mercredi 28 janvier 2009

(Crer-News-2) Tr : Comportement déscriminatoire à la sortie de la station Malbeek.

 
----- Original Message -----
From: CRER
To: CRER
Sent: Wednesday, January 28, 2009 10:51 AM
Subject: (Crer-News-2) Tr : Comportement déscriminatoire à la sortie de la station Malbeek.

 

 

----- Message transféré ----
De : Driss El Korchi <driss.elkorchi@skynet.be>
À : 
Envoyé le : Jeudi, 22 Janvier 2009, 23h21mn 03s
Objet : Comportement déscriminatoire à la sortie de la station Malbeek.

Bonjour,

 

Comme vous le savez peut-être, lors de la visite de Livni à Bruxelles les stations de metro de Schuman a été fermée alors qu'à la station Malbeeck  la police filtrait les sorties. Toutes les personnes ayant des traits maghrébins étaient refoulé et ne pouvaient sortir de la station. Plus grave, selon certains témoins, les femmes voilées étaient systématiquement refoulées.

 

On en a parlé de manière laconique dans la presse, voici un extrait du Soir en ligne :

Parmi les usagers, se trouvait la députée fédérale Ecolo Zoé Genot, qui a dénoncé la manière dont la police filtrait les voyageurs à la sortie de la station Maelbeek. « Les personnes d'origine maghrébine étaient invitées à regagner le métro. Et à celles qui refusaient, la police réclamait leur carte d'identité. Les Belges comme moi, eux, pouvaient passer normalement, sans devoir justifier où ils se rendaient », a-t-elle déclaré à l'agence Belga.

Personnellement, j'en ai fait l'expérience désagréable. Alors que plusieurs personnes ont pu sortir sans le moindre control, un policier m'a bloqué et m'a demandé si j'allais à la manifestation. J'ai refusé de répondre en arguant que c'était mon droit de circuler librement comme tous les citoyens et que je n'avais pas à justifier mes déplacements. Devant ce refus, il m'a demandé ma carte d'identité pour faire un « procès-verbal ».

Ce n'est peut-être pas un comportement raciste mais par contre c'est vraiment discriminatoire. Je pense que nous ne devons pas laisser passer ce type d'agissement. Nous devrions voir le plus vite comment porter  plainte collective auprès du responsable de la police (le Bourgmestre de Bruxelles PS), auprès du Mrax, et/ou auprès du Centre pour l'Egalité des Chances.

Il faudrait rapidement regrouper les témoignage et voir comment agir. Avez-vous subi ce control ou connaissez-vous quelqu'un(e) qui en fait les frais?

Amicalement,

Driss

De : Mustapha Bentaleb [mailto:mustapha_bentaleb@yahoo.fr]
Envoyé : jeudi 22 janvier 2009 12:36
À : Driss El Korchi
Objet : Manifestation dans le calme contre la visite de Livni à Bruxelles (21/01/2009 21:53)

 

Ce témoignage parle même d'arrestation administrative ce qui est très grave s'il n'y a pas d'infraction...

Cela vaut la peine d'introduire une plainte collective auprès du responsable de la police (je pense que c'est le Bourgmestre de Bruxelles PS), auprès du Marx pour une action en justice, et auprès du Centre pour l'Egalité des Chances pour ses "statistiques"...

Bien à vous

Mustapha


--- En date de : Jeu 22.1.09, Belkaid, Khadija a écrit :

Date: Jeudi 22 Janvier 2009, 12h17

Oui suis ok

Mais tu vois aussi les dérive, hier des femmes de bonnes familles se sont retrouvées au cachot pour arrestation administrative

Leur seul malchance par rapport aux autres femmes qui elles n'ont pas été arrêté c'est qu'elles portaient le foulard !!!!

Le combat continue

Khadija BELKAID

 


 




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lundi 26 janvier 2009

Belgique: Servir les gens ou les actionnaires privés ? Solidaire 19/01/2009

Note de RoRo: c' est tout cela le libéralisme, la libre entreprise, la libre concurrence, voulus et imposés par l'  Eurodictature capitaliste, au service des multinationales et transcontinentales ... Aujourd'hui, il faut avoir le cœur bien accroché pour croire encore à "l'idée européenne" et à sa "construction". Les capitalistes, les banquiers, les patrons, la droite et l' extrême-droite y mènent le jeu en compagnie de la gauche-carpette complètement intégrée.

 

La Poste :: Le gouvernement ouvre le marché à la concurrence

Juste avant de démissionner, le gouvernement Leterme a décidé d'une loi postale qui introduit la concurrence dans la distribution du courrier. Un projet qui doit encore être soumis au Parlement.

Edith Janssen

L'arrivée de concurrents privés sur le marché de la distribution du courrier ne sera pas un avantage pour les usagers, disent les postiers. La qualité du service va diminuer et les prix vont augmenter (Photo La Poste)

D'après le projet gouvernemental, les nouveaux concurrents (privés) auront des facilités pour s'installer sur le marché postal, à partir de 2011. Alors que La Poste est chargée du service universel - la distribution du courrier 5 jours par semaine sur l'ensemble du territoire - les concurrents privés reçoivent 5 ans avant d'être obligés de distribuer sur 80% du territoire. Et ils reçoivent 2 ans avant d'avoir l'obligation de distribuer 2 jours par semaine. Cela signifie qu'ils pourront profiter des segments de marché les plus rentables (les grandes villes et les zones denses) et concentrer leur distribution sur un jour par semaine. De plus, même s'ils sont obligés de travailler pour la plus grande partie avec du personnel salarié, « cela ne dit rien sur leurs conditions de travail. Voyez l'exemple de Carrefour, où le personnel dans un des magasins devait gagner jusqu'à 30 % de moins qu'ailleurs », a dit Jef De Doncker du syndicat ACOD (CGSP).

La Poste resterait donc avec les morceaux les moins rentables du marché, puisqu'elle est obligée de couvrir tout le territoire, cinq jours par semaine .

Une telle loi mettrait La Poste gravement en difficulté. En effet, tant qu'existe le monopole public, le financement du service universel est assuré. Mais si des usagers confient leur courrier à d'autres opérateurs, La Poste n'aura plus assez d'argent pour assurer tout le service obligatoire.

