-------- Message original --------
Sujet: | : Adresse aux Irlandais NDA |
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Date: | Fri, 30 May 2008 18:24:07 +0200 |
Répondre à :: | melusine mailto:melusine@nerim.net |
Français, sortons de l'Union européenne!
Avec elle, nous allons droit dans le mur
Elle nous conduit vers la guerre
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Chers Amis d'Irlande,
Vous vous prononcerez le 12 juin prochain sur la ratification du traité de
Lisbonne, qui engage fondamentalement votre destin de peuple libre et
souverain.
« Libre et souverain » : nous autres, Français et Irlandais, avons gardé en
mémoire ce que signifient ces mots, nous mesurons pleinement leur valeur
incomparable et le prix parfois très lourd qu'il a fallu acquitter pour les
conquérir ou les préserver.
J'ai pu constater aujourd'hui, parmi vous, que l'esprit de liberté et l'exigence
de dignité démocratique sont bien vivants à Dublin. C'est là un des nombreux
points communs entre nos deux pays, déjà liés par le souvenir de luttes
communes et la sympathie naturelle envers les peuples opprimés qu'inspirent
certaines épreuves de l'histoire.
En Irlande comme en France, on sait très bien qu'il faut parfois résister,
car, comme le disait si bien un grand Français et un grand ami de l'Irlande
: « à force de dire oui à tout, on disparaît soi-même » (Charles de Gaulle).
Dans nos deux pays, on sait que lorsqu'on défend la liberté chez soi, c'est
l'idée même de la liberté chez ses voisins et au delà que l'on porte en même
temps.
C'est dans cet état d'esprit que je suis venu m'adresser à vous aujourd'hui,
en ce 29 mai si symbolique pour la France et l'Europe. Il y a trois ans jour
pour jour, 16 millions de Français ont dit non en toute connaissance de
cause aux dérives d'une Union européenne devenue folle qui abîme la belle
idée européenne. Une Union qui ne bâtit plus l'Europe mais démolit les
nations. Une Union qui ne protège pas les faibles mais renforce la
domination des puissants. Une Union qui ne s'affirme pas comme un pôle de
stabilité et de paix mais se met aux ordres des fauteurs de guerre.
Il y a trois ans, 16 millions de Français se sont levés pour exprimer ce qu'ils
pensaient eux-mêmes et ce que pensait une écrasante majorité de citoyens des
autres pays, privés de référendum : « Changeons d'Europe, restaurons les
libertés, respectons nos diversités dont nous nous enrichissons les uns les
autres ! » Hélas, le « concert européen », comme on l'appelait déjà à l'époque
du traité de Vienne en 1815, a depuis réussi, avec la complicité de nos
propres dirigeants, à faire rentrer dans la gorge son « non » au peuple
français.
Contrairement aux personnalités étrangères qui viennent chaque jour, sur le
ton de l'amitié feinte ou de la menace à peine voilée, vous expliquer
comment voter, je ne vous dirai pas « Votez ceci, ne votez pas cela ! » Il y
a trois ans, nous avons nous-mêmes trop souffert de cette odieuse ingérence
dans un référendum ayant valeur de vote d'autodétermination. Le saviez-vous
? On a même vu alors un ministre britannique des Affaires européennes venir
en France insulter la moitié du peuple français, c'est-à-dire le peuple
français tout entier, en présence et avec la bénédiction d'un de nos propres
ministres !
Ainsi, je suis simplement venu vous dire deux choses aujourd'hui. Ne vous
laissez pas intimider ni culpabiliser par ceux qui soi-disant savent à votre
place ! Et surtout, n'ayez pas peur de laisser parler librement votre
conscience. Vous n'êtes pas seuls : des dizaines, des centaines de millions
de citoyens anonymes réduits au silence en France et partout en Europe,
seront à vos côtés le 12 juin. A vos côtés pour construire enfin l'Europe de
justice, de paix et de liberté que nous voulons tous !
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député français Président de Debout la République
Vous vous prononcerez le 12 juin prochain sur la ratification du traité de
Lisbonne, qui engage fondamentalement votre destin de peuple libre et
souverain.
« Libre et souverain » : nous autres, Français et Irlandais, avons gardé en
mémoire ce que signifient ces mots, nous mesurons pleinement leur valeur
incomparable et le prix parfois très lourd qu'il a fallu acquitter pour les
conquérir ou les préserver.
J'ai pu constater aujourd'hui, parmi vous, que l'esprit de liberté et l'exigence
de dignité démocratique sont bien vivants à Dublin. C'est là un des nombreux
points communs entre nos deux pays, déjà liés par le souvenir de luttes
communes et la sympathie naturelle envers les peuples opprimés qu'inspirent
certaines épreuves de l'histoire.
En Irlande comme en France, on sait très bien qu'il faut parfois résister,
car, comme le disait si bien un grand Français et un grand ami de l'Irlande
: « à force de dire oui à tout, on disparaît soi-même » (Charles de Gaulle).
Dans nos deux pays, on sait que lorsqu'on défend la liberté chez soi, c'est
l'idée même de la liberté chez ses voisins et au delà que l'on porte en même
temps.
C'est dans cet état d'esprit que je suis venu m'adresser à vous aujourd'hui,
en ce 29 mai si symbolique pour la France et l'Europe. Il y a trois ans jour
pour jour, 16 millions de Français ont dit non en toute connaissance de
cause aux dérives d'une Union européenne devenue folle qui abîme la belle
idée européenne. Une Union qui ne bâtit plus l'Europe mais démolit les
nations. Une Union qui ne protège pas les faibles mais renforce la
domination des puissants. Une Union qui ne s'affirme pas comme un pôle de
stabilité et de paix mais se met aux ordres des fauteurs de guerre.
Il y a trois ans, 16 millions de Français se sont levés pour exprimer ce qu'ils
pensaient eux-mêmes et ce que pensait une écrasante majorité de citoyens des
autres pays, privés de référendum : « Changeons d'Europe, restaurons les
libertés, respectons nos diversités dont nous nous enrichissons les uns les
autres ! » Hélas, le « concert européen », comme on l'appelait déjà à l'époque
du traité de Vienne en 1815, a depuis réussi, avec la complicité de nos
propres dirigeants, à faire rentrer dans la gorge son « non » au peuple
français.
Contrairement aux personnalités étrangères qui viennent chaque jour, sur le
ton de l'amitié feinte ou de la menace à peine voilée, vous expliquer
comment voter, je ne vous dirai pas « Votez ceci, ne votez pas cela ! » Il y
a trois ans, nous avons nous-mêmes trop souffert de cette odieuse ingérence
dans un référendum ayant valeur de vote d'autodétermination. Le saviez-vous
? On a même vu alors un ministre britannique des Affaires européennes venir
en France insulter la moitié du peuple français, c'est-à-dire le peuple
français tout entier, en présence et avec la bénédiction d'un de nos propres
ministres !
Ainsi, je suis simplement venu vous dire deux choses aujourd'hui. Ne vous
laissez pas intimider ni culpabiliser par ceux qui soi-disant savent à votre
place ! Et surtout, n'ayez pas peur de laisser parler librement votre
conscience. Vous n'êtes pas seuls : des dizaines, des centaines de millions
de citoyens anonymes réduits au silence en France et partout en Europe,
seront à vos côtés le 12 juin. A vos côtés pour construire enfin l'Europe de
justice, de paix et de liberté que nous voulons tous !
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député français Président de Debout la République