samedi 10 janvier 2009

Gaz: Poutine estime que la crise du gaz "s'aggrave" en dépit des efforts

Mais en fin de quoi peuvent bien encore se plaindre ces braves ukrainiens et autres pays de l' Est libérés de la sauvage dictature communiste ?
Aujourd'hui, ils ont la "démocratie", la "liberté", l' économie de marché (sic), la vérité des prix, la libre concurrence, avec le pillage de toutes leurs richesses naturelles et nationales par les multinationales et transcontinentales ricano-occidentales ?
Lorsque le gaz naturel, bon marché, passait dans les tuyaux, compteurs et robinets de leurs logements, c' étaient sous les "sinistres" "dictatures" "communistes" "staliniennes".
Même si aujourd'hui, ils ont le froid capitaliste, ne l'ont-ils voulu, choisi, délibérément ???
Pardonnez moi si je deviens un peu cynique mais j' ai de plus en plus de mal à comprendre les gens ..L.
RoRo
 

From: MSN Actualités
Sent: Saturday, January 10, 2009 1:09 PM
Subject: Gaz: Poutine estime que la crise du gaz "s'aggrave" en dépit des efforts


La crise gazière qui frappe l'Europe "s'aggrave" en dépit des efforts déployés pour la régler rapidement, a déclaré samedi le Premier ministre russe Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec son homologue tchèque Mirek Topolanek, président en exercice de l'UE."Malgré tous les efforts qui ont été fournis, la crise s'aggrave", a déclaré M. Poutine au début de leur rencontre, dans l'une de ses résidences près de Moscou.
 

Gaz: Poutine estime que la crise du gaz "s'aggrave" en dépit des efforts

Vladimir Poutine reçoit Mirek Topolanek,le 10 janvier 2009 à Novo Ogarevo, près de Moscou

La crise gazière qui frappe l'Europe "s'aggrave" en dépit des efforts déployés pour la régler rapidement, a déclaré samedi le Premier ministre russe Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec son homologue tchèque Mirek Topolanek, président en exercice de l'UE.

"Malgré tous les efforts qui ont été fournis, la crise s'aggrave", a déclaré M. Poutine au début de leur rencontre, dans l'une de ses résidences près de Moscou.

"Ce sont les dirigeants ukrainiens qui l'aggravent", a-t-il insisté.

M. Poutine, qui était accompagné de hauts responsables du gouvernement russe et du patron du géant gazier Gazprom Alexeï Miller, a accusé l'Ukraine de se livrer à un "blocus gazier" de l'Europe.

"Quoiqu'il en soit, nous allons essayer" de résoudre le conflit, a-t-il dit.

"Nous espérons que vous pourrez convaincre nos partenaires ukrainiens de la nécessité de signer le document", a-t-il ajouté en référence au protocole qui doit établir les conditions du déploiement des observateurs chargés de surveiller le transit du gaz par l'Ukraine, et qui semble le principal point d'achoppement des négociations depuis vendredi.

"J'ai envoyé un signal aux dirigeants ukrainiens que je resterai dans la région jusqu'à ce que le gaz passe de nouveau", a de son côté déclaré M. Topolanek.

M. Topolanek a reconnu que les relations tendues régnant entre le le résident ukrainien Viktor Iouchtchenko et son Premier ministre Ioulia Timochenko étaient un élément de la crise, mais a affirmé avoir réglé ce problème.

"Nous avons réussi à passer outre la division entre le président ukrainien et le Premier ministre", a-t-il dit.

"Vous avez accompli l'impossible", lui a répondu M. Poutine.

Le Premier ministre tchèque, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, se trouve samedi en Russie après une rencontre la veille à Kiev avec les dirigeants ukrainiens, pour tenter de dénouer la crise qui prive depuis mercredi une partie de l'Europe du gaz russe transitant par l'Ukraine.