vendredi 27 juin 2008

Le litre de diesel à 1,75 euro?

Le litre de diesel à 1,75 euro?

Le litre de diesel à 1,75 euro?
Il n’y a rien à faire face à l’augmentation du carburant, affirme le gouvernement. Sauf de l’augmenter encore ? Un avant-projet de plan fédéral suggère l’augmentation des accises sur l’essence et le diesel.
David Pestieau

Le gouvernement Leterme veut égaliser les accises sur le diesel et l’essence. Et cela ne va pas dans le sens des consommateurs. (Photo Solidaire, Salim Hellalet)
« Déclarer qu’un gouvernement est capable de compenser pour tous la perte du pouvoir d’achat résultant de l’augmentation du prix du pétrole relève de la démagogie. Aucun gouvernement n’est en mesure de le faire », a déclaré le Premier ministre Leterme au Parlement . Le gouvernement Leterme ne ferait rien pour diminuer la facture à la pompe. Son gouvernement pourrait même faire le contraire dans les mois à venir. Un avant-projet de plan fédéral de développement durable 2009 sera soumis au gouvernement au mois de juillet et devrait être adopté en septembre. Que peut-on y lire à la page 63 comme mesure envisagée : « Égaliser et augmenter les accises sur le diesel et l’essence. À partir de 2009, le SPF Finances en concertation avec le SPF Mobilité et transport augmentera progressivement les accises à partir de 2009 pour qu’elles se rejoignent autour de 2015 (nouvelle norme Euro VI). »
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Si l’on décompose le prix du carburant, il est composé du prix de base (payé au producteur et au raffinage), à quoi est ajouté la marge accordée à la distribution (les stations d’essence), les accises (une taxe fixe) et la TVA de 21% (voir tableau ci-joint). Aujourd’hui, les accises se montent à 60 euro cents par litre d’essence super 98 et à 32 cents par litre de diesel : autrement dit, le diesel est moins taxé ce qui explique son prix moins élevé à la pompe.Cet avant-projet de plan fédéral vise, suivant les directives de l’Union européenne, à augmenter les accises et à les égaliser. Si ce plan était appliqué en juin 2008, cela voudrait dire, au minimum, que les accises sur le diesel égaleraient celles sur l’essence. Et passeraient donc de 32 cents le litre à 60 cents le litre. Résultat : le litre de diesel (utilisé par trois Belges sur quatre) atteindrait le chiffre de 1,75 euros (voir tableau ci-contre). Un plein de 50 litres à 87,5 euros…
A quoi devraient servir les rentrées supplémentaires ?
Une partie pour « baisser les taxes de circulation ». Une autre partie « sert à baisser les charges sur le travail. » « Il y a (ainsi) un effet positif sur l’emploi du pays » justifie les auteurs de l’avant-projet invoquant les recommandations de la Commission européenne qui vont dans ce sens. Car derrière l’argument écologique fallacieux du pollueur - payeur (qui fait payer le travailleur navetteur) se cache une nouvelle mesure de cadeaux patronaux. Car derrière le vocable « baisse des charges sur le travail », il faut lire nouvelle « baisse des cotisations patronales », donc nouveaux cadeaux fiscaux au patronat.
Structure des prix du carburant actuel et impact éventuel du plan fédéral

Super 98 (juin 2008)- en euros
Diesel (20 juin 2008)- en euros
Diesel (si plan fédéral appliqué)
Prix de base
0,60
0,68
0,68
Marge et frais de distribution
0,15
0,15
0,15
Accises
0,60
0,32
0,60
Taxes totales (accises+TVA+autres)
0,90
0,58
0,91
Prix maximum à la pompe
1,65
1,41
1,75
(Chiffres pour les deux premières colonnes : Fédération pétrolière belge, www.petrolfed.be)
Le chiffreUn milliard d’euros de rentrées en plus pour l’État Un milliard d’euros, affirme Etienne Schouppe (CD&V), secrétaire d’État : ce sont les rentrées supplémentaire pour l’État via la TVA, due à l’inflation actuelle, particulièrement sur l’énergie. Or, le gouvernement prévoit de consacrer seulement 200 millions d’euros pour augmenter légèrement le pouvoir d’achat, notamment des pensionnés. Et les 800 autres millions ? Ils seront consacrés à combler le déficit de l’État, creusé notamment par l’octroi des intérêts notionnels estimés à 2 milliards d’euros…Moins de taxes, une réforme fiscale disait le gouvernement Leterme. C’est vrai mais uniquement au bénéfice des grandes entreprises. Vous, vous payez beaucoup plus.
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http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html

Même eux s'inquiètent et, que je sache, ce ne sont pas des têtes brûlées...

-------- Message original --------
Sujet: Même eux s'inquiètent et, que je sache, ce ne sont pas des têtes brûlées...
Date: Fri, 27 Jun 2008 05:31:08 EDT
De: Xarlo@aol.com

uniqué du Syndicat de la Magistrature ( téléchargeable ici ) est à interpréter à la lumière des billets suivants :

La Direction des Affaires Criminelles voit des terroristes partout
"Il y a de la méthode dans leur folie" Hamlet
Le 13 juin dernier la Direction des affaires criminelles et des grâces du Ministère de la Justice a publié une note à destination des parquets afin de faire face à « la multiplication d'actions violentes commises sur différents points du territoire national susceptibles d'être attribuées - ça n'est donc même pas sûr - à la mouvance anarcho-autonome », notion dont il convient d'observer l'absence de contours précis.
On y apprend que, « outre des inscriptions sur des bâtiments publics (en clair, des tags), cette mouvance s'est manifestée par la commission d'actions violentes en différents points du territoire national au préjudice de l'Etat et de ses institutions » et que « c'est aussi à l'occasion de manifestations de soutien à des prisonniers ou d'étrangers en situation irrégulière (nous y voilà) que ses membres s'expriment, parfois avec violence ».
Le zèle développé à cette occasion par la Chancellerie prêterait presque à sourire s'il n'était ensuite demandé aux magistrats « d'informer dans les plus brefs délais la section anti-terroriste du parquet de Paris pour apprécier de manière concertée l'opportunité d'un dessaisissement à son profit » et, par voie de conséquence, de permettre une extension quasi illimitée d'une législation d'exception.
Cette manière de procéder devrait ainsi permettre – au prétexte bien commode et très consensuel de lutte contre le terrorisme – de renforcer la répression à l'encontre des différents acteurs du mouvement social.
A n'en pas douter, la philosophie générale de cette note singulière est à rapprocher des propos récemment tenus par le porte-parole de l'UMP à l'encontre du Réseau Education Sans Frontières et autres collectifs « faiseurs de provocations » et « semeurs de désordre » qui - bientôt suspects d'appartenir à cette fameuse « mouvance anarcho-autonome » - pourront bénéficier d'un traitement judiciaire de faveur.
Le Syndicat de la magistrature dénonce avec force ce procédé et invite les magistrats à faire preuve du plus grand discernement dans la mise en œuvre de cette scandaleuse dépêche

