mercredi 31 décembre 2008

[Communiqué du PTB] la tripartite carolo augmente la taxe poubelle à 140 euros par ménage!

Note de Roro: limiter les déchets ??? J' ai déjà lancé l'idée d'imposer aux grandes surfaces l'obligation de remettre en place des containers sélectifs sur leur parking. Pas de containers, pas d' autorisation de bâtir, pas de permis d' exploiter. C' est aussi simple que cela. Pourquoi les containers doivent - ils être seulement mis en place par les services publics, les intercommunales, les communes, c' est-à-dire à la seule charge des consommateurs-contribuables alors que ce sont les sociétés de distribution qui nous VENDENT de plus en plus d' emballages luxueux et perdus, pollueurs et de plus en plus indestructibles, avec en plus l'obligation pour la population de trier, de payer de plus en plus cher pour les évacuer à leurs seuls frais ???
Pourquoi cette idée n' est reprise par personne ??? Tout simplement parce que cette contrainte uiraient directement aux intérêts des grosseds sociétés multinationales de la distribution: Carrefour, Champion, Cora, Makro, Lidl, etc, etc... Les pollueurs doivent être les payeurs. Les principaux pollueurs ce sont ceux qui produisent, pas seulement les consommateurs qui n'ont d' autre choix généralement que d' acheter ce qu'on leur vend.
RoRo
a/conseiller communal
Courcelles
 
 
 
----- Original Message -----
To:
Sent: Thursday, December 18, 2008 4:02 PM
Subject: [Communiqué du PTB] la tripartite carolo augmente la taxe poubelle à 140 euros par ménage!

 
[Communiqué de presse du PTB] - 18 décembre 2008

140 euros de taxe poubelle à payer par ménage

Voilà la réponse de la tripartite carolo à la crise et à la perte de pouvoir d'achat !

Le nouveau budget carolo qui sera soumis au vote lors du conseil communal du 22 décembre comporte une modification que les carolos auront très difficile à comprendre.  La taxe de salubrité urbaine sera fortement augmentée. Elle passe de 43 à 70 euros pour un isolé. Elle passe de 87 euros à 140 euros par ménage.

Les carolos doivent faire face à une vague de chômage économique sans précédent. Les intérimaires et les contrats à durée déterminés viennent grossir les rangs déjà fournis des travailleurs sans-emploi. Ils doivent faire face à l'augmentation du coût de la vie et à des revenus toujours plus bas. Et c'est juste avant les fêtes qu'ils vont se voir imposer cette augmentation drastique. Belle réponse !

De plus, voici des années que les carolos paient une taxe trop élevée en regard du montant exigé par la Région Wallonne. Entre 2002 et 2006, les carolos ont payé plus de 90% du coût-vérite concernant le traitement des déchets. Or la Région Wallonne  demandait aux communes de tendre "seulement" vers les 70% de ce coût. Pour 2009, la Région Wallonne "ne demande" que 80%. De son propre chef, la Ville de Charleroi nous impose le paiement de 94% de ce coût. 14% en plus alors que la RW ne le demande pas !

L'augmentation de cette taxe injuste n'est pas justifiée. Les obligations de services publiques de la Ville de Charleroi devraient être payées par nos impôts. La création et l'augmentation des taxes forfaitaires sont injustes socialement. Cette taxe forfaitaire et son augmentation frapperont plus fortement les familles à petits et moyens revenus.

Il faut geler la perception de la taxe tant que la transparence ne sera pas faite sur le surplus de taxe exigé par la ville depuis des années. Des actions de sensibilisation doivent être mises en place pour limiter la production de déchets. Ces actions doivent être justes sur le plan social et se préoccuper surtout de la production de déchets à la source, chez les producteurs.


Pour le Parti du travail de Belgique (PTB)

Dr. Sofie Merckx - 0473/73.55.25 - sofiemerckx@euphonynet.be

Germain Mugemangango – 0473/21.85.72 – germainmugemangango@hotmail.com

Portes paroles du PTB Charleroi

En annexe un dossier détaillé sur l'augmentation de la taxe poubelle, le budget de l'ICDI et les propositions du PTB.

lundi 29 décembre 2008

La Belgique, pratiquement sauvée du déluge ...

Ca y est les amis: voilà pourquoi la Belgique est plongée dans la crisette politique depuis les élections du 10 juin 2007, il suffisait que le Roi désigne Van Rompuij comme formateur afin de remplacer Yves Leterme.
Personne parmi les dirigeants rosés, bleutés, orangés, verdis, du Nord comme du Sud du pays, n'y avait songé jusqu'ici. 
Le Roi découvre un sauveur suprême et du coup tous nos problèmes vont être résolus. Tous les encenseurs du pouvoir se mettent à plat ventre et à caresser le futur premier ministre dans le sens du poil en entonnant la même chansonnette, le même ronronnement. Même nos colos-colos attendent leur tour pour se mettre autour du gâteau.
Attendons quand même un peu pour voir à quelle genre de sauce, nos rigolos comédiens vont de nouveau nous mettre ... C' est à glousser de rire.
RoRo
 

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vendredi 26 décembre 2008

La nouvelle forfaiture de l'Union européenne

Bravo, faire (re) voter les populations jusqu' au moment où elles disent "oui" aux diktats du régime et du système, ça c' est de la "démocratie", à la sauce de l' Euro-dictature capitaliste et de tous les gouvernants qui la soutiennent contre les peuples !
Le prétendu "stalinisme" est battu  à plate couture depuis que le capitalisme existe ... 
RoRo
 
 
 

From: M'PEP
Sent: Friday, December 19, 2008 12:12 AM
Subject: La nouvelle forfaiture de l'Union européenne

LA NOUVELLE FORFAITURE DE L'UNION EUROPEENNE

Les oligarques bruxellois suppriment le suffrage universel

Communiqué du Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP)

Le 18 décembre 2008.

Le week-end des 13 et 14 décembre 2008 restera marqué d'une pierre noire dans l'histoire de la « construction » européenne. Le Conseil européen, réuni à Bruxelles et rassemblant les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, a décidé de bannir le suffrage universel. Le nom de Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, sera indissolublement associé à cet attentat contre la souveraineté populaire, la démocratie et les droits de l'Homme.

Comment, en effet, qualifier l'attitude des oligarques bruxellois qui viennent d'obtenir d'un Premier ministre irlandais d'une particulière veulerie – Monsieur Brian Cowen – qu'il organise un nouveau référendum dans ce pays puisque le premier, tenu en juin 2008, ne répondait pas aux critères de l'eurolibéralisme ?

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Editeur : M'PEP
http://www.m-pep.org
La nouvelle forfaiture de l'Union européenne
2008
Auteur : par Texte du M'PEP
Le week-end des 13 et 14 décembre 2008 restera marqué d'une pierre noire dans l'histoire de la « construction » européenne. Le Conseil européen, réuni à Bruxelles et rassemblant les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, a décidé de bannir le suffrage universel.
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    Les oligarques bruxellois suppriment le suffrage universel

    LA NOUVELLE FORFAITURE DE L'UNION EUROPEENNE

    Les oligarques bruxellois suppriment le suffrage universel

    Communiqué du Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP)

    Le 18 décembre 2008.

