samedi 18 juin 2005

BELGIQUE: Ah, si nous n' avions pas les partis "démocratiques" du capitalisme !

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Ah, si nous n' avions pas les partis "démocratiques" du capitalisme !

C' est fait: après le Sénat et la Chambre des "Représentants", les partis "démocratiques" du Parlement bruxellois viennent à leur tour de ratifier la Constitution anti-démocratique et capitaliste européenne.Parmi les partis "démocratiques", qui refusent toute consultation des Belges, 1 seul Ecolo a voté contre. Ils continuent et font comme si de rien n' était du NON des peuples français et hollandais, et des sondages défavorables dans d' autres pays, où plus prudents, les dirigeants ont suspendu les ratifications parlementaires et/ou les référendums. Juste le temps de convaincre et sans doute de consulter les Français et les Holladais une seconde fois (voire toutes les fois qu'il faudra jusqu'au moment d'un oui favorable) sur un texte remanié quelque peu.On le voit l' Euro-dictature capitaliste est de plus en plus dirigée par des ... "démocrates" !Suivant la Constitution belge (celle qu'ils veulent remplacer par une Consitution supra-nationale!) : "Tous les pouvoirs émanent de la Nation" ! Et dire qu' en 1886, Defuisseaux (Catéchisme du Peuple) pensait qu'il suffisait de conquérir le suffrage universel, le droit de vote pour les travailleurs, pour qu'un pouvoir devienne réellement démocratique ... Qu'en penserait-il aujourd' hui ?
L'inaction est effectivement la politique du boeuf vers l' abattoir !
RoRo

Européanisation capitaliste: vers la carte d'identité européenne obligatoire.
L' Euro-dictature capitaliste fait des siennes chaque jour.Avant peu, la carte d'identité européenne va nous être "démocratiquement" imposée. Elle reprendra nos données personnelles que seuls les services spécialisés et accrédités dans toute l' Europe pourront décrypter.Elle ne sera pas gratuite évidemment. En Belgique, elle sera délivrée dans les administrations communales.Le prix réclamé va varier d'une commune à l' autre.A Knokke-Le-Zoute, les millionnaires des luxueuses villas ne paieront rien du tout. Par contre, à FOREST, les petits-pensionnés, les minimexés, les chômeurs, les travailleurs à petits salaires, ... devront cracher 114 euros dans les caisses de la Commune..., même si tous les Belges sont paraît-il égaux. A oui, à nos frais une carte d'identité récente sera évidemment nécessaire. Avant d' entamer nos déplacements à la Commune, n'oublions donc pas de passer chez le photographe.Tu parles: leur Europe ... ?
Si je suis bien informé, l' opération carte devra être renouvelée tous les 5 ans (ou 10 ans) ?????? . On vieillit que diable... !

RoRo

vendredi 17 juin 2005

Constitution: les Européens posent la question d'un nouveau vote des Français et des Néerlandais

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vendredi 17 juin 2005, 12h02

Constitution: les Européens posent la question d'un nouveau vote des Français et des Néerlandais

BRUXELLES (AP) - Le sujet n'est plus tabou: plusieurs responsables européens évoquaient ouvertement au Conseil européen de Bruxelles la possibilité de refaire voter les Français, dans l'espoir qu'ils disent cette fois-ci "oui" à la Constitution européenne. Et ce alors que Paris ne veut officiellement pas entendre parler de cette possibilité.
"En France, le référendum est un mode de décision, donc pour nous la décision a été prise", souligne-t-on dans l'entourage de Jacques Chirac. "On voit mal au nom de quoi on demanderait au peuple de revoter".
Seulement voilà: pour entrer en vigueur, la Constitution européenne doit être ratifiée par la totalité des 25 Etats-membres. La victoire du "non" au référendum organisé en France le 29 mai, suivi de celui des Néerlandais le 1er juin, a donc placé l'UE dans une impasse juridique. Jeudi, les Européens se sont mis d'accord pour décréter une "pause" dans le processus de ratification qui devait à l'origine s'achever le 31 octobre 2006. Mais le problème reste entier.
D'autant plus que tous excluent de renégocier un autre texte: le désormais célèbre "plan B". "Tous, nous estimons que le traité constitutionnel donne la bonne réponse aux nombreuses questions que les Européens se posent", expliquait jeudi soir le président en exercice de l'Union européenne, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker. "Il n'y aura pas de meilleur traité, et donc il ne saurait y avoir ne fût-ce que la perspective d'une renégociation prochaine".
"Il n'y a pas d'alternative à cette Constitution" et "personne n'a suggéré une renégociation", a ajouté le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso.
Dans ce contexte, sauf à enterrer la Constitution, un revirement des Français et des Néerlandais est indispensable: ce qu'a laissé entendre à mots à peine couverts M. Juncker. Certes, "nous ne pouvons pas faire comme si rien ne s'était passé", a-t-il concédé. Mais il a évoqué la possibilité que "ceux qui n'ont pas ratifié" soient "en mesure de nous fournir une bonne réponse" après "la mi-2007".
Or, cette date correspond justement à la tenue de l'élection présidentielle en France et de législatives aux Pays-Bas. De là à en déduire que les Européens comptent sur un changement de dirigeants dans ces deux pays pour reposer le problème de la Constitution... M. Juncker a toutefois assuré que le choix de la mi-2007 n'avait rien à voir avec ces échéances électorales.
Dès son arrivée à Bruxelles jeudi, le Premier ministre suédois Göran Persson a en tous cas réclamé de la France "un message clair", et "qu'elle dise ce qu'elle compte faire après son vote 'non'"
"Si (les Français) ne sont pas prêts à revenir devant leur peuple avec un nouveau référendum sur la même Constitution, alors elle est morte, par définition, et il n'y a aucune raison que nous entamions un processus de ratification", a-t-il résumé vendredi sur une radio suédoise. Or, "sans cette Constitution, l'Union est en crise. La Constitution doit entrer en vigueur". AP

