mercredi 20 mars 2013

[mpep] La République est une et indivisible ! NON aux projets délétères de l'Union européenne et du gouvernement !

From: M'PEP
Sent: Sunday, March 03, 2013 7:08 PM
Subject: [mpep] La République est une et indivisible ! NON aux projets délétères de l'Union européenne et du gouvernement !
LA RÉPUBLIQUE EST UNE ET INDIVISIBLE ! NON AUX PROJETS DÉLÉTÈRES DE L'UNION EUROPÉENNE ET DU GOUVERNEMENT !

Par les Clubs penser la France (CPF), le Mouvement politique d'émancipation populaire (M'PEP) et le Pôle de renaissance communiste en France (PRCF).

Le 3 mars 2013.

La République une et indivisible fondée par la Révolution française est en danger de mort. Ce principe constitutionnel, qui garantit notamment l'unité territoriale de la Nation et l'égalité des citoyens devant la loi, la protection sociale et les services publics, est en effet incompatible avec l'actuelle « construction » européenne, et tout spécialement avec son étape actuelle : le « saut fédéral européen » et son volet territorial : l'Europe des régions.

C'est dans ce contexte qu'il faut examiner les projets délétères que sont l'Acte III de la décentralisation, la ratification promise par François Hollande de la « Charte européenne des langues régionales et minoritaires » et le référendum régional prévu le 7 avril 2013 visant à instituer l'Alsace comme « région d'Europe » tournée « vers l'espace germano-suisse ».

Faut-il s'étonner si le MEDEF se félicite des évolutions institutionnelles en cours ? Il en est l'inspirateur direct puisque, dans son manifeste intitulé « besoin d'aire », Mme Parisot se prononce pour la « reconfiguration des territoires », pour de « nouveaux transferts de souveraineté » de l'État vers Bruxelles et vers les euro-régions dans le cadre des futurs « États-Unis d'Europe », sans oublier l' « Union transatlantique », dont le président Obama a annoncé le lancement dans son « Discours sur l'état de l'Union ».

(…)


Argentine 2002 - Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques

Au pays du nouveau pape ....
Le nouveau pape, l'Argentin Jorge Mario Bergoglio, a dénoncé les prêtres progressistes à la dictature militaire Argentine, entre 1976 et 1983. Il est aujourd'hui considéré comme une opposition solide face au couple Kirchner qui "dirige" l'Argentine. Couple qui a refusé le remboursement des trois quarts des 100 milliards de dollars de dette extérieure :
RoRo

Argentine 2002 - Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques

lundi 20 février 2012, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 février 2012).

Argentine

« Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques »
http://www.liberation.fr/economie/0…
L'ancien ministre de l'Economie argentin, Roberto Lavagna, a sorti son pays de la crise en 2002, en se passant des services du FMI. Il préconise la même solution pour la Grèce.
Recueilli par Gérard Thomas, à Buenos Aires
20 février 2012

