martin

Ce sont les émissaires de l’Union européenne qui sur l’invitation des Debré, Hollande, Barnier et consorts, peu chatouilleux sur le chapitre de l’ingérence étrangère, viennent sermonner le peuple Français, un peu stupide qui incline à voter Non le 26 Mai.
16 pays sur 25, pas téméraires, consulteront leur Parlement, 9 seulement procèderont à une consultation populaire. Ce sont surtout ceux-ci qui s’inquiètent de l’influence du Non français sur leur électorat. Aussi viennent-ils, préventivement, prêcher chez nous.
Le premier, Zapatero fort de l’approbation au rabais du peuple espagnol est venu à la tribune de l’Assemblée nationale se donner en exemple. Puis ce fut le président portugais en fonction, Jorge Sampaio qui s’est produit devant les députés français mardi 12 Avril, il a exalté les avantages pécuniaires que son pays avait retirés de l’Union européenne mais sans dire que la manne devait beaucoup à la contribution de la France (la plus forte avec celle de l’Allemagne). Il a exalté « ce bien sans prix qu’est la paix », ce qui est vrai mais le spectre de la guerre ne hante pas l’U.E. qui entend désormais la faire hors de ses frontières...Ce pacifiste oubliait les profits que la neutralité avait apportés au Portugal d’en haut dans les deux dernières guerres mondiales. Les députés au garde à vous écoutèrent les homélies. La veille Jochka Fischer s’exhibait à Lille dans la tournée de propagande de Michel Barnier. Selon le ministre Vert allemand, le Non de la France serait la fin de l’Union européenne. Eh bien ! Chiche ! Il a aussi entonné le cantique à l’Europe sociale dont son gouvernement donne un éclatant contre exemple. Bolkestein aussi est venu donner de la voix pour justifier sa circulaire et dénigrer notre peuple. Certes l’effet n’a pas été ce qu’il en espérait. Quant au PS, il bat le rappel de la social-démocratie européenne pour tenter de faire remonter la cote du Oui en déconfiture dans ses rangs. Antenne 2 se préparait à offrir 100 minutes pour convaincre (de voter Oui) à José Manuel Baroso, l’ex-chef du gouvernement portugais et président en exercice de la commission européenne, jusqu’à ce que Chirac doutant des conséquences positives de cette propagande à la hache enjoigne à Mazerolle de renvoyer ce dangereux personnage à Bruxelles. Le ministre britannique des Affaires européennes, Mac Shane qui épaulait Claudie Haigneré à Bordeaux traita de « cons » les opposants au traité.. Bel exemple de british fair play.
Un Cohn-Bendit, espèce rare d’anar-réac, Allemand à Francfort et Français à Montpellier et à Strasbourg, se fait sous ses oripeaux de soxante-huitard le commis-voyageur de l’ultra-capitalisme.
On pourrait s’étonner que pas un élu du peuple ne proteste que charbonnier est maître chez soi et que la France n’a que faire de ces évangélistes fouettards.
En fait, ces ingérences sont dans l’esprit (et la lettre) de la Constitution et elles sont seulement verbales or on sait que les paroles s’envolent alors que les écrits restent. C’est pourquoi on doit se garder de signer un document à l’aveuglette. Maints articles de la Constitution légitiment et organisent l’ingérence de l’Union européenne dans les affaires intérieures des Etats membres sous le prétexte passe-partout de sécurité. Le flou du texte permet toutes les interprétations surtout les plus extrêmes. C’est ainsi qu’elle institue un Comité permanent ( Art. III-261) pour assurer à l’intérieur de l’Union la promotion et le renforcement de la coopération opérationnelle (sic) en matière de sécurité intérieure (resic). Le dialogue, la fraternité des rapports entre les peuples et leurs représentants, leur coopération sont une chose, l’ingérence des uns dans les affaires des autres en est une autre. On se rappellera que le manifeste Brunswick (*), connu à Paris le 1er août 1792, déclencha, le 10 août suivant, la prise du palais royal des Tuileries et la suspension du roi. Avis aux donneurs de leçons.

(*) Le manifeste rédigé par un émigré selon les directives de Marie Antoinette enjoignait aux Français de ne rien entreprendre contre le Roi. Il était signé du duc de Brunswick, général en chef des armées autrichiennes et prussiennes.
- Tous nos articles ou courriels peuvent être reproduits à volonté, ou être redirigés vers vos relations.
Nous vous en remercions par avance.
- Vous pouvez, si vous le souhaitez, faire également profiter vos connaissances, en nous communiquant l'adresse (électronique ou postale) de ces camarades qui, de votre point de vue, peuvent porter un intérêt à notre approche. C’est avec plaisir que nous leur adresserons les documents que nous éditons.
- Vous souhaitez émettre sur notre site un message ou un texte : contactez-nous : combat.94@wanadoo.fr
Nous examinerons s'il correspond à nos critères.
- BONI Gilbert Webmaster du sites Combat : http://perso.wanadoo.fr/echanges
Pour nous joindre par courriel : combat.94@wanadoo.fr

jeudi 14 avril 2005

QUELQUES VERITES SUR BOLKESTEIN: Allons-nous dire « oui » à ceux qui nous trompent ?