samedi 4 juin 2005

APRES LE NON A LA CONSTITUTION, PROLONGER L’ACTION PAR LE NON A LA CES !

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----- Original Message -----
From: "mikara" <mikara@teaser.fr>
Sent: Saturday, June 04, 2005 12:02 AM

déclaration de l'URCF----------------------

APRES LE NON A LA CONSTITUTION, PROLONGER L’ACTION PAR LE NON A LA CES !

La CES (Confédération européenne des syndicats) avait appelé au vote OUI en France. Avec la complicité de la très docile CFDT, la CES lançait une pétition afin de prouver que le projet de constitution européenne avait l’aval des syndicalistes d’Europe (que nous ne confondons pas avec la bureaucratie syndicale financée par l’UE). Pétition qui a fait le titre du « Monde» et a été vantée par les compères du PS et de l’UMP. L’objectif était d’isoler les syndicalistes de France, de tromper les travailleurs, autour des « avancées sociales contenues dans le projet ». La CES n’a cessé de manœuvrer pour faire adopter le projet, au début elle comptait s’appuyer sur certains hauts responsables de la CGT. Une « tribune libre » dans « le Monde » donnait le coup d’envoi de la campagne avec la signature des dirigeants CGT siégeant dans l’exécutif de la CES. Dans ce texte, il était dit que le projet constitutionnel constituait une avancée que les syndicalistes et les travailleurs pouvaient investir, pour leurs aspirations. La consultation de la base à la CGT, la réaction salutaire des militants engagés dans les luttes, trouva sa traduction dans le CCN de janvier 2005 exprimant « son rejet du projet de traité constitutionnel ». Cette victoire ne rencontrait pas que l’approbation, certains dirigeants cachaient mal leur dépit. Pourtant comment ne pas penser au contresens historique qu’aurait commis la CGT, en soutenant le OUI, ou en prônant une sorte de neutralité bienveillante. La large victoire du NON est celle du courant de classe sur le syndicalisme d’aménagement.La CES a participé activement à l’élaboration de la constitution présidée par Giscard (avec 65 rédacteurs de la social-démocratie sur 105) ce qui lui a valu les chaudes félicitations de Giscard !La CES jamais en reste pour voler au secours de l’UE fait part de son mécontentement après les victoires des travailleurs des Pays-Bas et de France : « la constitution qui n’est pas néo-libérale, devient une victime des Etats-membres tentés d’ignorer l’Europe sociale ». Propos scandaleux et insultants pour la classe ouvrière et l’ensemble des travailleurs qui ont rejeté le traité. Pour mesurer le caractère néo-libéral du Traité, les travailleurs se sont appuyés sur la lecture du document, leur vécu qui montrent que derrière les délocalisations, le chômage massif, les privatisations, la casse des conquêtes sociales, il y a la main des monopoles nationaux et internationaux et de leur superstructure l’UE.La CES n’est pas à une contradiction près, en voulant se montrer zélée à l’égard de ses commanditaires. Voilà qu’après avoir salué la constitution comme « non néo-libérale », la CES est obligé de reconnaître « c’est un signal très clair à l’UE : elle n’a pas suffisamment écouté les appels en faveur de l’Europe sociale. » Changement de ligne, autocritique ? non bien sûr. De même que le PS social-libéral avec l’ineffable Lang appelle à « la démission de Chirac » qu’il félicitait une semaine plus tôt, la CES va avancer le mythe de l’Europe sociale sous la direction des monopoles !La CES est l’instrument de duperie des travailleurs à l’échelle européenne, le relais des directives antisociales de l’UE, soyons vigilants sur sa démagogie.Quant à l’appartenance à une telle centrale de collaboration de classe, les syndicalistes ne manqueront pas de se poser les questions essentielles : avec la CES, construisons- nous l’Europe des luttes de classes ? avec la CES sommes-nous plus indépendants des monopoles, des Etats à leur service ? de la réponse que les syndiqués feront à ces questions dépendra la désaffiliation ou non à la CES. Nous avons dit NON à la constitution, nous affirmons notre NON à la CES !

