vendredi 31 octobre 2008

[Transfer_info] ANALYSE: 2008, Le retour de l’Etat-nation (par George Friedman)

 

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Sent: Wednesday, October 29, 2008 8:26 PM
Subject: [Transfer_info] ANALYSE: 2008, Le retour de l'Etat-nation (par George Friedman)

 

2008 : Le retour de l'Etat-nation

par George Friedman

on Stratfor.com (Geopolitical Intelligence Report), 27 octobre 2008

http://www.stratfor.com/weekly/20081027_2008_and_return_nation_state

traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier

 

Stratfor logo



Graphic for Geopolitical Intelligence Report

 

 

En 1989, le système mondial avait basculé, l'Union soviétique s'étant retirée d'Europe orientale et ayant entamé son processus de désintégration, qui culmina avec son effondrement. En 2001, le système a basculé à nouveau, quand l'organisation Al-Qaeda attaqué des cibles aux Etats-Unis, le 11 septembre, déclenchant un conflit qui donna le 'la' au système international jusqu'en été 2008. Quant au basculement de l'année 2008, il est double, et il tourne autour de deux dates : le 7 août, et le 11 octobre…

 

 

Le 7 août, l'armée géorgienne attaquait 'sa' région séparatiste d'Ossétie du Sud. Le 8, les troupes russes répliquaient, en envahissant la Géorgie [Russian troops responded by invading Georgia ]. La réponse occidentale, quant à elle, fut essentiellement d'ordre rhétorique. Durant le week-end du 11 octobre, les pays du G-7 se réunirent, à Washington, afin de planifier une réponse conjointe à la crise financière mondiale [joint response to the global financial crisis ]. Plutôt que la définition d'un plan conjoint, la décision – par défaut – consista en ce que chaque pays agirait de manière à sauver son propre système financier, au moyen d'une série de lignes directrices décidées, en gros (mais pas dans le détail), d'un commun accord.

 

Les événements du 7 août et du 11 octobre ne sont liés entre eux que par leurs seules conséquences. Les uns et les autres ont démontré la faiblesse des institutions internationales, et ils ont confirmé la primauté de l'Etat-nation, ou, plus précisément, de la nation et de l'Etat (une nation étant un groupe de personnes ayant en partage une ethnicité et un Etat étant une entité gouvernant un territoire donné. Une nation-Etat – notion au fondement de l'ordre international contemporain – est ce qui résulte de la superposition d'une nation et d'un Etat). Ensemble, les deux événements ont représenté des défis qui dépassaient de très loin la prégnance des guerres en Irak et en Afghanistan.

 

 

 

Le conflit en Géorgie

 

En (et par) elle-même, l'attaque de la Russie contre la Géorgie [Russia's attack on Georgia] ne revêtait aucune signification d'ampleur mondiale. La Géorgie est, en effet, un petit pays du Caucase, et son sort, en fin de compte, ne saurait affecter la marche du monde. Mais la Géorgie était alignée sur les Etats-Unis et sur l'Europe, et elle était considérée par certains comme un pays candidat à l'intégration dans l'Otan. Aussi, ce qu'il y avait d'important, dans l'offensive russe, c'est le simple fait qu'elle se soit produite, et que l'Occident n'ait pas répliqué, sinon en rhétorique verbale…

 

Une partie du problème, c'était que les pays qui auraient pu intervenir afin de soutenir la Géorgie étaient dépourvus de la capacité de le faire. Les Américains étaient empêtrés dans le monde musulman, et les Européens avaient laissé s'atrophier leurs forces armées. Mais même si la puissance militaire avait été disponible, il est clair que l'Otan, en tant qu'expression militaire de l'alliance occidentale, était incapable d'une quelconque action unifiée [incapable of any unified action]. Il n'existait pas la moindre compréhension unique de ce qu'étaient les obligations de l'Otan, et, plus grave, aucune compréhension collective de ce qu'aurait bien pu être une stratégie unifiée…

 

Il n'y avait pas une tension seulement entre les Etats-Unis et l'Europe, mais aussi entre les pays européens eux-mêmes. Cela apparut particulièrement prononcé dans la vision de la situation qu'avait l'Allemagne, par rapport à celle des Etats-Unis et de nombre d'autres pays. Très peu de temps après la fin de la guerre russo-géorgienne, les Allemands firent savoir clairement qu'ils étaient opposés à toute extension de l'Otan à la Géorgie et à l'Ukraine. Une raison majeure de cette opposition étant la très forte dépendance de l'Allemagne par rapport au gaz naturel russe, ce qui signifie que Berlin ne peut pas s'offrir le luxe de s'aliéner Moscou. Mais il y avait aussi une raison, plus profonde encore : l'Allemagne avait été sur le front, lors de la première Guerre froide, et elle n'avait aucune envie de ne serait-ce que participer à une seconde guerre froide…

 

L'éventail des réponses européennes à la Russie a été fascinant. Les Britanniques étaient livides. Les Français étaient livides, eux aussi, mais ils tenaient à jouer un rôle de médiation. Les Allemands étaient cauteleux, et la chancelière Angela Merkel s'est rendue à Saint-Pétersbourg [Chancellor Angela Merkel traveled to St. Petersburg], afin d'y tenir une conférence de presse conjointe avec le président russe Dmitri Medvedef, alignant l'Allemagne sur la Russie – à toutes fins utiles – dans les questions géorgienne et ukrainienne…

 

L'unique et principal effet de l'attaque russe contre la Géorgie fut qu'elle montra clairement à quel point l'Otan est divisé – et aussi, à quel point elle est faible -, de manière générale, et les Européens, en particulier. Eussent-ils été unis qu'ils n'eussent guère été en mesure de faire mieux… Mais ils auraient, à tout le moins, évité ce défi qu'a représenté leur extrême fragmentation. L'Otan ne peut fonctionner que dès lors qu'il existe un consensus, or cette guerre a révélé à quel point l'Otan était éloigné de tout consensus… On ne peut pas dire que l'Otan se serait effondrée, à la suite de la Géorgie. Non : l'Otan est toujours là, et les responsables officiels de l'Otan tiennent des réunions et des conférences de presse. Mais l'alliance est exempte à la fois de projet commun et de ressources, excepté dans quelques domaines très spécifiques et extrêmement limités. Certains Européens agissent, via l'Otan, en Afghanistan, par exemple, mais il ne s'agit pas de la majorité, et ces pays n'agissent pas d'une manière décisive…

 

La guerre russo-géorgienne a soulevé de profondes questions quant à l'avenir de l'alliance militaire multilatérale (qu'est l'Otan). Chaque pays membre a consulté ses propres intérêts nationaux, et a conduit sa propre politique étrangère. Dès lors, la coupure entre les Européens et les Américains est garantie sur facture, mais la division entre Européens est tout aussi profonde. Si l'on ne pouvait pas dire que l'Otan fonctionnait effectivement, on ne savait pas non plus très bien, après le 8 août, en quel sens les Européens existaient effectivement, sinon en tant qu'Etat-nations individuels.