    Le week-end des 13 et 14 décembre 2008 restera marqué d'une pierre noire dans l'histoire de la « construction » européenne. Le Conseil européen, réuni à Bruxelles et rassemblant les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, a décidé de bannir le suffrage universel. Le nom de Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, sera indissolublement associé à cet attentat contre la souveraineté populaire, la démocratie et les droits de l'Homme.

    Comment, en effet, qualifier l'attitude des oligarques bruxellois qui viennent d'obtenir d'un Premier ministre irlandais d'une particulière veulerie – Monsieur Brian Cowen – qu'il organise un nouveau référendum dans ce pays puisque le premier, tenu en juin 2008, ne répondait pas aux critères de l'eurolibéralisme ?

     L'Union européenne confirme sa volonté de poursuivre sa « construction » en renonçant au suffrage universel

    Alors que le référendum avait été rendu impossible par les autres Etats (en France par les partis pro-système comme l'UMP, le MoDem, la majorité du PS et des Verts), la Constitution irlandaise imposait un référendum pour la ratification d'un nouveau traité européen. C'est pourquoi un référendum s'est tenu en juin 2008, à l'occasion duquel les Irlandais ont nettement rejeté le Traité de Lisbonne (53,04 % de « non »). Ce traité était lui-même la copie conforme du traité constitutionnel européen rejeté en 2005 par les Français et les Néerlandais.

    Dès lors, conformément au droit international et au droit européen, ce traité devenait caduc. Pourtant, au Conseil européen des 19 et 20 juin 2008 il fut décidé de continuer de poursuivre le processus de ratification. C'était un coup d'Etat ! L'Union européenne, après le sommet de mi-décembre 2008, vient de confirmer qu'elle se mettait au même niveau que les républiques bananières en devenant chaque fois un peu plus un ensemble de non droit.

    Depuis juin 2008, les pressions, manœuvres, chantages, tractations de toutes sortes s'étaient multipliés pour obtenir des autorités irlandaises qu'elles décident d'un nouveau référendum.

    Le Premier ministre irlandais a cédé en acceptant d'organiser un nouveau référendum sur le Traité de Lisbonne avant fin octobre 2009. En contrepartie il a obtenu l'accord de principe que le Conseil européen adopterait une déclaration faisant de l'Irlande un cas à part au sein de l'Union européenne. C'est ainsi que le Traité de Lisbonne ne s'appliquera pas totalement à l'Irlande, si les Irlandais, cette fois-ci, votent « oui » :

    • La neutralité militaire de l'Irlande serait respectée (par parenthèse, ceux qui croient encore au mythe de l'Union européenne comme facteur de paix devraient s'interroger sur le Traité de Lisbonne qui fait du lien avec l'OTAN un aspect décisif de la « construction » européenne).
    • L'autonomie fiscale demeurerait.
    • L'interdiction de l'avortement ne serait pas remise en cause.
    • L'Irlande conserverait son commissaire européen.

    Sur ce dernier point, l'Union européenne a renoncé à ce qu'elle considérait comme l'un des acquis décisifs du Traité de Lisbonne. La Commission européenne, organe supranational censé incarner l'introuvable intérêt commun européen, continuera donc à compter un représentant par Etat membre alors que le Traité de Lisbonne, comme celui de Nice, prévoit de réduire ce nombre. Le Traité de Lisbonne prévoit ainsi qu'en 2014 la Commission sera constituée d'un nombre de commissaires correspondant aux deux tiers du nombre d'Etats membres (environ une vingtaine). Ce n'est plus qu'un souvenir…

    Ce coup de force est en contradiction flagrante avec les textes publiés par l'Union européenne sur la démocratie et les droits de l'Homme, dont l'abondance est inversement proportionnelle à la pratique démocratique des institutions européennes. Il parait que le Traité de Lisbonne lui-même devrait rendre l'Union européenne plus démocratique… Le droit de pétition, dont les partisans du « oui » avaient fait un symbole de la démocratie européenne, se voit ainsi ravalé à ce qu'il était dès le départ : un chiffon de papier. Comment de telles institutions pourraient-elles répondre à des pétitionnaires lorsqu'elles refusent de répondre à un peuple s'exprimant par référendum ? Pour le système de Bruxelles, la démocratie et le suffrage universel n'étaient que des fardeaux, des boulets qu'ils trainaient aux pieds dont ils viennent de se séparer.

    Le bla-bla sirupeux sur les droits de l'Homme, les droits sociaux et la démocratie servent à masquer la poigne de fer dans laquelle les classes dirigeantes tiennent l'Union européenne.

    Si les Irlandais votent « oui », le traité de Lisbonne entrera donc en vigueur le 1er janvier 2010. Mais que se passera-t-il si le peuple irlandais vote « non » une nouvelle fois ? Car dans les causes du premier « non » irlandais, les oligarques européens et la classe dirigeante irlandaise oublient le mécontentement de la population généré par la crise du capitalisme néolibéral.

     En réalité, les promesses faites à l'Irlande risquent de n'être que de la monnaie de singe

    Le Conseil européen de mi-décembre a donc « débattu des éléments destinés à répondre aux préoccupations exprimées lors du référendum irlandais et a défini une démarche afin de permettre au Traité de Lisbonne d'entrer en vigueur avant la fin de 2009 ». Voir les conclusions du Conseil : http://www.consilium.europa.eu/ueDocs/cms_Data/docs/pressData/fr/ec/104669.pdf

     En ce qui concerne la composition de la Commission

    (demande de l'Irlande du maintien d'un commissaire irlandais), le communiqué du Conseil européen rappelle que les traités en vigueur « exigent la réduction du nombre des membres de la Commission en 2009 ». Le Conseil européen, dans son communiqué du 14 décembre 2008, « convient que, à condition que le traité de Lisbonne entre en vigueur, une décision sera prise, conformément aux procédures juridiques nécessaires, pour que la Commission puisse continuer de comprendre un national de chaque État membre. » Traduction : le Conseil européen conditionne le maintien d'un commissaire européen irlandais si l'Irlande vote le Traité de Lisbonne. Cela s'appelle du chantage ! Mais il y a encore plus grave, car même si les Irlandais acceptaient ce chantage, ils ne seraient pas certains de conserver leur commissaire. Selon le Traité de Lisbonne, en effet, chaque Etat membre possède un droit de veto. Il n'y a donc strictement aucune garantie pour que l'Irlande conserve un commissaire. Sur le plan juridique, la question des commissaires est abordée dans l'article 17, alinéa 5 du Traité de Lisbonne : « À partir du 1er novembre 2014, la Commission est composée d'un nombre de membres, y compris son président et le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, correspondant aux deux tiers du nombre d'États membres, à moins que le Conseil européen, statuant à l'unanimité, ne décide de modifier ce nombre. » Les Irlandais n'ont donc aucune garantie.

     En ce qui concerne la demande de l'Irlande de conserver son régime fiscal

    (fondé sur le dumping), le Conseil estime que « aucune des dispositions du Traité de Lisbonne ne modifie en quoi que ce soit, pour aucun État membre, l'étendue ou la mise en œuvre des compétences de l'Union dans le domaine fiscal. » C'est donc que l'Union renonce à mener des politiques communes en matière fiscale !

