mercredi 30 avril 2008

SEMIRA, la leçon n'a pas servi !!!



-------- Message original --------

Sujet: SEMIRA, la leçon n'a pas servi !!!
Date: Mon, 28 Apr 2008 20:22:43 +0200
De: Jean Groulard mailto:groulard@swing.be
Pour :: mailto:roger.romain@skynet.be



A diffuser largement pour faire cesser ces traitements indignes d'un pays civilisé !!!

De: Serge NGAJUI FOSSO <sfosss_2000@yahoo.com>

Bonjour à tous,

Je vous envoie ce message de Mons en Belgique. J'y suis arrivé hier 26 avril 2008 peu après minuit et après avoir été expulsé violemment du vol de SN Bruxelles Air Lines à destination de Kinshassa via Douala et gardé en cellule à l'aéroport de Bruxelles de 11:00 à 22:00 sans manger, ni boire et sans pouvoir contacter ma famille.

Petit compte rendu:

Nous sommes le 26.04.2008, je me rends au Cameroun pour mes vacances. Je pars de Clichy à 5:30 en taxi pour CDG1. Je pars de Paris à 7:40 pour Bruxelles avec un vol SN Bruxelles Air Lines et doit prendre la correspondance pour Douala à 10:40 à l'aéroport de Bruxelles.

Lors de mon entrée dans l'avion entre 10:00 et 10:45, je suis bien accueilli par les hôtesses, je vais rejoindre mon siège, le N° 41H qui se trouve vers le fond de l'avion, à 5 ou 6 rangées de mon siège. Lorsque j'y arrive, il y a au fond de l'engin à la dernière rangée des hommes habillés en tenue grise et qui essayent de maitriser un homme de couleur noire. Celui-ci se débat et crie : « Au secours, laissez moi, je ne veux pas partir». Les hommes en gris essaient de l'empêcher de parler en l'étouffant. Le jeune homme se débat comme il peut et continue de crier car il y a sur lui 4 colosses en gris. D'autres policiers en civile ont établi un périmètre de sécurité et personne ne peut aller vers le lieu du drame qui se déroule sous nos yeux.

Je me rends compte que c'est une expulsion, l'homme que l'on expulse est toujours maitrisé et étouffé et pousse des cris que l'on n'entend plus bien.

Je me souviens alors de Semira Adamu, une jeune nigériane qui était morte en septembre 1998, il y a 10 ans lors d'une expulsion similaire à celle qui se déroule sous mes yeux dans un avion Sabena. Que dois-je faire ? Rester sans rien dire comme les autres ? Agir ?

En tant que militant des droits de l'homme et des étrangers, je me lève, interpelle l'hôtesse la plus proche de moi proteste en lui disant fermement et à voix haute que ceci est un vol commercial et que je ne saurais voyager dans ces conditions. D'autres passagers jusque là restés calmes se lèvent et protestent à leur tour. Je filme comme d'autres passagers la scène avec mon appareil photo. Devant cette protestation générale, les hommes en gris quittent l'avion avec leur passager. Quelques minutes plus tard, des policiers montent dans l'avion, trois personnes sont désignées par les policiers en civil, je suis parmi elles. Les policiers nous demandent de quitter l'avion, lorsque je pose la question pourquoi, ils se jettent sur moi, menottes aux mains, coups par ci par là, je saigne, je suis trainé dans les couloirs de l'avion et puis dans les escaliers avant d'être jeter dans un fourgon de la police sans mes 2 valises en soute et ma petite valise de cabine. J'ai quelques bobos sur le visage et les mains blessées par les menottes. De ce fourgon, je remarque qu'une policière a mon appareil photo dans la main et visionne certainement mon petit film de la scène de l'avion. Une dure et longue journée commence pour moi sous les insultes et les maltraitances des policiers qui m'emmènent au cachot de l'aéroport de Bruxelles. A 13:35 la police nous libère, nous sommes 2 à ce moment un autre camerounais qui était dans la bande des trois expulsés et moi. Je n'ai plus vu le troisième, un homme de couleur blanche.
Au moment de notre libération, la police nous informe que nous ne voyagerons plus pendant les six prochain mois avec la compagnie SN Bruxelles Air Lines. A la question de savoir comment nous allons faire pour nous rendre au Cameroun, la police nous renvoie vers la compagnie.
Avec mon compagnon d'infortune, nous nous y rendons. Nous demandons à rencontrer l'un des responsables de la compagnie, on nous indique que le responsable de la sécurité de la compagnie arrivera bientôt. Nous patientons, j'ai une pensée pour ma petite fille qui m'attend à Douala avec impatience et enthousiasme et qui certainement sera très déçue de ne pas me voir. Je suis en colère, très en colère.
La responsable de sécurité de la compagnie arrive et nous informe que nous avons tous les 2 étés fichés dans la liste noire (pas blanche) de la compagnie et ne pourrons plus voyager avec elle pendant les 6 prochains mois. Je lui demande alors comment nous faisons dans ce cas pour arriver à Douala. Elle m'indique que c'est à nous de voir et que la compagnie ne nous remboursera pas. Après ces mots, ma colère monte, mon ton aussi, je signale a cette dame que je n'ai pas de problème si je ne voyageais plus jamais avec SN Bruxelles Air Line, mais que je souhaite rentrer à Paris et surtout me faire rembourser car la compagnie n'a pas rempli son contrat. Mon ton est haut mais courtois les passants nous regardent, la dame appelle la police qui vient et me ramène cette fois seul au cachot. J'y resterais jusqu'à 22:00 sans manger, ni boire et ni contacter ma famille.
Mon neveu qui habite Mons est contacté et arrive avec son épouse entre 21:00 et 22:00. Les policiers m'informent de leur présence et m'indiquent que je suis libre de rentrer avec eux. Je leur dis que je ne comprends pas pourquoi j'ai été en cellule toute la journée dans ces conditions et que je ne souhaite pas la quitter avant qu'une solution ne soit trouvée à mon problème : partir à douala ou rentrer sur Paris et être remboursé. Des explications se font de part et d'autres, les policiers souhaitent que je quitte la cellule et moi je souhaite y rester, ce qui visiblement ne les satisfait pas. Les policiers décident donc de me sortir de la cellule par la force, me remettent mes affaires, je refuse de les prendre. L'un d'entre eux me menace, me tient par le cou et me pousse hors de leurs bureaux et me balance mes affaires sur la figure, je m'en vais sans les ramasser. Mon neveu et son épouse me rejoignent je suis une fois de plus en colère, très en colère de tout ce qui se passent. Je leurs demande de rentrer à la maison, ils refusent évidemment.
L'épouse de mon neveu va voir l'un des policiers qui lui donne mes affaires et des informations sur les démarches que je devrais faire. Elle revient avec mes affaires, il y manque mes lunettes de soleil Ray Ban et en plus la vidéo de la scène dans l'avion a été effacée de mon appareil photo, sûrement par les policiers qui m'ont interpelé. Une preuve vient d'être détruite, heureusement pas toutes car d'autres passagers ont filmé la scène. Je suis toujours en colère, très en colère, je pense à ma petite fille pour qui j'ai exceptionnellement pris mes congés, je suis en colère parce que ces derniers jours ont été éprouvants professionnellement, physiquement et moralement. Je suis en colère, très en colère parce que je suis du genre calme, courtois et surtout pas violent. Or toute cette journée, j'ai été traité avec mépris et violence parce que j'ai été un moment la bouche d'un malheur qui n'avait point de bouche, parce qu'en protestant dans l'avion, je suis allé au secours d'un être humain qui était maltraité et qui demandait du secours.
Je suis en colère parce que je suis fatigué et que je souhaitais prendre quelques semaines de repos et aller passer du temps avec ma petite fille. Je ne sais pas quand et comment je me rendrai au Cameroun. Je ne sais pas au moment où je vous écris où sont mes valises.
Avec patience mon neveu et son épouse m'ont convaincu de les accompagner chez eux à Mons. Nous avons demandé une attestation indiquant que j'étais en cellule de 11:00 à 22:00, le policier de faction a eu la gentillesse de m'en donner une en Néerlandais. Nous sommes arrivés à Mons peu après minuit. J'avais des douleurs partout, sur le visage, les bras, les doigts au dos et une très grosse faim, j'ai mangé sans appétit et je suis allé me coucher.
Ce matin, je suis un peu plus calme, j'ai encore quelques douleurs aux doigts, aux bras et au visage. Je vais me rendre à Bruxelles pour me faire signifier officiellement que je suis sur la liste NOIRE de la compagnie, que je ne voyagerai plus avec cette compagnie et que je ne serai pas remboursé. J'espère également retrouver mes valises dans l'état où je les avais confiés à la compagnie. Une autre dure journée va commencer, comment se terminera-t-elle ? Je n'en sais pas grand-chose pour le moment.
Je peux simplement préjuger qu'elle ne sera pas facile car je ne compte pas laisser passer cette histoire sans réagir. Je vais faire un appel à témoins et engager une action contre SN Bruxelles Air lines. On en reparlera.