L'ancien ministre de l'Economie argentin, Roberto Lavagna (REUTERS)
L'ancien ministre de l'Economie argentin Roberto Lavagna, 69 ans, est le principal artisan du redressement de l'Argentine engluée dans une terrible crise économique il y a dix ans. Lorsqu'il prend ses fonctions, en avril 2002, le peso vient d'être dévalué de 70%, le pays est en cessation de paiement, la dette privée s'élève à plus de 72 milliards d'euros, l'inflation annuelle flirte avec les 125% par an, le chômage explose, les petits épargnants sont ruinés et les troubles sociaux ont déjà fait plus de 30 morts dans le pays. Cet ancien ambassadeur auprès de l'Union européenne décide immédiatement de se passer de « l'aide » du Fonds monétaire international (FMI) et des marchés financiers. Quelques pistes à suivre pour la Grèce.
Quelles sont les grandes similitudes entre la crise argentine de 2001-2002 et la crise grecque ?
Au plan économique, tout est semblable. L'Argentine avait établi une parité fixe entre le peso et le dollar, la Grèce est ficelée à l'euro, perdant ainsi le contrôle de sa monnaie. Un taux de change fixe associant des pays à forte productivité et d'autres dont la compétitivité est beaucoup plus faible ne peut qu'engendrer une crise. La Grèce est déjà dans sa quatrième année de récession, l'Argentine l'était également. Le déficit fiscal, le déficit des comptes courants, la chute vertigineuse du PIB, l'endettement, l'explosion du chômage… toutes les grandes données macro-économiques sont similaires. En revanche, la situation sociale de la Grèce est bien meilleure que celle de l'Argentine à l'époque. Au plan institutionnel, l'Argentine était par ailleurs un pays isolé alors que la Grèce fait partie de l'ensemble économique le plus puissant du monde.
Comment avez-vous tiré l'Argentine du chaos ?
Dès mon entrée en fonction, en avril 2002, j'ai décidé de changer radicalement notre manière de penser la sortie de crise. Le mois suivant, j'étais à Washington pour rencontrer les dirigeants du Fonds monétaire international et leur expliquer que nos rapports allaient s'en ressentir. Depuis le début du marasme économique, en 1998, nous avions déjà eu deux programmes du Fonds pour un total de 51 milliards d'euros. Les deux ont été des échecs retentissants et certaines voix s'élevaient pour demander une troisième tournée de quelque 17 milliards supplémentaires.
Je n'ai pas voulu suivre cette voie et j'ai expliqué au Fonds que nous ne voulions plus de prêt et que nous sortirions seuls de la crise. La seule chose que j'ai demandé était un roll over partiel de toutes les échéances. Je me suis également engagé à payer les intérêts de la dette et une partie du capital. Mais pas tout et pas tout de suite. Cette position était tout simplement impensable pour le FMI car nous affichions notre volonté de fixer nous même notre propre politique économique. J'ai dû leur expliquer trois fois de suite ma position avant qu'ils finissent par comprendre. A partir de là nous avons arrêté de soutenir financièrement les banques alors que le FMI nous l'imposait, exigeant même que nous privatisions la Banque de la Nation. Mais comme nous étions sorti du jeu, le Fonds n'avait plus de moyen de pression sur l'Argentine !
Vous avez donc oeuvré contre le FMI et vos principaux créanciers ?
Les sorties de crise se font en dehors des chemins tracés par le FMI. Cette institution propose toujours le même type de contrat d'ajustement fiscal qui consiste à diminuer l'argent qu'on donne aux gens — les salaires, les pensions, les aides publiques, mais également les grands travaux publics qui génèrent de l'emploi — pour consacrer l'argent économisé à payer les créanciers. C'est absurde. Après 4 ans de crise on ne peut pas continuer à prélever l'argent aux mêmes. Or c'est exactement ce qu'on veut imposer à la Grèce ! Tout diminuer pour donner aux banques. Le FMI s'est transformé en une institution chargée de protéger les seuls intérêts financiers. Quand on est dans une situation désespérée, comme l'était l'Argentine en 2001, il faut savoir changer la donne.
Selon vous les plans d'austérité et de rigueur ne sont pas nécessaires mais c'est pourtant ce qu'on impose à la Grèce…
A tort car l'argent prêté risque de ne jamais être remboursé et le déficit fiscal grec est plus élevé aujourd'hui qu'avant la première injection d'argent frais. Ce sont les mêmes éternelles erreurs. C'est le secteur financier qui impose sa manière de voir les choses au monde entier. On préfère sauver les banques plutôt que les gens qui ont des crédits immobiliers à rembourser. La première chose qu'on a faite nous, c'est de rallonger les échéances pour les propriétaires endettés. Les fonctionnaires du FMI nous ont alors dit que nous violions les règles essentielles du capitalisme ! Ils oubliaient simplement que des gens ruinés ne consomment plus, ce qui obère une relance par la croissance.
Au lieu de payer les banques, la Grèce devrait investir dans l'éducation, les sciences et la technologie, financer des infrastructures et récupérer ainsi une certaine productivité, ne serait-ce que dans les secteurs des services ou du tourisme.
Vous devez avoir beaucoup d'ennemis chez les banquiers…
Ils me détestent ! Ce qui ne les a pas empêché de frapper à notre porte pour nous prêter de l'argent 48 heures exactement après que nous avons terminé la restructuration de notre dette en 2005 ! Or j'ai refusé ces offres intéressées en leur répondant que nous ne reviendrons pas sur le marché financier avant 2014 car nous n'en avons plus besoin. Pourquoi 2014, simplement parce qu'à cette époque la dette sera seulement de 30% du PIB, la moitié des critères européens de Maastricht ! Je pense qu'un pays comme l'Argentine ne doit pas être tout le temps présent sur le marché financier. C'est un risque beaucoup trop grand d'augmenter à nouveau la dette. Le problème c'est que ce sont les banquiers eux-mêmes qui estiment qu'il est positif pour l'image d'un pays d'emprunter à l'international. Il est clair que si je vendais des tomates, je trouverai très bien qu'on en mange ! Eux ils vendent de l'argent.

[Video] Periodista cubana sufre represión policial... en Madrid. Se apellida Sánchez, pero no tiene la suerte de llamarse Yoani. Los medios ignoran el caso s

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From: jemi.bayart
Sent: Sunday, March 03, 2013 9:00 PM
Subject: Fwd: [Video] Periodista cubana sufre represión policial... en Madrid. Se apellida Sánchez, pero no tiene la suerte de llamarse Yoani. Los medios ignoran el caso
Periodista cubana sufre represión policial... en Madrid: al habla con Heidi Sánchez
Ver videohttp://www.cubainformacion.tv/index.php/en-portada/48527-periodista-cubana-sufre-represion-policial-en-madrid-al-habla-con-heidi-sanchez
Voir la vidéo: ces images tragiques, en particulier ces personnes alignées contre un mur, me rappellent les heures sombres de l'occupation nazie...
Ces policiers, issus de milieux populaires, à l'emploi stable, obéissent aux ordres...


Elle s'appelle aussi Sánchez, mais elle n'a pas la chance de s'appeler Yoani. C'est pourquoi son cas n'intéresse pas la presse espagnole. Heidi Sánchez Médina, journaliste cubaine résidant à Madrid, a souffert de la brutalité de la police espagnole en couvrant pour Monde Ouvrier les protestations sociales récentes. Chambre : Javier Couso.