     En ce qui concerne la demande de l'Irlande de conserver sa neutralité militaire,

    le Conseil estime que « le traité de Lisbonne n'affecte pas la politique de sécurité et de défense des États membres, y compris la politique traditionnelle de neutralité de l'Irlande, ni les obligations de la plupart des autres États membres. » En vérité, le Traité de Lisbonne est contradictoire avec ce qu'affirme le Conseil. C'est ainsi que l'article 42, alinéa 3 du Traité de Lisbonne stipule : « Les États membres mettent à la disposition de l'Union, pour la mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune, des capacités civiles et militaires pour contribuer aux objectifs définis par le Conseil. Les États membres qui constituent entre eux des forces multinationales peuvent aussi les mettre à la disposition de la politique de sécurité et de défense commune. Les États membres s'engagent à améliorer progressivement leurs capacités militaires. »

     En ce qui concerne la demande de l'Irlande de conserver son interdiction de l'avortement,

    le Conseil estime que « une garantie que les dispositions de la Constitution irlandaise concernant le droit à la vie, l'éducation et la famille ne sont pas du tout affectées par l'attribution par le traité de Lisbonne d'un statut juridique à la Charte des droits fondamentaux de l'UE et par les dispositions dudit traité relatives à la justice et aux affaires intérieures. » En réalité, traité de Lisbonne ou pas, l'Irlande fera ce qu'elle veut, comme chaque pays de l'Union sur ces questions.

    Au total, les prétendues « garanties juridiques nécessaires » apportées par le Conseil européen pour arracher la décision d'un nouveau référendum en Irlande peuvent n'être que de la monnaie de singe. Les Irlandais tomberont-ils dans le panneau ?

     Ce coup d'Etat confirme qu'il faut construire une nouvelle union européenne, celle des peuples et des nations de toute l'Europe, et sortir de cette Union européenne à 27

    Face à ce coup d'Etat et à cette évolution autoritaire de l'Union européenne, la gauche du « oui » est restée muette. Quant à la gauche du « non », elle doit reprendre le flambeau qu'elle avait si bien tenu en 2005 lors du traité constitutionnel européen. C'est la condition pour prouver son efficacité aux yeux de l'opinion publique et pour créer les conditions politiques d'un renversement de la situation. Elle se placera ainsi en meilleure position pour les prochaines élections européennes.

    Comme elle l'a toujours été depuis que la « concurrence libre et non faussée » fait partie de ses principes, l'Union européenne se réduit à n'être qu'une machine à fabriquer du néolibéralisme, de l'abstention, de la désespérance, du nationalisme, du racisme et de la xénophobie, de l'extrême droite… Elle suscite des émeutes de la jeunesse en Grèce et des violences néonazies en Allemagne. Elle ne sert qu'à empêcher la mise en œuvre de véritables politiques de gauche dans chaque pays membre et à l'échelle de l'Union. Il est temps que toute la gauche engage la lutte politique et idéologique pour se sortir de ce piège.

     L'exemple de l'Irlande montre paradoxalement qu'il est possible de faire reculer l'Union européenne à condition de frapper très fort

    Une autre leçon, imprévue et improbable, est à tirer de ce week-end de mi-décembre 2008 : la classe dirigeante de l'Irlande, l'un des plus petits pays de l'Union européenne, avec l'aide de Nicolas Sarkozy, a fait plier les 26 autres pays membres de l'Union européenne puisqu'ils lui concèdent des exceptions. On peut donc en conclure, lorsque tous les moyens sont mobilisés et que l'on frappe très fort (référendum, risque de bloquer le système…), que l'Union européenne peut reculer. Cet exemple démontre que si un pays – ou mieux encore, un groupe de pays – menaçait de sortir de l'Union européenne, il pourrait faire trembler tout le système et obtenir des avancées : modification de la politique de la Banque centrale ; démantèlement des directives de libéralisation ; rappel des troupes envoyées en Irak et en Afghanistan ; mesures protectionnistes prises dans le cadre universaliste de la Charte de La Havane ; remise au musée de l'obsession de la « concurrence libre et non faussée »…

    Les élections européennes de juin 2009 seront le moment privilégié pour faire le bilan de la « construction » européenne et envisager l'avenir. La gauche de gauche peut se faire entendre des citoyens et rassembler très largement, si elle tient sur l'Union européenne un discours radicalement différent de celui tenu par les forces pro-système.

    A bas l'Union européenne des 27 !

    Vive l'union de tous les peuples et nations d'Europe !

    mercredi 24 décembre 2008

    Quand le roi va rechercher Wilfried Martens dans ses vieux tiroirs ... Le pauvre: face à la "démocratie" et à la particratie, il ne sait vraiment plus à quel saint se vouer ... La Belgique et le capitalisme deviennent de plus en plus cahotiques ...

    BELGIQUE: Face à la crise politique, financière, sociale, institutionnelle, économique mondiale: Quand le roi va rechercher Wilfried Martens dans ses vieux tiroirs ... Le pauvre: face à la "démocratie" et à la particratie, il ne sait vraiment plus à quel saint se vouer ... La Belgique et le capitalisme deviennent de plus en plus cahotiques ...
     
    Si mes souvenirs sont bons, c'est au début des années '70 que ce calottin flamand commence ses heures de gloire et d' austérité pour les Belges en tant que premier ministre.
    Il dirigera 8 gouvernements successifs d' élections en élections... et avec lui, la Belgique devait sortir, selon ses vues et éternelles promesses de sacrifices, du tunnel. Nous étions presque au bout ...
    Mais la Belgique et les Belges attendent toujours ... la fin du tunnel tant promis.
    2008 - 2009, il a encore sûrement des surprises du genre dans ses serviettes et dans un pays de plus en plus dirigé par des guignolos qui vont même jusqu'à faire, c' est à peine croyable, jusqu'à 800.000 voix de préférences dans une seule moitié du pays. Il est vrais que ce sont surtout les médias sécurisés du capitalisme qui les fabriquent, les soutiennent jusqu' au sommet du pouvoir (si l'on peut dire ...).
    Un véritable cinéma, un véritable cirque, ... !
    Attendre et voir la suite ... Mais, j' ai bien l'impression que l'on va continuer à rire ... à nos dépens.
    RoRo
    24/12/2008
     
     

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    « NON À LA LIBRE EXPLOITATION DES PERSONNES »

     

    From: les communistes
    Sent: Wednesday, December 24, 2008 8:47 PM
    Subject: « NON À LA LIBRE EXPLOITATION DES PERSONNES »


    Voter NON le 8 février prochain, c'est :

    S'opposer à une concurrence accrue sur le marché du travail qui profite aux patrons.

    La déreglementation des marchés du travail nationaux et la création d'un marché du travail européen augmentera la pression sur les travailleurs.ses et les chômeurs.ses, tandis que les entreprises profiteront de cette abondance de main-d'œuvre et de cette grande armée de réserve de chômeurs.ses pour faire baisser les salaires et dégrader les conditions de travail. Il faut savoir qu'en Suisse, près de deux-tiers des travailleurs.ses ne jouissent pas d'une Convention collective de travail (CCT).

    Refuser que des entreprises étrangères fassent travailler en Suisse des personnes aux conditions du pays d'origine de ces entreprises.