 

 

La crise financière mondiale

 

Ce qui avait été démontré en termes politico-militaires par la guerre de Géorgie, le fut, ensuite, en termes économiques, par la crise financière. L'ensemble du système multinational créé après la Seconde guerre mondiale s'est effondré, durant cette crise – ou, plus précisément, la crise a largement dépassé leurs prévisions et leurs ressources. Aucun des systèmes financiers n'a été en mesure de faire face, et beaucoup se sont effondrés. Le 11 octobre, il était devenu évident que le G-7 était en mesure de coopérer [the G-7 could cooperate] mais pas au travers d'une action unifiée. Le 12, lors de la tenue de leur sommet eurozone par les Européens, il devint évident qu'ils agiraient, en tant que nations, individuellement.

 

Comme dans le cas de l'après-guerre géorgienne, les développements les plus importants de l'après-11 octobre se produisirent en Europe. L'Union européenne est avant tout un arrangement voué à gérer l'économie européenne. Sa bureaucratie, basée à Bruxelles, a accru son autorité et son efficacité, tout au long de la décennie écoulée. Le problème, avec l'Union européenne, c'est qu'il s'agissait d'une institution prévue pour gérer la prospérité. Une fois confrontée à une sérieuse adversité, toutefois, cette institution a été gelée, remettant le pouvoir aux Etats membres.

 

Prenons le cas de la Banque Centrale Européenne (BCE), une institution créée afin de gérer l'euro. Sa première obligation – et sa seule autorité réelle – consiste à travailler à limiter l'inflation. Mais la limitation de l'inflation, c'est un problème qui doit être traité tandis que les économies, par ailleurs fonctionnent bien. Or, la crise financière est précisément un de ces cas où le système européen ne fonctionne pas bien [the European system is malfunctioning]. La BCE n'a pas été créée afin de s'occuper de ce genre de choses. Elle s'est arrangée, avec l'accord de gouvernements de pays membres, afin de faire tout ce que les autres banques centrales faisaient. Pour être plus précis, c'est une banque centrale, mais sans ministre des Finances, avec lequel elle pourrait travailler. Contrairement aux autres banques centrales, dont l'autorité coïncide avec celle des nations au service desquelles elles sont, la BCE est au service de pays aux intérêts multiples pays, dotés chacun de son propre ministère des Finances. Par nature, son pouvoir est donc limité.

 

En fin de compte, ce n'est pas l'entité « Europe » qui détient le pouvoir, mais bien plutôt les pays membres pris individuellement. Ce n'est pas Bruxelles qui mettait en musique les décisions prises à Strasbourg ; les centres de pouvoir (au pluriel) étaient à Paris, à Londres, à Rome, à Berlin et dans les autres capitales de l'Europe et du monde. Le pouvoir incombait aux Etats qui gouvernaient des nations. Ou, pour être plus précis, les deux crises jumelles ont mis en évidence le fait que le pouvoir n'avait jamais quitté ces capitales historiques.

 

 

Dans l'intervalle entre les événements de Géorgie et la crise financière, ce que nous vîmes fut l'effondrement de certaines entités multinationales. Le phénomène fut particulièrement marqué en Europe, dans une large mesure en raison du fait que les Européens étaient les plus investis dans le multilatéralisme et parce qu'ils étaient dans le collimateur de l'une et de l'autre de ces deux crises. La renaissance russe [The Russian resurgence] es a affectés tout particulièrement, et les retombées de la crise financière américaine les a frappés le plus durement. Ils ont eu à improviser plus que quiconque, étant des tenants du multilatéralisme, mais imparfaitement développés, pour rester poli. Dans un certains sens, les Européens ont été un véritable laboratoire du croisement improbable entre le multilatéralisme et la crise.

 

Mais en fin de compte, cela n'était pas un problème euro-européen. Ce à quoi nous avons assisté, c'est à un phénomène planétaire, dans lequel les pays individuels ont dû se débattre, aux prises avec les effets de la crise financière et de l'intervention russe. Depuis la chute de l'Union soviétique, il y a une tendance à voir le monde en termes d'institutions mondiales, de l'Onu jusqu'à l'OIT [Organisation internationale du travail]. Or, durant l'été 2008, aucune desdites institutions n'a fonctionné. Les seules choses qui ont effectivement fonctionné, ce furent les institutions nationales.

 

Depuis 2001, la supposition a été que des formations infranationales, comme al Qaeda, définiraient à l'avenir l'environnement politico-militaire. Dans le jargon du Département américain de la Défense, la supposition prévalant était que les conflits peer-to-peer [entre adversaires, en gros, de même force] n'étaient plus un problème, et que tout tournait autour des petits groupes terroristes. L'été 2008 a démontré que, même si le terrorisme perpétré par des groupes infranationaux est loin d'être un phénomène négligeable, la dynamique des Etats-nations n'était pas à la veille de devenir archaïque.

 

 

L'importance de l'Etat

 

Clairement, le monde a pivoté, s'orientant vers l'Etat-nation en tant qu'acteur premier, loin des groupes transnationaux et infranationaux. La crise financière [The financial crisis] pourrait être résolue en monétisant les avoirs nets des entreprises afin de corriger les déséquilibres financiers. La seule institution en mesure de faire cela était l'Etat, qui pouvait utiliser son pouvoir souverain et sa crédibilité, fondée sur sa capacité à taxer l'économie, dans le but valider le système financier.

