mercredi 29 avril 2009

[romain : paix_socialisme_communisme] RAOUL MARC JENNAR POUR LE BOYCOTT D ISRAEL

Sent: Tuesday, April 28, 2009 10:54 PM
 
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] RAOUL MARC JENNAR
POUR LE BOYCOTT D ISRAEL





ELECTIONS EUROPEENNES : RAOUL JENNAR, UN CANDIDAT QUI N'A PAS PEUR DU MOT BOYCOTT

www.europalestine.com

Le candidat du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) pour la circonscription du Sud-Est a commencé sa campagne cette semaine, et nous avons le plaisir de constater qu'il ne craint pas d'exposer des positions claires concernant la Palestine, dans le manifeste de 4 pages qu'il diffuse, ainsi que dans ses meetings qui ont démarré lundi. Lire l'interview ci-dessous.

EuroPalestine : Pouvez-vous vous présenter et nous dire ce qui vous a amené à "faire de la politique" et à rejoindre le NPA ?

Raoul JENNAR : Pour les gens de ma génération et de mon milieu, baignés dans les récits de la Résistance au fascisme, s'engager était quasiment un devoir moral. Je milite depuis l'âge de 14 ans pour des causes diverses : droits humains fondamentaux, laïcité (une laïcité qui rassemble et non une laïcité qui exclut), égalité hommes-femmes, droit à la contraception et à l'avortement, justice sociale, défense de l'environnement comme on disait avant de parler d'écologie, droit des peuples à leur souveraineté, solidarité avec les peuples victimes de l'impérialisme occidental. Je l'ai fait par mes écrits et mon implication dans des activités diverses. Depuis une dizaine d'années, je me suis beaucoup impliqué dans les questions liées à la mondialisation néolibérale, forme présente du capitalisme. Sur le conseil du regretté Pierre Bourdieu, un grand ami du peuple palestinien, j'ai été amené à étudier le
rôle de l'Union européenne. Et ensuite à m'impliquer dans le débat sur le traité constitutionnel et à m'y opposer. J'ai fait 132 conférences sur le sujet et j'ai publié deux livres, ce qui a fait de moi, je crois, un bon connaisseur des questions européennes. J'ai ressenti à cette occasion le besoin de donner un prolongement politique à mes actions militantes. J'ai saisi l'occasion fournie par la LCR quand elle a décidé de se dissoudre pour créer un rassemblement anticapitaliste plus vaste, qui accorde une égale importance à la question écologique et à la question sociale, dont le capitalisme est la cause unique. J'ai participé au processus de création du NPA et me suis retrouvé membre de ses organes dirigeants. Je suis candidat tête de liste du NPA dans la circonscription du sud-est (Rhôlne-Alpes/PACA/Corse).

EuroPalestine : Le parlement européen n'a pas de pouvoir exécutif. A plusieurs reprises, ses votes ont été désavoués par les gouvernements européens. Ainsi en avril 2002, une majorité de parlementaires européens a voté la suspension de l'accord économique entre l'Europe et Israël qui donne de gros privilèges à ce dernier. Mais les gouvernements européens n'en n'ont pas tenu compte et se sont assis sur ce vote. Si vous êtes élu, ainsi que d'autres militants du NPA que ferez vous pour que cette situation change ?

Raoul JENNAR : Un parlement n'a jamais de pouvoirs exécutifs. Par contre, dans une vraie démocratie, une résolution du parlement peut avoir un effet contraignant à l'égard du pouvoir exécutif. Ce n'est pas le cas du Parlement européen. Les textes adoptés par ce dernier en matière de relations internationales n'ont valeur que d'avis. Pour changer cette situation, il faut changer les traités européens existants. Le NPA réclame l'abrogation des traités existants afin de permettre à une assemblée élue par les peuples qui le voudront de rédiger un nouveau traité créant une Europe démocratique, sociale, écologique et solidaire des peuples du monde. Si je suis élu, je dénoncerai les politiques actuelles qui nient les droits du peuple palestinien et qui sont complices des souffrances qui lui sont infligées par l'Etat hébreu. L'Union européenne ne se dédouane pas de ses responsabilités en donnant de l'argent à un
peuple qu'elle contribue à maintenir dans l'occupation, la colonisation et la servitude.