************************
http://www.kubakoetxea.com/
CHE ? PRESENTE ! ... 80 ...
ALLENDE? PRESENTE ! ...
100 ...

Déclaration commune: Arc Républicain de Progrès

-------- Message original --------
Sujet: Déclaration commune: Arc Républicain de Progrès
Date: Fri, 27 Jun 2008 16:09:06 +0200
De: info@comite-valmy.org mailto:info@comite-valmy.org


http://www.comite-valmy.org/

COMITE VALMY PRCF CRC CRGG

DECLARATION COMMUNE

ARC REPUBLICAIN DE PROGRES

Samedi 21 juin des représentants du Comité Valmy, du Pôle de Renaissance Communiste en France, du Rassemblement des Citoyens pour la République et du Collectif Républicain de la Gauche Gaulliste se sont rencontrés et ont décidé de se coordonner pour la réalisation d’actions communes et la recherche d’une alliance durable, dans un rassemblement républicain, patriotique et de progrès social à construire, que nous nommons: Arc Républicain de Progrès.

Cette rencontre à été rendue possible à partir des convergences qui existent entre nos organisations :

  • En premier lieu sur l'accord existant quant au programme du Conseil National de la Résistance, qui demeure l'énonciation la plus limpide des principes du régime politique et social que nous voulons aujourd'hui pour la France, et dont nous souhaitons la réactualisation, dans la perspective d’une politique alternative conforme à l’intérêt du peuple et de la nation, de la reconquête de leur souveraineté.
  • En second lieu sur la nécessité de s'affranchir de l'Union Européenne irréformable, de défaire les traités européens supranationaux en les remplaçant, par des traités de coopération, rendant leur liberté aux Etats et aux nations, et qui permettraient également de rompre avec les politiques néo-libérales qui leur furent imposées. Les volontés populaires exprimées lors des référendums français, néerlandais et irlandais doivent être respectées, les peuples ne veulent plus de ce système fédéral.
  • Mais aussi sur le fait que notre combat s’inscrit dans un contexte international de lutte pour l'indépendance des Nations et des peuples souverains, pour la paix et dans un monde multipolaire, contre tous les impérialismes et en premier lieu, contre celui des USA et la globalisation néo-libérale qu'il orchestre, contre tous les agissements qui visent à provoquer des chocs de civilisations.

Il est prévu que d’autres organisations et des personnalités soient invitées à rejoindre ce rassemblement qui a naturellement vocation à s’élargir car il s’inscrit dans une démarche de Résistance et d’union du peuple Français autour de la Nation et de la République. Une perspective de rassemblement populaire que nous considérons comme étant majoritaire.

Pour le Comité Valmy: Claude Beaulieu
Pour le PRCF : Georges Gastaud
Pour le RCR: François Bunner
Pour le CRGG : Gilles Bachelier

L'abdication de la démocratie (comité valmy)


-------- Message original --------
Sujet: L'abdication de la démocratie (comité valmy)
Date: Fri, 27 Jun 2008 17:53:02 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net
Pour :: sortir de l europe mailto:sortirdeleurope@yahoogroupes.fr



L’ABDICATION DE LA DEMOCRATIE - Une citation de Pierre Mendès-France

décembre 2005, par Comité Valmy


Dès 1957 une analyse lucide de Pierre Mendes-France…

" Le projet du marché commun tel qu’il nous est présenté est basé sur le libéralisme classique du XXème siècle selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes. L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit elle recourt à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit à la délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle au nom de la technique exercera en réalité la puissance politique , car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement une politique au sens le plus large du mot, nationale et internationale. "

Le 18 janvier 1957.



jeudi 26 juin 2008

Après le rejet du Traité par les Irlandais : Cinq vérités sur le non irlandais

Après le rejet du Traité par les Irlandais : Cinq vérités sur le non irlandais

Cartoon :: Le « non » irlandais

Cartoon :: Le « non » irlandais: "Cartoon :: Le « non » irlandais
Matiz (dans "Solidaire" du 24 juin 2008)
Le « non » irlandais au traité européen a sonné comme une claque pour l’Union européenne. Qui serait renforcée si l’on donnait l’occasion aux autres peuples européens de s’exprimer."

dimanche 22 juin 2008

L'inéluctable désintégration de la construction européenne]

-------- Message original --------
Sujet: L'inéluctable désintégration de la construction européenne
Date: Sun, 22 Jun 2008 08:56:49 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net


SUITES JOYEUSES DU REFERENDUM IRLANDAIS LA CONSTRUCTION EUROPEENNE EST IMPOSSIBLE

Le rejet du traité de Lisbonne par le référendum irlandais provoque chaque jour un nouvel éclat. La spirale de l'inéluctable désintégration de l'Union européenne a peut-être commencé à s'enclencher.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk vient de créer un incident diplomatique très rare, en jugeant " inacceptables " les déclarations de Nicolas Sarkozy qui avait indiqué hier qu'il n'y aurait pas de nouvel élargissement de l'UE sans entrée en vigueur du traité de Lisbonne.

" L'opinion selon laquelle le référendum en Irlande rend la perspective européenne pour la Croatie, la Serbie ou l'Ukraine impossible est inacceptable " , a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet européen à Bruxelles, avant de cibler plus précisément son attaque : " Des dirigeants européens ont posé des conditions pour de nouveaux élargissements, par exemple le président français. Nous ne poserons jamais de telles conditions" .

Le gouvernement polonais exige que l'élargissement se poursuive vers la Croatie, la Serbie, l'Ukraine et la Turquie

M. Tusk, réputé très proche des intérêts américains, a ensuite martelé : " Ce n'est pas l'Ukraine, ce n'est pas la Serbie, ce n'est pas la Croatie ou la Turquie qui ont tenu un référendum avec pour résultat un non ! Il ne doit pas y avoir de lien quel qu'il soit entre le traité de Lisbonne et un nouvel élargissement de l'UE !".