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html


----- Original Message -----
From: "Luis Gonzalez-Mestres" <luisgm@free.fr>
To: <controle_omc@clubs.voila.fr>

QUELQUES VERITES SUR BOLKESTEIN

La « proposition de directive sur les services dans le marché intérieur »conçue par les services de la Commission européenne sous la direction duCommissaire Frits Bolkestein, donne lieu, en particulier en France, à debien étranges manipulations politico-médiatiques qui brouillent la réalitédes faits et trompent les citoyennes et les citoyens appelés à se prononcersur le « traité établissant une Constitution pour l'Europe. » Chacun sedémène aujourd'hui pour apparaître comme le plus résolu et le plus ancien às'opposer à cette proposition. Il est bon de rappeler les faits afind'apprécier la sincérité des oppositions claironnées ici ou là.LES ORIGINESTout commence à Lisbonne où les Chefs d'Etat et de gouvernement (pour laFrance, le tandem Chirac-Jospin ; pour la Belgique, le gouvernement soutenupar les libéraux, les socialistes et les écologistes) adoptent une «stratégie » en vue de faire de l'Europe « l'économie la plus compétitive dumonde.» La compétition devient la valeur de référence de l'Union européenne.Une cible : les services à libéraliser en allant au-delà de ce que prévoitl'Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS) qui n'épargne pourtantaucun secteur, mais qui exige, même dans le cadre de l'Union européenne,l'accord explicite de chaque Etat membre.Le 13 février 2003, le Parlement européen adopte une résolution dont- au point 35, il « se félicite des propositions visant à créer uninstrument horizontal pour garantir la libre circulation des services sousforme de reconnaissance mutuelle.»- au point 39, il considère que « les principes du pays d'origine et de lareconnaissance mutuelle sont essentiels à l'achèvement du marché intérieurdes biens et des services »Ainsi, la directive sur les services dans le marché intérieur et sonprincipe du pays d'origine tant décriés aujourd'hui ont été voulus par unemajorité du Parlement européen. Une majorité impossible s'il n'y avait eules voix des sociaux-démocrates et des Verts. Dans cette majorité de députéseuropéens qui ont réclamé cette directive (« instrument horizontal ») et ceprincipe du pays d'origine, on trouvait, parmi les députés européensfrançais présents lors du vote (résolution A5-0026/2003 ; 13/02/2003) :- Danielle Darras (PS)- Olivier Duhamel (PS)- Catherine Lalumière (PS)- Michel Rocard (PS)- Martine Roure (PS)- Gérard Onesta (Les Verts)- Yves Piétrasanta (Les Verts)- Marie-Hélène Descamps (UMP)- Alain Lamassoure (UMP)- Margie Sudre (UMP)Aujourd'hui, l'UMP, le PS et les Verts dénoncent ce qu'ils ont demandé hierparce que cette proposition de directive illustre trop clairement le modèlenéolibéral que va imposer le traité constitutionnel qu'ils soutiennent.LA PROCEDURE1) Le 13 janvier 2004, la Commission européenne adopte la proposition :parmi ceux qui l'approuvent : les Français Michel Barnier (UMP) et PascalLamy (PS), le Belge Philippe Busquin (PS), l'Allemande Michaele Schreyer(Les Verts). La proposition, dont le contenu appartient à une matière pourlaquelle la procédure de codécision s'applique, est ensuite envoyée à lafois aux gouvernements et au Parlement européen.2) Pour l'examen intergouvernemental, c'est dans le cadre du Comité desReprésentants Permanents (COREPER), qu'un groupe de travail est constitué.Il rassemble des représentants de la Commission européenne et desgouvernements. Il se réunit à six reprises entre le 27 février et le 26 mai.D'autres réunions auront encore lieu par la suite. Mais ce qu'il fautretenir, c'est que PAS UN SEUL GOUVERNEMENT NE DEMANDE LE REJET DE LAPROPOSITION (voir sur www.urfig.org).3) Bien plus, lors du Sommet européen de printemps, les 25 et 26 mars 2004,à Bruxelles, les Chefs d'Etat et de gouvernement (dont, parmi ceux-ci, lePrésident Chirac et les chefs des gouvernements français, luxembourgeois etbelges), adoptent un texte dans lequel on peut lire, à propos de lastratégie de Lisbonne : « Dans le secteur des services, qui demeurefortement fragmenté, une concurrence accrue s'impose pour améliorerl'efficacité, accroître la production et l'emploi et servir les intérêts desconsommateurs. L'examen du projet de directive sur les services doit êtreune priorité absolue et respecter le calendrier envisagé. »4) Au Parlement européen, c'est le 31 août 2004 que la « commission dumarché intérieur et de la protection des consommateurs » est saisie pour lapremière fois de la proposition. Il apparaît que le PPE (dont font partiel'UMP française et le CDH belge), les libéraux (dont fait partie le MRbelge) et une très large partie du groupe du parti socialiste européen sontfavorables à la proposition quitte à procéder à certaines modifications.Seuls le groupe de la Gauche Unitaire Européenne dirigé par le FrançaisFrancis Wurtz (PCF) et quelques socialistes, dont Béatrice Patrie (PSfrançais - Nouveau Monde), manifestent une opposition sans ambiguïté.5) Une audition d'experts est organisée au Parlement européen le 11 novembre; à la demande de Mme Patrie et du Groupe de la Gauche Unitaire Européenne,je suis entendu par la commission du marché intérieur avec 19 autrespersonnes (voir sur www.urfig.org). Il se dégage de la majorité desinterventions que cette directive va provoquer la plus formidable insécuritéjuridique, qu'elle rend inopérante la directive existante