Article de Heidi Sánchez dans « Monde Ouvrier »:

Agression brutale de la police contre la presse espagnole

Si ceci s'était passé à Cuba cela aurait été différent

Yoani Sánchez, qui invente des détentions et des agressions jamais démontrées, est portail de beaucoup de moyens, tandis qu'aucun média important ne fait mention de journalistes attaqués qui effectuaient leur tâche ce dernier 23 février

Heidi Sánchez 26/02/2013 - Monde Ouvrier. - L'Espagne, un pays développé, membre de l'Union Européenne, donne des leçons de démocratie à des pays qu'elle qualifie du Tiers Monde, un de ses axes préférés étant Cuba, nation que l'on accuse systématiquement de pratiquer la censure médiatique et d'empêcher la liberté d'expression, tandis que des journalistes de médias espagnols sont attaqués par la police quand ils couvrent des manifestations.

Comme dans une guerre il faut porter un costume de conflit, mais non, ici, au milieu de la capitale, Madrid, les journalistes et reporters photographes, pour couvrir toute manifestation doivent être protégés avec des casques et être bien identifiés, ce qui n'empêche pas que la police anti trouble s'attaque systématiquement à la presse en empêchant son travail d'information.

Le monopole médiatique est entre les mains des grands moyens de désinformation, ceux qui dénoncent qu'à Cuba la presse est aux ordres du ¨ régime ¨ et qui profitent de la plus petite occasion pour déformer tout fait qui arrive dans l'Île.  Nous trouvons un exemple clair avec la ¨dissidente¨ cubaine Yoanis Sánchez, dont la seule tâche est de calomnier son pays, arrivant à inventer des détentions et des agressions jamais démontrées avec preuves et y compris affirmer à des occasions réitérées qu'elle souffre de persécutions et qu'elle a fait l'objet d'une surveillance. Il a été démontré qu'elle n'a jamais été une victime de mauvais traitements ni de violence de la part de la police ni de la nation cubaine, bien qu'elle soit soutenue par nombre de médias quand elle dit de semblables barbaries.

Au contraire en Espagne de la supposée liberté de la presse, on ne trouve aucune mention de l'agression gratuite et brutale contre des journalistes. Aucun important moyen n'a fait mention des journalistes attaqués qui effectuaient leur travail ce 23 février passé, tandis qu'une une protestation était très suivie contre la politique de coupures sociales imposée par le gouvernement de Rajoy.
 Clairement, si ceci s'était passé à Cuba la chose serait différente.



-------- Message original --------
Sujet: [Video] Periodista cubana sufre represión policial... en Madrid. Se apellida Sánchez, pero no tiene la suerte de llamarse Yoani. Los medios ignoran el caso
Date : Sun, 3 Mar 2013 09:03:31 +0100
De : Cubainformación.tv mailto:cubainformacion@cubainformacion.tv
Répondre à : cubainformacion@cubainformacion.tv
Pour : Cubainformación mailto:cubainformacion@cubainformacion.tv



Periodista cubana sufre represión policial... en Madrid: al habla con Heidi Sánchez
Ver videohttp://www.cubainformacion.tv/index.php/en-portada/48527-periodista-cubana-sufre-represion-policial-en-madrid-al-habla-con-heidi-sanchez
Se apellida también Sánchez, pero no tiene la suerte de llamarse Yoani. Por eso a la prensa española su caso no le interesa. Heidi Sánchez Medina, periodista cubana residente en Madrid, sufrió la brutalidad de policía española al cubrir para Mundo Obrero las recientes protestas sociales. Cámara: Javier Couso.
Artículo de Heidi Sánchez en "Mundo Obrero"
Brutal agresión de la policía contra la prensa española
Si esto hubiera pasado en Cuba la cosa hubiera sido diferente
Yoani Sánchez, que inventa detenciones y agresiones nunca demostradas, es portada de muchos medios, mientras ningún medio importante hace mención a los periodistas agredidos que realizaban su labor el pasado 23 de febrero

Heidi Sánchez 26/02/2013 - Mundo Obrero.- España, un país desarrollado, miembro de la Unión Europea, va dando lecciones de democracia a países que califica del tercer mundo, siendo uno de sus ejes blancos preferidos de crítica Cuba, nación a la cual se acusa sistemáticamente de practicar la censura mediática e impedir la libertad de expresión, mientras que periodistas de medios españoles son agredidos por la policía cuando cubren manifestaciones.
Como si de una guerra se tratara hay que llevar una indumentaria de conflicto, pero no, aquí, en medio de la capital, Madrid, los periodistas, cámaras y fotoreporteros, para cubrir cualquier manifestación deben protegerse con cascos y estar bien identificados, lo que no impide que la policía antidisturbios arremeta sistemáticamente contra la prensa impidiendo su labor de informar.
El monopolio mediático está en manos de los grandes medios de des-información, estos ¨colegas ¨ que denuncian que en Cuba la prensa esta sujeta a las órdenes del ¨ régimen ¨ y que aprovechan la menor oportunidad para tergiversar cualquier cosa que suceda en la Isla. Un ejemplo claro lo encontramos con la ¨disidente¨ cubana Yoanis Sánchez, cuya única labor es la de calumniar a su país, llegando a inventarse detenciones y agresiones nunca demostradas con pruebas e incluso afirmar en reiteradas ocasiones que sufre de persecuciones y que ha sido objeto de vigilancia, siendo demostrado que nunca ha sido víctima ni de maltratos ni de violencia por parte de la policía de la nación caribeña, a pesar de ser portada de muchas medios cuando ha dicho semejantes barbaridades.
Por el contrario en la España de la supuesta libertad de prensa no se encuentra ninguna mención de la gratuita y brutal agresión a los periodistas. Ningún medio importante hace mención a los periodistas agredidos que realizaban su labor el pasado 23 de febrero, mientras se realizaba una protesta multitudinaria contra la política de recortes sociales impuesta por el gobierno de Rajoy. Claro, si esto hubiera pasado en Cuba la cosa sería diferente.