Prouvant que l'attaque polonaise contre la position française était bien concertée au nouveau gouvernemental, le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski a jeté plusieurs louches d'huile sur le feu.


Donald Tusk & Ioulia Volodymyrivna Tymochenko
Après avoir exprimé son " incompréhension face au lien fait avec l'élargissement ", le ministre polonais a décoché une remarque pleine de venin : " Les trois pays d'Europe occidentales où il y a eu un "non" [Pays-Bas et France en 2005, Irlande] devraient plutôt regarder dans leur propre jardin pour comprendre les raisons de l'échec " . Semblant prendre les attaques contre l'élargissement également comme une attaque contre son propre pays, entré dans l'UE en 2004, M. Sikorski a conclu : " Il est temps de porter un regard plus équilibré sur l'élargissement et sur ce qu'ont été ses contributions ".

Une pétaudière ingouvernable

Cette nouvelle empoignade prouve que, décidément, rien ne va plus dans le petit monde des dirigeants européistes. La construction européenne est devenue une pétaudière ingouvernable où tout le monde s'insulte, se hait, et s'envoie à la tête les cadavres du placard.


Chaque algarade fait remonter à la surface les rancoeurs accumulées de part et d'autre. Hier, c'est l'Allemagne qui demandait la tête de l'Irlandais McCreevy, parce que les Allemands ne supportent plus de voir cet Irlandais d'une fatuité sans égale s'attaquer à la police des jeux en Allemagne puis aux intérêts cruciaux de Volkswagen. Quelle légitimité a-t-il d'ailleurs pour régenter les affaires des Allemands ?

Aujourd'hui, les Polonais s'en prennent très violemment à la France parce qu'ils savent parfaitement ce que, derrière les sourires hypocrites, l'on murmure dans les allées du pouvoir à Paris. A savoir que l'élargissement vers l'est est un désastre économique, financier, social et géopolitique de première grandeur pour la France. Et que même Nicolas Sarzkozy – dont toutes les chancelleries connaissent pourtant l'alignement servile sur Washington - n'est pas enchanté de voir entrer dans l'Union européenne de nouveaux pays de l'est soucieux de nous piquer ce qui nous reste d'emplois et de finances publiques.

De fait, les Polonais et les autres pays de l'est ne sont pas entrés dans l'Union européenne pour les yeux de chien battu de Robert Schuman ou la prononciation chuintante de Valéry Giscard d'Estaing. Ils sont entrés pour profiter au maximum des fonds structurels dits " européens " - en réalité payés principalement par les contribuables allemands, français, britanniques et néerlandais – et pour tirer partie de l'énorme différence de coûts salariaux et sociaux avec les pays de l'Ouest européen.

La Pologne défend des intérêts opposés à ceux de la France

Ce n'est pas tout. Si Varsovie exige que l'on poursuive l'élargissement, c'est pour ses intérêts politiques et géopolitiques bien compris.

D'une part, M. Tusk veut montrer aux autorités de Washington qu'il est l'un des dirigeants les plus obéissants de l'Union européenne : d'où son plaidoyer pour une entrée massive de nouveaux Etats, dont l'Ukraine et la Turquie, pour poursuivre la stratégie d'encerclement de la Russie définie par les Américains depuis au moins quinze ans (cf. le livre Le Grand Echiquier de Zbigniew Brzezinski, paru en France en 1997)

D'autre part, il est incontestable que l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne placerait la Pologne dans une situation géostratégique beaucoup plus centrale au sein de l'Union européenne, tandis que la France serait encore plus rejetée vers le pourtour et l'insignifiance.

Donald Tusk et George W. Bush
Conclusion : une nouvelle preuve du bobard de "l 'autre Europe"

La vaisselle que l'on s'envoie à la tête dans les cercles européistes témoignent une nouvelle fois de l'énormité du bobard qui voudrait qu'une " autre Europe " soit possible.

Ce mythe, ardemment entretenu par les mouvements " souverainistes " français, consiste à faire croire que la construction européenne serait une idée formidable et qui pourrait très bien marcher, pour peu que l'on en change le fonctionnement. Comme on a pu le mesurer le soir des résultats du référendum irlandais, les " souverainistes " se sont ainsi bousculés devant les micros pour expliquer que les Irlandais " n'étaient pas contre l'Europe mais pour une autre Europe ". C'est la ritournelle habituelle, que tous les européistes et tous les leurres mis en place par le système entonnent depuis des décennies à chaque fois qu'un peuple, ayant le droit de s'exprimer, rejette sans ménagement le traité européen qu'on lui soumet.

Nos " alter-européistes " et autres " souverainistes " de complaisance font ainsi tous mine de critiquer l'Union européenne mais ne proposent jamais, au grand jamais, d'en sortir, préférant égarer les électeurs dans d'éternels projets ''d'autre Europe' "'.

Le problème est que leurs projets sont, évidemment, toujours purement franco-français.

D'une part ils se contredisent les uns les autres, le projet d'autre Europe de M. de Villiers n'ayant par exemple rien à voir avec le projet d'autre Europe de M. Besancenot.

D'autre part, ces projets " d'autre Europe " à la française n'intéressent personne en dehors de nos frontières. Ils n'ont jamais été présentés aux 26 gouvernements des autres Etats-membres ni aux 26 autres peuples et, s'ils l'avaient été, ils auraient été rejetés sans ménagement dès la première ou la seconde présentation !

Depuis un demi-siècle, l'histoire a en effet prouvé mille fois que tous les projets ''d'autre Europe'' sont des attrape-nigauds car ils font tout simplement silence sur l'irréductible et éternelle contradiction des intérêts nationaux. On le constate sur tous les sujets, depuis le Pacte de stabilité jusqu'à l'immigration, en passant par la TVA sur la restauration, l'euro, la guerre en Irak, les OGM, la concurrence fiscale, les délocalisations, la réglementation des jeux en ligne, les fusions industrielles, l'harmonisation du droit du travail, la politique agricole commune, etc., etc., etc. On le voit aujourd'hui sur un énième exemple : l'élargissement de l'Union européenne à l'Ukraine et à la Turquie.