Sur ce, je vous souhaite un bon et agréable dimanche.
Prière diffuser largement ce message.
A bientôt ! Et mon combat continue.

Serge N FOSSO
+33626710385




Italie: Gianfranco Fini élu président de la Chambre

ITALIE: Après Rome, les nouveaux fascistes s' installent aux postes-clé.
La relève du jusqu'auboutiste milliardaire BERLUSCONI -grand allié de Bush, est déjà assurée: l' Italie, pays membre de l' Euro-dictature capitaliste, prépare de nouveaux Mussolini pour le IVe Reich..?.
RoRo



From: Politique
Sent: Wednesday, April 30, 2008 2:33 PM
Subject: Italie: Gianfranco Fini élu président de la Chambre



Italie: Gianfranco Fini élu président de la Chambre

Italie: Gianfranco Fini élu président de la Chambre

Gianfranco Fini, dauphin du futur chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi et ancien néo-fasciste, a été élu mercredi président de la Chambre des députés.

Il a été élu au quatrième tour par 335 voix sur les 611 députés présents, la majorité requise étant de 306 voix, a annoncé Pierluigi Castagnetti qui présidait la séance. Gianfranco Fini est le premier homme politique issu de l'ancien parti néo-fasciste Mouvement social italien (MSI) à accéder à une fonction aussi haute de l'Etat italien, le président de la Chambre des députés étant la troisième personnalité dans la hiérarchie. Lors des trois premiers votes mardi, M. Fini n'avait pas réussi à atteindre la majorité requise des deux tiers. M. Fini, 56 ans, est président d'Alliance nationale, parti conservateur issu de l'ancien MSI. Il a occupé les fonctions de vice-Premier ministre (2001-2006) et de chef de la diplomatie italienne (2004-2006) dans le précédent gouvernement Berlusconi. (GFR)

mardi 29 avril 2008

Le début de l'orage



-------- Message original --------

Sujet: Le début de l'orage
Date: Tue, 29 Apr 2008 18:37:01 +0200
De: Charles GILBERT mailto:carlogil@wanadoo.fr

Ci-dessous une information que la presse pourrie va essayer de noyer sous des tonnes de ... boue.

La ville de Dreux ouvre la marche. Qui va suivre ?

Dreux : un reportage à paraître le 30 avril.

500 TRAVAILLEURS RÉUNIS EN ASSEMBLÉE INTERSYNDICALE ET INTERPROFESSIONELLE

AVEC LES U.L. CGT ET FO DÉCIDENT DE BLOQUER LA VILLE LE 15 MAI.

"Dreux ville morte le 15 mai , grève interprofessionelle

et manifestation de toute la population.

Nous voulons vivre !"

Un événement sans précédent. C’est le sentiment

de toute la presse locale, des autorités, et même

des organisations syndicales qui l’'ont préparé et ne

s’'attendaient pas à une telle lame de fond.

Jeudi 24 avril, dès 17 heures, par petits groupes,

par délégations d’'entreprise, du public et du privé,

souvent avec tous leurs syndicats, la grande salle

des fêtes de Vernouillet, dans l’'agglomération

drouaise, se remplit avant même que n’'arrivent,

groupés, 200 ouvriers de Rosi-Klarius et autant de

chez Philips avec leurs syndicats, alors que l’'assemblée

est convoquée à 17 heures 30.

La salle est pleine, des dizaines d’'ouvriers debout

faute d’'un nombre suffisant de sièges.

A la tribune, les secrétaires des unions locales FO

et CGT qui avaient lancé cet appel, rejointes par les

unions départementales FO et CGT, le soutien de J.-C.

Mailly de la confédération FO, et de l’'union régionale

CGT Centre.

Annulation des plans de licenciements

qui signent l'’arrêt de mort de la ville

Déjà, le comité intersyndical de préparation de cette

assemblée s'’était réuni deux jours avant avec trente

délégués FO, CGT, CFTC, CGC, CFDT à la Bourse du travail et

avait remarqué le nombre inhabituel de signatures sur la

pétition adressée au ministre du Travail pour qu’'il fasse

annuler ces plans de licenciements qui signent l'’arrêt de

mort de l’'industrie sur toute la ville.

L'’émotion et la colère sont vives après déjà plus de

5 000 suppressions d’'emplois industriels en cinq ans sur

cet ex-bastion industriel de 35 000 habitants où le chômage

dépasse les 20 %.

La parole aux délégués de Rosi et de Philips

La parole est donnée aux délégués de Rosi et de Philips. un

délégué résume la situation : « Notre site est à la pointe de la

fabrication d’'écrans LCD de très grande taille, marché en pleine

expansion. Rosi fabrique des pots catalytiques "céramique"

haut de gamme. Et Woods, directeur de Philips, déclare : c’'est

fini, l'’Europe de l'’Ouest n’'est plus rentable. Depuis des années,

on nous endort avec le fait qu’'on doit sacrifier les secteurs "lowcost"

pour faire de la technologie. Si on délocalise l'’électronique,

la mécanique haut de gamme, l’'aviation… que va-t-on

fabriquer dans ce pays ? Où va-t-on ? Nous n’'avons pas le choix.

Il faut exiger l'’annulation des plans. »

Un délégué de Philips prend la parole : « Je viens de recevoir

un coup de téléphone de l’'expert désigné par le CCE. Les

premières études démontrent que ce n’'est pas 247 licenciements

qui sont programmés, mais la fermeture totale de la

dernière usine de la ville. Cela va faire plus de 1 000 licenciements

avec nos camarades de Rosi et la sous-traitance. Il ne

va rien rester. »

"Grève interprofessionnelle et

manifestation le 15 mai" : vote unanime

La tension monte brutalement d’un cran. Un ouvrier se lève

et lance : « Ça n'’est plus possible. Maintenant, il faut bloquer

la ville ! » . Un autre prend le micro : « Il faut y aller. C'’est une

honte que les élus ne soient pas avec nous ! Il faut s’'adresser

à eux, il faut qu'’ils prennent leurs responsabilités. »

Après la proposition du secrétaire de l’'union locale CGT

d’'étendre la grève à tout le département avec manifestation

départementale à Dreux le 15, un appel est lu et longuement

acclamé puis voté à l'’unanimité à main levée : « Grève totale

interprofessionnelle le 15, manifestation de toute la population

pour exiger le retrait des plans de licenciements et

l’'arrêt des suppressions d'’emplois ».