Mais tout n'est pas encore joué. Le projet de loi doit être soumis et discuté au parlement en février. Il est encore possible de mettre la pression pour obtenir d'autres conditions (voir encadré). N'empêche que Johnny Thijs, patron de La Poste s'y est immédiatement conformé et qu'il met la pression sur le personnel: « Maintenant que nous sommes fixés, il est urgent de poursuivre les modernisations pour se préparer. Sinon les bénéfices de La Poste  vont fondre comme neige au soleil. ». Mais si on prévoit que les bénéfices vont fondre comme neige au soleil, alors pourquoi, en bon père de famille, la direction n'a-t-elle pas gardé ces bénéfices en réserve financière ? Pourquoi les avoir distribués aux actionnaires privés et avoir accordé une augmentation de 14 % aux membres du Comité de Direction ? Début 2008, La Poste a distribué 60,8 millions d'euros de dividendes aux actionnaires, soit 43 % de plus qu'en 2007. La moitié (30,4 millions d'euros) est allée aux actionnaires privés, CVC et Poste Danoise, ce qui représente 10 % de rendement sur le capital qu'ils ont investi (300 millions d'euros). Alors que les postiers réalisent un chiffre d'affaires de 2,2 milliards d'euros.

5 000 pertes d'emploi

Mais aux postiers on dit qu'il faut se serrer la ceinture et accepter des pertes d'emploi pour assurer l'avenir de La Poste. La note du gouvernement parle de passer de 32  000 actuellement à 27  000 en 2012. L'acheminement du courrier (le « transport ») pourra être sous-traité à des indépendants. Actuellement, le secteur « transport » de La Poste emploie des centaines de chauffeurs à temps plein. Que deviendront-ils si La Poste vient à sous-traiter ce travail ?

Les travailleurs dans le privé sont confrontés depuis 100 ans au chantage de la concurrence : si vous n'acceptez pas tel sacrifice, nous ferons faillite face à la concurrence. L'ouverture du marché postal en 2011 sert de prétexte pour imposer des sacrifices sans limites. Mais à l'heure où des voix se lèvent pour créer des emplois pour la relance, ce n'est vraiment pas le moment de supprimer des milliers d'emplois publics. Il s'agit de l'avenir des jeunes et de tous ceux qui ont une famille à nourrir ! Le plan de relance du gouvernement parle de « garantir l'emploi » pour aider à relancer l'économie. Eh bien, que l'Etat montre le bon exemple à La Poste, où il est toujours actionnaire majoritaire.

dimanche 25 janvier 2009

ETAT DE SIÈGE À GENEVE ? NON! • RASSEMBLEMENT de PROTESTATION - MAR.27.1.09-17h30

 

From: INFO
Sent: Sunday, January 25, 2009 7:10 PM
To: destinataires inconnus:
Subject: ETAT DE SIÈGE À GE ? NON! • RASS. de PROTESTATION - MAR.27.1.09-17h30

ÉTAT DE SIÈGE À GENÈVE? NON!

RASSEMBLEMENT CITOYEN DE PROTESTATION
CE MARDI 27 JANVIER • 17h30 • BOURG-DE-FOUR

Le gouvernement genevois a donné mercredi dernier son aval à la décision du «Département des Institutions» de Laurent Moutinot d'interdire la manifestation contre le World Economic Forum prévue à Genève le 31 janvier.

Mais manifester dans la rue est l'une des formes de l'exercice des libertés d'opinion, d'expression et de réunion, garanties notamment par la Constitution fédérale et par la Convention européenne des droits de l'Homme.

Ces libertés ne sont pas facultatives et soumises au bon vouloir des autorités qui pourraient «à bien plaire» en concéder ou non l'exercice. Ainsi, la suspension du droit de manifester à Genève est une décision antidémocratique d'une extrême gravité qu'aucun raisonnement sur son «opportunité» prétendue ne peut justifier ou excuser!

Les organisateurs de la manifestation prévue ont annoncé un défilé pacifique, «sans aucun débordement» et se sont engagés à mettre sur pied un «service d'ordre» à cet effet. Dans ce sens, les autorités du canton se devaient de mettre la police genevoise au service de l'objectif du bon déroulement d'une manifestation, qui respecte le droit des citoyen-ne-s à s'exprimer publiquement et collectivement - de manière pacifique - contre le WEF, contre les «leaders globaux» qu'il rassemble à Davos et contre leurs politiques...

De plus, avec l'appel à la manifestation, annoncé cette semaine, de plusieurs des syndicats les plus importants de la place, cette interdiction du Conseil d'Etat apparaît non seulement comme une suspension inacceptable des libertés publiques, mais encore comme une atteinte aux droits des travailleurs-euses et de leurs organisations.

Ainsi, aujourd'hui, on en arrive au paradoxe d'une manifestation de rue contre le «World Economic Forum» officiellement autorisée à Davos le samedi 31 janvier... et pour le même jour d'un «Etat de siège» importé à Genève et contraire à nos libertés.

Or la défense intransigeante de celles-ci est plus que jamais importante dans la période de crise actuelle. Nous devons donc nous mobiliser pour que le Conseil d'Etat autorise la manifestation du 31 janvier contre le WEF...

C'est pourquoi – à la veille de la prochaine réunion du Conseil d'Etat - nous appelons à un...

RASSEMBLEMENT CITOYEN

• POUR LA DÉFENSE
DES
LIBERTÉS PUBLIQUES

• CONTRE L'INTERDICTION DE LA MANIFESTATION
ANTI-WEF
DU 31 JANVIER À GENÈVE

MARDI 27 JANVIER • 17h30 • BOURG-DE-FOUR

[A deux pas du siège du Département des Institutions
sis au 14 rue de l'Hôtel-de-Ville]

Pour solidaritéS
Pierre VANEK

L'Etat Sarkozyste poursuit G. Filoche, inspecteur du travail, en correctionnelle

FW: L'Etat Sarkozyste poursuit G. Filoche, inspecteur du travail, en correctionnelle
 

Sent: Sunday, January 25, 2009 7:04 PM
 
Subject: TR: L'Etat Sarkozyste poursuit G. Filoche, inspecteur du travail, en correctionnelle

 

 


De : Annie Lacroix-Riz [mailto:annie.lacroix-riz@wanadoo.fr]
Envoyé : dimanche 25 janvier 2009 19:03
Objet : TR: L'Etat Sarkozyste poursuit G. Filoche, inspecteur du travail, en correctionnelle

 

Exemple concret de la persécution des inspecteurs du Travail qui s'obstinent à faire leur métier.