C'est d'ailleurs l'un des enseignements majeurs de la pensée gaullienne et l'on reste confondu de voir des personnes qui se réclament du gaullisme n'avoir toujours pas compris cette vérité immuable (cf. notre Dossier De Gaulle était-il pour l'Europe ?). La permanence des intérêts nationaux et les blocages continuels qui en résultent prouvent l'absurdité même du concept de construction européenne. Les événements qui se déroulent depuis l'élargissement de 2004 indiquent que cette absurdité est désormais devenue criante.
Reproduction autorisée en citant la source : Union Populaire Républicaine
et le lien cliquable :
http://u-p-r.org/ab/index.php?page=article&id=55






[ForumCommuniste] Incendie au centre de rétention de Vincennes: les 2 bâtiments détruits et évacués]

Rétention ou ... détention ?
"Retenus" (sic) ou ... détenus, sans inculpation, sans procès, sans condamnation ?
RoRo


-------- Message original --------
Sujet: [ForumCommuniste] Incendie au centre de rétention de Vincennes: les 2 bâtiments détruits et évacués
Date: Sun, 22 Jun 2008 18:18:17 +0200
De: Al Faraby mailto:rolland.richa@wanadoo.fr
Répondre à :: ForumCommuniste@yahoogroupes.fr


Incendie au centre de rétention de Vincennes:
les 2 bâtiments détruits et évacués
( Dimanche, 22 juin 2008 )
Les deux bâtiments du Centre de rétention administratif (CRA) de Vincennes ont été détruits dans l'incendie qui s'est déclaré sur place dimanche 22 juin et les personnes retenues ont été évacuées, a-t-on appris auprès d'un responsable du syndicat général FO police et de la préfecture de police.
"Les deux bâtiments sont entièrement détruits et les personnes ont été évacuées dans le gymnase de l'école de police", situé dans l'enceinte du CRA, a indiqué le responsable FO, Luc Poignant, confirmant des informations données par des membres du Réseau Education sans frontières (RESF) présents sur les lieux.
La préfecture de police de Paris (PP) a confirmé à l'AFP que les retenus avaient été évacués et regroupés dans le gymnase de l'école de police.
Deux incendies se sont déclarés simultanément vers 15H45 dans les bâtiments 1 et 2 du CRA de Vincennes, d'après la PP.
D'importants effectifs de pompiers ont été envoyés sur place. Un des deux bâtiments de ce centre, l'un des plus grands de France, au moins a brûlé, les deux sont en feu et ses occupants ont été évacués et d'abord transférés dans le gymnase de l'école de police situé à proximité.
Ils ont cependant ensuite été transférés dans la cour, en raison d'un problème de fumée, a dit l'un des étrangers actuellement retenu à Vincennes, joint par téléphone par Reuters.
Selon cette source, l'incendie serait lié à une émeute qui aurait éclaté en milieu d'après-midi. Elle serait notamment liée au décès d'un Tunisien sans papiers, samedi, au centre de rétention. Cette source fait état d'une quinzaine de personnes blessées dans l'incendie.
Le décès du retenu tunisien samedi a provoqué selon l'association RESF une vive émotion chez les occupants du centre.
La victime tunisienne a succombé à une crise cardiaque et n'a pas subi de violences, dit-on de source policière. Une enquête a été ouverte et une autopsie doit être effectuée.
Les associations de défense des étrangers estiment, de leur côté, que ce décès est imputable à la politique du gouvernement et aux conditions de séjour dans les centres de rétention.
"Cette mort de trop est à mettre au funeste crédit de cette obsessionnelle politique cruelle, brutale et inhumaine qui criminalise l'immigration", dit le Mrap (Mouvement contre la racisme et pour l'amitié entre les peuples) dans un communiqué.
Il estime que le décès doit constituer une alerte sur les conditions de séjours dans les centres de rétention - où sont enfermés les étrangers sans papiers en instance d'expulsion - qualifiés "d'horreurs de la République".
Un collectif d'étrangers sans papiers avait appelé à manifester devant le centre de rétention de Vincennes, dimanche après-midi. On ignore si cette manifestation a un lien avec l'incendie.
Les centres de rétention seraient actuellement surpeuplés et la tension y serait de plus en plus vive, selon les organisations de défense des étrangers. Des objectifs chiffrés annuels d'expulsions ont été fixés à l'initiative du président Nicolas Sarkozy.
Le gouvernement n'a pas atteint en 2007 l'objectif de 25.000 expulsions d'étrangers sans-papiers qu'il s'était fixé. Le Premier ministre François Fillon a déjà indiqué à la presse que l'objectif pour 2008 était de 26.000 expulsions.
Un projet de directive européenne adopté le 18 juin par le Parlement européen fixe à 18 mois la durée maximale de la rétention, très au-dessus du maximum légal français actuel, qui est de 32 jours.
Le ministre de l'Immigration français Brice Hortefeux a toutefois annoncé qu'il n'entendait pas changer ce chiffre légal français.
fc
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mercredi 18 juin 2008

Les Irlandais viennent de donner une nouvelle leçon de démocratie aux bureaucrates de Bruxelles !

EURO-DICTATURE: les NON français, hollandais et irlandais représentent successivement 3 grandes victoires anti-capitalistes, remportées sur les multinationales et tous leurs valets gouvernementaux !
RoRo


-------- Message original --------
Date: Wed, 18 Jun 2008 17:11:54 +0200
De: Jean Baumgarten mailto:Jean.baumgarten0412@orange.fr



Les Irlandais viennent de donner une nouvelle leçon de démocratie aux bureaucrates de Bruxelles !

Les Irlandais (après les Français et les Hollandais en 2005) viennent de donner une leçon de démocratie à tous les gouvernements qui se plient aux injonctions de Bruxelles et qui évidemment sont incapables de commencer à comprendre ce qu'est la nature de la crise qui frappe depuis plusieurs mois tous les pays ..." Le traité de Lisbonne" sur lequel ils se prononçaient avait exactement la même mouture que le traité constitutionnel que les Français et les Hollandais avaient refusé en mai et juin 2005. Avec aujourd'hui en plus grave la crise mondiale qui se profile et va s'accentuer dans les prochains mois .

Les nouveaux Prodi européens, les Sarkosy, Merkel, Brown, Barroso etc., auraient pourtant dû comprendre qu'il fallait bien sûr qu'au niveau européen il y ait immédiatement des réponses appropriées permettant de répondre aux nouveaux besoins des consommateurs les plus démunis d'Europe !