 

Dans le monde entier, c'est exactement ce que les Etats ont fait. Ils l'ont fait d'une façon tout ce qu'il y a de plus national. Beaucoup de pays européens l'ont fait avant tout afin de garantir les prêts interbancaires, nationalisant tout simplement, ce faisant, le cœur du système financier. Si des Etats garantissent des prêts, le risque financier décline, jusqu'à tendre vers zéro. Dans ce cas, le rationnement de l'argent, à travers les mécanismes du marché, s'effondre. L'Etat doit prendre ce rationnement à sa charge. Cela accroît massivement son pouvoir – et cela soulève des questions quant à la manière dont les Européens pourraient sortir de cette nouvelle situation.

 

Les Américains ont adopté une approche différente [The Americans took a different approach], moins centrée sur le réagencement des équilibres comptables des institutions financières en y investissant lourdement. Ce fut une approche plus indirecte, et moins efficace à court terme, mais les Américains étaient davantage intéressés que les Européens à tenter de créer des mécanismes qui permissent à l'Etat de se retirer ses billes du contrôle du système financier.

 

Mais il y a plus important : la manière dont le pouvoir d'Etat a resurgi, durant l'été et l'automne 2008. L'équilibre des pouvoirs entre le business et l'Etat, toujours dynamique, a subi une modification profonde, le pouvoir de l'Etat explosant et celui du business se contractant. Le pouvoir n'était pas entre les mains de Lehman Brothers, ni entre celles de la Barclays. Non : il était entre les mains de Washington et de Londres. Au même moment, le pouvoir de la nation a monté en flèche, tandis que l'importance des organisations multilatérales et des groupes infranationaux déclinait. L'Etat-nation rugissait à nouveau à la vie, après avoir semblé s'abîmer dans l'insignifiance…

 

L'année 1989 n'avait pas tout-à-fait mis un terme à la guerre froide, mais elle avait créé un monde qui, en quelque sorte, la contournait. L'année 2001 n'avait pas mis un terme au monde de l'après-guerre froide, mais elle l'avait surchargé d'une dynamique additionnelle et écrasante : celle de la guerre états-uno-jihadiste. L'année 2008 n'a pas mis un terme à la guerre états-uno-jihadiste [end the U.S.-jihadist war], mais elle l'a surchargée de questions bien plus immédiates et urgentes. La crise financière, bien entendu, fut l'une d'entre elles. L'avenir de la puissance russe en fut une autre. Nous devons insister sur le fait que l'importance de la puissance russe réside en ceci : dès lors que la Russie domine le centre du continent eurasiatique, a force fait intrusion en Europe. La Russie, unie avec le reste de l'Europe, est une force mondiale écrasante. Une Europe résistant à la Russie définit l'ensemble du système mondial. Une Russie fragmentée ouvre la porte à d'autres problèmes géopolitiques. Une Russie unie et puissante monopolise la scène mondiale.

 

Par conséquent, l'année 2008 a connu deux événements fondamentaux. Tout d'abord, et c'est sans doute le plus important, elle a assisté à la résurrection de l'Etat-nation et à un glissement de l'équilibre global entre l'Etat et le monde du business. Ensuite, cette année a redéfini le système géopolitique mondial, ouvrant la porte à une résurgence de la puissance russe resurgence of Russian power] et révélant la fragmentation sous-jacente de l'Europe et les faiblesses de l'Otan.

 

La plus importante manifestation de ce phénomène est l'Europe. Face à la puissance russe, il n'y a pas de position européenne unifiée. Face à la crise financière, les Européens se coordonnent entre eux, mais ils n'agissent pas de manière unie. Après l'été 2008, il n'est plus de mise de parler de l'Europe en tant qu'unique entité, ni de l'Otan en tant qu'alliance en état de fonctionner pleinement, ni d'un monde dans lequel l'Etat-nation serait obsolète. De fait, c'est le contraire : l'Etat-nation s'est avéré la seule institution en état de marche…

 

C'est là quelque chose de bien plus important que l'une et l'autre des questions immédiates que nous avons évoquées. Le sort de la Géorgie n'a que des conséquences mineures, pour le monde. La crise financière entrera dans l'histoire, y rejoignant les actions Brady, le Resolution Trust Corp. et le rachat de la New York City, en tant que bizarrerie de l'histoire. Ce qui restera, c'est un nouveau système international [a new international system] dans lequel la question russe – immédiatement suivie, par ordre d'importance, par la question allemande [followed by the German question] – est, une fois encore, au centre de tout, et dans lequel les Etats agissent avec confiance afin de modeler l'environnement économique et des affaires, pour le pire, ou pour le meilleur.

 

Le monde est aujourd'hui très différent de ce qu'il était au printemps 2008. Ou, pour être plus précis, c'est un endroit bien plus traditionnel que beaucoup se plaisaient à l'imaginer. C'est un monde de nations oeuvrant chacune à son propre intérêt, et collaborant entre quand cela leur convient, uniquement. Ces intérêts sont d'ordres économique, politique et militaire, et ils sont tous constitutifs d'un unique tissu. On n'en a pas fini avec l'illusion du multilatéralisme, on n'a pas encore pu la piquer comme un vieux chien malade – d'ailleurs, elle ne mourra jamais –, mais, à coup sûr, on l'a mise au lit.

 

Nous vivons un nouveau monde, que nous pouvons d'ores et déjà très facilement reconnaître, au premier coup d'œil, dans l'ensemble du panorama de l'Histoire.