 

Pour diffusion.

 

Bien cordialement,

 

Annie Lacroix-Riz

 

 


De : informations democratie-socialisme.org [mailto:information@democratie-socialisme.org]
Envoyé : dimanche 25 janvier 2009 11:25
À : annie.lacroix-riz@wanadoo.fr
Objet : FW: L'Etat Sarkozyste poursuit G. Filoche, inspecteur du travail, en correctionnelle

 

Consultez notre site : http//:www.democratie-socialisme.org
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------ Message transféré
De : Annie Lacroix-Riz <annie.lacroix-riz@wanadoo.fr>
Date : Thu, 22 Jan 2009 21:33:00 +0100
À : 'Zazacubana' <zazacubana@gmail.com>
Objet : RE: L'Etat Sarkozyste poursuit G. Filoche, inspecteur du travail, en correctionnelle

Je transmettrai concernant les poursuites les informations que je vais lui demander de me communiquer.
 
Bien cordialement,
 
Annie Lacroix-Riz


Le Parisien, France inter , l'AFP, ont annoncé mardi 20 janvier « la mise en examen de Gérard Filoche ». C'est bien la première fois que Le Parisien me fait une si grande place : muet lorsque je dénonce la délinquance patronale, ce journal répercute l'annonce qu'un gros patron de la rue de la Paix a réussi, en se portant partie civile, à me faire « mettre en examen ».
 
Le prétexte est rocambolesque : j'aurais fait « entrave » à son « comité d'entreprise ». Moi ! Gêner un comité d'entreprise ? Et puis quoi encore ? S'il y a un eu un comité d'établissement au siége de l'importante société de cosmétique Guinot -Marie Cohr, c'est parce que j'ai insisté, en tant qu'inspecteur du travail du secteur, pour qu'il soit mis en place, car sinon, la direction n'en voulait pas !
Mais ils ont réussi à ce que ledit CE mis en place, fasse partie de ce qu'on appelle les « CE bidons » : il ne comporte que 2 membres totalement soumis à la direction au point de ne jamais fonctionner, sauf pour donner un « avis favorable » au licenciement d'une déléguée syndicale CGT, ce qu'il a fait à deux reprises.
Cette déléguée CGT, est d'abord une femme, d'origine arabe, de retour de congé maternité, dont l'entreprise a voulu se débarrasser après 6 ans de bons et loyaux services. Pour la pousser dehors, elle qui s'occupait de la zone commerciale du grand orient, ils l'ont mise à une zone Amérique latine Pacifique qu'elle ne connaissait pas et dont elle ne parlait pas la langue, ce qui lui demandait deux fois plus de travail, forme de harcèlement alors qu'elle avait les soucis de son nouveau-né. Plutôt que de lui redonner son poste après son congé maternité, ils y ont même mis des intérimaires.
 
(C'est de plus en plus fréquent, il faut une loi pour protéger les femmes de retour de  maternité obligeant de leur redonner leur poste et interdisant de les licencier pendant un an).
 
Chez Guinot, les salariés cadres font des heures supplémentaires dissimulées en masse : ils les appellent d'ailleurs ironiquement « les heures philanthropiques ». Lorsque, pour faire valoir ses droits, la jeune femme s'est syndiquée, a demandé des élections de CE, elle est devenue la femme à abattre : isolement, propos racistes, dénonciation dans la boîte où tout le monde a peur. Ils m'ont demandé trois de fois de suite l'autorisation de la licencier, la dernière en juin 2004, sous un prétexte kafkaïen, après l'avoir cette fois « mise à pied ». La tenant ainsi, par la privation de salaire, ils ont fait traîner la procédure, négligeant de tenir le CE prévu début juillet. Ils allaient, si je n'étais activement intervenu, la laisser tout l'été, mise à pied. J'ai exigé que le CE se tienne vite, formalité nécessaire, et qu'ils me saisissent vite. Ils ne l'ont fait que le 24 juillet, alors que je partais le 26 juillet en congés tout le mois d'août.
Alors j'ai hâté la procédure, je suis allé dans l'entreprise, faire mon « enquête contradictoire », prendre acte que le CE avait voté, et prendre ma décision de refus d'autorisation de licenciement le lendemain avant mon départ en vacances, de façon à ce que la salariée retrouve un salaire fin juillet… et non pas fin septembre.
Ça s'est passé ainsi, déjouant ce qui était manifestement une sale pratique de la direction.
Je suis arrivé le 24 juillet 2004 avant le CE, j'ai d'ailleurs avec l'accord de la direction, dans le bureau du directeur, sans objection de quiconque, en expliquant clairement ma démarche, sur le coup, interrogé et confronté au total neuf personnes, établi l'innocence de la déléguée CGT, et le « CE » s'est réuni sans surprise, c'est-à-dire que les deux membres pro patronaux sont sortis de la pièce pour aller voter… l'avis favorable au licenciement de leur collègue, à deux voix contre zéro, à bulletin secret, ce qui leur a pris moins de dix minutes.
L'avocat de Guinot, M° Varaut, qui se vante dans le Parisien en termes idéologiquement révélateurs, de ma mise en examen, a tenté de mêler la proximité physique de mon enquête ce matin-là et la tenue du CE pour inventer d'abord que j'avais « fait du chantage » au CE puis c'est le procureur qui a amélioré la saisine initiale, avec un « réquisitoire supplétif » pour « entrave au CE ».
Reprocher à un inspecteur du travail « une entrave » au CE c'est tenter d'escalader l'Annapurna pieds nus, ça ne s'est jamais fait. Je n'avais absolument aucune raison de faire la moindre pression sur les deux membres du CE totalement subordonnés à la direction et dont je connaissais le vote d'avance - lequel n'engageait pas ma décision. Je n'étais absorbé que par mon « enquête contradictoire » de façon à obtenir le maximum d'éléments et à rendre imparable juridiquement le refus de licenciement de la salariée.
 