1) Profiter immédiatement de la crise bancaire pour racheter les titres en baisse et permettre ainsi une nationalisation plus facile - et "cool" des grandes banques d'affaires !

2) Nationalisation des groupes pétroliers les plus importants : Total/Elf en France qui avait été privatisé pratiquement à la fin du régime Mitterrand puis par son successeur Alain Juppé... ( Grâce à la re-nationalisation du groupe Total nous comprendrons mieux le rôle des compagnies pétrolières dans l'augmentation des prix du pétrole !)

3) Réaffirmation du droit aux 35 heures et passage vers les 32 heures obligatoires en quelques années. ( Ainsi, dans une première étape aller vers le co-voiturage en attendant les mesures gouvernementales nécessaires pour lutter à la fois contre la hausse du prix des carburants et pour diminuer le taux de CO2 ... Taxer les voitures étrangères dont la consommation d'essence aux cent km est supérieure à 8 litres . .. Interdire les voitures françaises d'un gabarit supérieur ...

4) Affirmation d'une volonté d'aller vers l'autogestion de toutes les entreprises supérieures à 200 salariés dans l'industrie et à 50 salariés dans le commerce.

5) Aller à l'encontre total de la politique suivie par les gouvernements depuis 1982 visant à réduire le nombre des fonctionnaires "pour faire des économies": alors qu'au contraire il faut multiplier largement le nombre des fonctionnaires qui travaillent dans :

- l' éducation nationale .

- les services de santé.

- la justice.

- Les services fiscaux et douaniers.

- La culture.

6) Rétablir un niveau suffisant de ressources fiscales en augmentant progressivement les impôts comme c'était le cas il y a une trentaine d'années

( impôt sur les sociétés , suppression des avantages fiscaux, imposition plus forte pour les ménages aisés ... etc.)

7) rétablir aux frontières un certain nombre de droits de douane et au préalable rétablir les contrôles douaniers ... Donc : multiplier le nombre des douaniers...

Vis à vis de l'Europe :

- Exiger la démocratisation de l'Europe ( c'est -à dire l'élection de l'assemblée européenne au même moment par tous les pays membres, avec le même mode de scrutin à la proportionnelle intégrale, l'institution d'un referendum obligatoire pour toutes les questions de type constitutionnel, l'extension des pouvoirs du parlement à tous les domaines législatifs et enfin l'élection d'un "gouvernement européen" par le parlement.

En attendant que l'Europe démocratique se construise :

- prendre les décisions de bon sens allant dans le sens des intérêts des peuples européens . Nous Adresser directement aux peuples européens.

- Si des décisions heurtent certains hommes politiques en Europe ne pas s'en inquiéter et poursuivre le chemin ainsi tracé : les peuples européens seront certainement capables de les comprendre et de les approuver.

16 juin 2008.

Jean Baumgarten



mardi 17 juin 2008

L'euro 2008 : Irlande-Europe 3-0


-------- Message original --------
Sujet: : L'euro 2008 : Irlande-Europe 3-0
Date: Fri, 13 Jun 2008 23:56:53 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net


Vendredi 13 juin 2008

Vendredi 13 juin...18 heures

Le peuple de l'Eire, parmi les vingt-sept pays de l'Union européenne, est le seul à avoir été consulté sur le traité de Lisbonne.
Le NON l'emporte, avec près de 54% des suffrages exprimés, et dans 37 des 43 circonscriptions que compte la République. Il est massif dans les quartiers populaires et dans les régions agricoles.
Seul un Irlandais sur cinq électeurs a voté OUI.
Nicolas Sarkozy avait raison de prédire un rejet collectif de ce traité, s'il était soumis à référendum. Aussi, la prudence étant de règle, vingt-six gouvernements ont préféré recourir à la voie parlementaire. Cette procédure est de tout repos pour les dirigeants européens, sachant que la grande majorité des élus, de "gauche" comme de droite, ne représentent pas l'opinion de leurs électeurs. Comme quoi, la "démocratie" fonctionne à merveille en Occident !

La victoire du NON est d'abord une grande victoire du peuple irlandais.
Contre l'ensemble de la classe politique, qui s'est dépensée sans compter pour obtenir un vote positif, les citoyens de l'Eire n'ont pas été impressionnés par une propagande massive et mensongère diffusée par toutes les autorités constituées, civiles et éclésiastiques. Les Irlandais ont également dû faire face au chantage relayé par les chantres de l'Union européenne.
Rien n'y a fait.
La construction européenne, comme après le vote négatif des Français et des Néerlandais, en 2005, subit, à nouveau, une grave défaite. I
l est clair que le peuple d'Irlande a parlé au nom de tous les autres peuples de l'UE, privés du droit de dire NON.

Les réactions n'ont pas tardé :
"Je suis effondré" déclare le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, le socialiste Jean-Pierre Jouyet.
De son côté, le directeur du centre de réflexion European Policy Center, constate
"qu'il s'agit du troisième NON au même texte puisque le traité de Lisbonne reprend pour l'essentiel les éléments du projet de constitution européenne, déjà rejeté par la France et les Pays-Bas".
Et, selon l'agence Reuter, "un diplomate de haut niveau" considère avec stupeur que
"l'Irlande, de pays le plus pauvre d'Europe en 1973, est devenue (grâce à l'Europe) le plus riche après le Luxembourg". Et elle a voté NON !
Et d'ajouter :
"Ca va tanguer monstrueusement en Europe. Cela aura un profond retentissement en France. Le camp du NON va se réveiller. Le NON irlandais est pire que le NOn français !".
Pourtant, ce diplomate éploré estime, magnanime,
""On ne peut pas envoyer paître le seul pays qui a permis à ses citoyens de se pronocer directement
".

En France, comme dans les autres pays, l'exigence d'un référendum revient à l'ordre du jour.
Une campagne doit être immédiatement engagée pour que les citoyens soient consultés.
Refuser ce recours à la vox populi signifierait un défi lancé à notre peuple.
La preuve est faite : nos élus ne représentent qu'eux-mêmes. En 2005, la quasi totalité de ceux-ci avaient approuvé le projet de constitution. Ils ont été désavoués par 55% des Français. En Irlande, 160 députés sur 166 s'étaient prononcés pour dire OUI au traité de Lisbonne. Une petite minorité de citoyens l'ont approuvé.
Le fossé est immense entre "
l'élite
" qui gouverne et les citoyens qui subissent.
Comblons-le.
En faveur du peuple.

par Jean Lévy publié dans : Europe
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/

mercredi 4 juin 2008

Illusion altermondialiste ou Résistance sociale, patriotique et républicaine?]