sur le détachementdes travailleurs, qu'elle compromet gravement la Convention Rome I (respectdu droit du pays dans lequel le travailleur exerce son activité), qu'elleruine toute possibilité pour les Etats qui organisent un système decouverture des soins de santé de pouvoir maintenir une telle politique,qu'elle consacre, à l'instar du traité constitutionnel européen, l'abandonde la technique de l'harmonisation comme instrument prioritaire del'intégration européenne. Un fait à noter : la Commission européenne rejetteen bloc toutes ces observations. Par contre, elle reconnaît moninterprétation selon laquelle les offres européennes en matière d'AGCSseraient désormais de la compétence exclusive de la Commission. Dans undocument de travail (PE 353.297 - DT/551156FR.doc - 21.12.2004), leRapporteur Evelyne Gebhardt « au vu des résultats de l'audition du 11novembre 2004, estime nécessaire de retravailler en profondeur laproposition de directive de la Commission. »6) Lors du Conseil des Ministres chargé des questions de compétitivité les25-26 novembre 2004, « la proposition de directive fait l'objet d'un accueilglobalement favorable par les Etats membres. » La France indique qu'elle nes'oppose pas à l'application du principe du pays d'origine.7) Le 1 janvier 2005, le passage de la présidence néerlandaise à laprésidence luxembourgeoise marque une inflexion intéressante. Legouvernement grand ducal ne semble pas disposé à soutenirinconditionnellement le texte de la proposition. A telle enseigne qu'ildépose, le 10 janvier 2005, un « document consolidé » comportant à la foisdes formulations plus précises, des formules alternatives pour chaquearticle sensible et l'abandon de certaines dispositions du documentBolkestein (document 5161/05). Ce document est actuellement examiné au seindu groupe de travail. La présidence luxembourgeoise ouvre une fenêtred'opportunité pour amender le texte. Elle se termine le 30 juin. Elle serasuivie par la présidence du gouvernement britannique qui est un ferventpartisan du texte rédigé par Bolkestein et approuvé par la Commission.LES REACTIONS1) Le 21 mars 2004, alerté par la Fédération Générale du Travail deBelgique (FGTB- syndicat de tendance socialiste non inféodé au PS belge),par une lettre du 8 mars du Collège intermutualiste belge (qui regroupe lesmutualités chrétiennes, neutres, socialistes, libérales, libres ainsi que laCaisse des Soins de Santé de la Société Nationale des Chemins de Fer Belgeset la Caisse publique d'Assurance Maladie-Invalidité) et par un communiquédu Bureau du PS belge, je publie une analyse de la proposition sous le titre: «Nouvelle agression néolibérale de la Commission européenne » (voir surwww.urfig.org).2) Dans la presse française, seul l'hebdomadaire Politis fait écho à cetteanalyse et c'est le journaliste Thierry Brun qui, le premier en France,révèle le contenu de la proposition dans le numéro du 25 mars.L'hebdomadaire annonce la manifestation prévue à Bruxelles le 5 juin. EnBelgique, une importante mobilisation rassemble associations, ONG etsyndicats dans le cadre du Forum Social de Belgique. Seul l'hebdomadairebelge Le Journal du Mardi relaie analyses et commentaires.3) Début juin, d'autres associations (dont Attac) et organisationssyndicales, en France et ailleurs, entament à leur tour une campagne contrela proposition de directive. Le 5 juin 2004, à l'invitation du Forum Socialde Belgique et des deux centrales syndicales qui en font partie (CSC etFGTB), 5000 personnes manifestent contre la proposition Bolkestein àBruxelles. Je suis un des orateurs et je souligne l'étroite parenté entrecette proposition et le traité constitutionnel européen (voir surwww.urfig.org).4) Trois jours après la manifestation de Bruxelles, le quotidien françaisL'Humanité commence une campagne d'information et d'explication de cettedirective qui n'a plus cessé depuis lors. Le 21 juin, le conseil municipalde la Ville de Bruxelles, toutes tendances politiques confondes, adopte unerésolution affirmant sa « totale opposition » à cette proposition quiconstitue une « attaque frontale contre les services publics locaux. » LePrésident de l'Union des Villes et Communes de Wallonie déclare que « Leservice public communal constitue l'un des piliers de la traditioneuropéenne commune. »5) Lors du Forum Social Européen de Londres, c'est à l'initiative des deuxcentrales syndicales belges et du Forum Social de Belgique que se tient,pendant une demi journée, un atelier consacré entièrement à la propositionBolkestein. Une manifestation est décidée pour réclamer l'Europe sociale ets'opposer à l'AGCS et à sa version européenne aggravée qu'est la propositionBolkestein. Elle aura lieu le 19 mars 2005 à Bruxelles. Mais l'implicationde la Confédération Européenne des Syndicats, favorable au traitéconstitutionnel européen, brouille le message de cette manifestation. Ilfaudra l'énergique intervention de la FGTB pour que la CES retire de sonappel à manifester une déclaration de soutien au traité constitutionnel. Unsite internet est créé après le FSE : www.stopbolkestein.orgLA DUPLICITE DES PARTISANS DU TRAITE CONSITUTIONNELLes partisans du traité constitutionnel européen ont compris que cetteproposition Bolkestein offre l'exemple de ce que sera la mise en ouvre deleur Constitution, qu'elle risque d'ouvrir les yeux de beaucoup avant leréférendum et qu'elle vient donc trop tôt. En France, de Chirac àRocard/Strauss-Kahn, c'est la même ligue des serviteurs