Le ministère a cassé ma décision (ce n'est pas le seul cas hélas, car de plus en plus de « salariés protégés » se trouvent ainsi abattus). Pourtant, tout ce qui s'est passé, d'un bout à l'autre dans cette affaire, aurait dû donner superbement raison à la déléguée syndicale, et le fait que le tribunal administratif ait confirmé le ministère, me stupéfie. Je ne sais si la salariée ira en Conseil d'état, mais elle est tellement dans son bon droit, que cela mériterait d'être tenté.
Le juge Madre m'a convoqué pendant 5 heures le 7 mars 2007 alors que je revenais de Périgueux où avait été jugé et condamné l'assassin de deux de mes deux collègues (à Saussignac le 2 septembre 2004). Je l'ai alors surpris en lui apprenant un point de droit qu'il ignorait, c'est qu'un avis du CE favorable au licenciement d'un délégué n'était qu'un élément indicatif et ne s'imposait pas à l'inspection du travail.
Je n'ai entendu parler de rien entre le 7 mars 2007 et le 21 novembre 2008 et je croyais légitimement la plainte pour « chantage »  mort-née.  
Car si des patrons réussissent à force d'argent et d'entregent à faire convoquer des inspecteurs du travail devant les juges, c'est le contrôle de tout le droit du travail qui sera entravé, et non pas un CE bidon.
Invité à un CHSCT Guinot, en juillet 2008, je m'y suis rendu, et sans surprise, j'ai pu constater qu'il ne se tenait pas, que le responsable du CE/CHSCT, le même qui avait voté le licenciement de la salariée, n'était même pas dans les locaux, que le CHSCT était aussi « bidon » que le CE.
Le juge Madre aurait interrogé par écrit le Directeur général du travail, en droit, en décembre 2007 et m'a re-convoqué le 7 octobre 2008 : atteint d'une pneumonie avec complication, je n'ai pu y déférer. Puis le 21 novembre 2008 il m'a mis en examen à ma grande surprise.
Le Parisien cite, dans un entrefilet fielleusement présenté, la lettre du directeur général du travail, (DGT) Jean-Denis Combrexelle, affirmant qu'un inspecteur du travail qui intervient dans un CE a « un comportement professionnel aberrant ». Mais cette lettre ne me concerne pas ! Le juge Madre me l'a précisé : « J'ai interrogé votre directeur, bien sûr, en général, sans lui dire qu'il y avait le moindre lien avec vous ». La réponse du directeur est déconnectée de la situation concrète du 24 juillet 2004 à Guinot.
À moins, mais je n'ose le penser, que ce directeur n'ait eu vent de quelque chose et ait « chargé » le contenu de sa réponse de façon à ce que le procureur renonçant à évoquer un « chantage », relaie la plainte improbable de Guinot en évoquant une « entrave au CE ».
Ce directeur (DGT), Jean-Denis Combrexelle et moi, sommes en effet, en conflit idéologique ouvert, puisqu'il m'a convoqué le 9 avril 2008 pour me menacer dans l'exercice de ma fonction d'inspecteur du travail : ce DGT est celui dont « Liaisons sociales » révélait qu'il dînait chaque mois avec Denis Gauthier-Sauvagnac, celui qui a fait la fameuse « recodification du code du travail » contre laquelle je me suis tant battu, avec notamment Jacques Barthélémy grand avocat du Medef,  celui enfin qui m'envoie des lettres administratives comminatoires pour me rappeler en permanence à l'ordre, et me faire taire chaque fois que je parle dans un média. Avec le Directeur départemental, ils m'ont supprimé toute part de primes depuis de longues années, injuste rétorsion qui ne me fera pas céder. Son accusation est classique : je mélangerais les genres entre mes engagements syndicaux et politiques et mes missions de service.
Il convient de repréciser qu'un inspecteur du travail est « indépendant » selon la convention 81 de l'OIT. Nous sommes indépendants mais pas neutres. Nous avons pour mission « d'alerter les gouvernements en place sur le sort qui est fait aux salariés ». Nos assujettis ce sont les employeurs, pas les salariés. C'est aux employeurs que devons faire respecter le code du travail de la République. Il faut de l'imagination, pour me mettre, moi, à six mois de ma retraite, après trente ans de métier, en examen, pour « entrave à un CE ».
À l'émission « Ripostes », le 10 décembre 2006, Nicolas Sarkozy m'avait dit « Je ne partage pas votre détestation des employeurs, M. Filoche ». Je ne déteste pas les employeurs sauf ceux qui trichent et spolient leurs salariés de leurs droits. Je fais mon métier avec d'autant plus de vigueur que la délinquance patronale augmente considérablement, que le droit du travail est foulé aux pieds, pire méprisé bien au-delà de mon secteur où j'ai 4 500 entreprises et 45 000 salariés. Mon expérience, tous les jours, me fait rencontrer des « Guinot » : d'ailleurs j'engage les investigateurs à regarder de plus prés,( au 1 rue de la Paix et pas seulement), au delà de ma personne, la réalité de ce genre de patronat qui fait tout pour mettre en cause l'action de l'inspection du travail tout entière.
 
Gérard Filoche, le 21 janvier 2009  

Projet pour siné hebdo 21 mercredi 28

Le patronat impuni, pas les contrôleurs et inspecteurs du travail.
 
Selon tous les syndicats de l'inspection du travail, la justice est extrêmement laxiste quant il s'agit de droit du travail et le patronat délinquant est largement impuni : à Paris, en 2002, la conjonction des PV sans suite, des classements assumés par le Parquet, des relaxes et des dispenses de peine atteignent 71,25 % des procédures,  en 2003 : 61,65 % des procédures, en 2004 : 62,03 % de procédures ! Depuis des années, pour plus de 60 % des infractions au Code du Travail relevées par procès-verbaux, le patronat parisien délinquant reste impuni. A l'heure où le processus continu de déconstruction du droit du travail entraîne une augmentation de la délinquance patronale, un tel laxisme est particulièrement inquiétant et révoltant ! Un patron a plus de responsabilités qu'un jeune des banlieues mais il a moins de chances d'être sanctionné.
 
3 procès verbaux sur 4 de l'inspection du travail sont classés sans suite par la justice.
 