EuroPalestine : Vous avez mis clairement la Palestine en avant dans votre programme, comme un des sujets importants de votre campagne électorale. C'est la première fois que le NPA (ex-LCR) le fait. Cela n'avait été le cas ni lors des précédentes élections européennes en 2004, ni lors des présidentielles ? Comment expliquez-vous ce tournant ?

Raoul JENNAR : Ce tournant, c'est le passage de la LCR au NPA. Je dois à la vérité de dire que la LCR a toujours manifesté sa solidarité avec le peuple palestinien dans le cadre de la IVe Internationale. Mais la création du NPA s'est traduite par l'arrivée de milliers de nouveaux membres, dont beaucoup militent dans diverses associations de soutien au peuple palestinien, dont beaucoup ont participé à des missions en Palestine. Nasser Al Kafrana, membre du Bureau Politique du Front Populaire de la Palestine (FPLP) et Michel Warchavski, un Israélien militant de la paix et des droits du peuple palestinien, ont pris la parole au congrès fondateur du NPA. Le sort du peuple palestinien est partie intégrante du programme du NPA.

EuroPalestine : Le NPA est le seul parti présent dans cette campagne électorale qui ose demander à appeler au boycott d'Israël. Pourquoi défendez-vous vous-même cette position ?

Raoul JENNAR : Tout a été essayé pour faire respecter les droits du peuple palestinien. En vain, jusqu'ici. Les actions non violentes comme les actions violentes, rien n'a permis de libérer ce peuple de l'occupation, de la colonisation, de l'humiliation. Israël viole le droit international en permanence grâce au soutien inconditionnel apporté jusqu'ici par les USA et l'Union européenne. Puisque les gouvernements occidentaux se font les complices d'un Etat coupable des violations les plus graves du droit international et en particulier du droit pénal international, les citoyens ne peuvent être complices de leur gouvernement.

Le boycott ne dépend que de nous. C'est notre arme. Personne ne peut nous forcer à acheter des produits israéliens. Un boycott massif affectera l'économie d'Israël. Dans un système capitaliste, toucher au profit, c'est toucher où cela fait mal. Le boycott est une arme non-violente qui a été utilisée avec succès pour combattre l'apartheid en Afrique du Sud alors que les gouvernements occidentaux vendaient des armes et commerçaient avec ce régime raciste, en dépit d'un embargo décidé à l'ONU. Comme objecteur de conscience, je suis partisan des méthodes d'action non-violentes. Le boycott, s'il est généralisé, peut être une arme non violente très efficace.

EuroPalestine : Le faites-vous pendant votre campagne et de quelles manières ?

Raoul JENNAR : Bien entendu, puisque je présente notre programme et que cela en fait partie. Je rappelle la souffrance d'un peuple sans patrie depuis plus de 60 ans. Parfois, je raconte la vie d'amis qui vivent depuis 1948 dans des camps palestiniens du Liban. Je rappelle les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis par Israël au Liban et en Palestine. J'appelle au boycott dans chacun de mes meetings et chaque fois qu'on m'interroge sur le programme du NPA.

EuroPalestine : Vous allez nécessairement être attaqué sur ce front, et subir l'éternel chantage à l'antisémitisme de la part de ceux qui soutiennent l'occupation israélienne. Est-ce que vous êtes prêt à affronter ces attaques ? Qu'allez-vous dire à vos détracteurs ?

Raoul JENNAR : ce n'est pas nouveau. J'y suis habitué. Lorsque j'ai organisé, avec des camarades libanais, à Bruxelles début 2008, un tribunal citoyen international, avec des juristes du monde entier, pour établir la qualification des crimes commis par l'armée israélienne au Liban en 2006, j'ai déjà subi ces attaques. Je suis contre toutes les formes de racisme. Et l'antisémitisme me répugne autant que l'arabophobie. L'Etat d'Israël poursuit un projet politique fondé sur un expansionnisme contraire aux principes de la Charte des Nations Unies et contraire au droit international. Ce projet porte un nom : le sionisme. Toute personne attachée au respect du droit international doit s'opposer au sionisme.

EuroPalestine : Que ferez-vous pour la défense des droits légitimes du peuple palestinien si vous êtes élu au parlement européen ?

