Sujet: | Plus con que lui, tu meurs! |
---|---|
Date: | Tue, 27 May 2008 13:06:35 EDT |
De: | Xarlo@aol.com |
ROYAUME-UNI • Londres ne veut plus du pétrole de Chávez
Les bus et les tramways londoniens ne rouleront plus au gazole vénézuélien acheté à bas prix, rapporte The Guardian. Boris Johnson, le nouveau maire conservateur, a en effet décidé de résilier le contrat qui liait depuis près d'un an la ville de Londres au Venezuela. En vertu de cet accord, Londres apportait à Caracas son expertise en matière d'urbanisme et de transports publics et bénéficiait en contrepartie d'une ristourne de 20 % sur le prix du gazole habituellement facturé par PDVSA, la compagnie pétrolière nationale du Venezuela. Cette économie avait permis de baisser de moitié le prix du titre de transport [3,50 livres, soit 4,40 euros, le ticket] pour quelque 250 000 Londoniens à faibles ressources.
Boris Johnson a estimé qu'il n'était pas convenable que l'un des pays les plus riches du monde finance une mesure d'aide sociale sur le dos d'un pays dont de nombreux habitants vivent dans "une extrême pauvreté". L'ancien maire de Londres, le travailliste Ken Livingstone, qui n'a jamais caché son admiration pour le président vénézuélien Hugo Chávez, a pour sa part dénoncé le peu de cas que faisait son successeur des Londoniens défavorisés. "Il n'a proposé aucune alternative à la réduction du prix des titres de transport. Cela montre bien que Boris Johnson est avant tout intéressé par la poursuite de ses objectifs de droite et qu'il ne pense pas à améliorer la vie des Londoniens les plus pauvres".
Les bus et les tramways londoniens ne rouleront plus au gazole vénézuélien acheté à bas prix, rapporte The Guardian. Boris Johnson, le nouveau maire conservateur, a en effet décidé de résilier le contrat qui liait depuis près d'un an la ville de Londres au Venezuela. En vertu de cet accord, Londres apportait à Caracas son expertise en matière d'urbanisme et de transports publics et bénéficiait en contrepartie d'une ristourne de 20 % sur le prix du gazole habituellement facturé par PDVSA, la compagnie pétrolière nationale du Venezuela. Cette économie avait permis de baisser de moitié le prix du titre de transport [3,50 livres, soit 4,40 euros, le ticket] pour quelque 250 000 Londoniens à faibles ressources.
Boris Johnson a estimé qu'il n'était pas convenable que l'un des pays les plus riches du monde finance une mesure d'aide sociale sur le dos d'un pays dont de nombreux habitants vivent dans "une extrême pauvreté". L'ancien maire de Londres, le travailliste Ken Livingstone, qui n'a jamais caché son admiration pour le président vénézuélien Hugo Chávez, a pour sa part dénoncé le peu de cas que faisait son successeur des Londoniens défavorisés. "Il n'a proposé aucune alternative à la réduction du prix des titres de transport. Cela montre bien que Boris Johnson est avant tout intéressé par la poursuite de ses objectifs de droite et qu'il ne pense pas à améliorer la vie des Londoniens les plus pauvres".