Paradoxalement, ces 3 dernières années, ce sont les contrôleurs et inspecteurs du travail qui se voient mis en cause dans l'exercice de leurs fonctions.
Ainsi Bernard Anstett, inspecteur du Travail depuis 33 ans à Epinal, visite, en mars 2006, l'établissement Faurecia dans les Vosges et dresse procès-verbal pour défaut d'organisation des élections du Comité d'Etablissement. Les dirigeants de ce groupe d'équipements automobiles, dotés de tous les conseils juridiques possibles, ne peuvent pas invoquer une ignorance de la loi. Mais, en octobre 2006 le procureur de Saint-Dié classe l'affaire «pour infraction insuffisamment caractérisée ». Deux mois plus tard le même procureur demande à Bernard Anstett son avis sur un accident du travail. L'inspecteur qui n'a toujours pas digéré l'épisode précédent, lui répond : « Je trouve que vous manifestez un sacré culot (ou une extraordinaire inconscience) à me solliciter » et, revenant sur l'affaire Faurecia, il ajoute sans mâcher ses mots : « Si la raison du classement sans suite est bien celle que vous indiquez par écrit (" infraction insuffisamment constituée ") alors c'est d'incompétence notoire que vous faites preuve ». Il est poursuivi, et condamné à 700 euros d'amende - pas Faurécia.
Alan Flicoteaux, contrôleur du travail des transports, s'est vu aussi notifier sa mise en examen le 28 août 2006 suite à la plainte déposée par une entreprise. Il lui est reproché la violation courant février 2004 du secret de l'enquête en communiquant à une salariée de l'entreprise une lettre d'observations destinée à la direction. En s'en prenant au contrôleur ce patron fautif tente de l'intimider et en espère que, dans l'avenir, celui-ci pourrait s'accommoder de ses manquements au respect de la législation. CGT, FO, SNU, SUD s'étonnent du « zèle » du Parquet de Seine St Denis, qui dans un « réquisitoire supplétif » d'un substitut, donne suite à cette affaire sans base juridique, alors que dans le même temps, le parquet manifestement débordé, classe massivement les PV de l'inspection du travail.
Et voilà, c'est mon tour le 21 novembre 2007 : un gros patron de la rue de la Paix s'oppose à la réintégration dans son poste d'une salariée de retour de congé maternité. Parce qu'elle se défend, se syndique à la Cgt, lui impose un CE dont il ne voulait pas, il demande trois fois l'autorisation de la licencier sous des prétextes kafkaïens, il la met à pied, la prive de salaire,  je le menace d'un P-V, je mène mon « enquête contradictoire » conformément à la loi, avec diligence, mais c'est le patron qui saisit la justice en se constituant partie civile et réussit ainsi à me faire mettre en examen pour « chantage ». Si c'est du chantage que de menacer un patron délinquant d'un PV, alors comme M. Jourdain, toute l'inspection du travail fait du chantage sans le savoir. Et fort heureusement !
Gérard Filoche

De : Zazacubana [mailto:zazacubana@gmail.com]
Envoyé : jeudi 22 janvier 2009 19:26
À : Annie Lacroix-Riz
Objet : Re: L'Etat Sarkozyste poursuit G. Filoche, inspecteur du travail, en correctionnelle



bonsoir

comment faire pour défendre ce Monsieur ?
Bien cordialement

Nelly Blumenfeld


Le 21 janvier 2009 23:05, Annie Lacroix-Riz <annie.lacroix-riz@wanadoo.fr> a écrit :


De : Annie Lacroix-Riz [mailto:annie.lacroix-riz@wanadoo.fr]
Envoyé : mercredi 21 janvier 2009 23:02
À : 'coord-univ@ras.eu.org'
Objet : TR: L'Etat Sarkozyste poursuit G. Filoche, inspecteur du travail, en correctionnelle



Il faut évidemment soutenir Gérard Filoche.



A diffuser largement.



Amitiés,



Annie Lacroix-Riz


De : ETUAILLON [mailto:e.tuaillon@gmail.com]
Envoyé : mercredi 21 janvier 2009 20:51
À : e.tuaillon@gmail.com
Objet : L'Etat Sarkozyste poursuit G. Filoche, inspecteur du travail, en correctionnelle



Faites passer . De plus en plus "fort" ! L'Etat Sarkozyste, par le biais de la société Guinot et de M° Varaut (connu autrefois pour avoir défendu M. Papon avec son illustre père) attaque pour "délit  d'entrave" un inspecteur du travail, dans l'exercice de ses fonctions,  militant bien connu et infatigable, j'ai nommé Gérard Filoche.

Soutien total à Gérard Filoche.

Une mobilisation me semble nécessaire et urgente.

---------------------------
-"L'ancien membre du Conseil national du PS est accusé d'entrave au fonctionnement d'un CE de l'entreprise de cosmétiques Guinot à Paris. Ce qu'il dément.

Le parquet de Paris a requis mi-décembre le renvoi en correctionnelle de l'inspecteur du travail et ancien membre du Conseil national du Parti socialiste, Gérard Filoche pour "entrave au fonctionnement d'un comité d'établissement", a-t-on appris mardi 20 janvier de source judiciaire.

Il est soupçonné d'avoir gêné le fonctionnement du CE de l'entreprise de cosmétiques Guinot à Paris, qui devait statuer en juillet 2004 sur le licenciement d'une salariée protégée. La société avait déposé une plainte avec constitution de partie civile pour "chantage" à son encontre.

"Ca ne tient pas debout"

Initialement placé sous le statut de témoin assisté par le juge Yves Madre, Gérard Filoche a finalement été mis en examen le 21 novembre pour "chantage" et "entrave au fonctionnement d'un CE" par le juge qui a ensuite mis un terme à son enquête, selon cette source qui confirme une information du Parisien. "Ca ne tient pas debout", a affirmé l'inspecteur du travail. "Ce n'est jamais arrivé qu'on puisse parler d'entrave à l'encontre d'un inspecteur du travail". Gérard Filoche estime qu'"il n'y a rien qui interdit à un inspecteur du travail de se rendre à un CE, même si ce n'est pas l'usage".

Lors du CE, il s'était rendu sur place, selon lui, pour "mener une enquête contradictoire" sur une employée protégée, déléguée du personnel et de retour de congé maternité, qui faisait "pour la troisième fois l'objet d'une demande d'autorisation de licenciement".