-------- Message original --------
Sujet: Illusion altermondialiste ou Résistance sociale, patriotique et républicaine?
Date: Wed, 04 Jun 2008 14:59:52 +0200
De: info@comite-valmy.org mailto:info@comite-valmy.org


Comité Valmy

Ce texte de Paul-Eric Blanrue est particulièrement intéressant notamment parce-qu’il dénonce le rôle délétère de l’altermondialisme qui aide grandement à désorienter la résistance populaire. Les "idéologues" de cette mouvance prennent une lourde responsabilité historique lorsqu’ils s’emploient méthodiquement à déconsidérer ceux qui estiment que le fédéralisme européen et supranational est intrinsèquement pervers et que rôle historique de la Nation, du Peuple-Nation, est aujourd’hui révolutionnaire. CB

De la contestation mondiale bobo-docile et

du souverainisme de libération

Par Paul-Eric Blanrue

Che Guevara Tyler Durden

"Si le mouvement national contemporain ne veut pas se contenter de rééditer les anciennes tragédies amères de notre histoire passée, il doit se montrer capable de s’élever au niveau des exigences de l’heure présente". James Connolly (1868-1916), fondateur de l’Irish Republican Socialist Party

"Donnez-moi un point d’appui et un levier et je soulèverai la Terre." Archimède

"Pensez-vous tous ce que vous êtes supposés penser ?"

"Ce que nous devons conquérir, la souveraineté du pays, nous devons l’enlever à quelqu’un qui s’appelle le monopole. Le pouvoir révolutionnaire, ou la souveraineté politique, est l’instrument de la conquête économique pour que la souveraineté nationale soit pleinement réalisée". Ernesto Guevara.

À chaque époque, ses contradictions. L’une des contradictions majeures de notre temps, se déroulant dans la pratique sociale et politique, se présente sous la forme d’une lutte à mort entre les puissances convergeant vers l’homogénéisation planétaire et les mouvements résistant à ce processus. Largement utilisés depuis les années 1980, les termes de mondialisation et de globalisation traduisent l’action des puissances homogénéisantes.

Qu’est-ce que la mondialisation ? L’intégration croissante des économies dans le monde, au moyen des courants d’échanges et des flux financiers. Elle se définit par les transferts internationaux de main-d’oeuvre et de connaissances, et les phénomènes culturels et politiques que ceux-ci engendrent. Les principales caractéristiques en sont : la concentration de la production et du capital sous forme de monopoles ; la fusion du capital bancaire et industriel ; l’exportation massive des capitaux ; la formation d’unions transnationales monopolistes se partageant le monde ; la fin du partage territorial du monde entre les puissances capitalistes.

La mondialisation actuellement en oeuvre est une forme avancée de l’impérialisme capitaliste apparu au début du XXe siècle. Étant donné ses conséquences constatables et prévisibles (mort des cultures, disparition des particularismes, avènement du positivisme néo-kantien bêtifiant, anéantissement de la pensée critique, massification, dressage cognitif, crises économiques et guerres récurrentes, désintégration des religions occidentales et moralisme morbide subséquent, etc.), la mondialisation apparaît, à sa limite, comme un "holocauste mondial", ainsi que l’a définie Jean Baudrillard.

Du côté de la résistance organisée et spectaculaire - les mouvements altermondialistes et antiglobalisation qui défilent dans les médias - règne la confusion la plus grande. L’ambiguïté de la critique qu’ils adressent à la mondialisation et la limite des solutions qu’ils proposent se révèlent patentes si on les passe au tamis d’une critique impartiale. Pétris de bonnes intentions (remarquons à leur actif un notable appel à voter non au référendum sur le Traité européen), les altermondialistes sont aussi, au fond, les meilleurs alliés de la mondialisation capitaliste.

La diversion altermondialiste ...

.... Lire la suite sur www.comite-valmy.org



Maastricht , la loi et la jungle : un parallèle]

Une très utile remise en actualité ... pour les mémoires défaillantes.
RoRo


-------- Message original --------
Sujet: Maastricht , la loi et la jungle : un parallèle
Date: Wed, 4 Jun 2008 16:01:36 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net
Pour :: mel nerim mailto:melusine@nerim.net


Maastricht

L‘Acte unique, le Grand Marché et Maastricht, c’est l’augmentation galopante de la pauvreté, du chômage, des emplois précaires, les fermetures d’entreprises et des ventes des biens de l’Etat. C‘est la préparation, coulée en force de loi, de bouleversements sociaux considérables avec leurs effets dramatiques que sont la montée du fascisme et du racisme (nul ne nie le lien étroit entre les pogroms de Rostock et le chômage qui sévit dans cette région d'Allemagne) et leur dangereux corollaire qu’est l’adoption, par les gouvernements aux abois, de "pouvoirs spéciaux», prélude, l'histoire l’a montré, à l’établissement de «pouvoirs forts», de dictatures.

Il faut rappeler, à cet égard, dans quel contexte socio-économique Hitler a pris le pouvoir en 1933. Un contexte étrangement semblable à celui qu’installe le traité de Maastricht en Europe actuellement. En Allernagne, le taux de chômage de la population active était passé de 8,8% en 1927 à 44% en 1932. Les capacités de production de l’industrie allemande ne sont utilisées qu’à 41% en 1932. Les ouvriers qui ne sont pas licenciés doivent travailler jusqu’à 14 heures par jour. Le rendement par ouvrier et par heure augmente de 16%. Les salaires nets réels diminuent de 36% entre 1927 et 1932. En 1929, les industriels et banquiers allemands obtiennent 1,37 milliard de marks de réduction d’impôt, mais les impôts indirects sur les produits de première nécessité augmentent de 2 milliards de marks. Le 3 octobre 1929, le parlement allemand vote la suppression ou la diminution des allocations de chômage pour 1 million de chômeurs. Le nombre d’exclus des allocations de chomage augmentera de 500 000 en 1927 à plus d’un million en 1930 En janvier 1930, 80% des sans-travail perçoivent une allocation - chômage, en décembre de la même année, ils ne sont plus que 57%. Arrivé au pouvoir en mars 1930, le gouvernement Brüning fait de «l’assainissement des finances publiques» son objectif principal. Les impôts sont augmentés d’un demi-milliard de marks. Le budget des allocations de chômage est réduit de 1 %. Une "taxe d’urgence" de 4% est prélevée sur les salaires des fonctionnaires et des employés. L’assurance-maladie est amputée de 300 millions de Certaines taxes sur les produits alimentaires de base sont relevés de 600%. En novembre 1931, la quatrième ordonnance d’urgence du gouvernement Bruning prévoit une diminution de 10 à 15% des salaires, l’annulation des conventions collectives existantes, l’alignement des salaires sur ceux pratiqués le 10 janvier 1927, la suppression du droit de grève, la diminution des allocations et l’augmentation des cotisations sociales, le report d’un an des élections sociales et la proclamation de l’état d’exception. Cette ordonnance signifiait un diminution réelle des revenus de 27 à 29%.