 

[Dites à Stratfor ce que vous pensez de cette analyse : Tell Stratfor What You Think ]

 

[Cette analyse peut être forwardée ou republiée sur votre site ouèbe, pour peu que vous la créditiez à www.stratfor.com].

mercredi 29 octobre 2008

RIA Novosti - International - Crise financière: Gordon Brown exhorte la Chine et les pays du Golfe à renflouer le FMI

Ce n' est pas seulement de l'humour, mais bien aussi de la social-démocratie anglaise.
Brown, comme son prédécesseur Blair, n' en rate pas une. 
Bah, ces valets du capitalisme sont dans leur rôle..., ils le jouent à la perfection jouant sur la naïveté de centaines de millions de gens conditionnés par le mensonge et la fourberie permanents !
RoRo

From: melusine
Sent: Wednesday, October 29, 2008 8:20 AM
 
Subject: RIA Novosti - International - Crise financière: Gordon Brown exhorte la Chine et les pays du Golfe à renflouer le FMI

 
ca doit  être ça l'humour anglais!
mél
 
Sent: Tuesday, October 28, 2008 9:37 PM
Subject: ***SPAM***RIA Novosti - International - Crise financière: Gordon Brown exhorte la Chine et les pays du Golfe à renflouer le FMI

Crise financière: Gordon Brown exhorte la Chine et les pays du Golfe à renflouer le FMI

21:50 | 28/ 10/ 2008

LONDRES, 28 octobre - RIA Novosti. Le premier ministre britannique Gordon Brown a exhorté mardi la Chine et les pays riches en pétrole du Golfe à renflouer le Fonds monétaire international (FMI) pour aider les pays en difficulté en raison de la crise financière mondiale, rapporte le correspondant de RIA Novosti à Londres.

"Il est dans l'intérêt de chaque pays que cette contagion financière ne se propage pas", a déclaré M. Brown.

Auparavant le gouvernement britannique a appelé les compagnies pétrolières du pays à baisser les prix du combustible vu la situation économique pénible dans le monde.


http://fr.rian.ru/world/20081028/118001210.html

mardi 28 octobre 2008

"La Belgique parmi les pays les plus taxés"

Faut encore s' imaginer que la situation de l' aimable citron belge va encore s' aggraver dans les temps qui suivent...
Les milliards d' argent public, trouvés en quelques heures par les ministres catholiques, libéraux et "socialistes", pour voler au secours du terrorisme bancaire capitaliste et de "l'économie réelle" (sic), va falloir bien sûr les retrouver quelque part...
Où à votre avis ???
Le plus dur va seulement arriver sous la pseudo démocratie capitaliste et le règne des exploiteurs, des profiteurs, des rapaces, des valets, de la nomenklatura, du régime en place.
Le capitalisme privatise les profits et collective les pertes, résultats de l' anarchie, de la spéculation, de la concurrence et de l' exploitation esclavagiste des peuples.
 
RoRo
 
 
 

From: Actu24 - Toute l'info en direct
Sent: Tuesday, October 28, 2008 9:02 PM
Subject: "La Belgique parmi les pays les plus taxés"


Selon une étude du bureau de consultance KPMG sur les niveaux de taxation de 87 pays, la Belgique se place parmi les pays les plus lourdement taxés.
 
 

Selon une étude du bureau de consultance KPMG sur les niveaux de taxation de 87 pays, la Belgique se place parmi les pays les plus lourdement taxés.

Le taux d'imposition le plus élevé du monde se trouve au Danemark et a atteint 59% des revenus entre 2003 et 2008. La Belgique se trouve à la quatrième place mondiale des pays les plus taxés (imposition maximale de 50%) derrière la Suède et les Pays-Bas. L'Autriche et le Japon ont un taux d'imposition similaire à la Belgique.

KPMG a rappelé que la Belgique avait aboli les taux supérieurs de 55% et 52% et introduit d'autres mesures afin de diminuer les impôts sur les revenus des personnes physiques. L'enquête révèle, "toutefois, que les autres pays européens ont adopté des mesures similaires, ces dernières années, afin de rendre leurs taux d'imposition plus compétitifs, reléguant ainsi la Belgique dans le haut du classement comme l'un des 6 pays (sur 87) ayant un taux d'imposition de 50 pour cent ou plus pour la tranche de revenus supérieure".

Par ailleurs, le système de taxation en Belgique est également caractérisé par le manque de progressivité dans les taux d'imposition, note KPMG. La tranche supérieure concerne déjà les revenus de 32.860 euros, un montant qui est le plus faible de tous les pays d'Europe occidentale.

La combinaison d'un taux d'imposition élevé pour la tranche supérieure et d'une très faible progressivité place la Belgique parmi les pays les plus lourdement taxés. Si l'on y ajoute les cotisations de sécurité sociale, la Belgique arrive en 3e position dans le tableau du taux d'imposition réel sur 100.000 dollars de revenus (42,1%) et en 2e place, pour des revenus de 300.000 dollars (53,79%).

Avec Belga

Prague accuse Sarkozy de vouloir détourner la présidence tchèque de l'UE

L'Euro-dictature capitaliste ?: un empire surdimensionné, un château de sable, un panier de crabes, qui ne tiendra pas longtemps, tant les antagonismes, les contradictions, les concurrences, les nationalismes, les oppositions et intérêts culturels, religieux, politiques, linguistiques, stratégiques, financiers et économiques,  sont nombreux... Sans compter le fait que les masses populaires et travailleuses ne vont pas se laisser faire indéfiniment par une minorité de possédants, d' exploiteurs, de pillards, de profiteurs, de fauteurs de guerre et de marchands de canons, avides de super - profits qui vivent à leurs dépens  !
RoRo

From: melusine
Sent: Tuesday, October 28, 2008 8:29 AM
 
Subject: : Prague accuse Sarkozy de vouloir détourner la présidence tchèque de l'UE -

 
Sent: Monday, October 27, 2008 10:02 PM
Subject: Prague accuse Sarkozy de vouloir détourner la présidence tchèque de l'UE - Tout savoir sur les dernières actualités politiques, monde, société, sports, écologie avec le journal en ligne Libération

Prague accuse Sarkozy de vouloir détourner la présidence tchèque de l'UE

«M. Sarkozy veut siphonner notre présidence», a déclaré le président tchèque Vaclav Klaus, dont le pays doit présider l'Union européenne au semestre prochain.

 

Le président tchèque Vaclav Klaus a affirmé aujourd'hui que Nicolas Sarkozy voulait détourner à son profit la prochaine présidence tchèque de l'Union européenne qui commence le 1er janvier.

«M. Sarkozy veut siphonner notre présidence», a-t-il déclaré lors d'un débat télévisé en utilisant un terme tchèque courant pour qualifier les transferts illégaux entre sociétés menés dans les années 90, après la chute du communisme.

