C' est ce soir, dimanche 30 janvier 2011 : COURCELLES, EGYPTE, ...
-EGYPTE: depuis une semaine, le peuple égyptien clame sa misère dans la rue, tout comme le peuple tunisien, et réclame le départ du despote pro-ricano-occidental MOUBARAK. Celui-ci a dû mal recevoir le message: il est resté et à licencié SON gouvernement et a pris les choses en mains pour organiser la répression. Les morts se comptent par dizaines. Longtemps complices, les ricano-occidentaux, Obama en tête, s'inquiètent des conséquences des évènements dans le monde arabe. Leurs intérêts économiques, commerciaux, stratégiques et financiers sont évidemment en danger... A un point tel qu'Obama menace Moubarak de restreindre le soutien financier des Usa.
-COURCELLES – Belgique: Le Mr courcellois vient de présenter ses voeux 2011 à la population par la distribution d'une circulaire. Au verso de ce papelard, on lit "Le Mr a dit non au terrain d' accueil pour les Gens du voyage.
Evidemment Caroline TAQUIN dispose de l'appui sans faille des fascistes du Front National. Normal, avant-guerre les ancêtres du Fn, organisaient déjà la chasse aux Juifs, aux tsiganes, aux handicapés et aux communistes.
La section de Courcelles du Front National soutient la conseillère communale MR Caroline Taquin contre les gens du voyage !
Le FN, dont les revendications à ce sujet se basent sur le dernier rapport de la Police fédérale relatif aux bandes itinérantes, se réjouit que le MR adopte son point de vue concernant cette problématique et appelle les citoyens de la commune de Courcelles à signer la pétition lancée sur Internet par Mme Caroline Taquin, et accessible via Facebook à l'adresse ..........du groupe "Non aux gens du voyage à Courcelles".
Manu Cailleeuw
Président de la section de Courcelles
Philippe Duquenne
Président de la section du Hainaut
Le thème des Roms gêne Courcelles
MATHIEU COLINET
samedi 02 octobre 2010, 14:10
Le conseil communal de Courcelles n'a ni ouvert ni fermé la porte aux Roms de passage Bien au contraire… © thienpont
Christophe Clersy avait préparé une longue intervention, jalonnée d'attaques ciselées contre le bourgmestre socialiste Axel Sœur. Jeudi soir, le mandataire communal Ecolo s'est mis à la lire devant le conseil communal. Systématiquement, il y relève les revirements du maïeur. De sa volonté du début de faire favorablement avancer le dossier des Roms au vote qui va suivre, où il va se prononcer contre l'aménagement d'un terrain d'accueil. Contre l'engagement d'un médiateur. Et pour l'examen d'un très évanescent projet de partenariat avec d'autres communes voisines.
Pourtant, le camp écolo n'a pas voté pour l'aménagement d'un terrain d'accueil pour les Roms. Il s'est abstenu. ( ?????????). Une commission communale devait se charger d'instruire la question. « Mais on a peu débattu et consulté, affirme Christophe Clersy. Notre travail a notamment été grippé par les sorties incessantes de certains. Au final, tout cela nous a empêchés d'avancer et d'avoir aujourd'hui une position audacieuse. Nous ne réclamions ainsi plus un terrain mais seulement un médiateur qui serait intervenu pour apaiser les relations à chaque arrivée d'un campement. »
De cela, comme du reste, les deux partenaires de la majorité PS-MR n'ont pas voulu jeudi soir. Le PS, Axel Sœur en tête, au terme de quelques contorsions. Le MR d'une façon tout à fait décomplexée depuis que sa chef de file au conseil communal, Caroline Taquin, agite sciemment la question dans les rues de Courcelles et sur des réseaux sociaux comme Facebook. La rhétorique employée lie criminalité et Roms, peste contre un afflux de dépenses afférentes, suppute des charges supplémentaires pour le CPAS local, auquel pourraient être tentés d'émarger les Roms de passage à Courcelles.