du patronat qui fontsemblant aujourd'hui de s'indigner d'une proposition qu'ils ont appelée deleurs voux hier.Les protestations françaises (celles des autorités comme celles des tenantssocialistes et verts du « oui » au traité constitutionnel) portentessentiellement sur le « principe du pays d'origine. » Ces partisans de la «stratégie de Lisbonne » passent sous silence les autres agressions commisespar la proposition Bolkestein :- elle remet en cause des fondements du droit privé international(Convention Rome I) et des négociations très avancées dans ce domaine(proposition de Convention Rome II) ;- elle rend inapplicable la directive sur le détachement des travailleurs ;- elle s'applique à des secteurs comme l'enseignement, la santé, lesservices sociaux, les services culturels et audio-visuels;- elle conduit au démantèlement des systèmes publics de couverture des soinsde santé- elle remet en cause le pouvoir des autorités locales à fournir desservices ;- elle est contradictoire avec la proposition de directive relative à lareconnaissance des qualifications professionnelles ;- elle ampute les Etats européens de leur liberté de choisir à quelsservices et avec quelle ampleur ils vont appliquer l'AGCS.Les prises de position tonitruantes des autorités françaises n'ont pour seulbut que de repousser l'examen de la proposition Bolkestein après leréférendum. Elles ont pour effet que cet examen n'aura plus lieu sous uneprésidence luxembourgeoise favorable à des amendements significatifs dutexte, mais sous une présidence britannique très attachée au texte initial.Faire gagner le « oui » au traité constitutionnel et obtenir ensuite laproposition Bolkestein, tel est le double objectif des serviteurs dupatronat.LA COMMISSION BARROSOLe président Barroso, un néolibéral atlantiste, qui a fait ses preuves commedestructeur des services publics quand il était premier ministre duPortugal, fait de la stratégie de Lisbonne une de ses plus importantespriorités. Dans le Financial Times (Londres), M. Barroso déclare le 2février 2005, que « la libéralisation des services est la première de sespriorités. » Il précise que son programme constitue « une rupture claireavec la pensée européenne d'un passé récent quand les préoccupationsenvironnementales et l'amélioration des droits des travailleurs recevaientla même priorité que la nécessité de générer de la croissance. »Au lendemain des exigences gouvernementales et socialistes françaises de «remise à plat » de la proposition de directive, la porte-parole de laCommission européenne, déclare le vendredi 4 février : « La position de laCommission est que la libéralisation des services est un point essentiel dela relance de la stratégie de Lisbonne sur la compétitivité de l'Union. Iln'est pas question que la Commission retire la directive services.» Lenéolibéral Charlie McGreevy qui a succédé au néolibéral Frits Bolkestein enqualité de Commissaire au marché intérieur déclare que « le principe du paysd'origine doit être maintenu, car c'est la clé de voûte de la directive. »Peter Mandelson, successeur travailliste du socialiste Pascal Lamy, défendlui aussi ce principe au nom de la lutte contre le protectionnisme.Propos de l'Exécutif que ne dément pas le vice-président socialiste duParlement européen, Robert Goebbels qui ajoute : « Il existe des pansentiers de services où la concurrence ne ferait pas de mal. » A bonentendeur.BOLKESTEIN ET LE TRAITE CONSTITUTIONNEL EUROPEENPour comprendre la portée de ce qui se prépare, il faut garder en mémoireque l'élargissement à des pays où il n'y a pas ou peu de lois fiscales,sociales et environnementales s'est négocié au même moment où on rédigeaitle traité constitutionnel et la proposition Bolkestein. La Commissioneuropéenne, moteur de l'idéologie néolibérale, a été au centre de cettetriple démarche.L'unanimité exigée par le traité constitutionnel européen pour touteharmonisation sociale signifie l'abandon de l'harmonisation. Et laproposition Bolkestein annonce ce qui va remplacer l'harmonisation :l'utilisation des disparités nouvelles créées par l'élargissement au profitd'un patronat assuré par le traité constitutionnel que la libertéd'établissement et de circulation des services sont des « valeursfondamentales » de l'Union (article 4), que « les restrictions à la librecirculation des services sont interdites » (article 144) que la concurrencesera « libre et non faussée » (articles 3, 177, 178, et 65 autres articles.)et que l'harmonisation sociale sera laissée au « fonctionnement du marchéintérieur » (article 209).Cette proposition illustre par anticipation les législations européennesfutures une fois adopté le traité constitutionnel. Elle constitue unexemple, parmi beaucoup d'autres, des efforts de dérégulation proposés parla Commission européenne et soutenus par tous les gouvernements. Elletraduit la résignation et la collaboration à laquelle nous appellent ceuxqui, comme Michel Rocard, répètent à satiété que « le capitalisme a gagné.»Cette proposition et les péripéties qui l'accompagnent illustrent égalementà quel point, dès qu'il s'agit de l'Union européenne, on nous trompe et onnous manipule. Profitant de la complexité des textes et de l'opacité desprocédures, on s'applique à nous tromper sur le contenu des textes et surles attitudes adoptées.On nous trompe sur Bolkestein. On nous trompe sur le traité constitutionneleuropéen.
Allons-nous dire « oui » à ceux qui nous trompent ?
Raoul Marc JENNAR