José Manzaneda
Coordinador de Cubainformación
Tel.: 94-4151107

¿Sabe usted que hay 5 cubanos presos en cárceles de EE.UU. por luchar contra el terrorismo?




Syrie - infame propagande guerrière dans Libération

Sent: Friday, March 15, 2013 4:31 PM
Subject: Syrie - infame propagande guerrière dans Libération
Rothschild contre la Syrie
15 mars 2013 - infame propagande guerrière dans Libération
    Bonjour à toutes et à tous,
Le pire ennemi d'Israël est le Hezbollah libanais qui est fermement soutenu par la Syrie. Aussi, il ne faut pas s'étonner que le journal Libération, qui appartient à Rothschild, le grand maître du sionisme, fasse une telle propagande guerrière contre la Syrie de Bachar el-Assad.
Si certains ne le savaient pas, qu'ils l'apprennent aujourd'hui. Libé appartient depuis quelques années à Rothschild. La première mesure que prit Rothschild fut de virer Serge July.
Ce qu'il faut savoir sur Rothschild, c'est qu'il est le grand maître du sionisme. En voici la preuve :
Il faut savoir aussi que personne au monde ne déteste plus la Syrie qu'Israël. Parce que le pire ennemi d'Israël, le seul à avoir vraiment pu le vaincre militairement sans coup férir, et deux fois s'il vous plaît, en 2000 et en 2006, c'est le Hezbollah libanais de Hassan Nasrallah. Or, le principal soutien du Hezbollah est la Syrie. Donc Israël veut détruire la Syrie.
Par ailleurs, dans le mythe d'Eretz Israël, le grand Israël, la Syrie fait soit-disant partie d'Israël !

Eretz israël, du Nil à l'Euphrate !
Aussi, il ne faut pas s'étonner que le journal Libération, qui appartient à Rothschild, le grand maître du sionisme, fasse une telle propagande guerrière contre la Syrie antisioniste de Bachar el-Assad.
Ça fait bien longtemps que l'impérialisme occidental livre des armes sophistiquées aux prétendus "rebelles" soit-disant "syriens" ; sinon, ces derniers auraient perdu depuis belle lurette.
Il ne faut surtout pas oublier que ce sont des islamistes recrutés un peu partout dans le monde qui combattent en Syrie contre l'armée régulière et contre le peuple syrien. Peuple syrien qui soutient massivement Bachar el-Assad, sinon celui-ci aurait perdu depuis longtemps.
Qu'en est-il donc des djihadistes islamistes ?
AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) appartient aux services secrets français. Voici les preuves. Regardez au moins les deux vidéos avec le journaliste de Canal+ :
Quant à al-Qaïda tout court, cette organisation appartient à la CIA depuis l'Afghanistan en 1978. Regardez au minimum la photo à cette page :
Les Jihadistes musulmans servent par conséquent de réservoir de mercenaires pour l'impérialisme occidental.

Le soit-disant "royaume historique" du roi David Cliquer sur l'image pour l'agrandir
L'implication de l'impérialisme français dans la guerre actuelle contre la Syrie peut se mesurer au fait que le drapeau des soit-disant "rebelles" est l'ancien drapeau que la France avait imposé à la Syrie à l'époque où ce pays était sous "mandat français".
Cependant, ce n'est pas parce qu'en 1916 les accords Sykes-Picot livrèrent la Syrie à la France, que celle-ci est aujourd'hui à ce point impliquée dans la guerre contre la Syrie ; sinon, pourquoi le serait-elle seulement depuis deux ans ?
Par ailleurs, il pourrait sembler étonnant à quiconque ignore l'essentiel de l'histoire récente de la France, que celle-ci soutienne des djihadistes islamistes qui massacrent allègrement les chrétiens en Syrie, alors que la France est essentiellement de culture chrétienne, et que Bachar el-Assad a toujours protégé les chrétiens. Comment expliquer cela ?
C'est bien évidemment parce que les sionistes se sont récemment emparés de la France, grâce à la loi Rothschild, que l'impérialisme français, devenu de ce fait impérialisme franco-sioniste, fait la guerre en Syrie. Et tant pis pour les chrétiens massacrés par les islamistes : les sionistes n'en ont rien à foutre !
La loi Rothschild, est la cause de l'endettement de la France :
Et, selon le principe de l'esclavage par la dette, quand la dette est devenue suffisamment grande pour que la pression soit suffisamment forte, les anciens propriétaires de la France ont cédé au chantage et ont livré ce pays à Rothschild, c'est-à-dire au sionisme.
    Bien à vous,
    do
    http://mai68.org/spip
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FAIRE CIRCULER !