Ces arguments ont fait fureur. De son bureau de l'Hôtel de ville, le bourgmestre a senti monter une vindicte populaire. Au fil des semaines, sa volonté de trouver une solution pour éviter les campements sauvages de Roms a faibli. Elle a reculé d'autant plus que Caroline Taquin est de toutes les élections. Et que dans deux ans, à l'occasion du prochain scrutin communal, elle sera sans doute la plus sérieuse rivale du bourgmestre.
D'ici là, Axel Sœur devra gérer les circulations de Roms. Courcelles les voit fréquemment passer vu sa proximité avec l'E42 et les liens familiaux qu'ils entretiennent avec certains habitants du cru. « Je lui souhaite d'ailleurs bonne chance, affirme ironique Tim Kairet, conseiller communal Ecolo. Il ne veut pas d'une solution, il aura alors à gérer tous les problèmes de cohabitation que cela suppose. »
Triste à quelques 7-8 kms de l' endroit (Liberchies) où naquit le grand "Django" Reinhardt
Biographie de Django
Jean-Baptiste Reinhardt, dit "Django", est né à Liberchies le 23 janvier 1910 alors que sa famille donnait un spectacle au café « Chez Borsin ».
Comme la plupart des Gitans, il voit le jour dans la roulotte familiale. Henri Lemens, officier d'état civil à Liberchies, enregistre le 24 janvier la déclaration de naissance faite par monsieur Reinhardt père. Le baptême se déroule le 26 janvier dans l'église Saint-Pierre de Liberchies.
Pendant la Première Guerre mondiale, Django sillonne la France, l'Italie, la Corse et l'Afrique du Nord. De retour à Liberchies, son frère Joseph fréquentera pendant 3 mois l'école communale. De 1920 à 1930, il se trouve à Paris et, âgé de 12 ans seulement, il y anime des bals. En 1926, il s'engage véritablement dans la musique avec l'accordéoniste Jean Vaissade. C'est aussi à Paris qu'il rencontre Louis Vola. En 1928, il enregistre son premier disque, ainsi que « Griserie » et « Parisette » avec Vaissade. Au cours d'une froide nuit d'hiver 1928, les guirlandes de fleurs artificielles, confectionnées par sa femme, prennent feu et incendient la roulotte.
Django, grièvement brûlé, sera hospitalisé à l'Hôpital Lariboisière. Il gardera l'auriculaire et l'annulaire de la main gauche paralysés. Django Reinhardt invente alors une nouvelle technique de doigté. Il se trouve en situation d'évaluer sa relation à son instrument comme aucun guitariste n'a eu à le faire auparavant, reconsidérant tous ses acquis.
En 1931, il se fait remarquer à la Côte d'Azur par le peintre Emile Savitry qui lui fait découvrir Armstrong, Ellington … Il découvre alors le jazz et, peu après, commence à jouer avec André Ekyan et Alix Combelle. La même année, il joue au « Coq Hardi » à Toulon et au Lido. A Paris, la personnalité de Django Reinhardt intrigue Cocteau, Jean Sablon ou encore Mistinguett. A l'époque, il joue également à « La Boîte à Matelots ».
En 1934, il fonde avec Stéphane Grappelli un quintette à cordes. C'est le début d'une association qui se révèlera très fructueuse. Django joue alors avec des Américains, comme Coleman Hawkins et Arthur Briggs. Il enregistre aussi avec Benny Carter, Bill Coleman et Rex Stewart. En 1937, il apparaît dans le film de Gargour « Naples au baiser de feu ».
En 1939, Grappelli décide de s'installer à Londres. Django forme à nouveau un quintette mais cette fois, avec Hubert Rostaing, clarinettiste et P. Fouad. C'est la vogue du Swing. En octobre 1940, il compose « Nuages ».