TRIBUNE LIBRE DE LA LUTTE DES CLASSES

INFORMATIONS OUVRIÈRES H E B D O M A D A I R E D U P A R T I D E S T R A V A I L L E U R S

L' ’ é m a n c i p a t i o n d e s t r a v a i l l e u r s s e r a l' o eœ u v r e d e s t r a v a i l l e u r s e u x - m ê m e s

6 775abonnés

recevront ce numéro

(D’après Le Monde, 23 avril)

Chaque semaine, lisez Informations ouvrières.

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(Chèques à l’ordre d’"Informations ouvrières", 87 rue du Faubourg-Saint-Denis 75010 Paris)

Municipales à Rome: la droite triomphe et enlève la capitale à la gauche: un neo-fasciste s' empare de Rome ...]

Un neo-fasciste s' empare de ROME :

Triste bilan pour la fausse "gauche", réformiste, participationniste, opportuniste et collaborationniste, déjà battue aux récentes législatives italiennes ! Les amis de Gianni Alemanno peuvent lever le bras et la main tendus (vu ce mardi à la télé!): l'Euro-dictature devient de plus en plus noire, sur fond de paupérisation, de racisme, de nationalisme, d' européanisme, d' atlantisme, de ricanisme, de libéralisme et de répression de plus en plus poussée.
Je ne cesse de le répéter, dans cette Europe pillée et exploitée par les multinationales et transnationales capitalistes, il est grand temps de recréer une véritable gauche, marxiste-léniniste, révolutionnaire et internationaliste, qui se battra de nouveau pour et aux côtés des peuples travailleurs dans la solidarité et l'union.
Son sale travail accompli, à la tête de l' Euro-dictature et de l' Italie, le fameux Prodi semble avoir jeté définitivement l'éponge, quoiqu'il puisse encore rejaillir ailleurs ...
Quand donc les syndicats vont-ils également se réveiller pour appuyer véritablement un grand mouvement revendicatif dans la lutte ?
RoRo

From: Politique
Sent: Tuesday, April 29, 2008 10:54 AM
Subject: Municipales à Rome: la droite triomphe et enlève la capitale à la gauche

28.04.2008 21:05

Municipales à Rome: la droite triomphe et enlève la capitale à la gauche

La droite a triomphé à Rome, son candidat Gianni Alemanno réussissant à enlever la capitale italienne à la gauche qui la dirigeait depuis 15 ans, grâce à une confortable avance de sept points, selon des chiffres définitifs publiés lundi soir par le ministère de l'Intérieur.

Ce résultat est une catastrophe pour le Parti démocrate (PD) de centre gauche de Walter Veltroni, déjà nettement battu aux législatives des 13 et 14 avril par Silvio Berlusconi. C'est "une victoire historique", s'est félicité le futur chef du gouvernement, tandis que Walter Veltroni déplorait "une défaite très grave, très lourde". M. Alemanno l'a emporté avec 53,65% des voix, contre 46,34% à son rival, le ministre de la Culture sortant et ex-maire de Rome Francesco Rutelli. Ce succès "vient compléter notre victoire aux législatives" et "les Romains ont choisi le programme de bonne gouvernance du PDL dont l'objectif est de conjuguer une plus grande sécurité à Rome et la modernisation des infrastructures urbaines", a estimé Silvio Berlusconi, chef du parti du Peuple de la liberté (PDL). (CYA)

samedi 26 avril 2008

WALLONIE : le logement SOCIAL aussi en route vers la privatisation... Farceurs nos libéraux !

WALLONIE : le logement SOCIAL aussi en route vers la privatisation... Farceurs nos libéraux !

Le logement social est dans un bien triste état en Wallonie: délabré de plus en plus, des finances en difficultés, des milliers de demandeurs en attente pendant des mois, voire des années...
Pas trop de désespoir cependant, nos partis pseudos démocratiques, qui ont tellement bien géré le secteur, en spéculant sur les subventions (voire en remplissant certaines poches), vont bien trouver LA solution.
Ainsi, une délégation de responsables et mandataires du Mr, Kubla en tête, vient d' aller étudier la question ... à Reims.
Là, pas de problèmes pour nos réformateurs libéraux: à Reims, tout va bien et à neuf, bien entretenu: le logement SOCIAL est en grande partie privatisé...
Dès lors, le sieur KUBLA estime que nous devons en tirer les enseignements pour la Wallonie ...
Et, à mon très humble avis, surtout des interrogations...
A Reims, qui décide:
-des conditions d' attribution,
-des conditions de revenus,
-des modalités de logement, de la réglementation,
-des organes de gestion et de décisions,
-et surtout, du montant des loyers et des charges, de leur fixation ???
Pas de doute: à Reims, les gestionnaires PRIVES (des sociétés immobilières ???) sont des bienfaiteurs complètement désintéressés qui y vont de leur poche ... Ils n'ont bien sûr pas pour but principal de réaliser de plantureux profits sur les loyers des classes sociales les plus modestes, les plus démunies, les plus pauvres...
Gare, les amis: la privatisation du logement SOCIAL pointe AUSSI à l'horizon. Nos libéraux francophones enfoncent le premier clou... Le secteur du logement SOCIAL peut encore devenir juteux. A l' exemple de Reims et de la France sarkozyste, on pourrait faire avec
un euro privatisé 4-5 fois plus et mieux qu' avec un euro ordinaire wallon...
RoRo

jeudi 24 avril 2008

Encore un coup à la Didier R...

Personnellement, c' est ce que je fais: je rentre toujours ma déclaration manuscrite auprès des Contributions et personne ne saura m'obliger de faire autrement.
Je ne suis pas tenu de posséder un ordinateur, une connexion Internet (tout cela à mes frais) et de pouvoir et être capable de m' en servir.
Pourquoi: tout simplement parce que nous allons en bout de compte nous faire rouller une fois de plus: comme avec l'ouverture des comptes bancaires gratuits, au début, pour pouvoir recevoir notre salaire ou nos allocations, la carte Sis qui emmerde beaucoup de monde, la carte d'identité électronique, et tout ce qui va encore suivre ... ? Dans 50 ans (même pas !), nous ne serons plus que des robots surveillés et télécommandés à distance, par des individus qui réfléchiront et décideront à notre place de loin et qui connaîtront tout de nous, le moindre de nos déplacements, de ce que nous faiusons, de ce que nous recevons, regardons et écrivons. Notre existence morale et physique n' aura plus aucune raison d' être, sans même compter tous les aspects financiers, bureaucratiques, etc ...
Je joins mon appui à ta demande, tes remarques, tes conseils, ...
RoRo


marcel denamur a écrit :


Encore un coup à la Didier R.:


le gouvernement supprime les 20 euros de réduction pour les télédéclarants...(déclaration par Internet).

Faites donc tous votre déclaration sur papier cette année!

Si tout le monde suit, ils seront obligés d'embaucher pour faire encoder nos feuilles.

Nous au moins on créera peut-etre des emplois!!!!


Faites passer à tous vos contacts!

amicalement,

Marcel



samedi 19 avril 2008

Ah oui, et si on parlait de Hambourg en Allemagne ...

Ah oui, et si on parlait de Hambourg en Allemagne ...