    La « Libre prestation des services » contenue dans l'accord de Libre circulation permet aux entreprises de « détacher » à l'étranger des travailleurs.ses aux conditions du pays d'origine de ces entreprises. Cette clause est la porte ouverte au dumping salarial et social et remet frontalement en cause les lois et conventions collectives nationales destinées à défendre les travailleurs.ses. La Cour Européene de Justice (CEJ) légitime déjà certains abus au nom de cette clause et du dogme de la « concurrence libre et non fausée ».

    Ne pas céder au chantage des millieux économiques et du Conseil fédéral qui prétendent que sans cet accord notre économie va s'effondrer.

    La Suisse ne s'est pas appauvrie après avoir refusé en 1992 d'adhérer à l'Espace Economique Européen (EEE), tout comme la France ou les Pays-Bas ne se sont pas affaiblis économiquement après leur rejet du Traité constitutionnel européen en 2005. Le spectre d'une crise économique accrue en cas de NON le 8 février prochain n'est là que pour faire peur aux citoyens et manipuler l'opinion.

    Affirmer que les mesures d'accompagnement censées protéger les travailleurs.ses du dumping salarial et social sont insuffisantes.

    Les moyens prévus pour contrôler le marché du travail déréglementé sont largement insuffisants et ne garantissent pas la protection des travailleurs.ses. Quant aux amendes pratiquées en cas d'abus, elles sont dérisoires. Il ne faut donc pas s'étonner que le nombre d'abus explose (26% des entreprises contrôlées depuis l'entrée en vigeur de la Libre circulation en 2002 ont violé le droit du travail).

    Contrecarrer la politique ultralibérale développée depuis plus de vingt ans en Europe et en Suisse et affirmer notre souverraineté en matière de protection des travailleurs.ses.

    Au delà de cet accord, c'est toute la politique ultralibérale de l'Europe et de la Suisse que nous contestons. La déréglementation des marchés, le libre-échangisme et le dogme de la libre concurrence ont précarisé des millions de travailleurs.ses et généré un chômage de masse, en même temps qu'ont été démantelés bon nombre de services publics. La Libre circulation est un pas de plus vers un capitalisme mondialisé et débridé basé sur l'exploitation des travailleurs.ses. Ne pas s'y opposer aujourd'hui, c'est prendre le risque de ne plus pouvoir le faire par la suite du fait du transfert de souverraineté qu'impliquent les Accords bilatéraux. Nous ne voulons pas de cet internationalisme patronal !

    S'opposer à la construction d'une Europe-forteresse qui exclue les travailleurs.ses des autres continents de son marché du travail.

    La Commission européenne a décidé en parallèle à la déréglementation du marché du travail européen d'empêcher l'accès de ce dernier aux travailleurs.ses des autres continents. Cette politique qui consiste à mettre des barbelés tout autour de l'Europe contredit clairement l'argument prétendant que la Libre-circulation constitue une ouverture et une politique internationaliste. Le patronat européen veut en réalité des travailleurs.ses « blancs », bien formés et prêts à accepter de mauvaises conditions de travail pour poursuivre sa course effrénée vers plus de productivité et de profits.

    mardi 23 décembre 2008

    Actualiser l'esprit du CNR à notre époque...

     

    From: Comité Valmy
    Sent: Tuesday, December 23, 2008 7:53 PM
    Subject: Actualiser l'esprit du CNR à notre époque...


    Francette Lazard.

    Francette Lazard, directrice de l'Institut de recherches marxistes, s'inspirant du débat ouvert par le film « l'OEil de Vichy », déclare d'emblée que « le document brut ne suffit pas à pénétrer dans les réalités contradictoires d'une époque et qu'il y a vraiment besoin de la confrontation des témoins et des historiens pour approcher un objet aussi chaud que l'histoire du Conseil national de la Résistance ».

    Rappelant la récente ouverture des archives du PCF, elle affirme que ce n'est pas « la magie des chiffres ronds, des cinquantenaires et autres bicentenaires, qui fait des grandes célébrations des moments si passionnés de confrontations et de débats ». Elle ajoute : « Si ce moment clé de notre histoire qu'est la Résistance suscite actuellement des affrontements aussi vifs », peut-être est-ce parce que la compréhension des enjeux de l'époque - totalement différents de ceux d'aujourd'hui - peut faciliter l'enracinement du peuple français dans les profondeurs de son rassemblement d'hier. L'oratrice note ici que « la qualité des avancées de l'époque : service public, Sécurité sociale, etc., les met sous menace d'être démantelés par le système actuel ». Le programme du Conseil national de la Résistance est en danger aujourd'hui : mieux vaut le questionner avec le regard pluraliste des témoignages et du débat.

    Robert Chambeyron

    Robert Chambeyron, secrétaire général adjoint du CNR, met en garde : « Un peuple sans mémoire est aussi sans avenir. »

    Le 27 mai prochain sera la date du 50e anniversaire de la séance constitutive du CNR, sous la présidence de Jean Moulin. Ce fut le « confluent de toutes les forces saines de la nation ». L'événement, dit-il, « a marqué un tournant décisif dans la lutte : l'espoir change de camp… Le CNR, en même temps que l'instrument déterminant de la lutte pour la Libération, va devenir le garant de la souveraineté nationale. (…) Il mènera une réflexion politique en profondeur qui aboutira, en mars 1944, à un programme progressiste, qui n'est pas celui de tel ou tel parti », mais qui reste notamment marqué par le fait que « c'est dans le peuple que la Résistance a trouvé ses combattants les plus résolus ». Il s'agissait bien, ajoute-t-il, « de créer les nouvelles bases d'une société nouvelle ». Avec, au « programme », une véritable démocratie, la participation du peuple à la gestion et à la direction des affaires du pays ; le droit de vote pour les femmes ; la proclamation du droit, pour tous, au travail ; la nationalisation des secteurs industriels et financiers stratégiques, etc. Robert Chambeyron conclut : « La « guerre froide » et les déchirements au sein de la Résistance n'ont pas permis que soit appliqué dans sa totalité le programme du CNR (…), mais l'esprit dont il s'inspira conserve toute sa validité. »

    Germaine Willard

    L'historienne Germaine Willard insiste sur l'« originalité française » du CNR. Il y a, dit-elle, entre ses forces constitutives, des différences qui ne sont « pas de second ordre », mais aussi « des points d'accord fondamentaux ». L'objectif était « de libérer la France et de reconstruire la nation ». Deux événements expliquent, selon elle, l'évolution vers la création du CNR : l'épilogue de la bataille de Stalingrad qui fait naître « l'espoir d'une défaite de l'Allemagne nazie », et l'instauration du Service du travail obligatoire (STO), « symbole de l'aggravation de l'oppression qui s'abat sur le peuple français ». L'historienne note ensuite comme « caractéristique du cas français (…), la place importante du mouvement ouvrier organisé dans la Résistance ». A l'époque, fait-elle valoir, « la reconquête de l'indépendance nationale passe par la liquidation du régime de Vichy et la mise en place d'institutions véritablement représentatives de la nation : exigence d'autant plus forte que les alliés occidentaux, notamment américains, envisagent, sous la forme extrêmement préoccupante d'une occupation militaire soutenue par les autorités de Vichy, le statut de la France libérée ». C'est le CNR qui va « donner aux institutions déjà en place à Londres leur légitimité », et « apparaître aussi comme un véritable gouvernement provisoire ».

