samedi 31 mai 2008

Adresse aux Irlandais NDA


-------- Message original --------
Sujet: : Adresse aux Irlandais NDA
Date: Fri, 30 May 2008 18:24:07 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net




Français, sortons de l'Union européenne!
Avec elle, nous allons droit dans le mur
Elle nous conduit vers la guerre

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Chers Amis d'Irlande,

Vous vous prononcerez le 12 juin prochain sur la ratification du traité de
Lisbonne, qui engage fondamentalement votre destin de peuple libre et
souverain.

« Libre et souverain » : nous autres, Français et Irlandais, avons gardé en
mémoire ce que signifient ces mots, nous mesurons pleinement leur valeur
incomparable et le prix parfois très lourd qu'il a fallu acquitter pour les
conquérir ou les préserver.

J'ai pu constater aujourd'hui, parmi vous, que l'esprit de liberté et l'exigence
de dignité démocratique sont bien vivants à Dublin. C'est là un des nombreux
points communs entre nos deux pays, déjà liés par le souvenir de luttes
communes et la sympathie naturelle envers les peuples opprimés qu'inspirent
certaines épreuves de l'histoire.

En Irlande comme en France, on sait très bien qu'il faut parfois résister,
car, comme le disait si bien un grand Français et un grand ami de l'Irlande
: « à force de dire oui à tout, on disparaît soi-même » (Charles de Gaulle).
Dans nos deux pays, on sait que lorsqu'on défend la liberté chez soi, c'est
l'idée même de la liberté chez ses voisins et au delà que l'on porte en même
temps.

C'est dans cet état d'esprit que je suis venu m'adresser à vous aujourd'hui,
en ce 29 mai si symbolique pour la France et l'Europe. Il y a trois ans jour
pour jour, 16 millions de Français ont dit non en toute connaissance de
cause aux dérives d'une Union européenne devenue folle qui abîme la belle
idée européenne. Une Union qui ne bâtit plus l'Europe mais démolit les
nations. Une Union qui ne protège pas les faibles mais renforce la
domination des puissants. Une Union qui ne s'affirme pas comme un pôle de
stabilité et de paix mais se met aux ordres des fauteurs de guerre.


Il y a trois ans, 16 millions de Français se sont levés pour exprimer ce qu'ils
pensaient eux-mêmes et ce que pensait une écrasante majorité de citoyens des
autres pays, privés de référendum :
« Changeons d'Europe, restaurons les
libertés, respectons nos diversités dont nous nous enrichissons les uns les
autres ! » Hélas, le « concert européen », comme on l'appelait déjà à l'époque
du traité de Vienne en 1815, a depuis réussi, avec la complicité de nos
propres dirigeants, à faire rentrer dans la gorge son « non » au peuple
français.


Contrairement aux personnalités étrangères qui viennent chaque jour, sur le
ton de l'amitié feinte ou de la menace à peine voilée, vous expliquer
comment voter, je ne vous dirai pas « Votez ceci, ne votez pas cela ! » Il y
a trois ans, nous avons nous-mêmes trop souffert de cette odieuse ingérence
dans un référendum ayant valeur de vote d'autodétermination. Le saviez-vous
? On a même vu alors un ministre britannique des Affaires européennes venir
en France insulter la moitié du peuple français, c'est-à-dire le peuple
français tout entier, en présence et avec la bénédiction d'un de nos propres
ministres !


Ainsi, je suis simplement venu vous dire deux choses aujourd'hui. Ne vous
laissez pas intimider ni culpabiliser par ceux qui soi-disant savent à votre
place ! Et surtout, n'ayez pas peur de laisser parler librement votre
conscience. Vous n'êtes pas seuls : des dizaines, des centaines de millions
de citoyens anonymes réduits au silence en France et partout en Europe,
seront à vos côtés le 12 juin. A vos côtés pour construire enfin l'Europe de
justice, de paix et de liberté que nous voulons tous !


Nicolas DUPONT-AIGNAN Député français Président de Debout la République

Premières veillées 'pour la démocratie' devant l'Ambassade d'Irlande]


-------- Message original --------
Sujet: Premières veillées 'pour la démocratie' devant l'Ambassade d'Irlande
Date: Fri, 30 May 2008 18:05:32 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net





19/05/2008

Premières veillées 'pour la démocratie' devant l'Ambassade d'Irlande

Premières veillées 'pour la démocratie' devant l'Ambassade d'Irlande
Les partisans (déçus) du référendum sur le traité de Lisbonne ont décidé de se mobiliser sur la campagne référendaire irlandaise jusqu'au 12 juin. Un sondage publié le 17 mai révèle que la première raison des intentions de vote "oui" est "de ne pas embarrasser l'Irlande". C'est donc le "syndrôme du mouton noir" que des nonistes de toute l'Europe veulent tenter de conjurer en adressant des témoignages et des encouragements au peuple irlandais à voter "non". Point de ralliement : les vingt-six ambassades d'Irlande des autres Etats-membres. En France, ce sont des "Veillées pour la Démocratie" devant l'Ambassade, avenue Foch à Paris, qui ont été lancées dès mercredi dernier. Une première M.O.C.R.I.E. (Manifestation Obstinée Contre le Régime Illégitime Européen, initiative d'Etienne Chouard) y était organisée vers 21h et l'objectif est d'encourager à leur multiplication. Les participants s'y font photographier avec des drapeaux français, irlandais et européen, bouche scotchée et des pannonceaux : "In France, we are all Irish, please vote No" ("En France, nous sommes tous des Irlandais : votez Non"). Les photos et vidéos seront centralisées puis publiées en Irlande en signe d'encouragement amical au peuple irlandais à voter "non". De telles initiatives ont déjà eu lieu devant l'Ambassade d'Irlande à Vienne et commencent et s'organiser dans toute l'Europe, sans emblème d'aucun parti ni d'aucune organisation politique ou syndicale. Trois ans jour pour jour après le "non" français, c'est un "Pique-nique européen pour le non irlandais" qui est organisé à 19h, devant le 12 avenue Foch à Paris. Contact, détails sur Facebook que sur le forum des M.O.C.R.I.E. .
http://www.observatoiredeleurope.com/index.php

vendredi 30 mai 2008

Le privé investira un milliard pour l'école

Belgique et Euro-dictature: toujours plus de privé, de concurrence, de capitalisme, d' impérialisme et de colonialisme, d'intégration européenne(sic) et tout cela finalement pour nous étouffer, nous affamer, nous tuer plus vite et plus maasivement. Telle est la politique de nos gouvernants, tous partis politiques confondus (y compris la fausse gauche). La ratification anti-démocratique du Traité de Lisbonne va encore accentuer tout cela. Réveillez-vous bonnes gens car demain va devenir de plus en plus dure !
RoRo


From: Politique
Sent: Thursday, May 29, 2008 6:43 PM
Subject: Le privé investira un milliard pour l'école



Le privé investira un milliard pour l'école

Le privé investira un milliard pour l'école

Un décret instituant un financement alternatif des bâtiments scolaires, aussi appelé décret Partenariat Public Privé (PPP), devrait être adopté ce jeudi par le gouvernement de la Communauté française. Il prévoit la reconstruction ou la rénovation de 10 à 15 pc des bâtiments dans les trois ans pour un investissement d'un milliard d'euros (40 milliards de fb!), écrit jeudi "Le Soir".

"La Dernière Heure" affirme pour sa part qu'à long terme, trois milliards d'euros seront consacrés à la rénovation du parc scolaire. Le décret prévoit l'intervention de partenaires privés qui financeront les travaux de rénovation des écoles en échange d'une redevance annuelle, intérêts à la clé, écrit "Le Soir". Les écoles seront regroupées en lots d'une vingtaine d'établissements pour lesquels l'investissement atteint au moins 750.000 euros par école et 25 millions d'euros au total. Pour chaque lot, un appel d'offres sera lancé. Les consortiums formés de banques, d'entreprises de constructions, de promoteurs immobiliers et de sociétés privées, plus des partenaires publics s'ils restent minoritaires, signeront pour chaque lot un contrat de rénovation ou de construction ainsi que d'entretien des bâtiments pendant la durée du contrat. Ils n'auront aucun droit de propriété. (NLE)

mardi 27 mai 2008

Plus con que lui, tu meurs!

-------- Message original --------
Sujet: Plus con que lui, tu meurs!
Date: Tue, 27 May 2008 13:06:35 EDT
De: Xarlo@aol.com

ROYAUME-UNI • Londres ne veut plus du pétrole de Chávez

Les bus et les tramways londoniens ne rouleront plus au gazole vénézuélien acheté à bas prix, rapporte The Guardian. Boris Johnson, le nouveau maire conservateur, a en effet décidé de résilier le contrat qui liait depuis près d'un an la ville de Londres au Venezuela. En vertu de cet accord, Londres apportait à Caracas son expertise en matière d'urbanisme et de transports publics et bénéficiait en contrepartie d'une ristourne de 20 % sur le prix du gazole habituellement facturé par PDVSA, la compagnie pétrolière nationale du Venezuela. Cette économie avait permis de baisser de moitié le prix du titre de transport [3,50 livres, soit 4,40 euros, le ticket] pour quelque 250 000 Londoniens à faibles ressources.