Vous avez peut être appris, et vous retiendrez peut être, que là les "verts" viennent de s' allier avec la Cdu d' Angéla Merkel pour former la gouvernement régional...
On avait déjà pu juger précédemment du savoir-faire du fameux ministre Fisher, véritable valet de la politique impérialiste des Usa et de l' Otan.
Aujourd'hui, le lîder des "verts" allemands se verrait très bien participer au gouvernement de toute l'Allemagne capitaliste, européenne et otano-ricanisée, aux côtés de la Cdu.
A "gauche", on trouve toujours malheureusement des opportunistes, des réformistes, prêts à cracher dans la soupe chaque fois que le monopole de la droite et du pouvoir du capitalisme se trouvent en défficultés, pour jouer le rôle, à l' exemple de la social-démocratie, de bouée de sauvetage et de paravent.
RoRo

vendredi 18 avril 2008

Irlande : une manipulation d'Etat révélée par un courriel diplomatique ]

un sale coup pour la prétendue "démocratie" capitaliste européenne et tous nos dirigeants déjà domestiqués par l' Euro-dictature...
Parions que nos médias du capitalisme vont la fermer (???).
RoRo


-------- Message original --------

Sujet: Fw: Irlande : une manipulation d'Etat révélée par un courriel diplomatique
Date: Fri, 18 Apr 2008 08:36:56 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net




Subject: Irlande : une manipulation d'Etat révélée par un courriel diplomatique


Irlande : une manipulation d'Etat révélée par un courriel diplomatique


Dans son édition datée du 14 avril, le Daily Mail révèle le contenu d'un courriel confidentiel (publié ci-dessous en intégralité) qui aurait été adressé par une diplomate britannique à Dublin, dans lequel on constate, selon le journal, que "le gouvernement irlandais a élaboré un plan destiné à tromper les électeurs lors de la prochaine consultation référendaire sur le Traité européen". Le message de la diplomate indiquerait en particulier qu'il faut ménager les craintes irlandaises sur la future Europe de la Défense qui menace la neutralité du pays, en organisant le référendum le plus tôt possible car, écrit-elle, "Sarkozy est complètement imprévisible", faisant allusion à la future présidence française de l'Union européenne. Le memo diplomatique indiquerait également que la Commission entendait bien "minimiser ou reporter les messages qui pourraient être contreproductifs" pour le "oui" irlandais. Il faut précipiter l'organisation du référendum en pariant sur le fait que "la plupart des gens n'auront pas le temps d'étudier le texte et suivront alors les recommandations des politiciens en qui ils ont confiance"...



Irlande : une manipulation d'Etat révélée par un courriel diplomatique

Traduit de l'anglais par L'ObsE

From today's DAILY MAIL, Ireland

Front page headline on today, Monday 14 April 2008

__________

"THE TREATY CON"

by John Lee and Michael Lea


Le gouvernement a élaboré un plan destiné à tromper les électeurs lors de la prochaine consultation référendaire sur le Traité européen. C'est ce que révèle aujourd'hui le Daily Mail. Un courriel vient en effet d'être rendu public, qui montre comment les ministres préparent une campagne délibérée de désinformation afin de faire gagner le "oui" au Traité de Lisbonne lors du vote référendaire imposé par la Constitution.

Le Ministre des Affaires étrangères, Dermot Ahern, a même reçu personnellement l'assurance que la Commission de Bruxelles nuancerait ou reporterait toute annonce qui pourrait être "contreproductive" pour le "oui"...

Plus grave, le courriel révèle que les ministres ont refusé que le référendum ait lieu en octobre, ce qui aurait un choix plus pertinent sur le plan de la procédure, parce qu'ils craignaient des "développements contreproductifs" au cours de la Présidence française de l'Union, en particulier en ce qui concerne la défense européenne. Voilà qui soulève de graves inquiétudes sur le fait que la neutralité militaire inscrite dans la Constitution irlandaise soit gravement affaiblie par le Traité - nouvelle version de la défunte constitution européenne.

Ce mémo a été envoyé au gouvernement britannique par Elizabeth Green, une diplomate britannique de haut rang à Dublin, à la suite d'une réunion avec Dan Mulhall, haut responsable du Ministère irlandais des affaires étrangères. L'objet de ce courriel était d'informer Londres des efforts du gouvernement irlandais afin d'assurer un vote "oui" au référendum.

L'Irlande est le seul Etat membre de l'Union européenne qui autorise ses électeurs à donner leur avis sur le Traité et les chefs d'Etats sont visiblement terrifiés à l'idée qu'ils puissent le rejeter
.

Ceux qui font campagne pour le "non" mettent en garde contre un Traité qui pourrait mettre fin au pouvoir de l'Irlande de décider de sa politique fiscale comme de sa politique sociale. Toutefois, l'aspect le plus controversé est la possibilité d'avancées dans le concept "d'armée européenne" qui violerait le principe de neutralité qui est un des principes fondateurs de l'Etat. La France a particulièrement à coeœur de faire avancer l'idée d'une force armée européenne, que ses opposants craignent de voir passer à l'action malgré l'opposition de l'Irlande, en raison du système de vote à la majorité qualifiée au Conseil [clause passerelle de l'art 48, NDLR].

Des craintes ont déjà été exprimées sur le sort des soldats de la paix irlandais envoyé au Tchad qui pourraient être impliqués dans les objectifs politiques et militaires français dans la région. Le courriel qui a fait l'objet de cette fuite admet que c'est l'un des problèmes que l'on doit se garder de soumettre aux électeurs, et que le risque de voir les Français d'exprimer sur ce sujet rendait impossible la tenue du référendum à l'automne. Il est ainsi rédigé : "Mulhall estime que le choix d'une date en octobre aurait été plus facile sur le plan procédural, mais le risque d'évènements contreproductifs au cours de la Présidence française - en particulier sur la défense européenne - est beaucoup trop élevé. Nicolas Sarkozy est totalement imprévisible."

Le haut responsable irlandais est également préoccupé par les récentes négociations à l'OMC, qui ont déjà suscité la colère des agriculteurs et qui pourraient décider les électeurs à voter contre le traité. Les agriculteurs et les acteurs de la filière agricole préparent une journée de grève cette semaine pour protester contre les positions prises par le Commissaire européen au commerce international Peter Mandelson. Le courriel indique aussi que Mulhall craint "un accord de l'OMC fondé sur des concessions qui pourraient conduire les puissantes organisations agricoles à retirer leur soutien".

Toutefois, les ministres du gouvernement fondent leurs espoirs sur le fait que le traité ne peut être lu ou compris par la plupart des électeurs - et qu'en lançant un référendum à court terme, on empêcherait qu'ils le fassent de toute façon : "la plupart des gens n'auront pas le temps d'étudier le texte et suivront alors les recommandations des politiciens en qui ils ont confiance", ajoute-t-il.

Il souligne également que le gouvernement prévoit d'empêcher les électeurs d'analyser les détails, déclarent que "l'objectif est de se concentrer sur les avantages globaux de l'Union européenne plutôt que sur le traité lui même".

Il poursuit en expliquant les détails de la loi référendaire, qui a été adoptée "après de longues consultations avec les juristes du gouvernements et avec les partis politiques". Toutefois, il admet que la loi est "en grande partie incompréhensible pour le lecteur moyen".

Le message fait référence à des manoeuvres destinées à tromper l'électeur sur la véritable date et indique : "Les irlandais ont choisi le 29 mai mais vont retarder l'annonce de cette date afin de laisser le camp du non dans le flou". "Le Taoiseach (Premier ministre) et Dermot Ahern [Ministre des affaires étrangères, NDLR) ont estimé qu'il y aurait un petit avantage à laisser le camp du Non dans le doute".

La date du 12 juin a été avancée depuis lors, mais il n'est pas clair que ce soit la date définitivement retenue ou si l'option du 29 mai est toujours en réserve afin de déstabiliser la campagne du "non".

Le courriel ajoute que la Commission européenne faisait de son mieux pour éviter de diffuser de mauvaises nouvelles auprès des électeurs irlandais et que M. Mulhall estimait que d'autres institutions - y compris la Commission - jouaient le jeu et jouent un profil bas.