    Claire Andrieu

    Claire Andrieu, historienne elle aussi, « part de l'actualité, c'est-à-dire de la remise en cause de l'héritage de la Résistance, et même d'une certaine mémoire de cette époque ». Cela s'inscrit dans l'actuel contexte d'« ultralibéralisme ». Evoquant ce qu'a pu représenter le CNR, elle suggère qu'il a été en son temps l'expression de la « réalité » de la Résistance unie. Elle ajoute que la question des nationalisations a constitué « une pierre d'achoppement » et, qu'après des hésitations, le PCF « s'est rendu à l'idée que ce programme pouvait faire l'union des Français ». Citant Jacques Duclos, Claire Andrieu définit ces nationalisations comme « la restitution à la nation des grandes banques, des assurances et de tous les grands moyens de production ». Cette idéalisation de l'intervention de l'Etat et de maîtrise par lui de l'économie a été sérieusement contestée depuis… Après le retour de De Gaulle au pouvoir, on a assisté, dit-elle, à la fin d'un moment de la conscience collective qui ne voulait voir, dans les Français d'après guerre, que des résistants. Des documentaires et des fictions, souvent relayés par les médias, ont favorisé ce glissement vers l'extrême droite. Ainsi, ont refait surface les thèses collaborationnistes, et, dans la foulée, a pu se propager le discours révisionniste. Claire Andrieu estime que « ce mouvement de balancier » n'est pourtant pas irréversible, pourvu que nous restions vigilants.

    AndréCarrel

    André Carrel, qui était vice-président du Comité parisien de libération, témoigne du « grand bond » que le CNR fit faire à la Résistance.

    En amont, l'activité de la classe ouvrière, la manifestation des étudiants du 11 novembre 1940, la grève des mineurs, le coup de feu de Fabien. Le problème posé aux résistants était alors de vaincre l'attentisme qui régnait dans le pays. « Nous voulions, déclare-t-il, que le peuple soit présent lors de la libération du pays, comme acteur plutôt que comme spectateur. » De ce point de vue, la création de comités départementaux a joué un rôle capital. Elle s'est accompagnée de la création de milices patriotiques, qui ont joué dans la libération du territoire un rôle majeur.

    En aval, « le Comité parisien de libération, rappelle son vice-président, avait réussi à réunir en son sein toutes les composantes de la Résistance. Cela a constitué une formidable impulsion à la lutte des masses populaires » dans toutes les branches d'activité.

    André Carrel, qui représente « l'Humanité » à la tribune, met ensuite en valeur les ordonnances d'août 1944 sur la presse. « Il s'agit là d'un très grand moment émancipateur de notre histoire. Non seulement la presse de la collaboration fut mise en cause, mais aussi la toute-puissance de l'argent sur l'ensemble de la presse. »

    CharlesLederman

    Le sénateur Charles Lederman ne partage pas l'optimisme de Claire Andrieu. Il réagit plutôt vivement. Selon lui, le « balancier » ne prend pas « la bonne direction ». Il énumère tout ce qui a nourri son inquiétude, depuis des années, à commencer par « la première tentative de livrer une bataille médiatique contre la Résistance » : le film réalisé par Mosco, pour la télévision, sur les FTP-MOI du « groupe Manouchian ». Il cite successivement le procès Barbie, les attaques dont les témoins ont fait l'objet, et les affabulations auxquelles s'est livré Me Verges, défenseur du « boucher de Lyon » ; puis l'arrêt de la cour d'appel de Paris dans l'affaire Touvier, véritable tentative de « réhabilitation de Vichy »… Charles Lederman verse ensuite au dossier la promotion médiatique de Volton, qui désigne Pierre Cot, Jean Moulin et d'autres résistants notoires comme autant de « complices des Soviétiques ». Il affirme que c'est chez les anciens résistants, et chez ceux qui veulent rétablir la vérité, que se trouve la promesse d'un retour, dans le bon sens, du « balancier ».

    L'historienne précise alors son propos. Des historiens pétainistes se sont exprimés - fait sans précédent - dans les universités. Elle ajoute que cela a incité d'autres historiens à enquêter, à procéder à des vérifications. De ce point de vue, dit-elle, le résultat est défavorable au révisionnisme.

    Jean Magniadas

    Jean Magniadas, économiste de la CGT, conteste que le programme du CNR soit d'inspiration keynésienne : « Ce théoricien anglo-saxon n'a jamais parlé des comités d'entreprise. Il ne faut pas non plus confondre son « étatisme » avec l'idée de nationalisation telle qu'elle est à l'oeuvre dans les projets du CNR. D'ailleurs, Keynes n'a pas le privilège de l'« étatisme ». Cette tendance était aussi présente dans les milieux vichyssois. » L'orateur ne pense pas que l'actuel retour à l'étatisme - dont Clinton aux Etats-Unis est le symbole - ait quelque chose à voir avec la démarche progressiste et démocratique qui anime le texte du CNR. Il ajoute que les « recettes keynésiennes » n'ont pas le pouvoir de sortir la France de sa crise actuelle. Ce qu'il y avait dans le creuset de la Résistance, c'était plutôt « des idées démocratiques de gestion qui, elles, sont intéressantes à développer aujourd'hui ».

    Auguste Gillot

    Auguste Gillot, ancien représentant du PCF au CNR, rappelle que ce qui a précédé la constitution de cet organisme, « c'est un puissant mouvement de masse qui a été créé en France », et que le CNR résulte de « toute une série d'actions menées depuis le début de l'Occupation, d'abord en vue d'organiser la défense de Paris », puis pour conduire « une guerre nationale pour l'indépendance de la France et les libertés ». « L'appel du 10 juillet, dit-il, de Jacques Duclos et de Maurice Thorez, a joué un grand rôle. » « La première exigence du programme du CNR, à la discussion à laquelle j'ai participé, était de faire en sorte que la France soit libérée par les Français et de préparer l'insurrection nationale. L'essentiel est que la France est restée la France, et ce fait historique mérite d'être transmis à tous les échelons de l'enseignement, dans toutes les écoles françaises. Ce sera le moyen d'obtenir que rien ne tombe dans l'oubli, de tous les crimes d'Hitler et des crimes de Pétain ; et de faire savoir à la jeunesse que la Résistance fut et restera l'honneur de notre pays. Le CNR a été constitué le jeudi 27 mai 1943 à Paris, non loin de la Mutualité, tout près du métro Saint-Sulpice, et c'est au même endroit que l'Association des anciens combattants volontaires de la Résistance et ses amis invitent, dès maintenant, la population d'Ile-de-France à se rassembler dans l'union et le souvenir, jeudi 27 mai 1993, à 18 heures. »

    DanielVirieux

    Daniel Virieux, historien, attaché au musée de la Résistance, évoque le processus de construction et d'unité dans lequel s'est inscrit le CNR. Il a pu consulter des archives comme celles de Pierre Villon. Pour accélérer le processus de coordination dont il était chargé, Jean Moulin a dû faire preuve d'une certaine dureté vis-à-vis des mouvements de résistance existants. Il s'est opposé à la présence, en même temps que le Parti communiste, du Front national, qui avait été créé à son initiative. Jean Moulin a repris à son compte le souci de rassembler, qui était déjà celui du Front. Il estimait que la diversité doit être source de richesse et d'identification. La direction du CNR s'étendait de Louis Marin, penseur chrétien de droite, aux représentants du PCF. Une union aussi large contenait évidemment un ferment de division. Les différentes parties se mirent d'accord pour éviter de courir ce risque devant l'ennemi qui occupait le territoire national. Il y avait à ce sujet, entre Jean Moulin et Pierre Villon, du Front national, plus qu'une convergence. Cela a bien évidemment marqué l'organisation et le programme de la Résistance.

