dimanche 3 juillet 2005

pour lancer une action -certes non violente- mais déterminée, afin que de simple idéal la démocratie devienne réalité.

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C' est évidemment une douce illusion: le capitalisme n' a jamais été et ne saura jamais être démocratique. Le capitalisme est basé sur l' exploitation de l' homme par l' homme, la propriété privée des moyens de production et le pouvoir économique des riches, des patrons, des banques, des multinationales et transnationales toute puissantes, sur le fric et le profit, les inégalités sociales et économiques, le pillage des autres peuples, les guerres colonialistes et impérialistes pour la conquête des marchés et de position géo-stratégiques, l' anarchie économique et la libre concurrence, les rivalités entre les peuples et la division pour régner, les crises économiques qui expédient des dizaines de millions de travailleurs au chômage et/ou dans la misère. Les partis politiques n'y sont que le reflet des divisions de classes sociales antagonistes .... Comment le capitalisme pourrait-il être et devenir "démocratique" ???? Le stade ultime du capitalisme est le fascisme, le capitalisme sous sa forme la plus autoritaire et la plus bestiale lorsque le capitalisme devient ingouvernable et à bout de souffle, voire la guerre. La soi-disant "démocratie" n' a pas d' autre but que de nous rendre le capitalisme plus comestible pendant la période des vaches grasses.
RoRo



----- Original Message -----
From: Jean-Paul OZANON
Sent: Sunday, July 03, 2005 1:05 PM
Subject: APPEL AUX CITOYENS LIBRES


APPEL AUX CITOYENS LIBREShttp://www.nonalaguerre.com/eveilcitoyen/appelcitoyenslibres.htm

Merci de diffuser le plus largement possible.

APPEL AUX CITOYENS LIBRES
http://www.nonalaguerre.com/eveilcitoyen/appelcitoyenslibres.htm


Après avoir lu le texte qui suit, vos idées, remarques, suggestions et propositions nous sont indispensables pour lancer une action -certes non violente- mais déterminée, afin que de simple idéal la démocratie devienne réalité.

Depuis sa création au lendemain du 11 septembre 2001, l'Action NON à la GUERRE se situe résolument en dehors de toute idéologie, qu'elle soit politique, religieuse ou culturelle.

La raison en est simple : toute forme de communautarisme de pensée est source de division et tôt ou tard dégénère en conflictualité qui affaiblit les forces vives de l'ensemble du peuple.

Toutes les luttes partisanes ne profitent en définitive qu'à ceux qui en coulisse en tirent les ficelles, les engendrent, les entretiennent et dont la devise est "diviser pour régner".
La forte mobilisation suscitée par le référendum sur le traité de la Constitution européenne a mis en évidence que le peuple se sent directement concerné par la vie politique, et qu'il est prêt -quand on lui en laisse la liberté- à prendre ses responsabilités.
On ne peut que se réjouir de la victoire éclatante du NON due au bon sens populaire qui a su résister à la manipulation déployée par ses prétendues élites.
Le sens profond de ce NON, que l'on peut bien sûr justifier par des raisons économiques et sociales, dépasse en réalité tout cela ; c'est un formidable cri du cœur venant d'hommes et de femmes, prêts à prendre leur destin en main et qui disent NON à toute volonté de domination.
En France comme ailleurs, le Parlement ne représente plus le peuple, car toute la vie politique est gangrenée par la recherche de pouvoir personnel et de profit ; à de rares exceptions près, ce n'est pas le service désintéressé, mais l'arrivisme qui y règne en maître. C'est de cette politique-là dont la base se désintéresse et, à juste titre, se méfie.
Lors des résultats du référendum, il était plus que navrant de constater comment ceux-là mêmes qui se gargarisaient de fraternité, de solidarité, d'ouverture aux autres et de respect de la différence, crachaient leur mépris sur les concitoyens qui ne pensent pas comme eux. Ce qui nous amène à nous poser bien des questions sur les réelles motivations et le degré de désintéressement de leurs engagements humanistes.
C'est une imposture de faire croire que le NON appartient à la gauche, sous le prétexte fallacieux qu'elle y détient la majorité des voix. Un simple calcul permet de comprendre que, sans l'apport des voix des différentes droites, le NON n'aurait pas été victorieux. CE "NON" N'EST DONC NI DE GAUCHE NI DE DROITE, C'EST UN "NON" CITOYEN, CELUI DU PEUPLE FRANÇAIS.
Il aurait été de bon sens de fédérer les voix du NON afin que les diverses forces d'engagement se fondent en une Force nouvelle, véritablement citoyenne, qui transcende les clivages politiques. Mais une fois de plus, l'intérêt général sera sacrifié à l'égoïsme partisan.
C'est en CITOYENS LIBRES que nous avons dit non à ce projet de Constitution, notre seul objectif étant de contribuer à la naissance d'une véritable démocratie qui transcende toutes les appartenances partisanes qui déchirent le tissu social.
Le but de cette action n'est ni de promouvoir, ni de défendre ou de combattre une des théories, un des systèmes de gestion économique et sociale qui présentent tous, sans doute, des avantages et des inconvénients, mais de refuser tout système imposé dans le mépris total des besoins réels et des aspirations légitimes de l'ensemble des citoyens, autrement dit sans les avoir préalablement consultés sur les grands problèmes et projets de société.
Jusqu'à ce jour, les partis politiques ont joué un rôle très important dans l'évolution de nos sociétés, mais l'actualité démontre qu'ils se lézardent car ils ont fait leur temps et sont appelés à disparaître, comme d'ailleurs toute autre forme de communauté de pensée qui naît de l'emprise sur les consciences et s'approprie les forces vives de l'homme-citoyen.
Les temps sont mûrs pour que s'instaure une véritable démocratie :
- Une démocratie respectueuse des femmes et des hommes dans leur individualité, leur unicité et leur spécificité, CITOYENS LIBRES qui prennent en main, ensemble, le sort du monde,
- Une démocratie gérée non pas par l'élitisme, le droit du plus fort, et la compétition, mais par la collaboration de tous, dans la complémentarité et le partage,
- Une démocratie qui soit autant que possible directe et consulte, par voie de référendum, l'ensemble des citoyens au sujet de tout fait social important,
- Une démocratie où les gouvernants représentent véritablement les citoyens et exécutent les décisions dictées par la sagesse du peuple, Le Bon Sens que Descartes nomme La Raison,
- Une démocratie où toute forme d'endoctrinement, de formatage idéologique, de manipulation et de récupération démagogiques devient une offense à la liberté de conscience, fondement de l'autonomie et de la responsabilité individuelle.
Afin que la force vive de ce NON référendaire ne s'étiole pas dans l'agitation de la récupération politicienne, nous lançons un appel à tous ceux qui aspirent à être des CITOYENS LIBRES et sont prêts à apporter leur pierre à la construction d'une société plus juste par le fait même que chacun y porte sa part de responsabilité.

Vos idées, remarques, suggestions et propositions nous sont indispensables pour lancer une action -certes non violente- mais déterminée, afin que de simple idéal, la démocratie devienne réalité.

Adresse courriel : contact@nonalaguerre.com