mercredi 13 avril 2005

BELGIQUE: Courcelles: le prix des carburants et produits de chauffage

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html


BELGIQUE: Courcelles: le prix des carburants et produits de chauffage

Je viens de faire le plein du réservoir de ma voiture.
Le diesel de roulage est à plus d' un euro (40 fb). Un sommet jamais atteint, depuis la comédie des restrictions et futures pénuries de ... 1973 !
Dès lors nos politiciens et gouvernants s' activent:
-depuis plus d' un mois, notre Premier ministre, très libéral flamand, joue aussi les guignols télévisés, estimant que les droits d' accises de l' État sur le carburant devraient être bloqués. C' est le moins l'on puisse faire et espérer. Il attend quoi le VERHOFSTADT pour mettre ses intentions en pratique ?
-des débats télévisés commencent à être organisés au cours desquels des représentants des partis "démocratiques" (gouvernementaux et "opposition") viennent jouer les vedettes et déverser leur charabia démagogique. Faut voir si l' Europe le permet ..., paraît-il !
-Dans le "Bulletin communal" de COURCELLES, n°1, février 2005, page 15, on apprend qu' à l'initiative de l' UCPW, le Conseil communal a voté, à l'unanimité, une résolution relative aux carburants.
A l'unanimité ? Donc aussi, les élus du Ps et du Mr ! Fort bien: mais comment peut-on revendiquer à la base (dans les communes) et faire exactement le contraitre au sommet (au gouvernement) ?
Le bourgmestre Ps, André TRIGAUT, doit pourtant être très bien placé pour faire jouer certaines relations ministérielles Ps. Mais passons: c' est un jeu connu !
Cependant, il n' y a pas que les droits d' accises de l' État à considérer:
-le tabac, les alcools, les produits de chauffage (gaz, mazout, électrricité), ont été retirés (sous un autre gouvernement, il est vrai) du calcul de l'indice des prix à la consommation. Pourquoi? Les hausses trop fréquentes de l' index déclenchent la hausse des allocations sociales et des salaires au bout d'un certain temps: les taxes et les prix prennent l' ascenseur et les salaires montent par l'escalier, dit-on !
-en plus des accises, 21% de Tva (le taux le plus élevé - Pour rappel, c' est un système de taxation européen: on disait déjà au moment de son entrée en application en Belgique: Tout Va Augmenter!) sur le mazout de chauffage. 21%: pourquoi pas 6%, comme sur les autres produits de consommation courante?
Au sein du Conseil communal de COURCELLES, y a-t-il UN seul élu pour s' en étonner (Je ne sais pas: je n' assistais pas aux débats et je n' ai pas encore lu le texte de la résolution). En effet, pour les partis "démocratiques", le droit de se chauffer est-il un luxe ? Ce ne serait pas étonnant lorsque l' on considère qu'il en va ainsi en ce qui concerne les droits de travailler, de se loger, de se soigner, de s' instruire, de...
Je me fatigue aussi à le répéter inlassablement: ce sont toujours les plus petits qui trinquent: UN franc belge n' a pas la même valeur pour un chômeur qui perçoit une allocation mensuelle de quelque 28 - 30.000 fb par mois que pour le milliardaire-capitaliste Albert FRERE qui, dit-on, gagnerait des millions de fb PAR JOUR...
Une chose est sûre: les multinationales capitalistes du pétrole et de l' énergie se bourrent la panse de bénéfices à des niveaux jamais atteints !
RoRo

dimanche 10 avril 2005

BELGIQUE: Constitution capitaliste européenne : Georges Debunne, ancien Secrétaire général de la FGTB

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html


BELGIQUE: Constitution capitaliste européenne : Georges Debunne, ancien Secrétaire général de la FGTB



----- Original Message -----
From: ERNEST GLINNE
To: Roger Romain
Sent: Sunday, April 10, 2005 6:52 PM
Subject: Fw: ConstitutionGeorgesDebunne