En même temps, pour Vaclav Klaus, eurosceptique déclaré, la présidence européenne «est une chose sans importance». «C'est prestigieux, mais pas pour les pays, c'est prestigieux pour les quelques politiciens qui vont à Bruxelles 12 fois par mois.»

Nicolas Sarkozy, qui préside actuellement l'Union européenne, voudrait présider l'Eurogroupe en 2009 de manière à renforcer le rôle politique de la zone euro, dans le cadre de l'actuelle crise financière et économique. Cette hypothèse a été interprétée par certains commentateurs comme une volonté de prolonger le mandat français au delà du 31 décembre.

«Des réunions sur les décisions à prendre (face à la crise) prennent place à l'extérieur de la présidence (européenne)», a regretté Vaclav Klaus avant de rappeler que les quatre pays (France, Allemagne, Grande-Bretagne et Italie) qui avaient initié début octobre une action européenne concertée étaient les mêmes que «ceux qui ont écrit les accords de Munich», qui ont permis à Hitler d'envahir une partie de la Tchécoslovaquie en 1938.

Le gouvernement de centre-droit tchèque «a une opinion plus rationnelle sur la crise financière que la plupart des pays européens», a affirmé ce libéral eurosceptique.

Le chef de l'Etat a cependant critiqué la position du gouvernement sur le Traité de Lisbonne et sur le plan européen de lutte contre le changement climatique. «Cela me rend fou quand j'entends qu'ils veulent ratifier le Traité de Lisbonne et le plan climat», a dit Vaclav Klaus qui mène une croisade personnelle contre la réalité du réchauffement climatique.

Source AFP

http://www.liberation.fr/monde/0101164946-prague-accuse-sarkozy-de-vouloir-detourner-la-presidence-tcheque-de-l-ue

lundi 27 octobre 2008

COURCELLES: la Banque de la Poste belgo-danoise se fout de nous ... !

COURCELLES: la Banque de la Poste belgo-danoise  se fout de nous ... !
 
-Une fois de plus !
 
-Il n'y a plus qu'un seul bureau de Poste principal à COURCELLES (incluant Gouy-lez-Piéton, Souvret, Trazegnies et le quartier de Roux-Bois du Sart depuis la fusion des communes en 1976) pour quelque 30.000 habitants.
 
-Qu'à cela ne tienne, la Poste de la place du Trieu est fermée une seconde fois pour travaux (depuis le vendredi-soir 17 octobre jusqu'au lundi-matin 17 novembre 2008...).
 
-Pour les petits paquets et recommandés, adressez-vous au local de la Balle Pelote sur la place, dit l' avis apposé sur la porte du Bureau principal...
 
-C' est fou, le nombre de gens qui se déplacent pourtant, s'ils n'ont pas été informés et/ou suffisamment attentifs, et qui trouvent donc portes closes, surtout le mercredi-matin jour du grand et important marché local et régional.
 
-De même qui se trompent tout simplement de porte et se précipitent dans la buvette du local de la Balle Pelote, si jamais elle est ouverte au même moment ...
 
-Pour les opérations bancaires, courez jusqu'au local de Souvret, rue du Peuple, ajoute l' avis ... !
 
-Consciente toutefois des désagréments causés au public, la Banque de la Poste offrirait, paraît-il, un billet de bus gratuit a/r Courcelles-Souvret, ou 3 litres d' essence, ou une paire de semelles, ou une semaine de lecture gratuite d'un des journaux patronaux suivants: Le Soir, La Nouvelle Gazette, Le Rappel ou La Dernière Heure...  (quant au temps perdu par les gens, cela ne se paie jamais !).
 
-Trêve de plaisanterie: La Poste en voie de privatisation/libéralisation capitaliste européenne se fiche bel et bien de ses chers usagers obligés (aujourd'hui appelés "clients").
 
-Faites donc comme moi les Amis: retirez donc le peu de fric qu'il vous reste en fin de mois de La Banque de La Poste, une banque qui nous coûte ELLE AUSSI de + en + chère pour des services de + en + à redire.
 
-Personnellement, s'il me reste un peu d' argent en fin de mois, je le retire désormais et le (re)mets dans une chaussette pour qu'il ne rapporte plus, sans intérêts pour moi, qu'aux seuls banquiers profiteurs et en déroute. Même si je perds un peu de fric également avec cette manière d' agir.
 
-Poste ou pas, rien ne garantit d'ailleurs que très prochainement cette nouvelle banque ne va pas également mordre la poussière après avoir sucé un maximum de fric à la population, à sa clientèle obligée... ??? D' après mes sources, le partenaires danois va d' ailleurs fusionner incessamment avec la Poste suédoise ...
 
RoRo
 
 

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roger.romain@skynet.be

Pour en savoir un peu plus, n'hésitez pas à cliquer sur mes liens et/ou à vous inscrire volontairement ...

 

 

 

dimanche 26 octobre 2008

COURCELLES: MERCI aux SIGNATAIRES, aux PÉTITIONNAIRES VOLONTAIRES, aux COMMERCANTS: dernier bilan: 990 signatures récoltées dans la localité

 


 

BELGIQUE: Ramener la tva sur l' énergie (le gaz, l' électricité, le mazout de chauffage) de 21 % (taux des produits de luxe, dont le caviar, le champagne, les cigares, le foie gras,...)  à 6% (taux des produits de consommation courante et indispensable), c' est ce que réclament et veulent les signataires de notre pétition... D' autant plus que l' actuel gouvernement, à participation Mr, Cdh et "socialiste" trouve des milliards d' euros en une seule nuit pour voler au secours du terrorisme bancaire capitaliste ...
RoRo
 
Dernier décompte: ce dimanche 26/10/2008: 1.285 signatures récoltées à Courcelles ... Sans compter, les signataires par Internet, directement sur http://6pourcent.be, dans tout le pays... Bravo les Courcellois, bravo les pétitionnaires, bravo ces commerçants, bravo les signataires ...! 
Les gouvernants libéraux, "socialistes" et catholiques réunis dans un gouvernement valet du capitalisme en place trouvent des milliards d' euros en une seule nuit pour sauver les banques en faillite. Ils doivent bien trouver quelques miettes pour le peuple, les consommateurs dont beaucoup ne savent plus nouer les deux bouts tant la vie devient de plus en plus chère et les impôts et taxes de plus en plus élevés, sans compter toutes les restrictions ...
RoRo
 

 
 
 
COURCELLES:   MERCI aux SIGNATAIRES, aux PÉTITIONNAIRES VOLONTAIRES, aux COMMERCANTS... !
 