Boris Johnson a estimé qu'il n'était pas convenable que l'un des pays les plus riches du monde finance une mesure d'aide sociale sur le dos d'un pays dont de nombreux habitants vivent dans "une extrême pauvreté". L'ancien maire de Londres, le travailliste Ken Livingstone, qui n'a jamais caché son admiration pour le président vénézuélien Hugo Chávez, a pour sa part dénoncé le peu de cas que faisait son successeur des Londoniens défavorisés. "Il n'a proposé aucune alternative à la réduction du prix des titres de transport. Cela montre bien que Boris Johnson est avant tout intéressé par la poursuite de ses objectifs de droite et qu'il ne pense pas à améliorer la vie des Londoniens les plus pauvres".

STALINGRAD !

Le 2 février 1943, avec la capitulation des derniers soldats et officiers de la VIème armée allemande, se terminait la bataille de Stalingrad. "Trois jours de deuil national", décrétait alors, le Führer.
Fin août 1942, les forces nazie atteignaient la Volga, au nord, puis au sud de la ville. Stalingrad, adossée au grand fleuve, était totalement encerclée. Ce furent d'abord les milices ouvrières, avec les chars à peine peints, sortant directement des usines de la ville, qui opposèrent la première résistance. Début novembre, la cité fut occupée à 90% par la Wehrmacht.
Tout au long de ces trois mois, la bataille fit rage dans chaque rue, dans chaque maison. On se battait d'étage à étage. "Une fois la cuisine occupée, on se battait pour la salle de séjour..."et ça se poursuivait jusque dans les caves. Les Allemands appelaient ces combats la 'Rattenkrieg', 'la guerre des rats'. La fameuse colline de Mamaev, avec ses 102 mètres, objectif permanent des Allemands pour dominer l'autre rive fut prise et reprise plusieurs fois, au prix de 10.000 soviétiques tués, dans une seule journée.
Les renforts de l'Armée rouge traversaient la Volga sous un déluge de feu : les stukas, l'artillerie lourde bombardaient, jour et nuit, la ville et le fleuve. L'espérance de vie d'un soldat soviétique fraîchement lancé dans la fournaise, n'excédait pas 24 heures...
Forte de cette résistance héroïque, coûteuse en vies humaines, la 62ème armée du général Vassili Tchouikov, déclanchait, le 19 novembre, la contre-offensive au nord et au sud de la ville.
Le 23 novembre, la 62ème armée allemande était encerclée. Des contre-attaques, menées de l'extérieur par les forces blindées de von Manstein, ne réussirent pas à briser l'étau qui se resserrait de jour en jour. Commencée le 31 janvier, la capitulation est signée le 2 février, par le général Friedricht von Paulus, commandant la VIème armée, fait maréchal la veille par Hitler, Plus de 90.000 prisonniers avec des milliers de chars et de canons,
Des centaines de milliers de morts, tel est le bilan de la plus sanglante bataille de l'histoire.
Stalingrad constitue le premier désastre de l'Allemagne nazie. Il allait sceller son destin.
Tous les peuples d'Europe, le nôtre entre autres, ont vite senti que la guerre, à Stalingrad, avait pris un tournant décisif. La résistance intérieure s'en est trouvée renforcée. Les Alliés ont compris qu'il était temps de songer à préparer un second front, s'ils ne voulaient pas voir l'Union soviétique tirer seule les avantages de la victoire.

Mais la bataillede Stalingrad n'aurait pas été possible sans d'autres victoires, dont on ne parle pas assez. D'abord, à l'automne 1941, l'arrêt, puis le premier recul de la Wehrmacht devant la capitale. Hitler, le 2 octobre, triomphait : "Je vois d'ici les clochers de Moscou !". Et début décembre, le front s'en était approché à 30 kilomètres...C'est alors que la levée en masse des civils moscovites a bloqué l'avance ennemie, et permis ainsi de passer à la contre-offensive, qui rejeta les Allemands à plus de 50 kms.
Il faut aussi rappeler le siège de Léningrad durant 900 jours. Le 8 septembre 1941, les soldats nazis atteignaient les faubourgs de la métropole du Nord, qu'ils parvenaient à encercler. Ils ne devaient pas pénêtrer plus avant dans la ville de Lénine, Les Soviétiques ont payé le prix fort : 300.000 morts militaires, et plus d'un million de civils, victimes de la famine.

Le rôle capital joué par l'Union soviétique dans cette guerre est, aujourd'hui, occulté. Les victoires décisives remportées sur l'Allemagne hitlérienne par l'Armée rouge ne sont pas enseignées dans nos écoles. Les politiques et les médias, porte-paroles du capital, osent placer le communisme, au nom duquel tant de millions d'hommes sont morts pour la liberté, au même titre que le nazisme, auteur de tant de crimes !
Ce "déviasionnisme historique" a pour objectif de détourner les peuples de la lutte nécessaire contre l'asservissement et la domination de l'argent, en les privant d'espoir et de perspectives.
Non, l'Histoire ne s'est pas arrêtée à Stalingrad !

par Jean Lévy publié dans : Internationalisme
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dimanche 25 mai 2008

OU VA LA SOCIAL DEMOCRATIE EUROPEENNE]

-------- Message original --------
Sujet: OU VA LA SOCIAL DEMOCRATIE EUROPEENNE
Date: Sat, 24 May 2008 20:11:20 +0000 (GMT)
Répondre à :: fischer02003@yahoo.fr


Où en est le PS ?

www.le-militant.org

Les choix politiques sont des réalités concrètes. La débâcle des rénovateurs-transformateurs en parti démocrate-blairiste dans les élections italiennes (où Rifondazione s'effondre aussi, non parce qu'ils se sont opposés à la grande liquidation, mais parce qu'ils l'ont accompagnée) et dans les élections britanniques (où le Labour, sous les atours défraîchis du New Labour de Blair et Brown, réalise un score historiquement bas à 24 %), relance les débats sur la nature du PS en France. C'est sûr que si la nature du PS correspond à celle de tel ou tel de ses dirigeants, cela fait un moment qu'elle serait identique à celle des démocrates nord-américains, et encore, la dynamique d'un Obama en moins ...

Mais les faits sont les faits et le premier fait pour réfléchir sur cette question, c'est qu'aux élections municipales et cantonales comme déjà aux législatives le monde du travail, le salariat, se sont autant que possible saisis du vote pour les candidats de ce parti contre Sarkozy. "Autant que possible" signifie que lorsque, ce qui est arrivé trop souvent, ces candidats n'en donnaient pas la possibilité parce qu'ils choisissaient de mettre le cap à droite, sur l' "ouverture" et sur le Modem, alors ils perdaient la plupart du temps.

Le second fait, c'est ce que font les élus de ce parti face à Sarkozy. Soyons clairs : ils lui font la courte échelle. Même si son discours n'est pas toujours repris, c'est l'orientation d'un Manuel Valls -avec Sarkozy sur les questions essentielles, retraites, sécurité, Europe, fonction publique ... - qui prévaut.

Reprenons : le 4 février, vote au Congrès pour aider Sarkozy à violer le vote de 2005 contre le traité européen ripoliné à Lisbonne.

Mais aussi, il ne faut pas l'oublier, 29 avril : abstention en faveur de la loi de "modernisation du marché du travail" -un seul député socialiste a voté contre, Marc Dolez, et deux sénateurs, Jean-Luc Mélenchon et Maryse Bergé-Lavigne. Motif officiel de cette courte échelle à Sarkozy : les "partenaires sociaux" avaient signé le texte à partir duquel a été bâtie la loi. Ainsi, le "dialogue social" sert d'argument pour l'"ouverture" politique et l'union nationale. En l'occurrence, il s'agit du texte, analysé dans cette lettre, que la CFDT et FO avaient signée en janvier, mais pas la CGT bien que celle-ci ait participé à tout le processus de son élaboration.

Un prochain texte du même type devrait être soumis aux parlementaires une fois transcrit en loi, d'ici l'été (c'est du moins ce que Bernard Thibault a appelé de ses voeux dans un discours devant la commission exécutive confédérale de la CGT le 16 avril dernier) : celui de l'accord sur la représentativité à propos duquel Nicolas Sarkozy en personne, dans une "tribune" au Monde, s'est réjoui de la victoire qu'il représente pour lui. Cette fois-ci, la CGT étant officiellement signataire (mais pas FO) la pression sur les parlementaires PS (et aussi PC) sera encore plus forte ...

Et pendant ce temps, méditons ce que déclare Didier Migaud, président (PS) de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, sur la RGPP :
"J'approuve totalement la démarche de révision générale des politiques publiques. Si Ségolène Royal avait gagné, je pense que nous nous serions engagés dans la même direction. J'ai d'ailleurs apprécié toute la première partie des propos du Premier ministre. (...) En un mot, oui à la RGPP, oui à la réforme de l'Etat, à condition d'y associer le Parlement et de respecter l'exigence de justice, or de ce point de vue beaucoup reste à faire."