    Jean-Paul Scott

    Jean-Paul Scott, historien, intervient sur les répercussions de la dynamique d'unité sur le contenu du programme. La première partie concerne l'action immédiate, la seconde, les réformes de structure plus lointaines. Les deux parties sont dialectiquement liées. Les communistes et les syndicalistes voulaient lutter contre l'attentisme et mettre la question de la libération de la France par les Français au premier plan des conditions permettant d'affirmer l'indépendance du pays et la nécessité de réaliser ensuite un ensemble de transformations sociales. Les nationalisations, par exemple, auraient été impossibles sans une libération populaire. Le programme du CNR a été interprété de diverses façons par ses différents partenaires, de A. Parodi à Marcel Paul. La dynamique s'est prolongée et a atteint son apogée en 1946. Pourquoi le CNR s'est-il mis à battre de l'aile ? D'où sont venues les difficultés entre socialistes et communistes ? Qu'est-ce qui a permis de réduire rapidement la dynamique d'unité à des jeux politiciens ? La faiblesse du CNR ne réside-t-elle pas dans une pratique critiquable des relations d'unité ? Autant de questions auxquelles il convient d'apporter aujourd'hui une réponse pour actualiser l'esprit du CNR à notre époque.

    Compte rendu Jean Morawski et Arnaud Spire

    "APRES 20 ANS ET EN PLEINE CONNAISSANCE DE CAUSE"

    Note du Comité Valmy.

    Dans sa contribution Jean-Paul Scott souligne :"Les communistes et les syndicalistes voulaient lutter contre l'attentisme et mettre la question de la libération de la France par les Français au premier plan des conditions permettant d'affirmer l'indépendance du pays et la nécessité de réaliser ensuite un ensemble de transformations sociales."Asa manière le Général De Gaulle à reconnu la pertinence de cette vision. Dans un discours le plus souvent ignoré, Charles de Gaulle déclarait à propos de la Libération de Paris :

    " Aujourd'hui, après vingt ans, et en connaissance de cause, la patrie doit reconnaître quel service décisif pour son avenir lui aura été rendu dans sa capitale... Il fallait d'abord que Paris, lui-même combattit pour briser ses chaines, au lieu d'être un enjeu passif entre l'ennemi et ses alliés"...

    Cité par Gérard SCHMITZ, ancien FTP et volontaire à la Cie du Vercors.

    lundi 22 décembre 2008

    arrestation á cause de l'étoile rouge

    La Hongrie fut un des premiers régimes fascistes en Europe déjà dans les années '20
    Je crois même savoir et me souvenir (je n' ai pas le temps de vérifier !) que le pays aurait d' ailleurs capitulé en 1945, après ... l' Allemagne nazie ...
    2008: pas grand chose n' a changé: les fascistes sont revenus au pouvoir, en plein coeur de l' Euro-dictature capitaliste, et les communistes, progressistes et démocrates sont de nouveau poursuivis...
    C' est ce genre de "liberté" anti-communiste que les dissidents et réformateurs voulaient restaurer sous le drapeau du capitalisme, avec l' aide des ricano-occidentraux et des médias à leur solde. Ils ont malheureusement réussi pour ... un certain temps.
    RoRo

    From: somi judit
    Sent: Sunday, December 21, 2008 7:45 PM
    Subject: arrestation á cause de l'étoile rouge


    Chers amis, /je vous écris á partir de la Hongrie/
    Toute á l'heure j'ai recu 2 messages concernant l'affaire ci jointe: il y a 2 heures la police hongroise a arreté á une démonstration "Pere Noel anticapitaliste" Vajnai Attila /vice présid. de Munkaspart/ et 3 militants, parmi eux sa femme et un jeune qui n'a meme pas 18 ans  pour le drapeau  et étoile rouges et le slogan "néoliberalism ->fascisme", les agents les ont maltraités (en paroles jusqu'ici). Pour l'instant les camarades font le manif devant le préfet. Enfin meme si la Cour D'Europe a jugé l'affaire differemment, la loi hongroise ne permet toujours pas la porte de ces symbols...
     
     /il n y a pas d'accents sur ce pc../
                                                                          
     
     
     
    ----- Message transféré ----
    De : Farkas Péter <pfarkas@vki.hu>Ű
    À : attac-info@yahoogroups.com; mszf@yahoogroups.com; eszfhu@yahoogroups.com; charta@yahoogroups.com
    Envoyé le : Dimanche, 21 Décembre 2008, 18h59mn 08s
    Objet : [charta] letartóztatások vörös csillag miatt



    A mai napon délután 4-től "Antikapitalista Mikulás" címmel demonstrációt
    tartottunk a Westend aluljáró szinti bejárata előtt. A biztonsági őrökkezdettől fogva zaklattak minket, pedig nem tartózkodtunk a magánterületen.
    Rendőröket hívtak, hamarosan 12 rendőr állt körül minket. Transzparensünkön,
    mely Malmőben a Szociális Fórumon is szerepelt, egy vörös csillag is
    látható. Felirata: "Neoliberalism ----> Fascism". Vörös Csillag
    megjelenítése miatt letartóztatták Vajnai Attilát, Attila feleségét, Aradi
    Danit és Bandit. Danit nem is a csillag miatt, hanem vörös színű zászlónk
    miatt vitték el, melyen a Fiatal Baloldali Unió hivatalos logója szerepel:
    egy elnyújtott, ferde ötágú csillag fehér körvonala vörös alapon.
    A rendőrök szidalmaztak minket, a transzparenseket kitépték a kezünkből.
    A demonstráción ATTAC zászló es kitűző is szerepelt.
    Most a VI. Kerületi Rendőrkapitányságra megyünk, hogy kiálljunk a
    letartóztatott társainkért.

    T.D

    Grèce: autre son de cloche: « Pas besoin de nous envoyer vos gaz lacrymogènes, nous pleurons suffisamment par nous-mêmes. »

     

    From: Elthina Aggelopoulou
    Sent: Monday, December 22, 2008 7:58 PM
    Subject: « Pas besoin de nous envoyer vos gaz lacrymogènes, nous pleurons suffisamment par nous-mêmes. »


    Une chronique de la contestation par Elthina Aggelopoulou, activiste grecque et spécialiste des mouvements sociaux helléniques. Où l'on apprend que les policiers athéniens sont des habitués des « bavures » contre les jeunes et les migrants sur fond de multiplication des affaires de corruption politique.