Raoul JENNAR : j'ai une amie dans ce parlement européen, Luisa Morgantini. Elle fait un travail remarquable qui me servira d'exemple. J'espère qu'il y aura plusieurs élus du NPA pour travailler avec elle si elle est réélue dans son pays. A côté du lobby pro-israélien qui regroupe la droite, mais aussi une écrasante majorité de socialistes une partie des Verts et une partie de l'extrême gauche allemande (Die Linke), il faut que le groupe des parlementaires européens amis du peuple palestinien se renforce et porte la campagne BDS dans toute l'Europe et même au-delà. Si je suis élu, ce sera une de mes priorités.

Voici le passage du manifeste de Raoul Jennar, qui interpelle les électeurs sur cette question :

"Pour une Europe ouverte et solidaire

Les accords de Shengen ont fait de l'Europe une forteresse contre tous les immigré-e-s et les sans papiers fuyant la misère, parfois la guerre. Les libéraux de tout poil théorisent la libre circulation des capitaux mais refusent celle des êtres humains ! La chasse indécente aux sans papiers menée dans notre pays doit cesser, les accords de Shengen être abolis, les camps de rétention fermés ! Nous réclamons un droit de séjour fondé sur la liberté de circulation et d'installation et l'égalité des droits sociaux et politiques.

Nous voulons aussi une Europe solidaire de la lutte des peuples opprimés des Kurdes aux Palestiniens. Chaque peuple est en droit de décider de son destin. L'UE doit exiger le droit des Palestiniens à un Etat viable, ce qui implique le retrait de l'armée israélienne des territoires occupés depuis 1967 et le démantèlement de toutes les colonies. Nous exigeons des sanctions économiques, politiques, culturelles et sportives et la suspension de l'accord d'association entre l'UE et Israël. Nous soutenons la campagne citoyenne de boycott des produits israéliens. "

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mardi 28 avril 2009

Euro-dictature capitaliste: la "Liberté", la "Démocratie", les "Droits de l' Homme", "l'Indépendance" des Etats et la "souveraineté" des peuples ne cessent de s'étendre ...

Euro-dictature capitaliste: la "Liberté", la "Démocratie", les "Droits de l' Homme", "l'Indépendance" des Etats et la "souveraineté" des peuples ne cessent de s'étendre ...
 
C'est "Euronews", sous un ton satisfait et béat comme d'habitude, qui nous rappelle ce mardi que sous la législature en cours, l' ESTONIE est représentée dans "l'Union" par 6 parlementaires européens...
Tu parles de la "Liberté" et de "l'Indépendance" retrouvées par les peuples de l' Est, intégrés de force, depuis "la chute" du "Communisme": 6 députés, sur plus de 700, dans un Parlement croupion au sein de l' Euro-dictature, sous la coupe des multinationales et transnationales capitalistes et de l'Otan, dirigée par les Ricains...
 
RoRo
 
 

lundi 27 avril 2009

La gauche remporte une victoire historique en Islande et regarde désormais vers l'Union européenne

Personnellement, je retiens à ce sujet  2 proposs entendus la semaine dernière à la télé, relatifs à la pseudo "démocratie" capitaliste:
Je résume:
-Islande: le porte-parole conservateur déclare: "Nous connaissons pour le moment une période de recul, mais je suis persuadé que dans 6 ans nous reviendrons au pouvoir.
-un autre ce dimanche sur TV5 Monde: la "démocratie", c' est alternance...
C' est bien de cela qu'il s' agit:
-la droite au pouvoir, nous sert le capitalisme
-la fausse "gauche" au pouvoir fait tout pour nous le rendre comestible.
 