-UN SUCCÈS en très peu de temps: déjà 990 signatures, dont celle d' Ernest GLINNE, conseiller communal, a/bourgmestre, les docteurs José Tordeur, Noël Haveaux,...
 
-UNE PREMIÈRE LISTE (qui sera remise à jour régulièrement et progressivement) des COMMERCANTS  qui ont déjà rentré des signatures et chez qui                  VOUS POUVEZ TOUJOURS SIGNER,
SI CE N'EST PAS ENCORE FAIT (et soyons sûrs que d' autres vont encore nous rejoindre et/ou sont en cours, ..., car la revendication est de plus en plus populaire et ne cesse de progresser):
 
-Boulangerie COHART, rue Wartonlieu 63, 6180 Courcelles
-       "          DESCLIN, rue de Gaulle 46, 6180       "
-       "         LA TRADITION, place Roosevelt 66 (face à La Poste), 6180 Courcelles
-Fleuriste EDELWEISS, rue de Trazegnies 47, 6180 Courcelles
-PROMO FASHION, rue de Gaulle 3, 6180 Courcelles
-SHOE DISCOUNT,    "          "     22,            "
-CAFE LADIES AND GENTLEMEN, place Roosevelt 30, 6180 Courcelles
-VIDEOTHEQUE, rue Churchill 20, 6180 Courcelles
-CAFE DE LA POSTE, rue Rectem 59, 6183 Trazegnies
-Café "A L'Orange", coin des rues Rectem et Delval, 6183 Trazegnies
...
 
NOUS CONTINUONS LE COMBAT ! 
Roger ROMAIN
a/conseiller communal 
roger.romain@skynet.be                                                                                

Tél: 0495.470042

 

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__,_._,___

CASSE TOI PAUVRE CON

"Démocratie": c' est clair: au "Pays des Droits de l' Homme", il n'y a plus que le Président Sarko_Napoléon_3 qui peut être grossier et qui peut utiliser le langage du "bas peuple" ...
La "Justice" et les juges de l'ordre bourgeois y veillent ...
Les juges ne sont jamais là que pour appliquer les lois du système en place... quel qu'il soit.
Les nazis, Franco, Pinochet, Pétain, etc... avaient leur "Justice" et leurs juges...
Pour s' en convaincre, je conseille toujours de voir et/ou revoir un film français que j' ai trouvé magnifique, tant il était parlant quant à le facile reconversion de beaucoup de magistrats "français" au régime de Vichy ...: "Section spéciale".  Ils ont rouvert des procès terminés, appliquant la rétroactivité des lois, condamnés à mort pour l' exemple et satisfaire Pétain et ses amis nazis et n'ont jamais été poursuivis après que la "démocratie" capitaliste s'est remise bien en place, grâce à la lutte des patriotes armés et clandestins, après la Libération...
RoRo
 
 

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Sent: Sunday, October 26, 2008 2:26 PM
 
Subject: CASSE TOI PAUVRE CON

From: fischer02003@yahoo.fr
Subject: CASSE TOI PAUVRE CON


 L'outrage, un délit en vogue devant la justice

LE MONDE | 24.10.08 | 14h55 • Mis à jour le 24.10.08 | 16h42

Trois procédures concernant la liberté d'expression et Nicolas Sarkozy ont occupé les tribunaux trois jours de suite. Romain Dunand a comparu en appel, mercredi 22 octobre, à Paris, pour 'outrage', pour avoir adressé un courriel à l'ancien ministre de l'intérieur : 'Voilà donc Vichy qui revient : Pétain avait donc oublié ses chiens !' Il risque 1 000 euros d'amende. Jeudi 23 octobre, le procureur de Laval, Alex Perrin, a ressuscité le délit d''offense à chef de l'Etat' contre Hervé Eon qui comparaissait pour avoir brandi une affiche : 'Casse-toi pov'con' lors d'une visite présidentielle en Mayenne. Enfin, le tribunal de Paris devait examiner en référé, vendredi 24 octobre, une plainte du président de la République pour 'atteinte au droit à l'image', contre un éditeur qui a créé une poupée vaudou à son effigie.

Ces trois affaires concernant le président s'inscrivent dans une série de procédures à l'encontre de plusieurs personnalités qui se sont réunies dans le Collectif pour une dépénalisation du délit d'outrage (Codedo), créé par l'écrivain et éditeur Jean-Jacques Reboux. Celui-ci s'est retrouvé en garde à vue après un contrôle policier qui s'est mal passé et a été poursuivi pour outrage. Début septembre, Maria Vuillet a été relaxée par le tribunal de Paris, après avoir été poursuivie pour outrages par un sous-préfet, qui l'accusait d'avoir dit : 'Vous représentez Sarko facho, vous êtes un petit facho.' Le sous-préfet a fait appel. Simone Levavasseur doit, elle, comparaître devant le tribunal de Vesoul, le 13 novembre, pour outrage au préfet, après avoir envoyé un courriel à la préfecture comparant 'l'actuelle politique gouvernementale en matière d'immigration' et 'le début des années 1940'.


Mais le délit d'outrage dépasse largement le cadre de la liberté d'expression de quelques militants. Les procédures judiciaires ont presque doublé en dix ans, passant de 17 700 en 1996 à 31 800 en 2006, selon l'Observatoire national de la délinquance.


Le délit d'outrage a subi plusieurs élargissements au fil des ans. Il est passible de 7 500 euros d'amende lorsqu'il vise des 'personnes chargées d'une mission de service public' tels que les enseignants et de six mois d'emprisonnement lorsqu'il s'agit de 'personne dépositaire de l'autorité publique', policiers ou ministres. En 1996, le délit d'outrage est devenu passible d'emprisonnement lorsqu'il était commis 'en réunion'. 'En 2000, la gauche a élargi cette notion aux enseignants et aux agents de la RATP, après un incident avec un chauffeur de bus', explique Hélène Franco, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature (SM, gauche). La loi Perben a durci les sanctions, en 2002, lorsque les faits avaient lieu dans ou aux abords d'un établissement scolaire. Ils sont désormais passibles de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende, comme pour les outrages à une personne dépositaire de l'ordre public.