    Je vous écris d'une ville en plein marasme depuis la semaine dernière. La première partie de mon texte est une sorte de journal intime afin de vous donner une idée de la situation. La seconde tente d'expliquer pourquoi tout ceci est en train de se passer.

    Samedi 6 décembre, quartier d'Exarchia, 21h

    Deux adolescents de 16 ans se retrouvent dans la rue, en route pour aller souhaiter la fête d'un ami. Une patrouille de police s'arrête à leur hauteur mais s'adresse à un groupe de deux ou trois personnes, assises là. La conversation qui suit est très virulente, une bouteille d'eau en plastique est même jetée sur la voiture. Deux policiers sortent précipitamment et commencent à insulter les jeunes, qui leur répondent sur le même ton. Le premier flic se contente d'asséner un coup, le second sort son arme. La première balle qu'il tire se perd dans la nature. La seconde touche Alexander Grigoropoylos en plein cœur. Les deux policiers se retournent et s'en vont, sans même se soucier du corps gisant du jeune homme. La plupart des témoins du meurtre décrivent exactement la même chose qu'ils ont vue, au mot près. Dans les heures qui suivent, ni la télévision, ni les autres médias de masse, ne soufflent mot de l'événement, alors que des gens venus de tout Athènes commencent à envahir les rues, prévenus par des appels téléphoniques, des sms ou des emails.

    Quand les télévisions annoncent la mort d'Alexis pour la première fois, elles parlent d'un groupe d'une trentaine de jeunes qui s'en seraient pris à la police, laquelle aurait riposté, aboutissant à la mort d'un jeune homme, touché par une balle perdue. Au bout de trois ou quatre heures après le meurtre, des manifestations spontanées éclatent un peu partout en Grèce. Des magasins de vêtements et d'ordinateurs sont incendiés à Stournari et dans la rue commerçante d'Ermou. De son côté, la télévision ne relate que la version officielle du policier meurtrier, donnant l'illusion que la mort est intervenue alors que des émeutes avaient déjà éclaté. Or, les émeutes ont bien été déclenchées après le meurtre, qui a rendu les gens fous de rage. Le Ministre de l'Intérieur et son sous-secrétaire d'Etat présentent aussitôt leurs démissions, refusées par le gouvernement. Cette mise en scène ne convainc personne.

    Dimanche 7 décembre

    Des milliers de personnes se rassemblent à Athènes, alertées par sms ou emails. La manifestation se dirige vers le quartier général de la police. Sur le parcours, des jeunes s'en prennent à tout ce qui leur tombe sous la main, brisant des vitrines de banques et y mettant le feu. Ils réservent le même sort à des voitures, des poubelles, et comme tout le monde s'y attendait, à des édifices ministériels. Des personnes âgées lancent des citrons et des pots de fleurs sur les forces de l'ordre, depuis leur balcon. La réponse de la police ne se fait pas attendre, à base de gaz lacrymogène, de produits chimiques, et d'arrestations. Pour la première fois, on évoque une réaction de légitimité [2], et même une acceptation de la majorité des gens face aux destructions [3]. Face au climat général, la télévision est bien obligée d'admettre que le jeune homme a bel et bien été assassiné, s'intéressant à la police et au gouvernement, et ne se contentant plus de ne diffuser exclusivement des images de destruction mais aussi des manifestants. De toutes façons, ces violences sont presque justifiées, ou du moins étaient fortement pressenties après ce meurtre. Toutes les villes de Grèce connaissent la même situation. Thessalonique, Patras, Héraklion, Kozani, La Canée, Xanthi, Mytilène sont envahies par des manifestants, des banques brûlent. Les émeutes en Grèce occupent désormais la Une des agences de presse internationales. Athènes offre le visage d'une ville qui aurait été bombardée. La contestation se mue en révolte. Les destructions continuent jusqu'au petit matin.

    Lundi 8 décembre

    Dans la plupart des villes de Grèce, les écoliers refusent d'aller en cours. Ils barricadent les rues et manifestent devant les commissariats de police, lançant des œufs et des oranges. Ils entament une marche de protestation et se dirigent vers le Parlement ultra-protégé où la police a visiblement ordre de ne pas réagir. Ces démonstrations estudiantines sont comme le signal fort d'un mécontentement plus général. Tout d'un coup, les jeunes ne sont plus ces « blocs noirs », ne sont plus ces « casseurs », comme l'ont longtemps laissé entendre les chaînes de télévision au cours de précédentes manifestations. C'est dans ce climat que le grand cortège s'ébranle, à l'appel du Forum Social Grec, du Syriza (une délégation de partis de gauche et d'indépendants) ainsi que d'autres organisations de gauche, rassemblant des milliers de personnes de tous âges. La manifestation a beaucoup de mal à parcourir l'itinéraire prévu, en raison des salves incessantes de gaz lacrymogène que la police (MAT [4]) envoie sur le défilé où l'on commence à voir des jeunes casser des vitrines et mettre le feu aux magasins. Pour la première fois, des vols ont lieu, perpétrés par différentes personnes, même des voyous. En vingt-quatre heures, la Grèce offre le visage d'un pays secoué de manifestations, où les stations de radio sont occupées, les banques, les préfectures et les magasins sont détruits. A l'étranger, les citoyens grecs organisent des manifestations devant les ambassades en Europe et ailleurs.

    Mardi 9 décembre

    Des milliers d'étudiants, écoliers, enseignants, professeurs d'universités se réunissent à nouveau et manifestent au centre d'Athènes. Sur ordre du gouvernement, la police utilise à nouveau les gaz lacrymogène et autres produits chimiques, mais cette fois, on a l'impression que leur utilisation est plus soutenue que les jours précédents. Des arrestations ont lieu. Les journalistes de télévision commencent à s'intéresser beaucoup plus aux violences qu'à la manifestation en elle-même. Dans 22 prisons, des détenus entament une grève de la faim, en soutien. A 15 heures, le jeune Alexis est inhumé. Des centaines d'écoliers, d'étudiants et de personnes de tous âges assistent à l'enterrement. La présence policière à l'extérieur du cimetière est vécue comme une provocation, surtout quand les forces de l'ordre se mettent à lancer des produits chimiques. Des émeutes éclatent loin du centre ville cette fois, la police tire quinze coups de feu en l'air sans aucune raison apparente, puisque aucun citoyen ou policier n'est apparemment en danger. Le but est certainement de vouloir décourager quiconque aurait envie de participer à la manifestation du lendemain…

    Mercredi 10 décembre

    La grande grève et la manifestation des syndicats, prévues depuis longue date, se déroule malgré tout. Les revendications portent sur l'emploi principalement. Des milliers de personnes défilent, il n'y aucun incident à déplorer. Plusieurs jours avant, pourtant, la Greek General Confederation of Labour (GSEE) – constituée de partisans du PASKE et du DAKE – avait envisagé d'annuler purement et simplement le rassemblement. Mais les syndicalistes du SYRIZA avaient réussi à leur faire changer d'avis. Les étudiants, en fin de cortège, se font néanmoins copieusement arrosés de gaz lacrymogène. De son côté, le policier qui a tué Alexis, déclare n'éprouver aucun regret et exige d'être remis en liberté sans conditions.