En 1943, on retrouve sa trace à Liberchies afin de se procurer un acte de naissance. Il donna même des concerts au café « Borsin » à Liberchies, à la Salle des Sarts à Rêves et dans un café de Viesville. Le grand regret de Django Reinhardt est de ne pas avoir été reconnu aux Etats-Unis. Pourtant, il joue en compagnie de Duke Ellington au Café Society de New York en 1946 et ensemble, ils enregistreront au Civic Opera House de Chicago. Django Reinhardt ne s'adaptera jamais à la guitare électrique. Selon lui, elle diminue « la qualité cristalline » de son jeu.
En mars 1947, il enregistre une nouvelle fois avec Grapelli. En 1949, les deux hommes se trouvent à Rome en compagnie de trois musiciens italiens pour l'enregistrement de plus de 60 titres, sorte de révision de l'œuvre du guitariste. Un an plus tard, Django rééditera l'expérience romaine avec cette fois André Ekyan (saxophone et clarinette), Ralph Schécroun (piano), Alf Masselier (contrebasse) et Roger Paraboschi (batterie). Malgré cela, il délaisse de plus en plus la musique pour se consacrer davantage à la peinture. En 1950, il joue au Club Saint-Germain avec de jeunes boppers. En février 51, le succès est tel qu'il enregistre en public dans ce club. Trois mois plus tard, la même formation enregistre sur le label Decca. En novembre 52, Django est accompagné par Aimé Barelli et son orchestre pour une émission de jazz à la télévision française. Cette année-là, il apparaît également dans le film de Maurice Labro « La Route du Bonheur ». Le 10 mars 1953, il entre en studio avec une formation portant le nom de « Django Reinhardt et ses Rythmes ». Le 16 mai, il décède d'une congestion cérébrale à Samois-sur-Seine (Fontainebleau) alors qu'il devait intégrer « The Philharmonic » de Norman Granz. Autodidacte, il ne savait pas lire la musique. Il dictait ses compositions, jouées sur sa guitare, à ses partenaires. Il ne transcrivait jamais ses morceaux, tout venait de l'improvisation. Sa musique provient de l'héritage tzigane et du jazz des années 30. Ces deux styles sont issus des ghettos en marge des cultures officielles. Depuis 1983, le village de Samois-sur-Seine organise un Festival Django Reinhardt.
Ses passions : le jazz représente bien évidemment l'une d'entre elles. A l'image de ses frères gitans, Django Reinhardt défend la notion de liberté et considère l'homme qui ne travaille pas et qui adopte leur style de vie comme le symbole de « l'Homme parfait ». Pour lui, la musique n'est pas un métier. Il la pratique pour tuer le temps, et non pour l'argent. S'il en gagne, il le dépense aussitôt dans le jeu ou pour nourrir tous ses amis. Les jeux de hasard occupent une part importante dans son existence. A la fin de sa vie, au détriment même de la musique, Django Reinhardt consacre énormément de son temps au calme de la pêche et de la peinture.
Ses origines :
Issus de l'Est (hindouistes-mongols), les Manouches sont des nomades. On estime leur apparition au 9e siècle après J.C. Des roulottes à chevaux, ils ont suivi les progrès de leur époque et optent pour le confort des caravanes modernes. Les Reinhardt sont d'origine allemande (Alsace, Forêt Noire). Après la guerre de 1870, ils se retrouvent en France.
Pourquoi ces Gitans ont-ils choisi Liberchies ?
Liberchies se situe à un carrefour entre plusieurs routes provinciales. L'accès libre, donné à un terrain en jachère surnommé « Flache aux Corbias », leur donne l'opportunité de s'établir à Liberchies. Ce territoire se situe à la limite de trois communes : Liberchies, Luttre et Buzet. La petite histoire raconte que les Manouches déplaçaient leurs roulottes chaque soir de quelques mètres afin d'échapper à l'expulsion. Ils se trouvaient ainsi chaque matin dans un village différent.
Source : « Django Reinhardt : Mythe et Réalité » de Roger SPAUTZ