Avec cette Constitution européenne,
nous n’aurions plus du tout notre mot à dire


Chères et chers camarades et ami(e)s,

La Constitution Européenne qui a été adoptée par les 25 Chefs d’Etat et de Gouvernement aggrave le déficit social et démocratique inscrit dans les Traités de l’Union Européenne depuis son origine.
En ma qualité de responsable syndical, j’ai dénoncé ce manque depuis 1958.
Les Traités successifs ont été ratifiés à chaque fois sur la base de promesses d’améliorations et aussi par manque d’information des citoyen(ne)s européens.
C’est pourquoi je pousse cet ultime cri d’alarme dans cette période de ratification où nous sommes amené(e)s à légitimer – ou NON – ce texte de loi qui prévaudra sur les Constitutions nationales.
La Gauche européenne ne peut plus tergiverser. Il faut stopper cette course vers l’abîme.
Le moment est venu de dire NON à cette hégémonie du capital, de fixer les objectifs et d’entamer l’action pour réaliser enfin une Union européenne démocratique et sociale fondée sur des droits fondamentaux civiques, économiques et sociaux. À nous de nous opposer à la dilution de l’Union Européenne dans une grande zone de libre échange, s’inscrivant dans les exigences inacceptables d’une économie purement libérale dominée par la compétitivité, la flexibilité et la recherche du seul profit sans égard pour l’appauvrissement d’une masse toujours plus grande au bénéfice d’une toute petite minorité de riches qui s’enrichissent.
L’élargissement aux pays de l’Europe de l’Est imposait un système de solidarité collective qui barre la route au dumping social. Au lieu de cela, la Constitution européenne issue de la Convention Giscard renforce des mécanismes qui le favorise :
1.Les droits sociaux à prestation (droit à la pension de retraite, droit aux allocations chômage, droit au minimum de ressources) ne sont pas garantis au niveau européen.
Ils n ‘e x is te n t p a s d a n s to u s le s E ta ts m e m b re s . Ils p e u v e n t d is p a ra ître d e s c o n s titu tio n s e t d e s lé g is la tio n s n a tio n a le s là o ù ils e x is te n t.
A v e c l‘é la rg is s e m e n t le n o m b re d e p e rs o n n e s v iv a n t e n d e s s o u s d u s e u il d e p a u v re té d a n s l‘U n io n E u ro p é e n n e e s t p a s s é d e 5 8 m illio n s à 6 5 m illio n s . A lo rs q u e le s e u il d e p a u v re té c a lc u lé à 6 0 % d u re v e n u m é d ia n s e s itu e à 5 4 3 e u ro s e n B e lg iq u e , il c o rre s p o n d à 1 1 4 e u ro s e n H o n g rie , 1 0 2 e u ro s e n P o lo g n e , 7 0 e u ro s e n R é p u b liq u e tc h è q u e e t 3 5 e u ro s e n S lo v a q u ie .
F a u t-il ra p p e le r q u ‘e n 2 0 0 0 , la C o mmis s io n E u ro p é e n n e re c o n n a is s a it q u e s a n s le s tra n s fe rts s o c ia u x (s a n s l‘a p p o rt d e la p ro te c tio n s o c ia le) 4 0 % d e lap o p u la tio n e u ro p é e n n e (d e s q u in z e E ta ts me mb re s d e l‘é p o q u e) v iv ra it s o u s le s e u il d e p a u v re té . C e s tra n s fe rts s o c ia u x s o n t u n e p ro p rié té s o c ia le , le ré s u lta t d e s n é c e s s ité s d e la re c o n s tru c tio n d ‘a p rè s -g u e rre e t d e l‘a v è n e m e n t d e s « tre n te g lo rie u s e s » . L e s s y n d ic a ts o n t jo u é u n rô le imp o rta n t p e n d a n t c e tte p é rio d e e t a id é à é la b o re r u n mo d è le s o c io -é c o n o miq u e c o n s tru it s u r u n h a u t ta u x d e c ro is s a n c e , u n e in fla tio n ra is o n n a b le fo n d é e s u r d e u x p ilie rs : l‘e m p lo i e t la s é c u rité s o c ia le . L ‘é c o n o m ie d e m a rc h é s e c o m b in a it a v e c d e s in te rv e n tio n s p u b liq u e s a s s o c ié e s à la d é m o c ra tie p o litiq u e , a u x d ro its d e l‘h o m m e e t à la c o n c e rta tio n s o c ia le d e s s y n d ic a ts q u i u s a ie n t a u b e s o in d e le u rs c a p a c ité s d e lu tte . D e s p ro g rè s s ig n ific a tifs o n t a lo rs é té ré a lis é s .
O r, depuis la fin des années 80, les G O P E visent des réductions de dépenses (chômage, pensions, soins de santé) et rejettent toute augmentation de recettes fiscales. Le modèle social est régulièrement remis en question.
L‘article 1 de la Partie II de la Constitution Européenne déclare que « la dignité humaine est inviolable, elle doit être respectée et protégée ». C ela n‘est pas suffisant car la dignité n‘existe comm e réalité juridique concrète que par sa réalisation dans les droits sociaux fondamentaux garantis. Pour ceux « qui ont» et qui en ont les moyens, il n‘y a pas de problème ! M ais pour les autres ? Ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté, ceux qui sont mal logés ou sans domicile, ceux qui ne peuvent payer les médicaments nécessaires ni se faire soigner! E t les milliers de travailleuses et travailleurs qui tombent sous le coup des licenciements m assifs. Le droit à la dignité pour les uns donc ; mais pas pour les autres qui en sont exclus !
2.L’unanimité est requise pour le social, le fiscal ainsi que pour l’environnement. Ceci est inacceptable.
Il faut en finir avec ce veto antidémocratique qui permet à un seul pays sur les 27 ou 30 de bloquer la volonté de 455 millions d‘européen(ne)s. Ou encore qui permettrait à un E tat gouverné par l‘extrême droite de bloquer la volonté des autres Etats démocratiques et progressistes.
Faut-il rappeler aussi que l‘extension du vote à la majorité qualifiée était annoncée dans la Déclaration que les Chefs d‘E tat et de Gouvernement ont adoptée à Laeken en décembre 2001. Tout a pu se faire rapidement et selon la volonté des forces du marché et de la finance par le vote à la majorité qualifiée dans les Conseils des Ministres pour tout ce qui concerne l‘économique et le monétaire : marché unique, monnaie unique, Banque Centrale européenne pour ne citer que les plus importantes questions résolues de cette façon.
Comm ent peut-on justifier ces deux systèmes de votation, l‘un favorable à tout ce qui est économique et monétaire d‘inspiration libérale et l‘autre défavorable à tout ce qui vise plus de justice sociale ?
3. Les services publics en danger
Les Etats qui avaient mis en place des services publics dans les domaines de l‘éducation, la santé, la sécurité, le transport, les communications, l‘énergie ont engagé, depuis le Traité de Rome un mécanisme de privatisation en les soumettant au droit de la concurrence. Le démantèlement s‘accélère. Le terme « services publics » est banni de la Constitution Européenne pour être remplacé par« Service d‘intérêt économique général».Les articles II-36 et III-6 qui annoncent « une loi européenne qui définira les principes et conditions, notamment économiques et financières, qui permettra aux S I E G d‘accomplir leurs missions dans le respect de la Constitution » laissent planer toutes les incertitudes. Le projet de Directive « Bolkestein » sur la libre circulation des services dans le Marché intérieur montre comment, avec le « principe du pay s d‘origine », les pouvoirs publics perdront le contrôle du droit du travail sur leur propre territoire.
4. La Constitution Européenne est prévue pour une durée illimitée. Pour la réviser, il faudra l’unanimité. Un seul Etat pourra tout bloquer.
Pourquoi s’enfoncer encore davantage dans ce tunnel sans espoir pour les jeunes en particulier ?
La Constitution Européenne engage l’avenir des citoyennes, des citoyens, des travailleuses et des travailleurs européens. Le grand marché intérieur ne peut se développer par le « dumping social », il faut le crier sur tous les toits !
Georges Debunne. 00 32 (0)475.46.82 38. georges.debunne@chello.be
Président honoraire de la Fédération Européenne des Retraité(e)s et des personnes âgées Ancien Vice-Président et Président de la Confédération Européenne des Syndicats (de 1973 à 1985) Ancien Secrétaire Général de la FGTB (de 1968 à 1982) Ancien Président de la Centrale Générale des Services Publics
Post Scriptum : Pendant ce mois d’août, nous avons – avec Marie-Paule – décortiqué la Constitution Européenne pour mettre en évidence les articles qui ont été repris intégralement des traités existants et les nouveaux articles. Nous avons aussi relevé tous les passages qui exigent l’unanimité. C’est un document de 60 pages qui permet une première lecture rapide de la Constitution européenne (800 pages) que je vous enverrai par e-mail sur demande.