    Et ainsi de suite…

    Pendant toute cette période, le gouvernement a été étrangement silencieux, se contentant de réagir uniquement sur les destructions. Le Premier Ministre convient que le policier incriminé sera puni mais se refuse à admettre qu'Alexis a été assassiné. De son côté, le Parti Socialiste semble ne pas prendre conscience de l'ampleur du mouvement, probablement pour ne pas perdre les votes des centristes. Ces mêmes socialistes, d'ailleurs, qui ne trouvent qu'à s'exprimer sur les violences. Vaguement pris de cours, le Parti Communiste a toutefois tenu un meeting le lundi. Mais leurs déclarations à l'issue du rassemblement ne pointent pas du doigt la responsabilité du gouvernement, mettant bien plus avant celle du SYRIZA, accusée de se nourrir de cette « jeunesse de sauvages » qui dégrade à peu près tout.

    Entre 1980 et aujourd'hui, la police a tué plus d'une centaine de personnes, principalement des jeunes, sans aucune raison, et sans qu'aucun policier soit condamné. Afin de comprendre la situation actuelle, tentons de répondre à ces deux questions essentielles :

    Pourquoi un policier de 37 ans, père de trois enfants, tue sans raison un jeune de 16 ans ?

    Pourquoi le meurtre d'Alexis a déclenché cette réaction aujourd'hui en Grèce ?

    Ces dernières années, la police semble avoir développé une certaine tendance à mettre en pratique la maxime suivante : « nous avons tous les pouvoirs, nous sommes l'Etat, nous faisons ce que nous voulons ». La plupart des policiers ont des liens étroits avec des fascistes. Il y a deux ans, au cours de manifestations d'étudiants, les médecins qui avaient soigné des blessés avaient estimé que c'était un miracle si aucun mort n'était à déplorer. Or, la situation s'est dégradée. Au commissariat d'Omonia, des tortures ont eu lieu, passages à tabac d'immigrés, incarcérations d'étudiants qui n'avaient rien fait de répréhensible, et même une violente agression sur l'un d'entre eux, que la police a fait passer pour une malencontreuse chute chez un fleuriste – en dépit d'images vidéo prouvant le contraire. Aucun policier n'a jamais été condamné. Quelques heures avant la mort d'Alexis à Exarchia, un immigré – qui attendait parmi tant d'autres sa précieuse carte rouge dans les bureaux de l'immigration – a été transporté d'urgence à l'hôpital après avoir été blessé par des policiers. Des semaines auparavant, un immigré est mort, victime une nouvelle fois de la violence policière.

    Récemment, les patrouilles spéciales, du type de celles qui ont tué Alexis, se sont intensifiées au centre d'Athènes. La veille du meurtre, la répression pratiquée par les MAT (les unités de « rétablissement de l'ordre ») sur une manifestation étudiante a été épouvantable. Il est à noter que ces unités spéciales sont relativement nouvelles et qu'elles ne sont pas formées à gérer des situations périlleuses demandant beaucoup de contrôle et un soupçon de psychologie – contrairement à leurs équivalentes européennes. Chez les policiers armés, il n'y a aucun accompagnement psychologique.

    A côté de cet état d'esprit développé dans la police, les actions du gouvernement génèrent beaucoup de frustration et de colère, entre divers scandales liés à d'obscurs trafics financiers d'argent public entre l'Etat et l'Eglise. La corruption semble de mise et a probablement profité au moins à quelques ministres – voire au Premier Ministre lui-même – et à des représentants de l'Eglise. Tous ces scandales, qui arrivent en plein milieu de la crise économique mondiale, rendent les citoyens méfiants. Depuis longtemps, la Grèce est le pays d'Europe où les salaires sont les plus bas. Des études parmi les jeunes indiquent clairement que l'optimisme sur un meilleur avenir est proche de zéro. Le chômage, les bas salaires, les retraites minimum, et le système éducatif déplorable ne sont pas en faveur des jeunes générations. Et le pire est à venir. C'est la première fois depuis la dernière Guerre Mondiale qu'une génération s'attend à ce que son avenir soit moins harmonieuse que celui de ses parents. Finalement, pour comprendre un peu mieux ce qui se déroule en Grèce en ce moment, il suffit de regarder à nouveau le film de Mathieu Kassovitz, La Haine.

    La répression se poursuivra t-elle ? Quoi qu'il en soit, la révolte gronde. Mais à quand de profonds changements ?

    « Pas besoin de nous envoyer vos gaz lacrymogènes, nous pleurons suffisamment par nous-mêmes. » C'est ainsi qu'un des amis d'Alexis achevait une lettre écrite récemment.

    Adapté et traduit de l'Anglais par Vincent Le Leurch pour Basta ! Notes

    [1] Spécialiste des mouvement sociaux urbains à Athènes, membre de l'Association international des techniciens, experts et chercheurs et volontaire dans le cadre d'Echanges et partenariats

    [2] Même la Chambre du Commerce estime que la réaction des gens se comprend après le meurtre d'un jeune

    [3] Un pourcentage proche de zéro des gens de droite interrogés sur la présence d'un jeune à Exarchia estime que c'était déplacé de sa part. Le quartier d'Exarchia est considéré par certains comme la base de la mouvance autonome.

    [4] Unités de « rétablissement de l'ordre », équivalent des CRS français, ndlr

    Article original sur le site BASTA !

    vendredi 19 décembre 2008

    BELGIQUE: impôts: taxes sur véhicules

    BELGIQUE: impôts: taxes sur véhicules
     
    Nos gouvernants "démocrates" doivent avoir cruellement besoin d' argent ...
     
    Ils vous trouvent des milliards d' euros en une seule nuit pour voler au secours des banquiers.
    Et ils veulent récupérer cet argent public, de tous, sous le règne de Reynders et consorts, au-moins aussi vite de la part des contribuables.
    Chaque année à la même époque, je reçois la taxe de circulation à payer pour ma voiture...
    En 2007, sur l' avertissement-extrait des Contributions, il était encore indiqué "à payer avant le: ..."
    On nous laissait un rabiot
     
    (1. temps supplémentaire de service actif effectué au régiment pour sanctionner une faute grave (familier)
    il a fait un mois de rabiot!)
     
    de 2-3 semaines pour payer. Sans doute pour nous laisser le temps de trouver le fric nécessaire (???)
     
    Fini cela également: la mention du jour en 2008 dit "A payer: immédiatement"... !
    Au dos de l' avertissement-extrait des Contributions, un paragraphe supplémentaire a même été ajouté sous la rubrique "Date extrême de paiement"...
    Je ne sait pas si beaucoup de redevables ont remarqué cette nouvelle astuce pour nous faire ... cracher plus vite (???) et sans délai (Sans quoi, nous risquons toujours la fameuse amende "administrative" de 50 euros, plus bien sûr des intérêts de retard, et évidemment de gros frais de huissier et ennuis de "Justice" pour finir sans doute par un séjour à Jamioulx, voire la saisie de nos biens, à n'en plus finir ... ) 
     
    La fameuse "démocratie" capitaliste est décidément bien construite, bien bâtie ... !
     
    Vous connaissez sans doute aussi la différence entre "dictature" et "démocratie" capitaliste (???)
     
    En dictature, c' est: "Ferme ta gueule" !
    En "démocratie", c' est "Cause toujours" !
     
    RoRo
     

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