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Ni "Europe libérale", ni "Europe sociale" (I)

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----- Original Message -----
From: Lluis Gonzalez-Mestres
Sent: Saturday, June 04, 2005 7:04 AM

Subject: [controle_omc] Ni "Europe libérale", ni "Europe sociale" (I)

Sortir de l'Europehttp://sortirdeleurope.free.fr

Il y a un siècle, tout militant ouvrier, quelle que fut sa tendance politique, se fixait pour objectif la disparition de l'état. L'état est l'instrument de coercition de la classe sociale dominante contre la population qu'elle asservit, et devait donc être remplacé par de nouvelles formes d'organisation de la société. On ne pouvait en aucun cas se contenter de "réformer" l'état bourgeois.Le militant ouvrier d'il y a un siècle savait également qu'une caractéristique essentielle de l'émancipation des travailleurs dans le monde futur sans classes sociales pour lequel il combattait devait être que la gestion de la société ne soit pas le fait d'une "élite" mais de tous les citoyens, que tout le monde apprenne à gérer la société et participe sur un plan d'égalité à sa gestion effective. Un objectif impossible à réaliser avec l'état bourgeois, qui devait de ce fait être supprimé. Ces principes furent mis au rancard par la sociale-démocratie du début du XX siècle, qui à l'objectif de la disparition de l'état substitua celui de l' "état social", à savoir le même état capitaliste mais avec des "réformes sociales". Plus de révolution, les objectifs du mouvement ouvrier devant etre atteints, d'après ces dirigeants, par une évolution de la société capitaliste elle-même. C'est cette doctrine que dit appliquer l'actuelle sociale-démocratie qui, en rélaité, a depuis belle lurette abandonné tout objectif du mouvement ouvrier.Autrement dit, avec son virage du début des années 1900 la sociale-démocratie laissait aux capitalistes la direction stratégique de la société, voir même les aidait activement à réaliser leurs objectifs, en échange du plat de lentilles du "social". Cette trahison de la sociale-démocratie avait été intelligemment préparée par les commis du capitalisme depuis les années 1880, lorsque les français Léon Gambetta et Jules Ferry, principaux représentants du courant dit des "républicains opportunistes", développèrent la doctrine de l'impérialisme protectionniste. Un impérialisme de cette nature, basé sur la conquête militaire et le verrouillage de marchés et matières premières, avait besoin d'une armée coloniale, d'une administration coloniale et d'une population "métropolitaine" chauvinisée prête à faire la guerre aux populations des pays ainsi conquis, mais aussi aux pays capitalistes voisins devenus des "concurrents".A quel point l'opportunisme de la sociale-démocratie, estompant les barrières évidentes entre cet "état social" capitaliste et les objectifs historiques du mouvement ouvrier, avait des conséquences graves, fut mis en évidence par la première guerre mondiale et ses dizaines de millions de victimes. Cette guerre entre impérialistes, pour le contrôle des grands marchés mondiaux et des colonies, fut cautionnée par la grande majorité des dirigeants de la sociale-démocratie au nom de la "défense de la patrie", envoyant les ouvriers au front s'entretuer pour les ambitions planétaires de "leurs" capitalistes.Aujourd'hui, "nos" capitalistes ne veulent plus des vieux états impérialistes issus du développement du pouvoir de la bourgeosie du XIX siècle, et réclament un état mondial. C'est la conséquence logique de l'unification, à l'échelle mondiale, du pouvoir financier sous la coupe de l'oligarchie anglo-US dont l'hégémonie dans le monde capitaliste s'est affirmée à l'issue de la deuxième guerre mondiale. Une étape essentielle pour y parvenir est la mise en place, en Europe et dans l'Asie, d'un grand état bi-continental "européen de l'Atlantique à Vladivostock" qui existe déjà sous forme de projet au niveau du Conseil de l'Europe et que, peu à peu, réalisent les élargissements divers de l'Union Européenne. Ce grand état européen est censé "compléter" la mission de gendarmerie mondiale au service des oligarchies qu'assume actuellement, avec des difficultés croissantes, l'état US.Depuis les années 1880, l'impérialisme s'est servi de plusieurs leviers pour amener "ses" populations à soutenir sa politique, mais il convient d'en signaler deux qui constituent de véritables constantes historiques:- La chauvinisation par le "social". On voit encore aujord'hui des syndicats opportunistes défiler avec des rappels de "la poitique de Jules Ferry", regretter que "Luc n'ait pas fait comme Jules", etc... Mais au juste, qu'avait fait Jules Ferry? L'oligarchie des années 1880 savait très bien qu'on ne pouvait pas faire une armée et une administration coloniales avec des illettrés, et que pour mener à terme et consolider ses conquêtes militaires il était indispensable de fournir une instruction à la population de la "métropole". De surcroît, Bismarck était irrité par les conquêtes militaires françaises et menaçait sans cesse d'une nouvelle guerre. Il fallait donc une population suffisamment chauvinisée pour s'embarquer, le cas échéant, dans une nouvelle guerre avec l'Allemagne sans poser trop de questions. Quant au développement de la puissance militaire, il exigeait un long service militaire des citoyens et un travail efficace des ouvriers: les contreparties sociales étaient d'autant plus indispensables que le "précédent" de la Commune n'était pas loin...- Le racisme "humaniste". La doctrine de Jules Ferry sur les "droits et devoirs des races supérieures" fut également très intelligemment conçue. Il s'agissait de répandre l'idée des "bienfaits du colonialisme" pour les populations des pays envahis qui, d'après cette propagande, étaient libérées de régimes rétrogrades, éduquées par la "race supérieure" (en Grande Bretagne, Joseph Chamberlain parlera un peu plus tard de "races impériales" ou "conquérantes") qui leur "apporte la civilisation", etc... Et c'est au nom de l' "oeuvre civilisatrice" qu'ont eu lieu le génocide colonial, le pillage des matières premières, l'exploitation implacable... le tout avec la "meilleure" conscience qui soit. Encore en juillet 1925, alors que Hitler terminait d'écrire Mein Kampf, Léon Blum déclarait devant la Chambre des Députés: " Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture, et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie. " C'est ainsi que des "défenseurs des droits de l'homme" cautionnaient le colonialisme.Les populations bernées par la chauvinisme impérialiste d'il y a un siècle payèrent très chère cette concession historique à "leurs" oligarchies, et tout particulièrement par deux guerres mondiales très meurtrières. Quel sera le prix historique de l'euronationalisme du XXI siècle? Sans doute pire encore.
A suivreSortir de l'Europe