Soyons clair, c'est lui qui est cohérent et non pas son collègue Bernard Derosier qui tente de faire un peu plus "opposant" :
"La RGPP est l'arme du gouvernement pour s'attaquer aux fonctions publiques d'Etat, territoriale et hospitalière, tout en reportant sur les collectivités locales une charge financière toujours plus lourde. Qu'il n'y ait pas d'ambiguïté : la réforme de l'Etat est nécessaire, tout simplement parce que l'Etat est un corps vivant qui doit s'adapter aux évolutions. Si cela contribue à réduire le déficit et la dette c'est une bonne chose. Mais que le gouvernement se défausse sur d'autres en feignant d'assumer ses responsabilités n'est pas acceptable ..."

Oui, Didier Migaud a de son point de vue raison : la RGPP de Sarkozy n'est strictement rien d'autre que la "réforme de l'Etat" mise en oeuvre contre l'égalité des droits, les services publics et la laïcité depuis une quinzaine d'années, propulsée par Allègre devenu depuis compère de Sarkozy, relayées par la LOLF (loi organique sur les lois de finance, votée en 2000, défendue à l'Assemblée par Laurent Fabius, droite et PS votant pour et le PC s'abstenant), par la révision constitutionnelle de Raffarin (mars 2003) sur la décentralisation ayant entraîné depuis la loi d'août 2004 sur les transferts Etat-région, que mettent en oeuvre les conseils régionaux et généraux et l'ensemble de leurs élus de gauche ... Ils couinent contre le coût des transferts mais ils n'ont aucunement l'intention de les remettre en cause, au contraire ils préconisent une "deuxième étape de la décentralisation" consistant à achever le sale travail commencé par la droite.

Oui, cette politique forme un tout cohérent, et la "réforme de l'Etat" défendue par MM. Migaud et Derosier en est la racine ; elle conduit à la liquidation des services publics et le fait que dans l'unité les fonctionnaires seront en grève le 15 mai contre elle a donc une grande portée politique, diamétralement opposée dans son contenu réel à l'action droitière de la plupart des élus de gauche ...

Avec de telles convergences, verra-t-on le groupe PS s'associer à la révision constitutionnelle que la commission Balladur-Lang a préparée pour Sarkozy ? Certes, celui-ci rencontre des difficultés et est obligé de faire passer le renforcement du pouvoir présidentiel qu'il veut amorcer pour une amélioration des pouvoirs du parlement, mais c'est là une raison pour l'enfoncer, pas pour l'aider ; or, de nombreuses voix, dont celle d'Arnaud Montebourg, l'homme qui dans un lointain passé géra sa carrière en se faisant passer pour un adversaire de la V° République et du régime présidentiel, plaident pour, tenez vous bien, un "compromis historique bipartisan" sur la réforme des institutions !

L'intégration de l'appareil des élus à l'application de la politique de Sarkozy est une réalité. Dans la V° République, les élus cessent souvent d'être des élus une fois qu'ils sont élus : ils ne font plus de politique, mais de la gestion, c'est-à-dire que, responsable l'un des attributions de marchés publics ou l'autre de la culture et des sports, ils se font mousser en parasitant le travail de leurs fonctionnaires, et mettent soudain tous en oeuvre la même politique : celle en vigueur ! Pour avoir le courage et la force de résister à cette intégration, il faut une vraie vie démocratique les plaçant sous le contrôle de leurs électeurs et des militants, et l'on sait que c'est naturellement de moins en moins le cas. A cet égard la "nature" des élus PS, ceux cooptés en fait plutôt qu'élus dans des scrutins de listes au niveau des régions et des villes grandes et moyennes souvent plus encore que les parlementaires, s'est
nettement dégradée depuis 10 ans (et ceci vaut aussi pour les autres élus de gauche).

Autre fait : la chute du nombre d'adhérents du PS. Celle-ci a évolué en accordéon depuis 3 ans. 2005 : une montée s'amorce sur l'espoir du Non, qui groupe des militants et semble ouvrir des possibilités d'action. La synthèse ferme cette montée et en prépare une autre : celle des "adhérents à 20 euros" de la "promotion Ségolène", qui mélange des personnes issues du monde du travail qui veulent battre la droite et les tenants de l'effet de mode. La plupart de ceux-là se sont volatilisés (certains n'ont même pas "tenu" jusqu'au vote Royal aux présidentielles et, après avoir payé leurs 20 euros pour que le PS investisse "Ségolène", sont allés voter Bayrou ou même Sarkozy : c'est cela, la "démocratie participative" ! ). Mais ce sont aussi des adhérents anciens qui partent sur la pointe de pieds, mais en masse. Jusqu'à présent, on avait vu la composition du PS se regarnir de travailleurs et de jeunes en périodes d'opposition, là au contraire c'est plus que jamais, au niveau de ses adhérents actifs (pas de sa base sociale et électorale, bien plus large) un parti d'élus, de cooptés et autres employés d'élus ...

En vue du congrès prévu à l'automne, plusieurs processus sont en cours dans l'appareil ou dans les appareils et réseaux rivaux qui structurent le PS. Vu la situation à la base, ces processus sont pour l'instant relativement autonomes par rapport aux pressions sociales qui peuvent s'exercer sur eux. Il y a principalement la volonté des réseaux Royal de détruire le vieux PS explicitement, en allant vers un rassemblement présidentialiste, et le regroupement qui s'amorce autour de Delanoë, qui maintient la forme de parti et de courants politiques, mais sur un programme totalement libéral (pourquoi s'acharner à dire "social-libéral" ?).

Pourtant l'existence de courants plus à gauche, divers par leurs origines et leurs parcours, ne fait pas de doute : c'est elle qui a fait basculer la situation nationale lors du référendum de 2005. Mais justement la plupart de ses "leaders" ont saboté depuis l'acquis de cette campagne. Certes la question de l'unité de ces courants pour résister à la dérive droitière des deux trains présidentiels d'ores et déjà prêts à démarrer (Royal et Delanoë) se pose, d'où l'importance de l'initiative du courant Trait d'union, de J.L. Mélenchon, d'appeler à un regroupement sur des bases socialistes pour surmonter la "balkanisation" des ailes gauche, et aussi l'initiative de la rédaction de la revue Démocratie et socialisme (G. Filoche) qui va dans le même sens. Mais une chose est sûre : un regroupement ne se fait pas dans l'abstrait, pour le plaisir de se regrouper, il ne se fait pas en soi sur "des valeurs", mais sur des actes : c'est donc
d'abord à partir de deux qui ont (ou qui auraient s'ils avaient des élus) voté contre Sarkozy tant le 4 février que le 29 avril, et qui voteront contre les prochaines fois, que l'ont peut avoir un point d'appui.

Dans ce contexte, se surajoute la nouvelle "déclaration de principe" écrite notamment par A. Bergounioux, un texte insipide qui gomme un peu plus -elles l'étaient déjà beaucoup- les références au mouvement ouvrier, les remplaçant par un coup de chapeau au passé et par l' "économie sociale et écologique de marché", c'est-à-dire le capitalisme à la sauce de l'Union Européenne. Pire encore : en son état actuel, ce texte "oublie" de se référer ... au suffrage universel ! (Alors qu'il y a la "décentralisation", l' "Europe" et la "démocratie participative"). Ce serait du fétichisme que de considérer que ce texte en lui-même matérialiste le "changement de nature" du PS (s'il n'est déjà pas évident, pour prendre ce précédent, que le Labour britannique ait instantanément "changé de nature" lors de l'abandon, en 1994, de la clause 4 de ses statuts datant de 1919 sur la propriété commune des moyens de production, la nouvelle "déclaration de principe" par rapport à celle qui l'a précédé, datant de 1990 et déjà pas terrible, n'a pas du tout la même portée). Pour autant, il serait irresponsable d'en repeindre en rose, et encore moins en rouge, le contenu. Les adhérents du PS ont besoin d'un courant qui sache dire Non sans pour autant les abandonner.

On notera, en outre, concernant les modifications statutaires envisagées par la direction, que leur portée est en train de diminuer, le projet d'instaurer un seuil de 10% et non plus de 5% à la représentation des courants ayant notamment été retiré. Par contre, peu de monde pour s'inquiéter de la création d'une nouvelle instance, un "conseil des territoires" regroupant les présidents des conseils régionaux, généraux, membres des bureaux d'associations d'élus ... avec des pouvoirs spéciaux dans le parti, institutionnalisation en quelque sorte de la féodalité qui le plus souvent met en oeuvre la politique de Sarkozy ...

Tout cela est incontestablement bien gris. Mais "vert est l'arbre de la vie" (Goethe). Le seul point où les intérêts de la lutte des classes du côté du monde du travail ont avancé dans le PS depuis deux ans, c'est chez les jeunes, au MJS en général et en particulier avec nos amis de l'OS (Offensive Socialiste). Mais ni le "dialogue social", ni l' "ouverture" ne sont en mesure d'empêcher un affrontement social en France. C'est par rapport à cela que le regroupement large de tous ceux qui n'acceptent tout simplement pas que l'on achève de refuser de représenter le monde du travail et que le PS (et puis le PC et les syndicats car la galère est la même) deviennent des machins "démocrates" et "sociétaux" à l'italienne (pour reprendre la dernière référence en la matière) est non seulement nécessaire, mais impératif. Si ce congrès bien gris qui s'amorce en est l'occasion, il ne faut pas mégoter et il faut y aller, pour aider à l'organisation en vue de cet affrontement.