"J'ai simplement menacé de faire un procès-verbal pour entrave à la liberté d'un délégué syndical, je suis inspecteur du travail, je suis pour protéger tous les CE, ceux qui fonctionnent en tout cas", a-t-il poursuivi.Le parquet de Paris a requis mi-décembre le renvoi en correctionnelle de l'inspecteur du travail et ancien membre du Conseil national du Parti socialiste, Gérard Filoche pour "entrave au fonctionnement d'un comité d'établissement", a-t-on appris mardi 20 janvier de source judiciaire. Il est soupçonné d'avoir gêné le fonctionnement du CE de l'entreprise de cosmétiques Guinot à Paris, qui devait statuer en juillet 2004 sur le licenciement d'une salariée protégée. La société avait déposé une plainte avec constitution de partie civile pour "chantage" à son encontre.

Comité Valmy: site

 

Sent: Sunday, January 25, 2009 11:15 AM
To: destinataires inconnus:
Subject: Comité Valmy: site

    valmy p  Comité Valmy           www.comite-valmy.org

    A nos amis qui participent au Forum sur le site:
    En espérant que cela ne sera que provisoire et n'entravera pas la discussion, nous devons en ce moment       modérer "à priori" les réponses aux textes que nous proposons.
                                                                 Nouveautés
   
    PALESTINE: l'heure de la décolonisation a sonné   par Comaguer
     
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article159

    DAVOS, l'année d'après   par Hélène Nouaille
    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article158

    GAZA: l'heure des comptes  par Michel  Warschawski
    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article157

    LA CRÉATION DE L'UNION ATLANTIQUE SE PRÉCISE   du Canard Républicain
    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article156

jeudi 22 janvier 2009

Discours incohérents et contradictoires d'Erdogan en Belgique

 
----- Original Message -----
 
Sent: Monday, January 19, 2009 1:37 PM
Subject: Discours incohérents et contradictoires d'Erdogan en Belgique

Discours incohérents et
contradictoires du 
premier ministre turc 
Erdogan en Belgique


Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a entamé le dimanche une tournée de trois jours fort médiatisée en Belgique pour tenter de dynamiser le processus d'adhésion turque à l'Union européenne d'une part, et d'autre part, pour mobiliser les immigrés turcs de Belgique et des pays voisins autour de la ligne politique de son gouvernement.

L'ambassade de Turquie et les médias turcs avaient déjà lancé une campagne de propagande sous le slogan "Grand rassemblement: Le leader de Turquie, notre premier ministre R. Tayyip Erdogan dans la capitale de l'Europe".

Environ 10.000 Turcs provenant de Belgique, des Pays-Bas et d'Allemagne s'étaient rassemblés à Hasselt pour écouter le discours d'Erdogan, "dont la popularité est grande au sein de la communauté turque" selon une dépêche de l'agence Belga, rédigée de manière de faire plaisir au lobby turc. " Selon les représentants de cette communauté, les Turcs ont une immense confiance en l'homme qui a apporté une stabilité à la Turquie," elle disait.

Quant à la RTBF, elle n'a pas hésité de qualifier Erdogan "super star" en interviewant seulement un admirateur turc d'Erdogan après le passage des images du rassemblement à Hasselt.

Les médias belges online ont mis accent avec appréciation sur ses propos à l'égard de l'intégration tout en charcutant une partie de son message.

Dans son discours diffusé en direct de Hasselt par la télévision de l'Etat (TRT), Erdogan a appelé les Turcs à s'intégrer le mieux possible parce que "l'intégration rend heureux", tout en insistant de ne pas s'assimiler et de ne pas oublier les racines et la langue Turcs. Etrangement, cette dernière partie de l'appel a été ignorée dans les dépêches diffusées par les médias belges.

La racine turque était également l'objet de l'intervention d'un autre dirigeant politique turc qui accompagne Erdogan lors de cet voyage. Le président de la Commission parlementaire d'adaptation à l'Union européenne, M. Yasar Yakis, s'est adressé aux Turcs rassemblés à Hasselt en utilisant les mots propres aux ultranationalistes: "Mes frères de race!"

Lors de son entretien avec les représentants des associations turques en Belgique après le rassemblement, Erdogan a répété son opposition à l'assimilation des ses compatriotes dans les pays européens en ces termes: "Je n'accepte pas l'assimilation en Europe car nous ne la considérons pas comme un droit pour nous dans notre pays. Les minorités dans mon pays ont le droit de garder leurs convictions et cultures dans l'entièreté. Je déclare sans équivoque ici: L'assimilation est un crime contre l'humanité!"

Le même argument a été soulevé par Erdogan également dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Il a critiqué les dirigeants mondiaux pour avoir exclu le Hamas du processus de paix et dit que l'Ouest était "responsable de cette situation". "Vous acceptez Hamas ou non, c'est un choix. Mais ils ont fondé un parti politique et venus au pouvoir par l'élection. Si vous ne l'aimez pas, est-ce possible de le changer par le tir de cannons?" a-t-il dit.

Lors d'un colloque organisé lundi matin à Bruxelles par le centre de réflexion European Policy Center, il persiste: "Le Hamas a largement remporté les élections dans la bande de Gaza en juin 2007. Si nous voulons faire progresser la démocratie dans cette région, nous devrions respecter la décision des gens qui se sont rendus aux urnes. Voulons-nous d'une démocratie ou d'une démocratie encadrée? Nous plaidons en faveur de la démocratie mais dans le même temps, nous ne respectons pas le choix des gens."

Toutefois, le discours d'Erdogan contre l'assimilation et l'exclusion n'a aucune concordance avec la pratique de son gouvernement en Turquie:

- L'assimilation reste toujours une des lignes rouges de l'Etat turc même sous le gouvernement d'Erdogan. La population kurde de ce pays souffre toujours des pratiques répressives de l'Etat sur le plan identitaire, culturel et éducatif; les minorités arméniennes, assyriennes et grecques sont soumis continuellement à l'harcèlement concernant leurs droits reconnus par les traités et conventions internationales.