sortirdeleurope@free.fr
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vendredi 3 juin 2005

"Au Bois du Cazier": Les chantiers navals de Gdansk, Solidarnosc et la "dictature" communiste ....

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"Au Bois du Cazier": Les chantiers navals de Gdansk, Solidarnosc et la "dictature" communiste ....

"L' histoire des chantiers commence en 1844 avec la création de l' Atelier Royal de construction de corvettes. Gdansk appartient à la Prusse et est alors appellée Dantzig. Vingt-ans plus tard, l' empire prussien les acquiert et les baptise du nom de "Kaiserliche Werf".En 1945, Gdansk est rattachée à la Pologne. Comme le reste de la ville, les chantiers sont entièrement détruits. La toute nouvelle entreprise d' Etat Stocznia (Les chantiers navals de Gdansk) commence le travail de reconstruction en juillet 1945. Le premier navire est inauguré en 1948. Il s' appelle le Soldek et appartient à la compagnie maritime polonaise.Pendant de nombreuses années, la production sera essentiellement dirigée vers la Russie (???), puis progressivement vers des armateurs du monde entier. La liste des noms des bateaux construits sur les chantiers de Gdansk, depuis 1949, reflète aussi bien l' évolution idéologique (???) que la diversification des armateurs. En 1980-81, les Chantiers de Gdansk sont le théâtre d'un violent mouvement de contestation à l' égard de la dictature (???) communiste (???), ils deviennent le berceau du désormais célèbre syndicat (???) Solidarnosc. Un de ses leaders, Lech Walesa, devenu président de la République en 1990, y a longtemps travaillé comme électricien. Cette même année 1990, les chantiers navals sont privatisés: 61% du capital passent à l' actionnariat privé; 39 % aux employés.La société Stocznia Gdanska fait faillite en 1998. Elle est alors rachetée par le groupe Stcznia Ddynia SA. Aujourd'hui, les chantiers navals de Gdansk produisent essentiellement des porte-conteneurs" (???).