Vincent Presumey

Les accises sur le diesel vont augmenter

Toujours grâce à l' Euro-dictature capitaliste et tous les politicailleurs de tous les partis politiques qui nous intègrent en son sein, se déplacer en voiture (diesel, gaz ou essence) va redevenir un véritable luxe réservé uniquement aux nantis.
Ils sont complètement fous. Des milliers d' automobilistes n' arrivent déjà plus à faire le plein, même pour leurs déplacements les plus nécessaires, tellement le prix des carburants n' arrêtent plus monter. Gare pour les consommateurs et automobilistes le jour où le prix du dollar va remonter par rapport à l' euro ...
RoRo




From: Finances
Sent: Friday, May 23, 2008 6:17 PM
Subject: Les accises sur le diesel vont augmenter



Les accises sur le diesel vont augmenter

22.05.2008 10:30

Les accises sur le diesel vont augmenter

La décision de la Commission européenne de porter à 330 euros par 1.000 litres les accises minimales sur le diesel en 2010 aura de sérieuses conséquences pour la Belgique, écrivent jeudi "De Tijd" et "De Morgen".

L'Europe impose actuellement des accises minimales de 302 euros par 1.000 litres de diesel. En Belgique, les accises se limitent déjà à ce minimum. Une proposition européenne vise même à porter le montant minimum d'accises sur le diesel à 359 euros par 1.000 litres en 2012 dans le but de mettre un frein au "tourisme en matière de carburant". Cela entraînera en Belgique une augmentation du prix à la pompe. (NLE)

samedi 24 mai 2008

langue française humiliée à l'eurovision

-------- Message original --------
Sujet: [Fwd: langue française humiliée à l'eurovision]
Date: Sat, 24 May 2008 11:55:16 +0200
De: gastaud mailto:gastaudcrovisier2@wanadoo.fr


G. Gastaud aux communistes, aux républicains, aux progressistes, aux
amis de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique.
aux amis de la langue françaises
double à quelques personnes non membres du PRCF

Merci de diffuser et de faire diffuser largement cette lettre à Sarkozy.
Le même jour le français est humilié publiquement (et il le sera plus
encore si ce soir la "France" gagne, cela fera sauter un tabou majeur
ICI) par la chanson en anglais du bouffon Tellier, et par l'adoption
HIER par une majorité de députés (qu'ont fait les communistes?) d'un
amendement constitutionnel qui met quasiment le français à égalité avec
les langues régionales dans le but d'exciter les communautarismes "à la
belge". Les langues régionales sont certes une richesse NATIONALE mais
dans le contexte, les promouvoir sans dire un mot sur la politique de
casse du français, c'est chercher à prendre la langue nationale en
tenailles entre le tout-anglais du grand patronat et les divers
séparatismes locaux qui ne demandent qu'à monter en puissance. Le but
réel est en fait de casser l'identifiant n°1 de la nation au moment où
la politique de "rupture" désosse tout l'héritage national: souveraineté
nationale subordonnée à une constitution rejetée par le peuple,
destruction des services publics et des acquis sociaux, casse du statut
de la fonction publique et de l'Education nationale, attaques répétées
contre la loi laïque de 1905, mise à mal de la durée légale du travail
et du code du travail, "décentralisation-régionalisation"...
Aucun danger de "nationalisme" dans cette défense du français et de la
diversité des langues contre le tout-anglais: la preuve, ce soir je
souhaite ardemment la DEFAITE de la "France" au concours de l'eurovision.

Je propose que nos deux anciens députés, Pierre et Geo (peut-être aussi
s'ils sont d'accord Maurice Andrieux et Michel Peyret?), adresse le
présent message et la présente lettre à l'ensemble des députés et
sénateurs.
Il faut relancer la signature du Manifeste progressiste pour la langue
française, aller visiter son site internet, parler de tout cela autour
de soi...



Georges Hage, député honoraire du nord, 52 rue Deforest 59500 Douai
Georges Gastaud, philosophe, 10 rue Grignard 62300 Lens- Co-initiateurs du Manifeste progressiste pour la défense de la langue française. Fondateurs du Comité populaire pour la résistance linguistique (COPREL, en cours de constitution)
Copie aux associations, aux organisations politiques et syndicales s’intéressant au français Le 23 mai 2008

A Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République
Objet : défense de la langue française et de la diversité linguistique contre le « tout-anglais »

Monsieur le Président de la République,

En tant qu’initiateurs d’un « Manifeste progressiste pour la défense de la langue française » qui a obtenu plus d’un millier de signatures d’une large diversité géographique et professionnelle, nous avons l’honneur de protester solennellement auprès de vous contre la décision des responsables de l’audiovisuel public français de présenter au concours de l’eurovision une chanson en anglais.

Il est humiliant pour notre pays, dont la langue a inspiré les Brel, Brassens, Ferré, Barbara, Ferrat, Moustaki, I. Aubret, sans parler de Rouget de Lisle, de J.-B. Clément et autres Eugène Pottier, de voir certains de ses responsables officiels recourir à l’anglais pour investir le marché international en reniant son identité culturelle, son honneur et même sa dignité nationale.

La pire chose qui pourrait arriver au concours de l’eurovision, c’est que la France « gagne » dans de telles conditions de flagrante indignité. Si pour « gagner » il faut refuser d’être soi, si pour percer commercialement il faut se suicider nationalement et culturellement, alors c’est que notre malheureux pays ne sait plus ni qui il est, ni d’où il vient ni où il va… ni même s’il existe encore. Si la « France » (?) « gagnait » dans de telles conditions, ce serait une lourde défaite mondiale pour la langue d’Hugo et d’Aimé Césaire, un acte suicidaire pour la francophonie et une effrayante victoire pour ceux qui veulent imposer le « tout anglais » à notre pays.

Déjà de provocantes publicités en anglais envahissent nos écrans lors du « prime time » (sic) ; de plus en plus de firmes « françaises » choisissent l’anglais pour conquérir le marché… national : de Peugeot « Blue Lion » à « C3 stop and start » en passant par « Renault Trucks ».

Or, loin de combattre cette tendance linguistiquement suicidaire, Mme Valérie Pécresse veut « casser le tabou des cours en anglais à l’université » (française) ! M. Bockel a signé le protocole de Londres sur les brevets qui est extrêmement favorable à l’anglais. Lors de son séjour aux Etats-Unis, M. le Premier ministre a choisi de s’exprimer en anglais devant les décideurs américains, donnant ainsi l’exemple éclatant de l’abandon du caractère international du français, lequel n’est pas seulement la langue officielle de la République française, mais aussi celle de la francophonie.

Quant à l’Union européenne, certaines informations montrent que 14% des textes officiels publiés par cet organisme sont écrits en français, le tout anglais étant de plus en plus favorisé par la Commission européenne au mépris des engagements de l’U.E. sur la défense des diversités et des « identités » nationales.

Encore plus gravement, car cela signifie la soumission de notre pays à un accablant colonialisme intérieur, des syndicats de diverses obédiences (CGT, CFTC, CGC…) en sont à se fédérer publiquement pour revendiquer « le droit de travailler en français en France » ! Il est vrai que M. Seillière, qui s’exprime désormais au titre du syndicat patronal européen « Business Europe » a déclaré lors de sa prise de fonction qu’il ne parlerait désormais plus qu’« en anglais, la langue des affaires et des entreprises » (ce qui a provoqué le départ indigné de M. Chirac qui assistait à cette scène).

Le but est-il aujourd’hui dans les cercles dirigeants de notre pays d’en finir avec le rôle international du français alors que vous-même, M. le Président, vous êtes maintes fois prononcé pour revaloriser le rôle du français et de la francophonie alors que vous étiez candidat à la présidence de la République ?

Le but est-il, encore plus gravement, de refouler peu à peu le français dans notre propre pays dans un rôle de langue indigène refoulée dans l’usage domestique, l’anglais accaparant peu à peu les positions de prestige dans l’économie, la diplomatie, la communication de masse, le spectacle, le cinéma ? Dans ces conditions là, notre langue, colonne vertébrale de notre héritage national, survivra-t-elle au 21ème siècle ?

L’ « identité nationale » se résumerait-elle désormais à expulser des milliers d’ouvriers immigrés, pour la plupart francophones et dont beaucoup paient des impôts chez nous, pendant qu’une sorte de langue néo-impériale phagocyterait peu à peu la langue française en France et dans le monde avec les énormes dangers que cela comporte pour la diversité culturelle et in fine, pour la liberté de penser dans le monde menacée par la langue, la pensée et l’économie uniques ?