Il ajoute que durant son voyage à Dublin, la Vice Présidente de la Commission Margot Wallstrom a indiqué à Dermot Ahern que "la Commission voulait minimiser ou reporter les messages qui pourraient être contreproductifs".

Le message souligne que "Mulhall a remarqué que les médias ont été relativement calmes jusqu'à présent sur le processus de ratification".

Un porte parole du gouvernement a refusé de commenter cette fuite lors d'une réunion, hier soir, en déclarant : "La date a été fixée par le Taoiseach, il n'y a aucun changement".

DAILY MAIL, Ireland
Monday 14 April 2008





Memo envoyé au gouvernement britannique par Elizabeth Green, diplomate britannique à Dublin, à la suite d'une réunion avec Dan Mulhall, haut responsable du Ministère irlandais des affaires étrangères

Irish have picked May 29 for voting but will delay an announcement to keep the no camp guessing (please protect). DFA's EU director gives us referendum timetable and details of the bill, to be published next week. Aim is to focus the campaign on overall benefits of EU rather than the treaty itself. Concern about the potential impact of a WTO deal and of Sarkozy.

The draft, largely incomprehensible to the lay reader, had been agreed following lengthy consultation with government lawyers and with the political parties.

The bill would enter parliament in the second week of April and it would probably take two weeks to go through and be passed around 22 April. The minister for the environment would thus be entitled to set an order naming the date for the referendum between 30 to 90 days of the order being made. Technically, the Taoiseach and Ahern saw a slight advantage in keeping the no campaign guessing. 29 May was the assumed date in working plans.

Mulhall said a date in October would have been easier from a procedural point of view. But the risk of unhelpful developments during the French presidency - particularly related to EU defence - were just too great. Sarkozy was completely unpredictable. The only other unhelpful event the Irish thought might impact on the May vote would be a WTO deal based on agricultural concessions that could lead the powerful farming association to withdraw its support.

I ran through the UK parliamentary ratification timetable and noted that the refernedum vote on 5 March would be a particularly sensitive moment. Mulhall remarked that the media had been relatively quiet on the ratification process so far. We would need to remain in close touch given the media crossover.

Mulhall said other partners - including the Commission - were playing a helpful, low-profile role. Vice-president Margot Wallstrom, who had been in Dublin yesterday and today, had told Dermot Ahern that the Commission was willing to tone down or delay messages that might be unhelpful.

??? ??? ???...so Irish thought treaty was taken for granted...... David Miliband not going

Most people would not have time to study the text and would go with the politicians they trusted.


Mardi 15 Avril 2008




mercredi 16 avril 2008

[forumrougesvifs] Tr: Italie : le crépuscule du communisme parlementaire ]



-------- Message original --------

Sujet: [forumrougesvifs] Tr: Italie : le crépuscule du communisme parlementaire
Date: Wed, 16 Apr 2008 00:20:12 +0200
Répondre à :: rougesvifs@yahoogroupes.fr
Pour :: forum@rougesvifs.org


Article publié sur Bellaciao, sur ce qui me semble l'événement de ces élections italiennes.

mardi 15 avril 2008 (15h30) :
Italie : le crépuscule du communisme parlementaire

de Massimo Modonesi

Les élections du 13 et 14 avril sont marquées par un événement historique dans la politique italienne : la fin de la présence parlementaire des communistes.

Depuis la seconde guerre mondiale, le PCI avait été le principal parti d'opposition et un pilier de la démocratie italienne, capitalisant jusqu'à un tiers des votes. A partir de sa dissolution en 1991, la faucille et le marteau ont pourtant continué à apparaître chez ses successeurs, soit le Parti des Démocrates de gauche (DS) et le Parti de la Rifondazione Communiste (PRC), deux partis qui ont pris la tête de l'opposition au premier et au second gouvernement de Silvio Berlusconi en 1994 et 2001 et qui ont participé à la formation du premier et second gouvernement de Romano Prodi en 1996 et 2006.

A cette dernière date, le DS a alors poursuivi une évolution centriste qui a culminé dans la disparition de toute relation symbolique et politique avec la tradition communiste italienne et dans la formation du Parti Démocratique, inspiré par le "progressisme" nord-américain. Walter Veltroni, ancien maire de Rome et candidat pour le poste de premier ministre en 2008, faisait explicitement référence à John Fitzgerald Kennedy plutôt qu'à Enrico Berlinguer (secrétaire général du PCI de 1972 à 1984, ndlr).

Le Parti de la Rifondazione Communiste a, pour sa part, maintenu jusqu'en 2006 la bannière communiste et cette posture politique anti-système lui a permis non seulement de survivre, mais d'amplifier sa présence politique grâce à trois axes fondamentaux. En premier lieu, il a appuyé et participé aux mouvements sociaux anti-néolibéraux – et en particulier la mouvance altermondialiste, ce qui lui a permis de rajeunir la militance communiste, à la différence des nombreux partis européens. En deuxième lieu, il a pu compter sur la popularité d'un leadership intelligent qui combinait critique radicale et grande capacité communicative, celui de Fausto Bertinotti. Enfin, le parti a défendu son indépendance à l'intérieur d'un front anti-Berlusconi, en conservant une diversité et une spécificité politico-idéologique, sans se retrouver marginalisé des luttes politiques nationales.

A partir de 2006, Rifondazione Communista a pourtant accepté d'intégrer non plus seulement une coalition électorale, mais une alliance de gouvernement et s'est retrouvé co-responsable de l'expérience du second gouvernement Prodi. En moins de deux ans, le PRC a perdu la crédibilité accumulée au large de plus de quinze années. A sa gauche, il a été critiqué pour avoir appuyé un gouvernement qui n'a pas rempli ses promesses de réformes sociales et pour avoir assumé quelques fois des positions franchement conservatrices, en particulier sur les thèmes du pacifisme. Toute cela alors que Bertinotti assumait la présidence de la Chambre des Députés. A sa droite, les critiques ont aussi fusé et dénoncé le PRC comme un «facteur instable» de l'alliance gouvernemental. Au-delà de la fragile majorité parlementaire, les droites et les médias ont dénoncé le «chantage» des gauches (celui du PRC, mais aussi des Verts, de la dissidence de gauche du PD, appelée Gauche Démocratique (DS), et du Parti des Communistes Italiens). Des gauches qui n'ont pas pu changer l'orientation «naturelle» du gouvernement et ont été accusées d'être responsables de sa chute.

Au moment de la fin du gouvernement de Romano Prodi au début 2008, le PD a alors décidé de rompre son alliance avec Rifondazione Communista (et vice-versa). Le PRC a alors appelé ses alliés mineurs à former une coalition électorale appelée La gauche-Arc-en-ciel avec la promesse de la transformer en «nouveau sujet politique», à la gauche du centre occupé par le PD.

Au-delà de la victoire des droites du 13 et 14 avril, les résultats électoraux montrent une concentration des votes sur les options de gouvernement incarnées par Berlusconi et Veltroni, de même qu'une distribution des préférences vers des petits partis favorisant la droite extrême d'inspiration fasciste (La destra) et une dissidence catholique conservatrice (UDC). Ainsi s'explique la débâcle électorale et parlementaire des communistes, qui n'obtiennent pas le minimum requis de 8% et 4% nécessaire pour obtenir des sénateurs et députés.