jeudi 7 avril 2005

Appel de communistes d'Europe en faveur du NON au projet de Consitution capitaliste européenne !

http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html





Appel de communistes d'Europe en faveur du NON au projet de Consitution capitaliste européenne !


----- Original Message -----
From: jean-pierre.page
Sent: Thursday, April 07, 2005 10:05 PM
Subject: [forumrougesvifs] Tr: Les 3 textes
Chers camarades,
Vous trouverez ci dessous le texte d'un APPel de communistes d'Europe en faveur du NON au projet constitutionnel!
Nous souhaitons votre signature et votre soutien en diffusant celui-ci,
amitiés, JPPage
>
TEXTES:

LES 13 RAISONS
DES COMMUNISTES ET D'AUTRES REVOLUTIONAIRES
POUR DIRE NON A LA CONSTITUTION DE L' UE



Les communistes signataires du texte ci-dessous, sommes originaires de pays divers et appartenons à des organisations différentes; cependant, nous sommes d'accord pour dire NON au texte proposé comme Constitution de l'UE .

Sans entrer dans une analyse détaillée du Traité qui précise le contenu de la Constitution de l'UE, nous tenons à résumer les raisons de notre NON au texte proposé.


1) Il consolide un Etat supra-national qui diminue la souveraineté des Etats membres, en donnant la priorité à l'économie de marché comme loi fondamentale.
2) Il renforce le caractère impérialiste de l'UE en créant une Agence Européenne de l'Armement, en conseillant une augmentation des dépenses militaires et en acceptant la philosophie des guerres préventives et la relation des Etats membres avec l'OTAN.
3) Il s'agit d'un texte anti démocratique en raison de la manière dont il a été élaboré et approuvé.
4) Il traite les personnes plus mal que les marchandises: tandis que ces dernières peuvent être déplacées sans entraves, les personnes sont discriminées en fonction de leur lieu d'origine.
5) Il divise les travailleurs en refusant le droit à l'égalité en matière de droit du travail et de droit social, et conserve la priorité de la législation de chaque Etat membre sur la législation générale.
6) Il légalise le lock-out, alors qu'il rend très difficile la coordination des luttes ouvrières.
7) Il facilite la perte de postes de travail et l'augmentation du chômage en donnant toutes les facilités aux grandes entreprises pour exporter leurs bénéfices, falsifier leurs pertes et vendre leurs propriétés, au lieu de les donner à leurs salariés avant toute fermeture.
8) Il relègue le respect de l'environnement à une seconde place, en donnant toute la priorité au concept de compétitivité, et en renforçant le contrôle des lois économiques par les entreprises multinationales.
9) Il favorise la privatisasion des services de santé, de l'enseignement, la culture, les transports, les communications et autres services, en donnant la priorité à la liberté de marché au lieu de la satisfaction correcte et gratuite de ces besoins.
10) Il consolide la discrimination des femmes car il ne propose aucune mesure réelle susceptible d'éliminer l'inégalité entre les genres qui se manifeste dans presque tous les aspects de la vie.
11) Il refuse le droit d'autodétermination des peuples.
12) Il dessine une politique agricole et de pêche soumise aux grandes multinacionales agroalimentaires qui continuera à provoquer la ruine des petits agriculteurs et pêcheurs.
13) Il intensifie le rôle répresseur des polices et des armées en consolidant la possibilité d'intervention de celles-ci en cas de "subversion des institutions démocratiques" dans un Etat membre.