Fw: SYRIE: Discours de Bahar Kimyongür à l'ONU

Sent: Friday, March 01, 2013 2:08 PM
Subject: Discours de Bahar Kimyongür à l'ONU


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Intervention de Bahar Kimyongür à la Conférence sur la Syrie au Palais des Nations en marge de la 22e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, Genève, 28 février 2013
Texte diffusé par Alexandre Moumbaris, de Démocrite

Voici un extrait de Wikipédia (encyclopédie en ligne, dont les textes sont souvent très discutables) sur Bahar Kimyongür : Bahar Kimyongür, né le 28 avril 1974 à Berchem-Sainte-Agathe, est un militant politique belge issu d'une famille originaire de Turquie. Inculpé sur base de la législation anti-terroriste belge, il a été condamné en première instance en février 2006 et en appel en novembre 2006, puis acquitté en appel en 2007 et en 2009 suite aux arrêts de cassation cassant les jugements précédents. Il fait l'objet d'une demande d'extradition par la Turquie.  Collaborateur du site Investig'Action (michel-collon.info) et porte-parole du Comité contre l'ingérence en Syrie (CIS), il qualifie les USA de « pourvoyeur de terroristes et fauteur de guerre en Syrie»1 . Il est signataire aux cotés d'Annie Lacroix-Riz et Thierry Meyssan d'un « appel à faire cesser l'agression contre la Syrie et à refuser la participation de la France à celle-ci »2, la Syrie étant selon lui « victime dun complot »3.
Notre organisation, Reconstruction communiste Canada, dénonce la violation du droit international pr les puissances du bloc impérialiste États-Unis, Canada, Union européenne, et leur alliance militaire, l'OTAN.
IL EST URGENT DE DÉVELOPPER, AU CANADA ET DANS LE MONDE, UN PUISSANT MOUVEMENT ANTI-IMPÉRIALISTE, UN FRONT UNIQUE PROLÉTARIEN CONTRE LA CRISE, LE FASCISME ET LA GUERRE!
IL EST URGENT DE RECONSTRUIRE, DANS CHAQUE PAYS, UN ET UN SEUL PARTI COMMUNISTE AUTHENTIQUE ET, DANS LE MONDE, UN ET UN SEUL MOUVEMENT COMMUNISTE INTERNATIONAL!
Antonio Artuso, membre de RECONSTRUCTION COMMUNISTE CANADA - pueblo@sympatico.ca

From: democrite@neuf.fr
To: democrite@neuf.fr
Subject: TR: Discours de Bahar Kimyongür à l'ONU
Date: Fri, 1 Mar 2013 12:28:43 +0100
  
De : Kimyongur Bahar [mailto:bahar_kimyongur@yahoo.fr]
Envoyé : vendredi 1 mars 2013 03:17
À : Drejo23 liege
Objet : Discours de Bahar Kimyongür à l'ONU


Intervention de Bahar Kimyongür à la
Conférence sur la Syrie au Palais des Nations en marge de la 22e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU

Genève, 28 février 2013



Mesdames et Messieurs,


Au moment où nous célébrons dans la rage, l'impuissance et le deuil le deuxième anniversaire de la guerre de Syrie, un énième retour en arrière sur la couverture médiatique du conflit n'est pas inutile pour comprendre le jusqu'au-boutisme des belligérants ayant conduit au pourrissement de la situation que nous connaissons aujourd'hui.

Force est de constater que dans les pays alignés à la politique étrangère étasunienne notamment la France, la Belgique, les Pays-Bas et l'Angleterre, seule une poignée de journalistes ont cherché à comprendre la complexité de la situation syrienne, nageant à contre-courant dans un environnement hostile car dominé par des bataillons d'intellectuels sentimentalement et politiquement acquis à la cause rebelle.

Dès le début de la crise syrienne, des observateurs indépendants ont épinglé de nombreux cas de manipulation médiatique que certains professionnels de l'information ont véhiculés parfois involontairement.

Croyant servir la dissidence syrienne et se conformer ainsi aux valeurs humanistes dont ils se targuent d'être les gardiens, des journalistes sérieux se sont convertis en ministres d'une propagande aussi maladroite que nocive.

Les analyses pointues et la modération que l'on attendait d'eux ont cédé la place tantôt aux effets d'annonce et autres communiqués triomphalistes chantant les succès militaires de la rébellion tantôt aux pamphlets incendiaires conspuant, dans une surenchère de superlatifs outranciers, les pratiques répressives réelles ou fabriquées des services de sécurité syriens.

Par naïveté ou par conviction, par lâcheté ou par paresse, des journalistes ont bafoué les principes élémentaires de leur profession comme l'enquête de terrain, la vérification des sources ou le recoupement de l'information.

Ils ont crié à la censure tout en l'appliquant à l'encontre des voix critiquant la doxa occidentale sur la Syrie.

Certains d'entre eux n'ont pas eu peur de verser dans la caricature voire la calomnie pour discréditer les voix dissidentes qui offraient une vision indépendante de la situation dans ce pays.

Des rumeurs colportées sur les réseaux sociaux comme la prétendue fuite à l'étranger du président syrien, son prétendu train de vie fastueux, son prétendu plan de repli en un territoire alaouite imaginaire ou encore sa prétendue retraite sur un porte-avion russe ont été complaisamment relayées par de très sérieuses agences de presse.

L'emballement médiatique planétaire fabriqué à partir des salves d'hoax anti-régime a eu pour principal effet de radicaliser les forces loyalistes et de ridiculiser les partisans d'une démocratisation sincère de leur pays.

Ce faisant, les principaux médias occidentaux n'ont pas manifesté le même enthousiasme lorsqu'il s'agissait de parler des citoyens progouvernementaux démembrés, mitraillés ou déchiquetés par les bombes des rebelles et de leurs alliés takfiristes.