- Alors que le parti pour une société démocratique (DTP), représentant politique du peuple kurde, est entré au parlement par l'élection, c'est le premier ministre Erdogan qui refuse toujours un dialogue avec les dirigeants de ce parti. Encouragé de cette position d'Erdogan conforme aux exigences des militaires, la police, la gendarmerie et la justice harcèlent et répriment continuellement les dirigeants et élus de ce parti ainsi que les défenseurs des droits du peuple kurde.

- Quant à ses critiques à l'égard de l'utilisation de la force à Gaza, bien qu'elles soient entièrement justifiées, comment explique-t-il l'utilisation de la force contre le peuple kurde en Turquie et même au Kurdistan irakien sous prétexte de combattre le PKK, une autre organisation qui figure avec Hamas sur la même liste d'organisations terroristes imposée par les USA?

Si l'assimilation est un crime contre l'humanité, l'Etat turc qui est dirigé actuellement par Erdogan lui-même commet ce crime sans cesse depuis des décennies.

Juste au 2ème anniversaire de l'assassinat du journaliste Hrant Dink, nous attirons l'attention des médias et politiciens belges et européens sur deux documents très actuels pour saisir la réalité anatolienne, occultée par Erdogan:


Enfin, lors de son entretien avec les représentants des associations turques, suivant la tradition d'ingérence de l'Etat turc dans la vie politique belge,  Erdogan n'a pas oublié de donner injonction à la communauté turque concernant les élections régionales et européennes qui approchent. En rappelant qu'en Belgique il y a environ 100 mille électeurs d'origine turque, il les a appelés à réagir tout ensemble et uni afin d'assurer un succès encore plus grand dans l'élection des candidats d'origine turque, bien entendu pour renforcer le lobby turc contre les revendications légitimes des peuples opprimés d'Anatolie et des opposants du régime répressif d'Ankara.

______________________


INFO-TURK
53, rue de Pavie
1000 BRUXELLES

Tel: (32-2) 215 35 76
Fax: (32-2) 215 58 60


Solidarité Yougoslavie - Rencontre internationale 10 ans après l'agression des États-Unis et de l'OTAN

 

Sent: Thursday, January 22, 2009 1:25 PM
 
Subject: Solidarité Yougoslavie - Rencontre internationale 10 ans après l'agression des États-Unis et de l'OTAN


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[FRANÇAIS - Notre traduction] + [ENGLISH]
Manifestez votre solidarité à Belgrade!
10 années se sont écoulées depuis la guerre d'agression menée par les pays membres de l'OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie.
- Ramsey Clark, ancien procureur général des États-Unis, récipiendaire du Prix pour les droits humains de l'ONU (2008);
- Prof. Sergei Baburin, député de la 4ème Douma russe;
- Prof. Velko Valkanov, président du Conseil national bulgare pour la paix, président honoraire de l'Alliance anti-fasciste bulgare;
- Klaus Hartmann, président de l'Union mondiale des libres-penseurs et président de l'Union allemande des libres-penseurs;
- Vladimir Krzljanin, président du Mouvement populaire de Serbie.
 (Voir le tract en anglais ci-joint et notre traduction ci-dessous)

Demonstrate Solidarity in Belgrade!
10 Years of NATO's War of Aggression against the Federal Republic of Yugoslavia
(SEE LEEFLET ATTACHED)
- Ramsey Clark, Former US Attorney General, 2008 UN Human Rights Prize winner;
- Prof. Sergei Baburin, Deputy Speaker of the 4th Russian Duma;
- Prof. Velko Valkanov, President of the Bulgarian National Council for Peace, Honorary President of the Bulgarian Anti-Fascist Alliance;
- Klaus Hartmann, Vice-President of the World Union of Freethinkers, and President of the German Union of Freethinkers;
- Vladimir Krzljanin, President of the People's Movement of Serbia.

 
[FRANÇAIS - Notre traduction]
 
Manifestez votre solidarité à Belgrade!
 
10 années se sont écoulées depuis la guerre d'agression menée par
les pays membres de l'OTAN contre la République fédérale de Yougoslavie
 
Le 24 mars 2009 marquera le dixième anniversaire du début de l'agression illégale des pays membres de l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) contre la République fédérale de Yougoslavie.
 
Plus de 80% des bombardements de l'OTAN ont visé et atteint des cibles civiles, des zones résidentielles, des lieux de travail, des cliniques et des écoles.
Les forces de l'OTAN ont envoyé plus de 50 000 tirs d'uranium appauvri, qui ont contaminé l'environnement pour de nombreuses années, ont bombardé des installations de fabrication de produits chimiques, ont contaminé la population et l'environnement et lancé des bombes et des mines, qui continuent de tuer des personnes chaque jour.
 
L'OTAN a violé sa propre Charte de fondation, le Document final d'Helsinki de l'OSCE et la Charte des Nations Unies par cette guerre agression.  La souveraineté et l'intégrité territoriale garanties par la Charte des Nations Unies ont été ignorées et violées de façon flagrante par les bombes en ce qui concerne un des pays fondateur et membre des Nations Unies, une des puissances victorieuses de la Seconde Guerre mondiale.
 
Malgré tous les prétextes utilisés pour justifier cette guerre, à l'occasion de son 50ème anniversaire, l'OTAN a utilisé cette guerre pour proclamer son intention de poursuivre ses interventions militaires dans le monde.  Il y a dix ans les opposants à la guerre ont averti que l'agression contre la Yougoslavie constituait un précédent pour mettre fin au droit international.  Au cours des années, cet avertissement a été confirmé par les guerres d'agression contre l'Irak et l'Afghanistan et par la soi-disant "guerre au terrorisme" mondiale.
 
Les plans pour un "Grand Moyen Orient", les immixions et les interventions au Soudan, au Tibet et dans le Caucase, les campagnes contre le Zimbabwe, le Venezuela, Cuba, la Somalie, le Liban et particulièrement les menaces contre l'Iran montrent que les impérialistes qui veulent un "Nouvel ordre mondial" vont essayer de promouvoir leurs intérêts économiques et stratégiques mondiaux en ayant recours à des moyens militaires, se moquant ainsi le principe de renoncer à la violence contenu dans la Charte des Nations Unies.
 
L'agression perpétrée par l'OTAN en 1999 a réalisé les objectifs des années précedentes de guerre par procuration en réussissant finalement à détruire la Yougoslavie.
 