Les résultats attribuent 3,21% de bulletins au PRC, soit un minimum historique. Un 3,21% obtenu de surcroît par une formation qui se déclare ouvertement postcommuniste. Les trois groupes trotskistes qui se sont présentés au scrutin - fait inédit en Italie - ont obtenu, en regroupant leurs suffrages, près de 1%, canalisant le mécontentement de gauche face à la politique institutionnaliste de Rifondazione Comunista. Non seulement le communisme se dilue quantitativement, mais aussi qualitativement. A l'intérieur de la Gauche-Arc-en-ciel, si les forces de Rifondazione et des Communistes Italiens étaient prédominantes, la faucille et le marteau ont disparu et Bertinotti a déclaré que le communisme n'allait plus être qu'un «courant culturel» à l'intérieur d'une organisation plurielle. Ce qui suscité des réponses polémiques de la part de certains courants de son parti. Le bilan politique montre l'échec de la stratégie combinée d'être à la fois parti de gouvernement et dans le mouvement. Le gouvernementalisme a avalé le mouvementisme. Le retour dans l'opposition du PRC manquait de crédibilité. La dissolution du discours et des symboles communistes a paru comme une modernisation trop synonyme de modération. Les résultats électoraux n'auraient pourtant probablement pas été meilleurs, sans la création de la Gauche-Arc-en-ciel.

Ce qui ressort des résultats, c'est aussi la fin d'une stratégie politique. Il est surprenant que dans un pays avec une fortee traditione de gauche, avec de solides ressources culturelles, avec la présence de mouvements et de mobilisations opposés au néolibéralisme, il n'y a ait pas eu une réaction électorale en faveur de la gauche. Les communistes payent l'erreur d'avoir couvert un gouvernement modéré et conservateur. Ce soutien enterre aussi une stratégie politico-institutionnelle.

Avec ces élections, un cycle du communisme italien se ferme donc. Au vu des inégalités et des conflits qui traversent le pays, les chemins pour une gauche radicale d'orientation communiste ne disparaissent pourtant pas. Mais inévitablement, ils devront se dessiner à la marge des institutions, en rompant avec la subordination, en récupérant, sur le terrain du rapport-de-forces, la critique et la potentialité de la protestation, du conflit social, de la mobilisation et de la politisation des secteurs populaires, y incluant les immigrés. 3, 21% de votes, soit un peu plus d'un million de voix, révèle une présence électorale testimoniale et l'absence de toute représentation parlementaire, mais cela pourrait être aussi une base de centaines de milliers de militants et sympathisants pour vertèbrer les mouvements contre le néolibéralisme italien, en version dure ou molle, du troisième gouvernement Silvio Berlusconi.

Massimo Modonesi, Professeur d'histoire contemporaine à l'Université de la Ville de Mexico et à la Faculté des sciences politiques et sociales de l'UNAM Texte apru sur Rebelion, trad.J Dr)


mardi 15 avril 2008

BELGIQUE: ratification du Traité de Lisbonne par la Chambre des représentants : pour info...]

Euro-dictature et "démocratie" représentative à la Belge: la Chambre des Représentants, après le Sénat, vend à son tour la souveraineté de la Belgique et notre indépendance nationale à l' Europe des multinationales.
"Tous les poyuvoirs de la Nation" (la Constitution belge!) volent à la poubelle, sans aucune information, ni consultation référendaire de nos populations ...
Tout à fait digne de la Trahison de Versailles par Sarkozy et les parlementaires français ... !
Peut être y aura-t-il un jour un tribunal pour juger tous ces traîtres à la Nation ... (???). Voici leurs noms ... :
RoRo


-------- Message original --------

Sujet: Fw: [CollectifS TL]ratification du Traité de Lisbonne par la Chambre des représentants : pour info...
Date: Tue, 15 Apr 2008 14:01:48 +0200
De: ernest glinne mailto:ernest.glinne@skynet.be
Pour :: roger romain mailto:roger.romain@skynet.be





---- Original Message ----- To: 'Coordination CollectifS TL'
Sent: Monday, April 14, 2008 11:21 AM
Subject: Re: [CollectifS TL]ratification du Traité de Lisbonne par la Chambre des représentants


Il est intéressant de constater qu’à part l’extrême droite peu de personnes ont pris la parole mais personne pour justifier comme c’est de coutume une abstention. Le seul argument pour est de la bouche d’Hermann De Croo : « (Open Vld): Mijnheer de voorzitter, ik was niet zinnens het woord te voeren voor een stemverklaring, maar ik wil een en ander rechtzetten. Ik heb het woord racisme gisteren niet gebruikt, maar ik kan natuurlijk vermoeden dat zij die met dat woord meer vertrouwd zijn, dat hebben menen te beluisteren. Ik heb maar één zaak gezegd, namelijk dat dankzij Europa, na drie burgeroorlogen die ons continent hebben geteisterd, met in de laatste 58 miljoen doden, en nadat men 6 miljoen joden, homoseksuelen en zigeuners vermoord heeft in Duitsland, we vrede hebben gekregen in ons continent. Dat was dankzij Europa. Daarom stem ik voor. (Luid applaus) »

Les votes :

Naamstemming - Vote nominatif: 002

Ja 116 Oui

Almaci, Arens, Avontroodt, Bacquelaine, Baeselen, Becq, Bellot, Bogaert, Bonte, Boulet, Brotcorne, Burgeon,

Claes, Clarinval, Coëme, Collard, Crucke, Daems, Dallemagne, De Block, De Bue, De Clerck, De Croo,

Delizée, della Faille de Leverghem, De Padt, De Permentier, De Potter, De Rammelaere, De

Schamphelaere, Deseyn, Destrebecq, Detiège, De Wever, Dierick, Dieu, Doomst, Douifi, Ducarme Daniel,

Ducarme Denis, Eerdekens, Flahaut, Flahaux, Frédéric, Galant, Geerts, George, Gerkens, Giet, Gilkinet,

Goutry, Hamal, Henry, Jadin, Jambon, Jeholet, Kindermans, Kitir, Lahaye-Battheu, Lahssaini, Lalieux,

Lambert, Landuyt, Lavaux, Lejeune, Luykx, Maingain, Marghem, Mathot, Mayeur, Moriau, Musin, Muylle,

Nollet, Nyssens, Otlet, Partyka, Pécriaux, Perpète, Prévot, Reuter, Salvi, Schiltz, Schryvers, Schyns,

Smeyers, Snoy et d'Oppuers, Somers, Steegen, Terwingen, Thiébaut, Tobback, Tommelein, Tuybens, Van

Biesen, Van Broeckhoven, Van Campenhout, Van Cauter, Van Daele, Van den Bergh, Van den Bossche,

Van der Auwera, Van der Maelen, Van der Straeten, Van Grootenbrulle, Van Hecke, Van Noppen, Van

Rompuy, Vanvelthoven, Vautmans, Vercamer, Verhaegen, Verherstraeten, Versnick, Wiaux, Yalçin

Nee 018 Non

KAMER-2E ZITTING VAN DE 52E ZITTINGSPERIODE 2007 2008 CHAMBRE-2E SESSION DE LA 52E LEGISLATURE

Annemans, Bultinck, Cocriamont, Colen, De Bont, De Man, D'haeseleer, Goyvaerts, Laeremans, Logghe,

Mortelmans, Pas, Schoofs, Sevenhans, Stevenheydens, Valkeniers, Van den Eynde, Vissers

Onthoudingen 007 Abstentions

Dedecker, De Maght, De Vriendt, Genot, Van de Velde, Vijnck, Werbrouck

Voir : http://www.lachambre.be/doc/PCRI/pdf/52/ip032.pdf%20page%2054%20&55

Michèle


De : coordination-bounces@cr-tl.be [mailto:coordination-bounces@cr-tl.be] De la part de renaud
Envoyé : lundi 14 avril 2008 10:58
À : coordination@cr-tl.be
Objet : [CollectifS TL] ratification du Traité de Lisbonne par la Chambre des représentants




-------- Message original --------

Sujet:

CarteBlanche-Belgique-OTAN-Traite-Lisbonne.doc

Date:

Mon, 14 Apr 2008 10:08:54 +0200

De:

Francis Leboutte mailto:f.leboutte@algo.be%3E

Pour:

Renaud Vivien mailto:renaud@cadtm.org%3E




DE FAIT (Le soir) :

Traité de Lisbonne : la Chambre a ratifié

La Chambre des députés belge a approuvé jeudi soir le traité européen de Lisbonne, deuxième étape en vue d’une ratification d’ici l’été par la Belgique du texte remplaçant le projet de Constitution rejeté par les Français et les Néerlandais en 2005. Les députés de la Chambre ont approuvé le texte par 116 voix pour, 18 contre (l’extrême droite) et 7 abstentions. Le traité avait déjà reçu l’aval des sénateurs belges début mars. Cinq assemblées régionales et communautaires doivent encore approuver le texte dans les prochains mois.