Ce texte est tiré "Des Nouvelles du Bois du Cazier" (BELGIQUE: CHARLEROI-Marcinelle)

Sur le site de l' ancien charbonnage devenu un site mémorial sera organisé du 24 au 28 août 2005, une exposition consacrée au 25e anniversaire de ... SOLIDARNOSC, appelé syndicat....Quelques remarques de ma part:Ce "syndicat" fut surtout un véritable mouvement POLITIQUE, créé sous la houlette du Pape, du Vatican et d'un véritable homme de paille, appelé Walesa. Ses grèves (voire générales), déclenchées à tous propos furent surtout politiques. Il atteint jusqu'à 12 millions de membres. Ses congrès, qui duraient une semaine, en présence de 2.000 délégués, débutaient par une grand messe publique, et se terminaient par une grand messe publique, devant les portes du chantiers de Gdansk. Chose incroyable, même en pays de "démocratie" capitaliste, de ma vie de militant en Belgique, je n' ai jamais vu un congrès de la CSC (Confédération des Syndicats chrétiens) débuter par une grand mese publique devant les grilles de Gosselies-Caterpillar.Ses 12 millions de membres fondirent comme neige au soleil, après la "chute" du "Communisme". Ses activités "syndicales" avaient sans doute moins de raison d'être que sous le socialisme. Il est vrai que le sieur Walesa, qui a bien sûr travaillé aux Chantiers, est immédiatement devenu Président la République. Il n'y fit d'ailleurs pas long feu ... résultat sans doute de ses grandes capacités de gestionnaire.La "Dictature" "communiste" par terre, les Chantiers furent privatisés et finalement acculés "démocratiquemen" à la faillite (comme dit dans le texte). Qui pourra me dire parmi les milliers de travailleurs du chantiers, parmi ceux qui ont suivi l' aventure Walesa-Solidarnosc, ont pu retrouver du boulot dans une Pologne redevenue capitaliste et "démocratique" où le chômage atteint à certains endroits jusqu'à 40% des travailleurs actifs ????Pour le reste, je m' étonnerai encore que cet hommage à Solidarnosc puisse être rendu sur un site où, en Belgique "démocratique", le 8 août 1956, 262 mineurs mineurs d'une quinzaine de nationalités, ont péri, victimes de la rapacité, de l' exploitation et de l'insécurité des patrons, des barons, charbonniers. Parmi ces 262 mineurs, des dizaines de travailleurs italiens qui furent troqués et importés d' Italie comme du bétail, l'objet d'un véritable marchandage entre deux pays "démocratiques" (l' Italie et la Belgique) pour la fourniture de charbon à l' Italie en guise de paiement. Il ne fallait d' ailleurs pas que l'un de ces travailleurs se déclare communiste: il était d' ailleurs immédiatement embarqué, menottes aux poings comme une fripouille, entre 2 gendarmes, gare de MARCHIENNE-AU-PONT où il était chargé sur le premier train en direction de Paris et de l' Italie. A l' époque, ces expulsions étaient les remerciements de la Belgique "démocratique" envers ces animaux corvéables à merci qui n' avaient chez nous qu'un seul droit: servir le patronat, vivre dans des camps de baraquements en bois (Voir MORLANWELZ-Etoile) et se taire....La "dictature" "communiste" qui remplaça la dictature fasciste nazie, et la dictature des hoberaux polonais d' avant-guerre, a décidément bon dos pour certains. Il n'y a vraiment pas de quoi se féliciter de la nouvelle dictature patronale revenue en Pologne pratiquement à ses origines. L' Histoire a fait momentanément marche arrière. Walesa et Solidarnosc y sont pour quelque chose: ils ont bien servi la papauté et le capitalisme. On se souviendra aussi de la signature des fameux "Accords de Gdansk", signés par Walesa avec un stylo bille grand comme ça offert par ss le regretté Pape polonais, cet anti-communiste militant et tireur de ficelles. Les provocations en tous genres n'ont pas manqué non plus ...

RoRo