Au fond la question posée par le piteux tour de piste de Tellier à l’eurovision est « qu’est-ce que la France ? ». Pour nous défenseurs progressistes du français, la France, c’est notamment l’héritage humaniste des Lumières, de 89, du mouvement ouvrier, laïque et démocratique des 19ème et 20ème siècles, l’héritage de la Libération ; c’est aussi et surtout un peuple d’ouvriers, d’employés, d’ingénieurs, d’enseignants, de petits et moyens entrepreneurs, d’étudiants, qui font vivre le français au quotidien et construisent la nation de demain. L’attaque contre le français dont la chanson de Tellier à l’eurovision est la pointe avancée s’inscrit à nos yeux dans le démantèlement de l’héritage progressiste national et de la diversité culturelle mondiale, qui est actuellement mise en œuvre sous le nom de rupture. Nous aimerions certes être démentis sur ce point.

Face à l’humiliation infligée à notre langue, à la francophonie et à l’identité culturelle progressiste de notre peuple, il ne serait pas anormal que le chef de l’Etat condamne publiquement la pantalonnade que représente le choix de l’anglais pour représenter la France au concours de l’eurovision.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’expression de notre profond respect pour l’idéal républicain et pour la langue française que la Constitution de notre pays vous fait obligation de défendre.
Georges Hage, Georges Gastaud
Dernière minute: les députés viennent d’adopter un projet de modification constitutionnelle portant les langues régionales au „patrimoine de la nation“. Nous ne commenterons pas ici ce vote. Il est proprement sidérant que le jour même où la langue commune des les Français et des francophones est humiliée par la chanson de S. Tellier, la majorité des élus de la nation n’aient pas eu une pensée pour la langue française.

vendredi 23 mai 2008

Feu vert du parlement de la Communauté française au Traité de Lisbonne

Le premier problème, c' est que nos prétendus partis "démocratiques" n'ont même pas pris la peine d'informer, et encore moins de consulter la population...
Le second problème, est que nos fameux élus, plus européistes les uns que les autres, n'ont même pas pris connaissance (et/ou compris) de ce qu'ils ont voté et qu'ils bradent les pouvoirs de la Nation... Les 10-11 millions de Belges (complètement intégrés dans le grand machin capitaliste de quelque 500 millions d' habitants) comptent pour des prunes car, plus que jamais, ils n'ont plus rien à dire. Tout se décide ailleurs, par des autres, qu'ils ne connaissent même pas et qu'ils n'ont évidemment pas élus...
A part cela, avec eux et grâce à eux, le IVe Reich capitaliste se met en place, "socialistes" et écolos compris.
RoRo




From: Politique
Sent: Tuesday, May 20, 2008 8:36 PM
Subject: Feu vert du parlement de la Communauté française au Traité de Lisbonne



Feu vert du parlement de la Communauté française au Traité de Lisbonne

20.05.2008 18:54

Feu vert du parlement de la Communauté française au Traité de Lisbonne

le parlement de la Communauté française a adopté mardi à l'unanimité (moins une abstention FN) le décret portant assentiment au Traité européen de Lisbonne.

Les quatre partis démocratiques ont fait preuve d'un enthousiasme tout en modération quant à un texte qu'ils jugent insuffisamment favorable à l'intégration européenne et qui maintient dans une grande mesure le système de prise de décision à l'unanimité. Ils ont toutefois convenu que le Traité de Lisbonne vaut mieux que le Traité de Nice et salué les passages du Traité qui doivent garantir le maintien de la diversité culturelle, face aux tendances du texte trop souvent favorables aux visées commerciales, sous couvert de libre circulation. (NLE)

mercredi 21 mai 2008

N'AYONS PAS LA MEMOIRE COURTE



-------- Message original --------
Sujet: N'AYONS PAS LA MEMOIRE COURTE
Date: Wed, 14 Nov 2007 17:54:24 +0100
De: Claude Maryse Richard mailto:cm.richard@noos.fr






POUR CEUX QUI L'AURAIENT OUBLIE
LA MONARCHIE ESPAGNOLE A ETE RESTAUREE PAR LA DICTATURE DE FRANCO
RESPONSABLE D'UN MILLON DE MORTS DEPUIS 1936


http://cbparis.free.fr/

mardi 20 mai 2008

Le pouvoir au peuple-nation

-------- Message original --------
Sujet: Le pouvoir au peuple-nation
Date: Tue, 20 May 2008 15:42:11 +0200
De: Comité Valmy mailto:info@comite-valmy.org


Comité Valmy www.comite-valmy.org

Une présidence hostile aux intérêts de la France et du peuple

Péremptoire, Nicolas Sarkozy a déclaré un jour : « certains en France m’appellent Sarkozy l’Américain. J’en suis fier ». Et en effet depuis son élection, sa politique relève d’un atlantisme sans rivage, d’un alignement sur George W Bush dans le domaine des affaires étrangères et de l’adoption en matière de politique économique et antisociale, de la vision des néolibéraux états-uniens les plus réactionnaires. « Sarkozy l’Américain » est donc bien une appellation contrôlée.

Les Résistants de l’Affiche rouge et tout particulièrement Missak Manouchian, dont le Comité Valmy souhaite le transfert des cendres au Panthéon, ont montré que dans le peuple et la classe ouvrière, l’on pouvait être issu d’une immigration récente et cependant aimer, défendre la France, se battre et même mourir pour sa liberté. Il est manifeste que dans les milieux bourgeois de l’immigration et qui ont pu côtoyer le capital financier, il n’est pas vraiment nécessaire d’apprécier son pays d’accueil et de lui être fidèle, pour être conduit à sa présidence. L’appareil souterrain de l’oligarchie euro- atlantiste et occidentaliste qui a assuré le tri et la promotion des deux principales candidatures pour la dernière élection présidentielle, ne parait pas en effet, avoir sélectionné Nicolas Sarkozy – ni même d’ailleurs Ségolène Royal, son « faire-valoir » social libérale et chantre de l’Europe fédérale des länder – pour leur commune volonté de défendre la souveraineté populaire et l’indépendance nationale ou encore pour leurs fortes préoccupations républicaines, démocratiques et sociales.

L’oligarchie avait au contraire seulement besoin d’une sorte de Président « Canada Dru » afin d’intégrer à marche forcée la France vassalisée et son peuple sous narcose et manipulation politico- médiatique, dans un empire transatlantique euro-états-unien, prochaine étape pour les partisans dogmatiques d’une Europe supranationale qui s’oriente dangereusement vers le soutien à la politique américaine de guerre tout en s’enlisant toujours davantage dans la barbarie du capitalisme néolibéral.

Envoi de nouveaux supplétifs aux couleurs de la France en Afghanistan, réintégration de l'organisation militaire intégrée de l'Otan, création d'une base militaire française à Abou Dhabi, appui à la mise en place belliciste en Europe par les dirigeants américains, d'un bouclier anti-missiles dans le cadre d'un encerclement militaire américain de la Russie et de l'Iran mais aussi d'une hostilité stratégique fondamentale envers la Chine... Sur toutes ces questions comme sur d'autre Sarkozy provocateur et aventuriste se place en position hostile envers les pays concernés, en appliquant pleinement solidaire, une politique élaborée et décidée à Washington et contraire à l'intérêt national du peuple de France et des autres peuples du monde.

Selon Emmanuel Todd, " le renforcement des troupes françaises en Afghanistan est une erreur diplomatique et stratégique, et dessine les contours d'une idéologie extrême droitière à l'échelle mondiale". Le Comité Valmy affirme depuis longtemps que la marche forcée vers l'Europe fédérale est un processus euro-atlantique totalitaire, lié à la stratégie de guerre des dirigeants des États-Unis qui essaient de pérenniser leur domination sur le monde. Nous partageons la constatation d'Emmanuel Todd selon laquelle l'Occidentalisme qui se met en place "dessine le contours d'une idéologie extrême droitière à l'échelle mondiale".

" Non seulement le retour de la France dans l'Otan ne correspond pas aux intérêts de notre pays, mais je crois aussi que c'est dangereux" a déclaré Dominique de Villepin, ancien premier ministre et intermittent du gaullisme. Nous perdrions des marges de manœuvre, des marges d'indépendance" et "une possibilité d'agir seul, sans être embrigadé dans un ensemble" a-t-il dit en précisant que l'Otan est une "organisation sous contrôle américain."

En même temps qu'il prépare la réintégration de l'Otan Sarkozy relance le projet de communauté Européenne de Défense, mise en échec dans les années cinquante, essentiellement par les refus convergents des gaullistes et des communistes et leur alliance objective sur ce dossier. Aujourd'hui il contribue consciemment à la mise en place d'un front occidentaliste contre le monde musulman, la Chine et la Russie, dangereux pour tous les peuples de la planète qui subiraient solidairement les effets de la nouvelle guerre mondiale qui menace. Ses prises de position anti-laïques, son soutien à une conception chrétienne de l'Europe, son comportement notamment au Liban, au Moyen Orient et en Afghanistan, comme son sionisme inconditionnel, le font souvent apparaître comme un partisan au moins relatif du choc des civilisations que souhaitent et organisent ses suzerains américains ainsi que leurs alliés objectifs chez les intégristes musulmans.