Europe, avril 2005

__________________________

13 RAZONES
DE LOS COMUNISTAS Y OTROS REVOLUCIONARIOS
PARA DECIR NO A LA CONSTITUCIÓN DE LA UE

Los comunistas que firmamos este texto, procedentes de países y organizaciones diversas, coincidimos en decir NO al texto propuesto como Constitución de la UE.

Sin entrar en un análisis detallado del Tratado que concreta la Constitución de la UE, queremos resumir las razones de nuestro NO al texto propuesto:

1) Consolida un súper estado que quita soberanía a los estados miembros priorizando la economía de mercado como ley fundamental.
2) Refuerza el carácter imperialista de la UE al crear una Agencia Europea de Armamento, al recomendar un incremento de los gastos militares, junto a la aceptación de la filosofía de las guerras preventivas y la vinculación a la OTAN de los estados miembros.
3) Es un texto antidemocrático por la forma en que ha sido elaborado y aprobado.
4) Trata a las personas peor que a las mercancías: mientras éstas pueden ser movidas sin ninguna cortapisa, las personas son discriminadas en función de su origen.
5) Divide a los trabajadores al negar el derecho a la igualdad de trato laboral y social, manteniendo la prioridad de la legislación de cada estado miembro sobre la legislación general.
6) Legaliza el cierre patronal, mientras dificulta la coordinación de las luchas obreras.
7) Facilita la pérdida de puestos de trabajo y el incremento del paro al dar todas las facilidades a las grandes empresas a exportar sus beneficios, a falsear sus pérdidas y a vender sus propiedades, en lugar de entregarlas a sus asalariados antes de cualquier cierre.
8) Deja a un segundo nivel el respeto del medio ambiente al dar total prioridad al concepto de competitividad, reforzando el control de las leyes económicas por parte de las empresas multinacionales.
9) Potencia la privatización de la sanidad, la enseñanza, la cultura, el ocio, los transportes, las comunicaciones y todos los servicios, en los que establece como prioridad la libertad de mercado en lugar de la correcta y gratuita satisfacción de las necesidades humanas.
10) Sigue la discriminación de las mujeres al no situar ninguna medida real que pueda permitir acabar con la desigualdad de género que hoy impera en casi todas las facetas de la vida.
11) Niega el derecho de autodeterminación de los pueblos.
12) Diseña una política agraria, ganadera y pesquera única sometida a las grandes multinacionales europeas agroalimentarias que seguirá provocando la ruina de los pequeños agricultores, ganaderos y pescadores.
13) Incrementa el papel represor de las policías y los ejércitos al consolidar su intervención en otros estados si se subvierten las “instituciones democráticas”.

Europa, abril de 2.005

_______________________________________________


13 REASONS
FOR THE COMMUNISTS AND OTHER REVOLUTIONARYS
TO SAY NO TO THE EUROPEAN CONSTITUTION.

The communists signing below, from different countries and organizations, coincide in saying NO to the proposed EU Constitution text.

Without engagin in a close analysis of the Treaty that fixes the EU Constitution, we shall summarize our reasons to REFUSE that text:

1) It consolidates a super-state that dimishes the sovereignty of its member states, emphasizing the role of the market economy as its fundamental law.
2) It reinforces the EU's imperialist nature by means of the creation of a European Agency for Armaments, by recommending an increase in military expenses, by the acceptance of the preventive war philosophy and of its members' vinculation to the NATO.
3) It is an antidemocratic text because the form it has been written and approved.
4) It treats people worse than merchandise, as the latter can be moved around without restrictions, whereas the former are discriminated against according to their origin.
5) It divides the workers by denying the right to equal treatment in social and labour matters, keeping the priority of each member state's legislation over the general one.
6) It legalizes lockout practices while hindering the coordination of labour strivings.
7) It facilitates the loss of jobs and consequently the increase in unemployment as it gives big companies all the advantages to export their benefits, to fake their losses and to sell their properties instead of handing them to their employees in the event of a closure.
8) It puts aside the protection of the environment, as it gives total priority to competivity, reinforcing the control of multinational companies over economic laws.
9) It encourages the privatization of health and education systems, of culture, leisure activities, means of transport, communications and all kinds of services, in which it establishes freedom of market as a priority, instead of the satisfaction of human needs in a free and correct way.
10) It continues women's discrimination, as it does not enforce any real measure that may put an end to the gender inequalities that predominate in every single aspect of society.
11) It denies peoples' right to self-determination.
12) It designs a single agricultural and fishing policy subdued to the interests of big multinational food companies that will continue to provoke the ruin among independent farmers, cattle raisers and fishers.
13) It increases the repressive role of police and army forces by legitimating their intervention if "democratic institutions" are subverted.


Europe, April 2005

—————————————————————————————————————
Ce message vous a été envoyé via le forum du site des communistes rouges-vifs de Paris http://www.rougesvifs.orgSon contenu n'engage que son auteur.En utilisant la fonction "répondre", vous écrivez au forum. Pour répondre à l'auteur du message seulement, utilisez son adresse.Pour poster un message, utilisez l'adresse forum@rougesvifs.org.Pour vous inscrire sur la liste, écrivez à inscription@rougesvifs.org.
Pour consulter votre groupe en ligne, accédez à :http://fr.groups.yahoo.com/group/rougesvifs/