Un "changement de régime" a été préparé pour briser la résistance aux diktats de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et du Pentagone et a installer des marionettes des puissances occidentales au pouvoir.
 
Le démembrement de la Serbie, qui viole le droit international, a été réalisée pour miner la résistance de ses fondations pour une longue période.
 
L'établissement d'un soi-disant "tribunal "ad hoc" à la Haye" constitue une violation de la Charte des Nations Unies, car ce sont ainsi les agresseurs qui jugent les victimes de la guerre d'agression.  Un lavage de cerveau sans précédent a été réalisé par les médias dans le but d'imposer au public mondial, de façon permanente, le point de vue de l'OTAN et ses falsifications de l'histoire.
 
Nous manifesterons le 24 mars 2009 à Belgrade, conjointement avec les forces patriotiques du pays contre ce scandale.
 
Nous ne permettrons pas aux agresseurs d'écrire l'histoire!
 
Les chefs d'État responsables de la guerre d'agression doivent être jugés comme criminels de guerre!
 
Le tribunal "ad hoc" illégal de la Haye doit être démantelé et tous les prisonniers politiques doivent être libérés et doivent recevoir une compensation!
 
Nous exigeons une enquête indépendante sur les circonstances qui ont conduit à la mort de Slobodan Milosevic et sur les autres cas non élucidés de mort survenus dans la prison du Tribunal de la Haye!
 
La secession du Kosovo de la Serbie est nul et sans effet! 
 
OTAN, hors des Balkans!
 
Par notre participation à la manifestation qui aura lieu à Belgrade, nous voulons exprimer notre solidarité envers le peuple de Serbie, qui, depuis 1991, a été et continue d'être victime d'une guerre menée par l'Occident.
 
Pour de plus ambles informations sur les possibilités de logement et de transport à Belgrade, ainsi que pour des détails concenant la planification locale, veuillez contacter : AK_Jugo@gmx.de
 
- Ramsey Clark, ancien procureur général des États-Unis, récipiendaire du Prix pour les droits humains de l'ONU (2008);
- Prof. Sergei Baburin, député de la 4ème Douma russe;
- Prof. Velko Valkanov, président du Conseil national bulgare pour la paix, président honoraire de l'Alliance anti-fasciste bulgare;
- Klaus Hartmann, président de l'Union mondiale des libres-penseurs et président de l'Union allemande des libres-penseurs;
- Vladimir Krzljanin, président du Mouvement populaire de Serbie.
 

From: "minja m" <minja@vlada.ca> - Sent: Wednesday, January 21, 2009 11:39 PM - Subject: Fwd: SOLIDARITY IN BELGRADE 10 YEARS NATO AGGRESSION AGAINST SERBIA

Subject SOLIDARITY IN BELGRADE 10 YEARS NATO AGGRESSION AGAINST SERBIA*
Date: * *Wed, 21 Jan 2009 22:37:13 +0000 (GMT)*
From: *
*cdsmireland@eircom.net*
To: * *cdsmireland <
cdsmireland@eircom.net>*

SOLIDARITY IN BELGRADE - 10 YEARS NATO AGGRESSION AGAINST SERBIA

PROGRAM  (10 January 2009) - 23 th and 24 th of March 2009
International Round Table: NOT TO FORGET: NATO AGGRESSION AGAINST SERBIA, TEN YEARS AFTER
Host: BELGRADE FORUM FOR A WORLD OF EQUALS,
Zivadin Jovanovic, President of the Belgrade Forum and Former Foreign Minister of the Federal Republic of Yugoslavia
Location: Murska 14, Belgrade 11000
Tel & Fax: +381 11 2455822 , +381 11 2452071 - e-mail:
beoforum@gmail.com
 
The Round Table will take place on 23th March (all day) and 24th March (in the morning). Invited foreign and Serbian personalities from the Yugoslavia Solidarity speak.
24 th of March 2009
10 Years NATO-aggression against Yugoslavia- demonstration and rally in downtown Belgrade
Rally followed by: NATO-TARGET-concert, downtown Belgrade
In memory of the Anti-NATO-concerts that expressed the peoples resistance to the 78-day bombing.

Wreath Laying Ceremonies at memorial places for the victims of NATO aggression
25 th March 2009
Day excursion to Pozarevac:
* Solidarity rally for former RTS-director Dragoljub Milanovic, followed by a prison visit to Milanovic by an international delegation
During the NATO bombing campaign, the headquarters of Radio-Television Serbia, RTS, was hit in the center of town. 16 people were killed, 130 wounded. Not those responsible for the NATO air attack were persecuted for this war crime, but the victims of this one-sided war were hold responsible. On pressure from NATO governments, the new Serbian puppet regime indicted and convicted Dragoljub Milanovic, director of RTS at the time of the bombing (for not taking warning serious).
 
Wreath Laying Ceremony at the grave of the former Yugoslav President Slobodan Milosevic.
Former Yugoslav President Milosevic was indicted by the NATO created and sponsored Hague tribunal for ex-Yugoslavia in the midst of the NATO aggression against his country (and himself, as his house was bombed by NATO). When NATO reports about genocide in Kosovo and hundreds of thousands of dead turned out to be pure propaganda, the tribunal quickly added indictments against Mr Milosevic for crimes in Bosnia and Croatia. Western countries? pressure and blackmail resulted in the arrest and extradition of Mr Milosevic by the new so-called democratic government.
Mr Milosevic decided for a political defense before a political court. He revealed the responsibility of mainly the US and Germany in destroying Yugoslavia, unleashing and fueling a bloody war, arming all non-Serb war parties and creating a tribunal under their control. The Western version of the Balkan war(s) is based
on nothing but lies and evil propaganda and it was Milosevics credit to expose those lies one by one. He died in prison in March 2006, shortly after the chamber denied him a special medical treatment.  During the process, the prosecution did not proof any crime. 
? Come together, political exchange ? meeting in a Restaurant in Pozarevac  
Addresses of welcome by the initiators of the international solidarity campaign, Prof. Sergei Baburin, Ramsey Clark, Klaus Hartmann, Vladimir Krsljanin and Prof. Velko Valkanov.

> Refer Attachment

> Contact:
AK_Jugo@gmx.de