Si le taux de poursuite augmente fortement, cela ne se traduit pas par une progression aussi spectaculaire des condamnations. Le nombre de condamnations pour outrages a augmenté de 41 % entre 1995 et 2001, mais il s'est stabilisé depuis. On comptait 12 983 condamnations pour outrage et 2 716 pour rébellion en 2000. En 2006, il y en a respectivement 13 944 (dont 1 759 ont concerné des mineurs) et 3 041.


Environ la moitié des condamnations entraînent des peines d'emprisonnement, dont 2 693 peines de prison ferme en 2006. Ainsi, en 2004, deux personnes avaient été chacune condamnées à un mois de prison ferme à Strasbourg pour outrage à un dépositaire de l'ordre public pour avoir proféré des insultes contre M. Sarkozy, alors ministre de l'intérieur.


'Le taux de relaxe est important, confirme Mme Franco. C'est le plus souvent parole contre parole et contrairement à ce que l'on peut croire, le procès-verbal de la police, en matière délictuelle, ne fait pas foi. Il vaut comme simple renseignement.'


'Les délits d'outrage concernent principalement des jeunes, ajoute cette magistrate, juge des enfants à Bobigny. Au tribunal pour enfants de Bobigny, au moment des émeutes de 2005, nous avions constaté que 25 % de nos dossiers pénaux correspondaient à des faits d'outrages ou rébellions. Ils faisaient suite pour l'essentiel à des plaintes des forces de police. C'est un marqueur significatif des tensions sociales dans les quartiers populaires.'


Auteur d'une étude réalisée à partir des jugements du tribunal de Melun (Seine-et-Marne), le chercheur au CNRS, Fabien Jobard, qui s'est notamment penché sur les émeutes de Dammarie-les-Lys en 1999, a constaté que parmi les infractions à personnes dépositaires de l'autorité publique, le délit d'outrage est souvent associé à d'autres infractions. Et qu'il était utilisé comme parade contre des plaintes contre les forces de l'ordre.


La Commission de déontologie et de sécurité (CNDS) a plusieurs fois fait part de son inquiétude devant cette évolution. Dans son rapport 2007, elle constatait 'une inflation des procédures pour outrages engagées contre de manière trop systématique par les personnels des forces de l'ordre'. Autre arme utilisée : le dépôt d'une plainte pour dénonciation calomnieuse, contre les personnes qui dénoncent des membres des forces de l'ordre.


Alain Salles

Article paru dans l'édition du 25.10.08


vendredi 24 octobre 2008

Divers sur le blog de Daniel Bleitrach

 

Sent: Friday, October 24, 2008 8:30 AM
 
Subject: parlement européen pantin de la CIA

Les pantins de la CIA… bande de salopards du parlement européen vous osez parler de droits de l'homme…par danielle bleitrach

Je crois que nous ne mesurerons pas à quel point la gestion de la planète par les pays capitalistes les plus riches du monde est une ignominie. la crise financière, la folie d'une économie qui multiplie les risques pour les plus faibles, pour qu'une poignée accumule des richesses démentes éclate, mais il faudrait encore mesurer que cette violence économique repose  sur la toute puissance, d'abord militaire, d'un pays qui utilise à son seul profit la planche à billet. Il faudrait encore mesurer sur quelles bases productives se développe aussi cette richesse inégale, le complexe militaro-industriel qui continue à proliférer malgré la crise, le pétrole mais aussi l'argent blanchi de la drogue et de tous les trafics humains. Et  de surcroît il faut subir leur hypocrisie phénoménale, leur volonté d'imposer des leçons d'humanité  à leurs victimes, c'est à vomir!.

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POLOGNE • Prisons de la CIA : les politiques nient, l'opinion publique s'interroge

La Pologne est accusée d'avoir abrité de 2002 à 2005 un centre secret de la CIA destiné à interroger sous la torture des membres présumés d'Al-Qaida. Le parquet polonais a ouvert une enquête fin août. Et les révélations pleuvent dans la presse.  
 
   Depuis la révélation de l'existence dans des pays alliés des Etats-Unis de prisons secrètes de la CIA (entre 2002 et 2005, on y isolait et interrogeait sous la torture des membres présumés d'Al-Qaida capturés pendant l'invasion de l'Afghanistan), les autorités polonaises ont toujours nié les faits. Mais elles ont de plus en plus mal à se terrer dans le silence face aux révélations de la presse. Plusieurs personnalités des précédents gouvernements ainsi que l'actuel Premier ministre Donald Tusk auraient pris connaissance d'une note rédigée à ce sujet par l'un des chefs des renseignements polonais. Une enquête du parquet est en cours…

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CRISE FINANCIÈRE • La Hongrie redoute de connaître le même sort que l'Islande

Les dirigeants hongrois ont cherché - lors d'un "sommet national", convoqué le 18 octobre - une issue à la crise financière, dont les effets se font sentir de façon de plus en plus dramatique sur l'économie du pays. Mais ils ont raté l'occasion de rassurer les marchés, analyse le quotidien Heti Világgazdaság.

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Du Parti Communiste d'Israël: Israël et la crise capitaliste actuellepar Daniel Rosenberg *

 www.maki.org.il/interelations@ maki.org.il
traduit par philippe Paternotte

La crise financière n'évite pas Israël. Le pays qui s'était intégré dans les marchés capitalistes globalisés ces dernières décennies voit de nouveau le côté le plus laid du capitalisme, alors que les marchés boursiers ont subi une baisse impressionnante de plus de 10% depuis le début du mois et que la prévision de croissance de PIB pour les prochaines années a été réduit.

La crise trouve la société israélienne dans une forme pire que ce qu'elle était pendant la dernière récession, celle de 2000-2003 : actuellement environ un quart des citoyens israéliens vit au-dessous du seuil officiel de pauvreté, parmi lesquels le pourcentage des groupes minoritaires, tels que les Arabes israéliens et les juifs orthodoxes, est extrêmement haut. Une grande partie de la population pauvre israélienne est définie comme " pauvres travaillants, " c-à-d des personnes qui travaillent mais ne gagnent cependant pas un salaire suffisant pour vivre, un phénomène qui est habituellement considéré comme un symptôme de l'émiettage des classes moyennes.