Le discours extrêmement belliciste de Georges W Bush devant la Knesset en Israël paraît confirmer les signaux en provenance de Washington qui incitent à penser que son administration n'a pas renoncé à attaquer l'Iran et préparerait une opération ciblée qui pourrait utiliser des armes nucléaires tactiques. Cette nouvelle guerre américaine ne manquerait pas de provoquer des réactions en chaine et serait catastrophique. L'hypothèse de cette crise majeure ne fait pas l'unanimité aux États-Unis et se heurte à l'hostilité de la Russie, de la Chine et d'autres pays. La volonté américaine d'agression et de guerre qui doit être endiguée, n'est pas pour rien dans le renforcement de l'Organisation de Coopération de Shanghai à laquelle l'Inde demande maintenant, la transformation de son statut d'observateur en adhésion à part entière. Selon le Comité Valmy, l'intérêt de la France serait d'œuvrer pour un dialogue des civilisations et d'avoir des relations de concertation avec l'OCS, dans le but de promouvoir la paix mondiale et de favoriser un monde multipolaire.
Bien au contraire, les déclarations de Nicolas Sarkozy vont dans le même sens que celle de G W Busch et il est très probable qu'il chercherait à entraîner la France dans le cataclysme si celui-ci parvenait à mettre en pratique sa volonté mystique de guerre. Bush et Sarkozy entendent travailler de concert à un objectif commun: la domination globale politique, militaire et idéologique d'un grand empire d'Occident sur un monde asservi.

Les partisans professionnels de l'Europe supranationale, ultra libérale et atlantiste, qui partagent les séquelles du pouvoir national - lequel n'est plus pour eux qu'un pouvoir de nuisance - ont choisi, pour recevoir les prébendes récompensant leur œuvre persévérante de destructeurs de la nation, de la République et des acquis sociaux, soit le canal la droite actuellement gouvernementale soit celui du social libéralisme et leurs satellites respectifs. Ils maîtrisent en commun l'ensemble des médias qu'ils ont transformé en appareil de propagande et de conditionnement politico-médiatique des masses qui efficacement et en permanence, fabrique une opinion qu'il manipule en violant les consciences.

Mais ce lavage obsessionnel des cerveaux que subissent les masses populaires, peut s'avérer insuffisant car malgré l'autosatisfaction de Fillon, convaincu d'avoir imposé avec Sarkozy une Révolution culturelle, le peuple français dont la prise de conscience progresse en réalité, est déjà entré en résistance, face à la volonté et la pratique de démantèlement des acquis économiques, sociaux et démocratiques, imposés à la Libération et issus du programme du CNR. Bertrand Renouvin, ce monarchiste avec lequel le républicain que je suis partage bien des analyses estime "qu'une répression sanglante d'une révolte de grande ampleur ne saurait être exclue."

Le Comité Valmy partage cette préoccupation. Les conditions objectives appelant une révolte populaire tendent à se généraliser. Dans un délai actuellement imprévisible, la démocratie étant toujours plus bafouée et la souveraineté populaire rejetée, elle pourra s'avérer inévitable et impérative, probablement spontanée . Le moment n'est peut-être pas si loin où selon l'image d'un révolutionnaire chinois: "une étincelle peut mettre le feu à la plaine". Par contre et comme ce fut le cas lors de l'expérience héroïque de la Commune, les conditions subjectives pouvant la rendre victorieuse sont faibles en particulier, l'organisation du peuple, bien que des réseaux républicains, patriotiques, progressistes et anti-impérialistes existent et cherchent à se regrouper et à organise un front commun.

La trahison de la plupart des dirigeants socialistes fanatiquement fédéralistes et honteusement ralliés à l'idéologie ultra libérale; la perte de repère des dirigeants communistes et d'une partie de ceux de la CGT; l'incompréhension dogmatique ou téléguidée de la majorité des trotskystes et autres altermondialistes, du rôle moderne d'un Etat s'il est mis au service du peuple-nation, comme socle de la souveraineté populaire et du combat économique, social et politique; les succès objectifs de la guerre idéologique menée conjointement par l'appareil euro-atlantiste de l'UMPS, indirectement soutenu par certains idéologues altermondialistes au nom d'un internationalisme dévoyé...tels sont les principaux obstacles que devra surmonter le peuple de France dans son combat de reconquête. Il est urgent pour lui de s'unir et se préparer, d'organiser la Résistance et de réactualiser le programme du CNR. Le principe de la République, affirme la Constitution est: gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Claude Beaulieu

lundi 19 mai 2008

Les coupables de ce génocide au poteau , ils sont connus!(ELH) site Collon]



-------- Message original --------
Sujet: Les coupables de ce génocide au poteau , ils sont connus!(ELH) site Collon
Date: Sun, 18 May 2008 20:56:23 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net



Les coupables de ce génocide, au poteau, ils sont connus!
Esteban Lazo Hernández

Des propos qu'aucun de nos chers médias n'osera publier. Merci de faire suivre.

INTERVENTION D’ESTEBAN LAZO HERNÁNDEZ, VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ETAT DE LA RÉPUBLIQUE DE CUBA, AU SOMMET PRÉSIDENTIEL « SOUVERAINETÉ ET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE. ALIMENTS POUR LA VIE », TENU LE MERCREDI 7 MAI 2008 À MANAGUA (NICARAGUA)



Cher comandante Daniel Ortega, président du Nicaragua ;

Honorables présidents et hauts représentants,

Les chiffres parlent d’eux mêmes. En 2005, nous payions la tonne de riz 250 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 1 050, le quadruple. Nous payions la tonne de blé 132 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 330, deux fois et demie plus. Nous payions la tonne de maïs 82 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 230, quasiment le triple. Nous payions la tonne de lait en poudre 2 200 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 4 800, presque le double. C’est là une situation perverse et intenable.

Cette réalité a des retombées internes sur les marchés de la plupart des pays de notre région et du monde, touchant directement la population, en particulier les plus pauvres, et poussant à l’indigence des millions de personnes. Certains pays, voilà à peine quelques décennies, se suffisaient à eux-mêmes en riz et en maïs, mais les recettes néolibérales du FMI les ont incités à libéraliser leur marché et à importer des USA et d’Europe des céréales subventionnées, ce qui a abouti à la suppression de la production nationale. Compte tenu de la flambée des cours susmentionnée, toujours plus de personnes ne peuvent plus se nourrir de ces aliments de base. Il n’est donc pas surprenant qu’elles protestent, qu’elles descendent dans la rue afin de trouver le moyen de donner à manger à leurs enfants.

Dès 1996, au Sommet mondial de l’alimentation, Fidel avait lancé un cri d’alerte : « La faim, compagne inséparable des pauvres, est la fille de la distribution inégale des richesses et des injustices dans le monde. Les riches ne connaissent pas la faim. […] Des millions de personnes sont mortes dans le monde en luttant contre la faim et l’injustice. » La crise alimentaire qui nous convoque aujourd’hui est aggravée par les cours élevés du pétrole sur lesquels influe l’aventure militaire en Iraq et par leurs retombées sur la production et le transport des aliments; par les changements climatiques; par le fait que les USA et l’Union européenne consacrent toujours plus de grains et de céréales à la production de biocarburants; et par les pratiques spéculatives du grand capital international qui mise sur les stocks d’aliments sans s’inquiéter de la faim des pauvres. Mais l’essence même de cette crise ne gît pas dans ces phénomènes récents : elle se trouve dans la distribution inégale et injuste des richesses mondiales et dans le modèle économique néolibéral insoutenable imposé ces vingt dernières années au monde avec un fanatisme irresponsable.

Les pays pauvres qui dépendent des importations d’aliments ne sont pas en mesure de supporter ce coup. Leurs populations n’ont aucune protection. Et le fameux marché n’a, bien entendu, ni la capacité ni le sens des responsabilités nécessaires pour la leur procurer. Nous ne sommes pas face à un problème de nature économique, mais devant un drame humanitaire aux conséquences incalculables qui met même en danger la sécurité nationale de nos pays.

Faire retomber la crise sur une consommation accrue d’importants secteurs de la population dans des pays en développement à croissance économique accélérée, telles la Chine et l’Inde, constitue non seulement une prise de position insuffisamment fondée, mais encore une vision raciste et discriminatoire dans la mesure où elle considère comme un problème que des millions de personnes puissent accéder pour la première fois à une alimentation décente et saine !


Le problème, tel qu’il se traduit dans notre région, est lié essentiellement à la situation précaire des petits agriculteurs et de la population rurale dans les pays sous-développés, ainsi qu’au rôle oligopolistique des grandes sociétés transnationales de l’industrie agroalimentaire. Celles-ci contrôlent les cours, les technologies, les normes, les certifications, les réseaux de distribution et les sources de financement de la production alimentaire dans le monde. Elles contrôlent aussi le transport, la recherche scientifique, les fonds génétiques, l’industrie de fertilisants et de pesticides. Leurs gouvernements, en Europe, en Amérique du Nord et ailleurs, imposent les règles internationales qui régissent le commerce des aliments, ainsi que celui des technologies et des intrants permettant de les produire. Les subventions agricoles aux USA et en Union européenne ne font pas qu’enchérir les aliments que vendent ces pays ; elles imposent en plus un obstacle infranchissable à la vente sur leurs marchés des produits des pays en développement, ce qui a une incidence directe sur la situation de l’agriculture et des producteurs du Sud.