Les décapitations rituelles organisées par ces derniers n'ont pas suscité autant d'indignation que les exactions commises par l'armée gouvernementale. Ni les appels au génocide des alaouites et des autres minorités « impies » lancés dès le début de la crise syrienne dans certaines mosquées du pays et via des chaînes satellitaires golfiques aux heures de grande écoute.

Ce n'est qu'un an et demi après les premières manifestations que la presse occidentale a découvert les télécoranistes de la haine comme le Syrien exilé en Arabie saoudite Adnane Arour qui se targue pourtant d'avoir des millions d'adeptes en Syrie et dans le monde.

Il n'est pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre dit un vieil adage.

Concernant les attentats terroristes visant les civils, de nombreux journalistes ont versé dans les théories du complot les plus grotesques en accusant le camp loyaliste de tuer délibérément ses propres enfants pour discréditer l'opposition.

Quant aux activistes pour la paix et la souveraineté des peuples qui, à Bruxelles, Paris ou Londres, prêchent désespérément dans le désert, ils se sont vus symboliquement interdire toute expression d'empathie envers les civils innocents qui avaient le malheur de mourir sous le mauvais drapeau.

Lorsqu'une équipe de la chaîne Al Ikhbariya dont la célèbre journaliste Yara Saleh, a été prise en otage par l'Armée syrienne libre (ASL) durant l'été 2012, les groupes de presse occidentaux ont joué aux trois singes.

Aucun média dominant pourtant si enclins à défendre la liberté d'information n'a même évoqué la fin tragique de Hatem Abou Yahya, l'assistant cadreur de l'équipe exécuté par ses ravisseurs.

La libération par l'armée gouvernementale syrienne des trois autres membres de l'équipe n'a pas suscité plus d'engouement parmi nos faiseurs d'opinion.

Quiconque souhaite connaître l'ampleur du black-out médiatique qui a frappé l'équipe d'Al Ikhbariya n'a qu'à pianoter le nom de l'un de ses malheureux journalistes sur un moteur de recherche.  On ne trouve quasi aucune trace de leur kidnapping.

En effet, en Occident, seuls des sites marginaux et non-alignés en ont parlé.

Les horreurs de la guerre ont été systématiquement imputées au régime syrien même celles que la rébellion a fièrement revendiquées.
 
Pendant deux ans, certains prétendus experts (Note de RoRo: Holande, Fabius,... ) de la Syrie ont claironné la « fin imminente » du régime en se basant entre autres sur les affirmations de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

D'après leurs dires, le régime était « de plus en plus isolé ». Il était « aux abois », « cerné de toutes parts ». Le président ne comptait plus que « quelques fidèles corrompus issus de sa communauté ».

Il paraîtrait même que toute la population était mobilisée contre la dictature d'une « secte », d'un « clan », d'une « famille », d'une « maffia ». Les jours, voire les heures du président étaient comptés.

En décembre 2011, le ministre des affaires étrangères israélien Ehud Barak ne donnait pas plus de quelques semaines ou mois avant la chute d'Assad (Le Monde, 6 décembre 2011).

L'ancien diplomate français Wladimir Glasman alias Ignace Leverrier qui anime le blog de propagande « Un œil sur la Syrie » hébergé par Le Monde a cru bon de créer un fil info avec une « chronique du délitement du régime ». Mais son torrent de nouvelles triomphalistes s'est rapidement tari.

En août 2012, Gerhard Schindler, chef du service de renseignement allemand BND, fait plus fort que ses homologues israéliens. Il rejoint le club des prophètes et des oracles en déclarant que (non pas les mois ou les semaines mais) les jours du régime du président Assad étaient comptés (RFI, 20 août 2012). Cette lumineuse prédiction vieille de plus de six mois revient en quelque sorte à affirmer que tous les êtres vivants mourront assurément un jour.

Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan promettait quant à lui de célébrer la victoire des rebelles en allant très prochainement prier dans la mosquée des Omeyyades en Syrie (Hürriyet, 5 septembre 2012).

Depuis, beaucoup d'eau, de sang et de larmes ont coulé sous les ponts qui enjambent l'Oronte.

Les menaces d'intervention armée, le chantage, les coups d'esbroufe, les stratégies subversives qui vont des opérations « false flags » à la mise à disposition par les pétromonarchies arabes d'une enveloppe de 300 millions de dollars pour encourager les défections au sein du gouvernement syrien et de l'armée n'ont pas eu raison de la combativité du régime (Le Figaro, 3 avril 2012 ; Russia Today, 11 août 2012)

N'est-il pas surprenant que seule une infime minorité de hauts fonctionnaires d'un Etat pourtant taxé de vénal et de corrompu ait cédé aux chants des sirènes mazoutées du Golfe et succombé à la tentation pécuniaire que font miroiter des monarques aussi bedonnants que leurs barils de pétrole ? 
 
Personne parmi ces messieurs de la grande presse prétendument bien informés n'a jugé bon d'associer le flegme du président syrien au soutien populaire, certes difficilement quantifiable, mais bien visible et réel dont il jouit et à sa confiance en l'avenir.

Au lieu d'analyser la réalité telle qu'elle est, les francs-tireurs de nos mass médias éberlués par la zen attitude du président syrien se sont attelés à brosser le portrait psychologique d'un « tueur au sang froid ».