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Que fera la Chine ? par Jacques Sapir

Transition probable de l'économie chinoise vers son marché intérieur? Plutôt une bonne nouvelle…Tant pis pour la dette américaine! Mais la récession sera sévère et obligera les USA à faire d'autres choix économiques.

Quand la Chine vacille… les Etats-Unis trinquent:

."Ça y est : la Chine s'effondre ! Les manchettes du Monde et du Figaro du mardi 21 octobre sont formelles : l'Empire du Milieu a vu sa croissance passer sous la barre des 10% lors des trois premiers trimestres de 2008 ! En cause, l'affaiblissement des marchés occidentaux qui priverait la machine industrielle chinoise de débouchés. Une mauvaise nouvelle pour les Etats-Unis dont une partie substantielle de la dette est détenue par des organismes publics ou privés chinois, dont les garanties sont désormais fragilisées"

"« Pour commencer, il est important de ne pas exagérer : en passant de 11% à 9%, la Chine passe d'une croissance excessive à une croissance très élevée. Jusqu'à maintenant, la marché américain était le principal tracteur de la croissance chinoise. Les bénéfices que la Chine tirait de ce marché, elle les utilisait pour acheter des produits issus de la dette américaine, publique ou privée. Etant donné la situation, il serait assez logique que les opérateurs chinois fassent un arbitrage différent entre les titres américains et les autres.

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André GERIN, C'est aux adhérents, aux communistes d'avoir le dernier mot pour régénérer le PCF

Cher(e) Camarade,

Le vote des 29 et 30 octobre prochains est à organiser avec soin pour permettre la meilleure expression des communistes.

Notre texte alternatif « Faire vivre et renforcer le PCF : une exigence de notre temps » est porteur d'objectifs clairs pour un PCF autonome, pour un changement de société, en sortant de l'impasse mortifère de notre dépendance vis-à-vis du Parti socialiste.

L'exigence de sortir des non-dits, des tabous, de faire le bilan des choix d'abandon révolutionnaire au nom de la modernité, opérés depuis plusieurs congrès, monte fortement chez les communistes.

Les initiatives de replâtrage avec le Parti socialiste organisées cette semaine confirment les objectifs de la direction du parti. Elle poursuit une stratégie de recomposition politique qui tournerait le dos à la perspective historique du communisme, à l'heure où le capitalisme est en crise et où tout montre qu'il a fait son temps.

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COMAGUER : GUERRE DANS LE CAUCASE

Le noyau dur de ce bulletin est constitué par la traduction d'un  article paru dans la revue russe en ligne LEFT.RU (http://www.left.ru).
Il s'agit de la transcription d'un entretien téléphonique entre un journaliste russe présent en Azerbaïdjan, tout  prés de la Géorgie, où, mais ce n'est pas dit, il se trouvait probablement avant cet entretien et sa collègue basée à Moscou. L'entretien a lieu le 13 AOUT 2008, c'est-à-dire que la très brève « guerre de Géorgie » vient de s'achever et que l'onde de choc géopolitique qu'elle a créée n'en est qu'à ses débuts.

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Disparition de l'URSS: une guerre civile reportée Par Ilia Kramnik

parlement écrasé

parlement écrasé

A un moment donné, il a été de bon ton de remercier les architectes de la CEI (Communauté des Etats indépendants) pour le "divorce pacifique des pays de l'URSS". A vrai dire, il a été presque pacifique. La mention des "petits ennuis" comme la Transnistrie, le Karabakh, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, les événements en Asie centrale et ceux qui ont gagné un peu plus tard la Tchétchénie a été considéré comme déplacée au sein de la partie de la population animée par des idées libérales. En fait, la Tchétchénie a tout de même été souvent évoquée, cependant, pas en tant que conflit postsoviétique, mais comme un "nouveau crime de la soldatesque russe" (de l'empire, du régime…). Dans l'ensemble, on estimait que le démembrement de l'Union soviétique s'était produit de façon pacifique, et de nombreuses personnes préféraient ne pas se souvenir des victimes des conflits dans la partie sud de l'ex-URSS: d'après différentes sources, on en compte de quelques centaines de milliers à 2-3 millions. L'essentiel est "qu'aucune guerre civile nucléaire n'a eu lieu" ou, pour le dire autrement, "qu'il n'y a pas eu de guerre entre la Russie et l'Ukraine".

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Pour le président Chavez: décidemment ces gens là sont enfermés dans leur monde.

Le président Hugo Chávez, lors de sa récente conversation avec son homologue français Nicolas sarkozy,  aurait proposé une assemblée mondiale des gouvernements, au cours de laquelle pourraient se confronter avec franchise les différents points de vue sur l'actuelle crise mondiale. Il a jugé avec quelque sévérité la manière dont les dirigeants capitalistes refusaient de tirer leçon de la catastrophe.

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de Cuba si :Cuba au cœur, solidarité

Les cyclones Gustav et Ike qui se sont abattus sur Cuba du 30 août au 9 septembre ont ravagé des régions entières de la Grande Ile. La pire catastrophe de l'histoire météorologique du pays. Les précautions prises par les autorités auront permis de limiter le nombre des victimes à 7 morts. Mais les dégâts sont terrifiants. 440.000 maisons ont été endommagées, 63.000 détruites, 100.000 personnes sont actuellement hébergées dans les familles ou dans les centres de secours. Les champs de canne à sucre et de tabac, les plantations forestières, les structures agricoles ont été balayés par les vents ou inondés. Des centaines de pilonnes électriques sont à terre. 26 hôpitaux, de nombreux centres de consultation et maisons de retraite ainsi que 1160 établissements scolaires devront être reconstruits tout comme une bonne partie du système de télécommunication. Les villes et régions de Guantanamo, Baracoa, las Tunas, Camaguey, Ciego de Avila, Matanzas et l'Ile de la jeunesse ont particulièrement souffert du cataclysme. Pour le moment, les dégâts sont évalués à 5000 millions de dollars.

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