Extrait du Ch 4 Maastricht , la loi et la jungle
Alinéa
L'Europe telle qu'elle
Gérard de Sélys
EPO 1993

mardi 3 juin 2008

61% des Français ont compris qu'ils ont été roulés


-------- Message original --------
Sujet: : 61% des Français ont compris qu'ils ont été roulés
Date: Tue, 3 Jun 2008 08:43:11 +0200
Répondre à :: melusine mailto:melusine@nerim.net



Au contraire, La France est sortie grandie de ce NON du 29 mai 2005!
Car les peuples européens ne veulent pas de cette l'union européenne (cette dictature européenne)
C'est pourquoi les gouvernements évitent au maximum le référendum
----- Original Message -----
Sent: Monday, June 02, 2008 9:39 PM
Subject: 61% des Français ont compris qu'ils ont été roulés

61% des Français ont compris qu'ils ont été roulés


Le 29 mai 2005, une majorité de Français (54,67%) des Français disaient non au projet de constitution européenne. D'après un sondage OpinionWay réalisé pour Metro, 64% des électeurs estiment que ce vote n'a finalement pas eu de conséquences graves sur la constitution européenne. 57% estiment même avoir rendu service aux citoyens des pays de l'UE dans lesquels il n'y a pas eu de référendum. Toutefois 52% jugent que leur vote n'a pas rendu les dirigeants français plus attentifs à l'opinion des citoyens sur la manière dont se construit l'Europe, tandis que 51% estiment que ce vote n'a pas terni l'image de la France en Europe.



Trois ans après, les Français ne regrettent par leur vote (Métro)

« Les Français ne sont pas eurosceptiques, mais ils minimisent la portée du vote non, en grande partie parce qu'il n'a pas fait bouger les dirigeants politiques », analyse Bruno Jeanbar, directeur des études politiques d'OpinionWay. En effet, 57% des personnes interrogées estiment que depuis le 29 mai, la façon dont est conduite la construction européenne n'a pas changé. 29% jugent qu'elle a changé en mal, 13% seulement en bien.

"On reste dans un sentiment général d'insatisfaction vis-à-vis de l'Europe, souligne Bruno Jeanbar. Parce que les Français en ont toujours une perception lointaine, plus institutionnelle que quotidienne, et parce que le seul élément concret, le passage à l¹Euro, est lié pour beaucoup à un phénomène négatif, la hausse des prix."


Quelles conséquences pour 2009 ?

Par ailleurs que pensent les Français de l'adoption du traité simplifié, le 19 octobre dernier par les Vingt-sept pays membres de l'UE ? 61% des Français estiment qu'il s'agit d'une remise en cause de leur vote le 29 mai. Pourraient-ils utiliser les élections européennes de 2009 pour exprimer leur mécontentement ? « L'abstention risque d'être forte parce que les Français ont le sentiment qu'ils ne peuvent pas agir sur la construction européenne », pronostique Bruno Jeanbar. « Et il y a aussi une fenêtre de tir pour les souverainistes et tous les adversaires de l'Europe, à gauche comme à droite.


Méthodologie: Etude réalisée en ligne les 28 et 29 mai auprès d'un échantillon de 1 042 personnes, constitué selon la méthode des quotas représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.


Trois ans après le rejet par les électeurs français du Traité constitutionnel européen, vous vous dites que ce vote...?

Légende: Bleu foncé: Oui, tout à fait. Bleu clair : Oui plutôt. Gris foncé :Non, plutôt pas. Gris clair: Non, pas du tout

Légende: Bleu foncé: Oui, tout à fait. Bleu clair : Oui plutôt. Gris foncé :Non, plutôt pas. Gris clair: Non, pas du tout

Par rapport à ce qu'elle était il y a trois ans, vous vous dites que la manière dont la construction de l'Europe est conduite a... ?

Diriez-vous que l'adoption par la France du traité simplifié est une remise en cause du vote des Français lors du référendum de 2005 ?



Lundi 02 Juin 2008
http://www.observatoiredeleurope.com/61-des-Francais-ont-compris-qu-ils-ont-ete-roules_a910.html?PHPSESSID=0ebcbbd24c1a7796d9a90c0a50ed9878
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lundi 2 juin 2008

Manifestation grandiose pour la paix à Istanbul

Il saute maintenant aux yeux de beaucoup de gens que l' existence d'un camp socialiste puissant, avec l'Union soviétique à sa tête était la principale garantie de Paix et de stabilité en Europe et même ailleurs.
Aujourd'hui les ricano-otano-occidentaux et autres puissances alliées impérialistes dans le monde ont les mains libres et toutes les audaces.
Non, le péril n' était pas rouge. Il était, comme toujours, le capitalisme, l'impérialisme, le colonialisme et le fascisme. En aucun, le capitalisme n' a jamais été un facteur de Paix, de Liberté et de Démocratie... Le conditionnement des peuples est de plus en plus poussé par les médias aux ordres.
RoRo



-------- Message original --------
Sujet: Manifestation grandiose pour la paix à Istanbul
Date: Mon, 2 Jun 2008 10:25:05 +0200
De: Fondation Info-Turk mailto:fondation@info-turk.be
Pour :: flash@info-turk.be



Manifestation grandiose pour la paix à Istanbul





C'est pour la première fois en Turquie, plus de 100.000 personnes venues de tout le pays se sont réunies à la "manifestation pour la paix", organisée par le Conseil pour la Paix de Turquie (TBM) dans la grande place de Kadiköy (Istanbul) pour réclamer une solution démocratique et pacifique au problème kurde. Beaucoup de représentants d'ONG et de mouvements populaires, syndicalistes, écologistes, écrivains, journalistes et plusieurs députés du DTP se trouvaient dans ce rassemblement avec les pancartes et les casquettes portant un seul slogan, "Ca suffit!".