Dans une mauvaise foi dont ils ont le secret, ils n'ont vu que des facteurs externes et militaires à son maintien au pouvoir : la main invisible d'Hugo Chavez, l'armement russe et iranien, l'appui logistique du Hezbollah, la terreur des moukhabarats et des chebbihas, la puissance de son aviation... Le peuple lui, était d'après eux, unanimement acquis au renversement du régime.

Seuls de rares journalistes honnêtes ont tenté de comprendre comment une dictature pouvait masser des centaines de milliers de sympathisants dans la rue sans pécule ni baïonnette.

Aux allégations dépeignant une armée syrienne démoralisée répondaient des images de fantassins guillerets et motivés.

Rares ont été les observateurs européens qui ont analysé objectivement la combativité de l'armée arabe syrienne et du Baas syrien, père de tous les baassismes.

Les stratèges occidentaux et leurs subordonnés arabes misaient sur un effondrement comparable à celui du régime irakien à la veille de la chute de Bagdad en 2003. En vain.

Ils espéraient voir pans entiers de l'armée syrienne rejoindre la rébellion comme lors de la guerre civile libyenne en 2011. En vain.

Il y a un mois à peine, Rami Abdel Rahmane a dû reconnaître sur la chaîne d'information France 24 que le poids des défections est surestimé. « Les défections n'ont pas pesé sur l'armée syrienne » a-t-il affirmé. (France 24, 23 janvier 2013).

Dans la même interview, interrogé sur la création des Forces de défense nationale par l'armée syrienne, une formation paramilitaire de 50.000 femmes et hommes chargée de défendre leur quartier contre les incursions rebelles, Rami Abdel Rahmane tord le cou à un autre préjugé au grand dam de ceux qui taxent le gouvernement de Damas de « régime alaouite ».

Il dit en effet : « Ces nouvelles forces sont formées de personnes de toutes les confessions. (…) Ce sont simplement des personnes qui soutiennent le régime et contrairement à ce que l'on pense, il y en a de toutes les communautés. »

« Contrairement à ce que l'on pense » souligne-t-il. Et voilà que la source syrienne la plus crédible aux yeux de l'Occident remet en question une idée largement répandue. Répandue par qui ?

Par les fabricants et les trafiquants d'opinion qui peuplent les bureaux de rédaction de nos gazettes, nos hémicycles, les chaires universitaires, les centres d'études stratégiques et les plateaux de télévision.

Aujourd'hui, au bout de deux ans de guerre sans merci, face à la ténacité du régime et de la population loyaliste, les mêmes sources reconnaissent du bout des lèvres avoir été vite en besogne.

Deux ans et 70.000 morts plus tard, ils ont dû revoir leur copie.

Voyons à présent quatre des stéréotypes les plus remâchés, réchauffés et resservis par nos médias mainstream.


Théorie n°1 : Au début, le mouvement syrien de contestation était pacifique.

C'est vrai et faux. Plusieurs dizaines de manifestants pacifistes ont été torturés et tués, notamment à Deraa. Ce terrorisme d'Etat est injustifiable. Mais dès le début de la contestation, les forces de sécurité ont également été la cible de tirs provenant des manifestants. De nombreux policiers et militaires sont morts sous les balles des opposants dès les premiers jours de la contestation. Des réseaux de tunnels et des caches d'armes ont été découverts y compris dans des mosquées. La thèse de l'implication d'une « troisième force » composée d'éléments infiltrés et de provocateurs n'a jamais été évoquée par la presse occidentale. Par ailleurs, des appels à la haine anti-alaouite, anti-chrétienne, anti-chiite et anti-iranienne ont été scandés dans plusieurs manifestations notamment à Jableh, Idleb et Jisr Al Choughour. Les sons et images de ces émeutes déguisées en manifestations pacifiques à destination du public international abondent sur la toile mais les médias mainstream n'y ont guère prêté d'attention.

Théorie n°2 : l'extrémisme religieux en Syrie n'existe pas. S'il existe, c'est le régime qui l'a fabriqué.

Doublement faux. Si l'écrasante majorité des musulmans sunnites syriens rejettent l'extrémisme religieux, il n'en est pas moins une menace bien réelle autant pour les musulmans que les non musulmans. Le takfirisme, cette version factice et fasciste de l'Islam constitue depuis toujours une menace existentielle tant pour le nationalisme arabe que pour la cohabitation pacifique entre communautés religieuses. Les takfiristes syriens considèrent en effet le baassisme comme une cause communiste, athée et perverse à combattre sans merci par le djihad. Les croyances issues ou inspirées de l'Islam telles que le chiisme, l'alaouisme ou l'ismaélisme sont logées à la même enseigne de même que le christianisme et le judaïsme. Plusieurs imams sunnites syriens ont été tués par les takfiristes car jugés déviants ou progouvernementaux. Le dernier en date, le cheikh Abdoullatif al Jamil a été tué par les rebelles à la mosquée de Salahaddin à Alep au début de ce mois.
Deux sources d'inspiration sont à la disposition des islamofascistes syriens et étrangers : les textes anciens comme les fatwas du théologien syrien médiéval Ibn Taymiyya et les chaînes satellitaires télécoraniques du Golfe comme Iqraa TV, Wessal TV, Safa TV, Quran i Kerim TV qui, sans interruption, distillent la haine anti-chiite, anti-iranienne, anti-Hezbollah et antinationalisme arabe. Adnan Arour et tous les autres prêcheurs de haine bénéficient d'une couverture médiatique planétaire depuis bien avant le « printemps syrien ». Les djihadistes installés en territoire libanais sous l'impulsion du clan Hariri lui-même soutenu par les Saoudiens depuis les accords de Taëf qui mirent fin à la guerre civile libanaise (1975-1990) jouent un rôle de premier ordre dans la fragmentation de la société syrienne sur base religieuse.
Les confrontations entre le régime laïc syrien et le takfirisme ont une histoire longue et sanglante. Elles ont culminé avec le massacre de Hama en 1982. Les minorités ont été plusieurs fois la cible de massacres à caractère sectaire. L'attentat visant le mausolée chiite de Saida Zeinab à Damas par les terroristes du Fatah al Islam le 27 septembre 2008 préfigure la guerre sectaire actuellement menée par la rébellion takfiriste contre le gouvernement de Damas et ses soutiens populaires.