Il s’agit bel et bien d’un problème structurel de l’0rdre économique international en place, non d’une crise conjoncturelle qui peut se régler par des palliatifs ou des mesures d’urgence. La récente promesse de la Banque mondiale d’allouer 500 millions de dollars dévalués pour faire face à cette situation n’est pas seulement ridicule : c’est une plaisanterie de mauvais goût.

Pour s’attaquer à ce problème dans son essence et ses causes mêmes, il faut analyser et transformer les règles écrites et non écrites, les règles accordées et les règles imposées qui régissent aujourd’hui l’ordre économique mondial, ainsi que la création et la distribution des richesses, notamment en ce qui concerne la production et la distribution d’aliments. Ce qui est décisif aujourd’hui, c’est envisager un changement profond et structurel de l’0rdre économique et politique international en vigueur, parce qu’antidémocratique, injuste, exclusif et intenable. Un ordre prédateur, responsable de situations telles que celles que Fidel dénonçait voilà douze ans : « Les eaux se polluent, l’atmosphère s’empoisonne, la nature se détruit. Ce n’est pas seulement la rareté des investissements, le manque d’éducation et de technologies, la croissance démographique accélérée, c’est aussi que l’environnement se dégrade et que l’avenir est toujours plus hypothéqué. »

Par ailleurs, la coopération internationale nécessaire pour faire face à ce moment de crise s’avère indispensable. Des mesures d’urgence doivent permettre d’alléger rapidement la situation des pays où des émeutes sociales ont déjà éclaté. Il faut aussi promouvoir sur le moyen terme des plans de coopération et d’échanges, accompagnés d’investissements conjoints qui accéléreront dans notre région la production agricole et la distribution d’aliments, et assortis d’un engagement résolu et d’une forte participation de l’Etat. Cuba est disposée à contribuer modestement à un effort de ce genre.

Le Programme que nous propose aujourd’hui le compañero Daniel en vue de concerter les efforts, les volontés et les ressources des membres de l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) et des pays centraméricains et caribéens mérite tout notre appui. Il présuppose que nous comprenions clairement que la situation alimentaire mondiale n’est pas une opportunité, comme le pensent certains, mais une crise très dangereuse. Il implique que nous reconnaissions expressément que nous devons orienter nos efforts à la défense du droit à l’alimentation pour tous et à une vie digne pour les millions de familles paysannes jusqu’ici spoliées, et non que nous saisissions l’occasion pour favoriser des intérêts corporatifs ou de mesquines opportunités commerciales. Nous avons longuement discuté ce point. Il nous faut maintenant agir unis, avec audace, en faisant preuve de solidarité et d’esprit pratique.

Si tel est l’objectif commun, alors on peut compter sur Cuba. Je conclus en rappelant les paroles prévoyantes de Fidel en 1996, toujours aussi actuelles par leur profondeur : « Les cloches qui sonnent aujourd’hui le glas pour ceux qui meurent de faim tous les jours sonneront demain pour l’humanité entière si celle-ci ne veut pas, ou ne sait pas ou ne peut pas être assez sage pour se sauver elle-même. »

Je vous remercie.

samedi 17 mai 2008

riposte à Sarkozy

Partout, les transcontinentales capitalistes et l' Euro-dictature ont déterré la hache de guerre et sont à l'offensive contre les conquêtes des peuples et des travailleurs.
Alors que les profits capitalistes atteignent des sommets et que le coût de la vie n' a jamais été aussi chère et l' existence de plus en plus difficile pour de plus en plus de gens.
Le danger pour les peuples ne venait pas de l' Est: il venait du capitalisme et des puissances ricano-occidentales. La démonstration est faite !
Réagissons partout en... nous unissant !
RoRo

-------- Message original --------
Sujet: Fw: riposte à Sarkozy
Date: Fri, 16 May 2008 21:20:17 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net





----- Original Message -----
Sent: Friday, May 16, 2008 7:35 PM
Subject: TR: riposte à Sarkozy

L’urgence de l’action n’échappera à personne.

Amitiés,

Annie Lacroix-Riz


De : Jacques Coignard [mailto:jacques.coignard@free.fr]
Envoyé : vendredi 16 mai 2008 18:52
À : Jacques COIGNARD
Objet : riposte à Sarkozy

Camarades et amis,

Une fois de plus le fascisant sarkozy est à l'oeuvre contre l'état républicain et laïque en prétendant réduire le droit de grève des personnels de l'éducation nationale en lutte

Les enseignants et les fonctionnaires sont concernés ,mais pas seulement eux! Il faut savoir qu'en cassant l'éducation nationale , la droite au pouvoir et sa marionnette Sarkozy ont compris qu'ils détruisent ainsi le coeur de "l'exception française", la partie la plus syndiquée du salariat (Sarkozy parle d'une compréhensive CGT et d'une dure FSU); de plus, les manifestations d'hier ont montré , grandeur nature, que la bataille pour l'école favorise la rencontre et la lutte au coude à coude salariés -étudiants, toujours prometteuse de grands succès.

La déclaration ci jointe du PRCF explique en quoi la bataille pour l'école revet un caractère stratégique; elle permet d'alerter les populations sur les objectifs du pouvoir qui dépassent largement les aspects corporatistes des luttes; quand on mesure l'étendue des dégats provoqués par ses "réformes" notamment dans les milieux populaires on est loin de la prétendue "défense de l'intérêt des parents" dont Sarkozy se réclame ; pour toutes ces raisons aidez nous à faire largement connaître et soutenir cette déclaration .

Dans leurs conseils municipaux les élus du PRCF vont la défendre afin que la riposte soit à la mesure des enjeux;

Que tous les amis et camarades s'en emparent ,la transmettent aux maires et aux élus de gauche , aux syndicats, afin de multiplier les prises de position et les actions pour la défense de l'école et du droit de grève; si tout le monde s'y met, sarkozy et sa caste réactionnaire et revencharde seront archi battus

pour le secrétariat administratif du PRCF Jacques Coignard



vendredi 16 mai 2008

Taksim est et reste la Place du 1er mai]

L' Akp: c'est le Parti de la Justice et du Développement, au pouvoir actuellement en Turquie ... en voie de "démocratisation" et d'intégration future à l' Euro-dictature capitaliste.
RoRo


-------- Message original --------
Sujet: Taksim est et reste la Place du 1er mai
Date: Fri, 16 May 2008 13:02:07 +0200
De: Turquie Rebelle mailto:turquie.rebelle@gmail.com


Communiqué du Front pour les droits et libertés (HÖC)

Le 5 mai 2008
Communiqué n° 106

Les agressions fascistes de l'AKP n'y changeront rien. Taksim est et reste la Place du 1er mai !

Le 1er mai dernier, les travailleurs et les révolutionnaires de notre pays sont sortis la tête haute d'une lutte difficile où ils ont dû affronter les provocations de la contre-guérilla. Face à la terreur fasciste de l'AKP, ils n'ont ni cédé, ni capitulé et sont même parvenus à faire tomber le masque du pouvoir. Ce jour-là, Taksim et ses environs ont une énième fois mis en échec les plans d'éradication de la gauche et de la révolution et d'aliénation des travailleurs menée par ceux qui proclament que « le socialisme est mort » et qui ont prématurément lancé un « adieu au prolétariat ». Et c'est au nez et à la barbe du fascisme que les révolutionnaires et les travailleurs ont ravivé des valeurs déclarées mortes ou obsolètes. Le 1er mai 2008, nous avons défendu le travail, la révolution et le socialisme ! La volonté et la résistance affichées le 1er mai ont montré à divers milieux qui ont perdu confiance dans le peuple et les révolutionnaires qu'il y a encore et toujours une force de résistance contre le fascisme. Nous avons rappelé qu'avec ses 70 millions d'âmes, notre peuple, s'il est uni, organisé et déterminé, il peut balayer le fascisme. Nous en tenons pour preuve la résistance du 1er mai 2008.

Ce jour-là a permis de clairement distinguer l'opprimé du tyran de et le juste du scélérat. Ce jour-là, nous avons remporté l'honneur d'avoir résisté à l'oppression du pouvoir. Par contre, de l'AKP, on ne retiendra que sa terreur infâme.