Pınar Yanardag, porte-parole de la jeunesse pacifiste turque, a déclaré: "La guerre nous vole notre liberté. Nos droits démocratiques sont confisqués sous le prétexte d'assurer la sécurité. Ceux qui luttent pour la paix et la liberté subissent des poursuites judiciaires. La guerre nous enlève le droit de vie. Ugur Kaymaz, Mizgin Özbek, Enes Ata sont les tristes sacrifices enfants de cette guerre. Ils ne sont pas seuls à avoir perdu la vie. Des milliers de cadavres non-identifiés se reposent sous cette terre, victimes de cette guerre… Aujourd'hui nous nous sommes réunis pour réclamer une paix stable. Nous tenons dans nos mains la possibilité de la paix. Je veux un avenir où je pourrais vivre en toute fraternité. Je sais que nos amis kurdes ont beaucoup de chose à partager avec nous en dehors de la souffrance et de la mort. Je veux un avenir où je pourrais partager leur bonheur. Je veux un avenir où dans les livres scolaires seront traités les romans de Mehmet Uzun dans leur langue maternelle. Je veux un avenir où seront chantés les chants de Şivan Perwer tout comme ceux de Sezen Aksu. Je veux un avenir où je serai fier de vivre en fraternité entre les Kurdes et les Turcs."

Au nom de la jeunesse kurde, Ömer Özcan a déclaré: "Nous nous sommes retrouvés aujourd'hui pour le but de parler de la paix. 24 de nos années sont passées sous les armes de la guerre. De nouvelles générations s'élèvent sous l'ombre de la guerre. A partir de ce jour, nous ne voulons plus vivre dans une géographie où les opérations militaires, les affrontements et la guerre sont au pouvoir… Je demande un monde où je pourrai vivre en paix. Je ne souhaite pas vivre au centre de cette guerre qui a gagné ampleur depuis les années 90."

Murat Çelikkan, représentant du comité organisateur, après avoir remercié toutes les personnes qui ont contribué à l'organisation de ce rassemblement, a rappelé: "Nous sommes ici pour réunir nos forces afin de crier haut et fort d'une seule voix 'solution et paix'. Nous revendiquons une solution. Nous savons parfaitement que les affrontements, l'évacuation de villages, l'isolation et la colonisation ne sont pas de solutions durables. Ce n'est pas la guerre ni les affrontements que nous voulons, c'est simplement la création de dialogue que nous souhaitons. Nous ne voulons pas perdre notre voix dans l'obscurité. Est-ce que le problème est hors des frontières ? Non... Pourquoi cherchons-nous le problème en dehors de nos frontières. La solution est ici. La solution est dans la revendication des millions de personnes scandant le slogan 'je veux la paix'."

Ayhan Bilgen, représentant du Conseil pour la Paix, a dit: "Les revendications du peuple kurde ne sont pas seulement pour les Kurdes eux-mêmes, il s'agit d'une demande pour plus de liberté, plus de justice, et pour une véritable démocratie en Turquie. Le Conseil pour la Paix s'est créé pour le but de développer une langue commune pour les revendications de paix. On s'est mis en route pour la création d'une paix durable et commune, car tant que la vraie justice et la liberté ne sont pas d'actualité, rien ne sera réalisable. Pour un nouvel accord communautaire, un nouveau projet de paix et pour la création d'une nouvelle force, nous sommes tous obligés de se réunir et de mettre la main au cœur. Ça suffit! Nous ne voulons pas la mort, mais une véritable solution. Nous invitons tout le monde à élever la voix ensemble pour une solution pacifique et juste à la question kurde."

Manifestation de solidarité à Cologne

Parallèlement à la manifestation en Turquie, plus de 500 manifestants se sont réunis à Cologne pour un rassemblement de solidarité organisé par le Conseil européen pur la Paix /Turquie (ABM).

Lors de la manifestation devant la cathédrale Dom, la représentante des mères de la Paix, Rojin Şimşek; le conseiller communal de Cologne, Jörg Detjen; le député fédéral (Links), Paul Schäfer; un représentant du réseau allemand pour la Paix ainsi que deux portes-parole du Conseil européen pur la Paix /Turquie, Mehmet Sahin et Murat Çakır ont exprimé le soutien des pacifistes en Allemagne aux défenseurs de la paix en Turquie.

En rappelant qu'Istanbul et Cologne sont deux villes sœurs, Jörg Detjen a dit: "Comme les manifestants de la ville soeur Istanbul, nous réclamons nous aussi ce jour à haute voix: 'Ca suffit! Une immédiate solution démocratique à la question kurde!"

Mehmet Sahin, porte-parole de l'ABM a déclaré: "La question kurde attend une solution équitable depuis 80 ans. Depuis des années, on a essayé de résoudre cette question par violence, par la criminalisation de la guérilla en la déclarant 'terroriste'… Des dizaines de milliers ont péri, des millions ont été déportés, des milliers de villages incendiés et détruits. Aujourd'hui, à Kadiköy et à Cologne, nous nous sommes réunis pour la paix. Nous appelons l'Union européenne à jouer un rôle constructif pour la démocratisation de la Turquie et pour une solution pacifique à la question kurde."

Le député fédéral Paul Schäfer: "L'Allemagne a envoyé gratuitement des milliers de panzers de la RDA. Aujourd'hui les Allemands ne sont pas sensibles à la question kurde. L'Allemagne doit revoir sa politique relative à la Turquie. L'Etat turc n'a jamais répondu positivement aux cessez-le-feu. Chaque question qui surgit en Turquie a un impact inévitable en Europe. C'est la raison pour laquelle la création de Conseil européen pour la Paix est très importante. Si l'on cherche une solution durable, il faut absolument éviter la violence et la répression."

La manifestation s'est terminée après les interventions au nom du Réseau allemand pour la Paix et du Comité coordinateur du Conseil européen pour la Paix. (ANF - Kurdish-Info, 1er juin 2008)

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