Théorie n°3 : le régime syrien est alaouite

Archifaux. Cette allégation réductrice est, de surcroit, offensante pour toutes les parties en conflit. Elle est offensante pour les nombreux ministres, députés, dirigeants de syndicats et de corps professionnels, chefs d'état-major, officiers supérieurs et moyens, soldats, policiers et autres centaines de milliers de fonctionnaires non alaouites. Elle est tout aussi offensante pour les nombreux opposants alaouites qui luttent contre le gouvernement. L'origine alaouite du président syrien et de certains membres de son entourage ne fait pas de l'Etat syrien un « régime alaouite ». La Syrie est à la fois un Etat culturellement marqué par l'Islam sunnite de rite hanéfite et l'unique Etat laïc du monde arabe. La laïcité syrienne est consacrée par une formule omniprésente dans la bouche des Syriens : Al din la Allah wal watan lel jemi' : « La religion est à Allah est la patrie est à tout le monde ». Curieusement, aucun média n'a entendu parler de ce principe fondamental qui fait de la Syrie un havre de paix intercommunautaire.
Mais, ces mêmes journalistes ne se gênent pas d'utiliser les mêmes termes que les djihadistes liés à Al Qaïda pour qualifier l'Etat syrien. Ils y voient des privilégiés alaouites partout. Pourtant, les alaouites vivent pour la plupart de maigres moyens et ne sont même pas officiellement reconnus en tant que communauté religieuse. Sous la présidence de Bachar el Assad, près de 5.000 mosquées sunnites et 250 églises ont été construites ou restaurées. En revanche, jamais l'Etat syrien n'a consacré un seul centime à l'entretien des lieux saints alaouites ni à la rémunération des cheikhs alaouites.
L'obsession de certains médias et experts à vouloir désigner leur ennemi par son identité ethnique ou religieuse est symptomatique de ce vieux réflexe raciste et colonial qui consiste à inférioriser l'autre en l'enfermant dans une identité réductrice, englobante, dépersonnalisante et le cas échéant carrément stigmatisante. Stigmatisante car certains médias occidentaux et djihadistes tiennent les alaouites collectivement responsables de crimes commis par des escadrons de la mort progouvernementaux pourtant issus de toutes les communautés du pays.
Il nous semble normal de dire « le président alaouite Bachar el Assad » mais nous serions choqués si quelqu'un disait « le ministre juif des affaires étrangères Laurent Fabius ».
Certains journalistes semblent avoir vite oublié le principe universel qui dit : « Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse. »

Théorie n°4 : La rébellion est populaire. L'armée est honnie.

Thèse à moitié vraie donc à moitié fausse. Cette théorie largement répandue en Occident est pourtant démentie par des leaders de l'Armée syrienne libre.
Interrogé par l'agence Reuters, Abou Ahmed, chef d'une milice de la Brigade al Tawhid active à Alep depuis juillet 2012 déclare : « L'ASL a perdu son soutien populaire. »
Il estime que 70% de la population de la ville est progouvernementale (Yara Bayoumi, Reuters, 8 janvier 2013).
Dans plusieurs quartiers aleppins administrés par la rébellion, la population se plaint d'actes de pillage et de mauvais traitements infligés par les milices de l'ASL. La population excédée manifeste régulièrement aux cris de « ASL voleuse, nous voulons l'armée régulière » (Jaych al Hour harami, bedna jeych el nizami).
De l'autre côté de la barricade, l'armée est constamment sollicitée par la population. Il  suffit de visionner les chaines télévisées gouvernementales pour se rendre compte de l'ampleur de cette autre réalité syrienne. On y voit des soldats accueillis en héros, nourris et choyés par la population.
Si les médias prenaient exemple sur Anastasia Popova ou Robert Fisk, s'ils se donnaient la peine de parcourir l'envers du décor, s'ils allaient interroger les millions de Syriens pro-gouvernementaux, neutres ou non politisés, ils réaliseraient que ces citoyens préfèrent rester sous la protection de l'armée et sous l'administration gouvernementale qui leur assure des moyens de subsistance : un salaire, une retraite, des soins médicaux, une instruction etc.


Les mensonges et les demi-vérités concernant la Syrie sont si nombreux qu'en dresser une liste relève de la gageure.

Ceux qui prétendent soutenir le peuple syrien lui rendront un bien grand service le jour où ils se résoudront à décrire en toute impartialité la souffrance de toutes ses composantes.

Peut-être que ce jour-là, les Syriens parviendront à dépasser leurs différends et à trouver les voies de la réconciliation, seule condition de leur survie en tant que peuple libre.