A Taksim, les rêves creux se sont brisés. La réalité du pouvoir a fait surface

La guerre ouverte avait été déclarée par l'AKP plusieurs jours avant le 1er mai. En effet, le gouverneur d'Istanbul et le premier ministre Tayyip Erdogan ont mis la population en garde en déclarant que « l'apocalypse arrive lorsque les pieds prennent la place de la tête ». Par ces propos, ce dernier a non seulement insulté le peuple mais en plus, il l'a intimidé en évoquant une éventuelle apocalypse. En effet, le 1er mai, la police, les panzers et les bombes lacrymogènes ont fait d'Istanbul un véritable enfer pour les travailleurs. La police de l'AKP a littéralement tyrannisé le peuple ce jour-là. Même les hôpitaux ont été engloutis par des nuages de fumée émanant des bombes à gaz toxiques. Plusieurs centaines de personnes ont été torturées en pleine rue à coups de matraques et de gourdins. Cette sauvagerie gratuite avait pour seul but de terroriser la population. Ellle s'est poursuivie jusque dans les salles de tortures suite aux interpellations. Le pouvoir et sa police ont vu dans les manifestants, non pas des citoyens faisant usage de leurs droits démocratiques mais des ENNEMIS. Le 1er mai 2008, l'AKP a montré ce que signifie être un ennemi des travailleurs et du peuple.
Le 1er mai 2008 a permis de distinguer de manière claire le rêve de la réalité. Il a mis en pièces le discours qui consacre une Turquie engagée « sur la voie de la démocratie ». Ceux qui affirment que l'AKP est « démocrate » et qui assurent que la démocratie va nous être offerte par l'Union européenne se sont retrouvés nez à nez avec une terreur véritablement fasciste. A présent, les europhiles expriment leur désillusion. Ils disent que « le respect de l'AKP pour la démocratie arrive à sa fin » ou que « quand ils (les partisans de l'AKP) parlent de liberté, c'est uniquement la leur qui compte… ». Or, les révolutionnaires dénoncent cette réalité depuis des années. Pourquoi ces milieux ont-ils eu tant de peine à ne pas comprendre l'évidence même ? Comment ont-il pu se tromper à ce point à propos de l'AKP ? Les auteurs de ces mensonges peuvent trouver une réponse à cette question en tendant leur oreille vers les révolutionnaires. Ceux qui ne connaissent pas l'oligarchie et l'Etat et qui ne réalisent pas que nous sommes soumis à l'impérialisme tomberont dans le panneau devant chaque manœuvre soi-disant démocratique de l'Etat et des partis de l'ordre établi.

La terreur fasciste de l'AKP a été vaincue par notre volonté de conquête de Taksim: face aux milliers de policiers venus des quatre coins de la Turquie, aux panzers, aux bombes lacrymogènes et à un fascisme d'une brutalité sans limite, il y a eu une RESISTANCE résolue puisant sa légitimité dans la réalité historique qui consacre la place Taksim comme la Place du 1er mai par excellence. Tous les quartiers environnant Taksim, toutes les rues qui communiquent avec Taksim ont été le théâtre d'âpres combats. Des heures durant, on a résisté avec la volonté de libérer Taksim de la terreur fasciste imposée par l'AKP. La volonté des résistants a tant fait paniquer le gouvernement AKP que la nuit du 1er mai et ce, jusqu'à minuit, Taksim était toujours sous occupation. Cette occupation trahit une profonde impuissance du pouvoir.

Alors que les travailleurs et les révolutionnaires poursuivaient héroïquement leur résistance, les syndicats, rongés par le doute, ont eu une attitude négative en prenant « la décision de terminer l'action ». Cette décision contraste avec la décision initiale et au-delà, elle détonne avec l'esprit de la résistance dont l'objectif était de remporter Taksim. Les tergiversations qui découlent par exemple du débat sur « un calicot et un slogan uniques » ont renforcé la main du fascisme. Pourtant, il fallait résister par tous les moyens et quelles que soient les circonstances. Les syndicats n'ont pas fait preuve de la détermination requise. Les forces populaires feront sans doute le bilan de cette expérience et en tireront les leçons nécessaires. Mais nous pouvons dire que le fond du problème vient du rejet de la réalité de classe et de l'Etat de la part des syndicats. Pourtant, la lutte des classes entre l'oligarchie et le peuple fait rage. Le pouvoir AKP et l'Etat dans son ensemble forment un tout qui affronte le peuple et le monde du travail. Ne pas voir cette bipolarisation de classe conduit les syndicats et les organisations démocratiques de masse à commettre des erreurs politiques et à s'égarer dans des attitudes capitulardes au nom du « dialogue » et du « bon sens ». Lorsque l'on réalise l'essence de la lutte des classes et que l'on fait preuve de netteté en politique, la lutte devient assurément plus forte et plus conséquente.
Dans un pays dépendant de l'impérialisme, régi par le fascisme, la conception de la lutte pour les droits et les libertés est claire et nette: résister pour vaincre. Repousser la terreur fasciste et franchir ses barrières nécessite une résistance sans merci. Il n'y a pas d'autre voie. Ceux qui espèrent trouver une autre voie sont condamnés au désenchantement et à l'égarement.

Ergenekon, c'est le pouvoir.
Nous arrachons Taksim des mains des assassins !

Le but du pouvoir fasciste de l'AKP est de liquider les révolutionnaires et d'entraver le développement de la lutte révolutionnaire du peuple. L'AKP en a fait une cause centrale et c'est pourquoi, il recourt comme ses prédécesseurs aux méthodes de la contre-guérilla et à la terreur.
Ergenekon (nom d'un réseau criminel et terroriste d'extrême droite agissant dans les coulisses de l'Etat, NDT) était au pouvoir hier. Il l'est encore aujourd'hui. Que nul n'aille croire que par des opérations visant quelques individus comme Veli Küçük (général fasciste à la retraite fondateur de la contre-guérilla, NDT), les réseaux Ergenekon et Susurluk seront démantelés. Ergenekon existera tant que l'oligarchie en aura besoin. Ergenekon, c'est l'Etat. Ergenekon, ce sont les brutes qui ont sauvagement agressés les manifestants du 1er mai 2008. Ces brutes qui ont sévi le 1er mai 2008 sont les mêmes que ceux qui commirent le massacre du 1er mai 1977. Le mode et l'ampleur de cette terreur sont différentes dans un cas et dans l'autre, non pas parce que la nature du pouvoir est différente mais parce que les besoins de l'oligarchie varient selon l'époque. La terreur dont on a été témoin ce 1er mai montre bien que le réseau Ergenekon n'est pas limité à Veli Küçük et ses comparses.
De même que le massacre du 1er mai 1977 n'est pas l'œuvre d'un « groupe d'individus obscurs », de même la terreur du 1er mai 2008 n'est pas uniquement celle du gouverneur d'Istanbul et de la police. La terreur fasciste est une politique d'Etat. L'AKP a mis cette politique en pratique avec zèle sur fond d'hostilité envers le monde du travail et le peuple.
Le 1er mai 2008, les travailleurs et les révolutionnaires ont résisté contre les auteurs du massacre de 1977.
Si nous proclamons Taksim « Place du 1er mai », les assassins qui y ont versé notre sang ont leur « part de responsabilité ». Non seulement, ils y ont versé notre sang mais en plus, ils nous en interdisent l'accès depuis des décennies. Mais peu à peu, nous reconquérons Taksim avec une détermination qui ne date pas de cette année. En effet, tout au long des années 1980, nous avons lutté pour reconquérir Taksim au prix de grands sacrifices, en donnant des martyrs parmi lesquels Mehmet Akif Dalci et bien d'autres camarades. Cette résistance se poursuivra avec détermination jusqu'à ce que Taksim soit rendue à ses propriétaires historiques.
Aucune force ne fera changer la réalité que Taksim est la Place du 1er mai par excellence.
Le pouvoir fasciste a perdu. La résistance les a vaincu. L'agressivité dont a fait preuve le pouvoir pour maintenir son occupation de la place Taksim est l'expression de ses dernières convulsions. Tôt ou tard, la place Taksim s'ouvrira aux travailleurs en tant que « Place du 1er mai ». A l'ombre du monument de Taksim flotteront nos drapeaux rouges et nos calicots appelant à la lutte pour l'indépendance, la démocratie et le socialisme.

Amplifions notre lutte contre le fascisme en créant un Front révolutionnaire démocratique

Le fascisme se poursuit. Et il se poursuit en opérant des manœuvres qui vont des lois d'adaptation aux normes de l'UE aux « colis de démocratisation » et qui toutes visent une démocratisation de façade. On peut donc dire que chaque opération de « démocratisation » est fictive et mensongère. La nature du pouvoir demeure structurellement inchangée. Lorsque l'on analyse de manière correcte les desseins du pouvoir, on peut plus aisément déterminer les devoirs qui nous incombent. Le pouvoir AKP, fidèle à l'impérialisme et à l'oligarchie, a voulu écraser les « pieds » comme l'a dit Erdogan en écartant toute idée qu'un jour ceux-ci puissent un jour accéder au pouvoir.
La volonté affichée par les institutions de l'AKP et de l'oligarchie d'écraser la lutte révolutionnaire vise essentiellement à terroriser les travailleurs en lutte, à les diviser et à les éloigner de toute idée de cibler le pouvoir dans leur lutte.
De même que le fascisme s'unit contre les révolutionnaires, les démocrates et le peuple, nous aussi devons nous unir. En créant un Front révolutionnaire démocratique, nous pourrons repousser ses attaques et développer une lutte qui vise directement le pouvoir.
C'est avec un enthousiasme et un honneur nourris par notre digne et mémorable résistance du 1er mai 2008 et avec la conscience de la responsabilité historique que nous confère cette résistance que nous appelons tous les travailleurs, les progressistes, les forces révolutionnaires et démocratiques du peuple à l'unité. Contre le fascisme, créons un Front révolutionnaire démocratique. Unissons les masses populaires et haussons la lutte contre l'impérialisme et le fascisme.
Haklar ve Özgürlükler Cephesi
Front pour les droits et les libertés