Francis





ITALIE : à droite toute ... !

ITALIE : à droite toute ... !

Comme prévu, formidable résultat pour la fausse "gauche" réformiste et opportuniste en Italie: Berlusconi revient au pouvoir en Italie ! Momentanément, l'Italie vire de plus en plus à droite et à l' extrême-droite. Fort heureusement, rien sur cette planète n' est jamais éternellement acquis.
Déjà Berlusconi annonce des temps difficiles pour l'Italie et la réforme du système électoral, de plus en plus en faveur du bipartisme, comme aux Usa et en Angleterre. La meilleure façon de ne jamais rien changer d' essentiel au système économique capitaliste bien en place sous l' actuelle "démocratie" ...
Le réformiste Veltroni, lui, complètement d'accord pour ce "changement" essentiel, s'engage déjà vers une "opposition" collaborationniste.
La fameuse "gauche" italienne, et même l' extrême-gauche parlementaire, aura suivi jusqu'au bout l' aventure Prodi là où il voulait la mener. L' extrême-gauche communiste, les verts, les "socialistes" en paient maintenant les pots cassés en disparaissant du Parlement. Mission accomplie pour Prodi, qui connaissant les résultats de sa politique et des sondages s' est retiré. Il peut le faire, car il n' a jamais eu d' autre but que de casser à terme la véritable opposition de gauche.
Sarkozy au pouvoir en France, Merkel en Allemagne, Berlusconi en Italie ... Baroso à la tête de l' Euro-dictature... Et en Angleterre, les travaillistes préparent aussi leur prochaine raclée ...
A peu près partout en Europe, la gauche véritable est à reconstruire dans l'union internationaliste et la lutte des classes.
Quitte à effaroucher beaucoup de monde, même à gauche, si l'on veut véritablement liquider un jour le système de dictature capitaliste bien en place, il faudra se battre pour instaurer ... la dictature du prolétariat, si l'on veut un quelconque changement de cap, face à la toute puissance des multinationales, transnationales et des oligarques capitalistes:

selon le dictionnaire Encarta:
"oligarque nom commun - masculin (oligarques)
1. politique membre d'un système politique dans lequel l'autorité est partagée par quelques personnes
  • les oligarques issus de l'élite
  • 2. membre d'un groupe restreint ou particulier de personnes physiques ou morales qui exercent une influence ou un pouvoir dans un domaine
    [Remarque d'usage: souvent péjoratif]
  • les oligarques de l'économie"

  • RoRo

    lundi 14 avril 2008

    L'Expression Edition OnLine - Le Parlement européen condamne Pékin]

    Par exemple, en Belgique, qu' en pensent les Wallons des Fourons, rattachés contre leur volonté, et sans référendum, à la Flandre, par un gouvernement Psc-Cvp et Psb-Bsp ?
    Qu'en pense leur Dalaï-Lama, le sieur Happart ?

    RoRo


    -------- Message original --------

    Sujet: : L'Expression Edition OnLine - Le Parlement européen condamne Pékin
    Date: Mon, 14 Apr 2008 10:04:50 +0200
    Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net
    Pour :: sortir de l europe mailto:sortirdeleurope@yahoogroupes.fr



    Rappel:Le peuple français a voté NON le 29 mai 2005(référendum)

    et ce NON a été piétiné à Versailles le 4 février 2008 par le Congrès puis le Président de la "République"

    NON, c'est NON!


    NON!

    NON à la dictature européenne qui nous est imposée!

    Liberté d'expression en Europe et Respect de la Souveraineté Populaire!

    Boycottons les élections européennes 2009
    ---------------------------------------------------------------------------

    L'Expression Edition OnLine: JOURNAL ALGERIEN



    CHINE-TIBET
    Le Parlement européen condamne Pékin
    12 Avril 2008
    - Page : 7

    En condamnant à une très large majorité la Chine dans l’affaire tibétaine, le Parlement européen ouvre la porte à une crise diplomatique avec Pékin.

    Après avoir débattu, le 26 mars dernier, de la situation au Tibet, les eurodéputés ont adopté, jeudi, à une très large majorité par 580 voix pour, 24 contre et 45 abstentions, une résolution condamnant la répression par les forces de sécurité chinoises. Ils ´´demandent une enquête indépendante sous l’égide de l’ONU, et appellent à une position européenne commune quant à la participation des dirigeants de l’UE à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en août.´´
    Ce vote a donné par ailleurs, l’occasion aux eurodéputés de dénoncer toutes les atteintes aux liberté civiles et religieuses en Chine. Ainsi, dans le chapitre de la liberté d’expression et de presse, le P.E appelle, dans sa résolution, le pouvoir chinois à ´´libérer l’ensemble des journalistes, des internautes et des cyberdissidents détenus en Chine pour avoir exercé leur droit à l’information´´.
    Ils ont également soulevé la discrimination des minorités ethniques chinoises qui ´´n’appartiennent pas au groupe Han´´. Reprenant la position du guide spirituel des tibétains, les élus européens soutiennent le dalaï-lama qui, lui, ´´rejette l’indépendance du Tibet et propose une solution de compromis permettant une autonomie culturelle et politique ainsi que la liberté religieuse.´´Dans ce sens, ils encouragent le régime chinois à ouvrir le dialogue avec le dalaï-lama.
    Le communiqué de la résolution du PE reconnaît que l’Exécutif européen comme ceux des Etats membres ne sont pas arrivés à une position commune claire et tranchée. Cela va de la Grande-Bretagne dont le chef du gouvernement a annoncé son boycottage de la cérémonie d’ouverture des jeux, à celle du Luxembourg qui est contre le boycottage, et jusqu’aux positions de la France et de la Belgique qui réservent leur décision en fonction de l’évolution de la situation au Tibet.
    Mais si les parlementaires européens ont usé de leur relative liberté de ton et de décision par rapport au régime chinois, les Exécutifs des Etats membres sont partagés et pris entre la pression des médias et celle de la défense de leurs intérêts économiques avec le géant chinois.
    D’un autre côté, on note dans les médias occidentaux une nette confusion, peut-être volontaire, dans le fondement de la revendication tibétaine. En effet, la revendication tibétaine pour la liberté culturelle et religieuse est présentée par une majorité de médias comme une revendication d’indépendance totale.
    Malgré le rappel du dalaï-lama quant au principe d’appartenance du Tibet à la Chine millénaire, l’amalgame demeure entier dans les opinions publiques européennes et nord-américaine. Toujours est-il que le PE a saisi l’occasion pour interpeller la Chine sur «ses engagements publics qu’elle a pris en ce qui concerne les droits de l’homme et des minorités, la démocratie et l’Etat de droit et dont le Comité international olympique (CIO) a fait part lorsqu’il a décidé d’autoriser ce pays à organiser les jeux».
    Le régime chinois a, pour sa part, dénoncé, dès hier matin, le vote de la résolution du PE. Cela promet bien des batailles politiques et diplomatiques entre le géant chinois et l’Union européenne dans les jours et semaines à venir.

    De notre bureau de Bruxelles M’hammedi BOUZINA

    http://www.lexpressiondz.com/article/5/2008-04-12/51644.html


    La Suisse renvoie del Ponte en Argentine]



    -------- Message original --------

    Sujet: La Suisse renvoie del Ponte en Argentine
    Date: Mon, 14 Apr 2008 17:01:33 +0200
    De: melusine mailto:melusine@nerim.net
    Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net
    Pour :: sortir de l europe mailto:sortirdeleurope@yahoogroupes.fr














    La Suisse renvoie del Ponte en Argentine

    10/04/2008 15:10 Par Andreï Fediachine, RIA Novosti

    L'ancienne procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) Carla del Ponte a tout de même été réprimandée. Elle a été tellement habituée à faire tout ce qu'elle voulait qu'elle a même réussi à mettre en colère le toujours pondéré Département fédéral des Affaires étrangères (diplomatie suisse), pour lequel elle travaille à présent. Un télégramme spécial adressé à Carla del Ponte lui prescrit de retourner immédiatement à Buenos Aires, où elle assume le poste d'ambassadrice de la Confédération helvétique en Argentine, et lui interdit de participer à la présentation de son nouveau livre La Caccia. Io e i criminali di guerra (La Chasse. Moi et les criminels de guerre), qui devait avoir lieu début avril à Milan. Le porte-parole du DFAE Jean-Philippe Jeannerat a fait savoir le 8 avril dans une déclaration spéciale à la presse que la présentation publique de cet ouvrage était incompatible avec le poste d'ambassadrice, car "il comporte des déclarations inadmissibles pour un représentant de la Suisse".

    Cette réprimande publique aurait mis pour longtemps sur la touche n'importe quel autre diplomate. Mais, puisque la "Suisse de fer" en a vu d'autres, elle a tranquillement quitté l'Italie pour regagner son lieu de travail. En effet, cette petite piqûre du DFAE n'est rien par rapport à la fierté étrange qu'elle tire de l'énumération des nombreux sobriquets, pas toujours flatteurs, que lui ont attribués ceux qui ont eu affaire à l'ancienne procureure générale de Suisse et ancienne procureure TPIY (entre 1999 et 2007). Ce dernier poste lui valut le surnom de "nouvelle Gestapo", la Cosa Nostra italienne, quant à elle, l'appelle La Puttana (un mot qu'il est superflu de traduire), alors que les banquiers helvètes ont affublé cette femme originaire de la Suisse italienne du doux sobriquet de "missile non guidé".

    Carla affirme que ces étiquettes ne la troublent nullement, car elles ne font que témoigner du bon travail qu'elle a accompli. Même le fait que feu son ancien collègue le juge Falcone l'ait qualifiée "d'obstination incarnée" la laisse impassible. Cette approche des appréciations qui sont portées sur elle est certainement étrange, mais il suffit de voir Carla del Ponte ne serait-ce qu'une seule fois en chair et en os pour que ces nombreuses interrogations tombent d'elles-mêmes.

    Son ouvrage de 416 pages édité par la maison italienne Feltrinelli relate son travail au poste de procureure du Tribunal de la Haye. Pour l'instant, il a paru en italien, mais des versions anglaise et française sont déjà prêtes. Pour 20 euros, on peut plonger dans l'univers de la procureure Carla del Ponte. D'ailleurs, ce livre est ennuyeux et il l'aurait été encore plus si Carla n'avait pas recouru aux services de Chuck Sudetic, reporter du New York Times, coauteur de l'ouvrage, pour l'aider à s'écarter un tant soit peu du style procédurier.

    En fait, Carla del Ponte n'a dévoilé aucun secret. Ce qu'elle écrit, y compris ses "confidences" à propos des prélèvements d'organes sur des Serbes prisonniers des Albanais du Kosovo, organes par la suite envoyés en Occident, était déjà plus ou moins connu. Des réfugiés serbes en avaient parlé. Seulement, dans les années 90, il ne "fallait" pas croire les Serbes, alors que cette révélation faite par une ex-procureure de la Confédération helvétique est bien plus crédible. Cependant, on ne peut s'empêcher de se poser la question suivante: pourquoi Carla del Ponte n'a-t-elle alors rien fait pour retrouver les coupables et les traduire en justice?

    Elle affirme qu'elle ne pouvait rien faire, car il était très difficile de recueillir des preuves au Kosovo, littéralement truffé "de bandits et de criminels", où les témoins avaient été intimidés et parce que même les juges de la Haye avaient peur des Albanais kosovars. Elle écrit: "J'estime que certains juges du Tribunal pour l'ex-Yougoslavie avaient peur que les Albanais viennent eux-mêmes s'occuper d'eux". Cela semble aujourd'hui beaucoup affliger Carla del Ponte.

    Elena Gouskova, expert spécialisée dans les Balkans, chef du Centre d'étude de la crise balkanique contemporaine de l'Institut d'études slaves de l'Académie russe des sciences, n'est pas la seule à estimer que le TPIY est un établissement très étrange. Elle y avait travaillé en qualité d'expert scientifique en 2003, au cours du procès du général serbe Stanislav Galic. "Le tribunal a été spécialement créé pour justifier les actions de l'OTAN en Yougoslavie, estime Elena Gouskova. Les chefs du tribunal n'examinent pas l'essence du procès, ils ne font que manipuler les faits en les adaptant au schéma de la culpabilité d'une des parties. En général, j'avais l'impression que l'accusation avait une mauvaise connaissance des dossiers. Certains juges n'avaient aucune notion des Balkans avant d'arriver à La Haye. Au Tribunal de La Haye, le résultat est connu d'avance, du moins concernant les Serbes: ils seront tous reconnus coupables".

    Le fait que Carla del Ponte ait été choisie pour le dossier yougoslave en vue de compromettre définitivement la réputation des Serbes n'a rien d'étonnant. En Suisse, à la fin des années 90, le "missile non guidé" se sentait déjà à l'étroit. En fait, malgré sa petite taille, ses ambitions et son énergie sont comparables aux Alpes. Elle a toujours atteint ses objectifs en agissant implacablement, et a tellement porté jusqu'à l'absurde son application de la loi que même ses collègues, étonnés, se demandaient: comment peut-on parvenir à faire en sorte qu'il ne reste pas de place pour le bon sens et la justice entre la loi et la réalité?

    Sa carrière abonde en affaires retentissantes, entre autres, des affaires politiques à scandale. Les mauvaises langues disent que Carla del Ponte les acceptait avec un plaisir non dissimulé, car elle savait qu'elles lui donneraient un nom. D'autres n'hésitent pas même à affirmer que toutes ces affaires avaient été commandées (il fallait justifier la démonisation des Serbes), ou bien qu'elles étaient fondées sur des jugements préconçus (Carla del Ponte ne cache pas son hostilité pour la Serbie et la Russie), alors que les affaires vraiment importantes ont été véritablement jugées par d'autres, et non pas par Carla.

    Carla del Ponte voulait également juger dans les années 90 l'affaire Mabetex, dans le cadre de laquelle ont été accusés Boris Eltsine et ses filles, dont les importantes dépenses auraient été couvertes par cette société. Elle avait aussi "gelé" les comptes en Suisse de l'ex-première ministre du Pakistan, feue Benazir Bhutto. Il serait intéressant de se pencher à nouveau sur ces deux histoires, mais personne ne veut s'en occuper.

    Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de l'auteur.

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