L' essentiel: pourvu que le capitalisme reste en place. C' est le vrai pouvoir: le pouvoir économique qui règle LA VIE DES GENS, de l'humanité comme une voie unique, un pouvoir universel et éternel...
Je ne cesse de le répéter: la pseudo "démocratie" capitaliste est le moyen de ne rien changer. C'est pour cela, que de la fausse "gauche" intégrée à la droite, et même à l' extrême-droite, nos gouvernants, nos politicailleurs, les partis intégrés, sont tous plus "démocrates" les uns que les autres.
Quelle différence y a-t-il entre une droite qui veut et installe l' Euro-dictature et une "gauche" qui collabore à l'installation de cette Europe des multinationales capitalistes depuis 60 ans ??? C' est un débat de fond qui ne sera entamé que dans bien des années ...
La loi des urnes: on sait d' avance que les dés sont pipés.
On vote en Belgique le 7 juin pour le Parlement européen et les parlements régionaux. Plus de 100 jours avant les élections, un "sondage" a déjà révélé les résultats des isoloirs et même: la répartition des sièges ...  Alors, à quoi bon ???
RoRo
 
 

From: euronews
Sent: Sunday, April 26, 2009 6:51 PM
Subject: La gauche remporte une victoire historique en Islande et regarde désormais vers l'Union européenne


Premier ministre sortante du gouvernement intérimaire nommé en février dernier, Johanna Sigurdardottir devrait être reconduite dans ses fonctions…
 

Premier ministre sortante du gouvernement intérimaire nommé en février dernier, Johanna Sigurdardottir devrait être reconduite dans ses fonctions dans les prochains jours.

Sa formation, le parti Social-Démocrate et son allié Gauche-Verts ont décroché une majorité de 34 sièges sur les 63 que comptent le parlement. Les conservateurs obtiennent leur plus bas score historique. Ils ont été sanctionnés pour avoir plongé le pays dans la crise économique.

Les deux partis vont entrer en négociations avec comme priorité la question de l'adhésion à l'Union européenne et à l'euro qui est leur principal point de divergence.

Une question essentielle évoquée par cet électeur qui précise avoir voté en faveur de cette avenir pro-européen alors qu'il était y opposé jusqu'à présent.

Cet autre électeur se réjouit de cette alternance politique car selon lui le changement est nécessaire pour éviter la faillite.

Johanna Sigurdardottir parle d'une adhésion possible dans les quatre ans alors que son allié Gauche-Verts défend farouchement le secteur clé de la pêche qui représente plus d'un tiers des exportations de l'île. Une question européenne sensible donc et qui devrait faire l'objet d'un referendum.

Parler Franchement de l'Union Européenne

 

From: pam
Sent: Monday, April 27, 2009 3:25 PM
Subject: Parler Franchement de l'Union Européenne


Les « députés européens » que nous allons élire en juin 2009 feront partie d'un parlement, qui ne dirige pas l'Europe, ses avis ne sont que consultatifs, même s'ils ne sont pas toujours inutiles (Cf directive Bolkenstein). Ainsi, le parlement européen refuse de voter l'approfondissement des relations avec Israël, pour sanctionner sa politique envers les Palestiniens ? L'UE se passe de son avis et décide, quelques jours avant l'agression contre Gaza, exactement le contraire ! Le projet de Constitution (...) - PCF Vénissieux
 
 

Parler Franchement de l'Union Européenne

tract des marchés pour le 1er Mai
vendredi 24 avril 2009
par pam
popularité : 86%

Les « députés européens » que nous allons élire en juin 2009 feront partie d'un parlement, qui ne dirige pas l'Europe, ses avis ne sont que consultatifs, même s'ils ne sont pas toujours inutiles (Cf directive Bolkenstein).
- Ainsi, le parlement européen refuse de voter l'approfondissement des relations avec Israël, pour sanctionner sa politique envers les Palestiniens ? L'UE se passe de son avis et décide, quelques jours avant l'agression contre Gaza, exactement le contraire !
- Le projet de Constitution est rejeté en 2005 par la France et les Pays Bas, qu'à cela ne tienne, l'UE sera régie par sa copie conforme, le Traité de Lisbonne, sur lequel les peuples n'ont pas été consultés directement (sauf l'Irlande, qui l'a refusé).

En fait, les décisions de l'UE sont prises en réunion des chefs d'Etat ou des ministres des pays membres. Dans l'intervalle, c'est la « Commission Européenne », dont les membres sont nommés, qui dirige l'UE.

Ce fonctionnement, peu démocratique, est ancré dans l'histoire même de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA 1951), devenue Communauté Economique Européenne (CEE 1957), puis « Union Européenne » (UE, 1992).

L'U.E. : une machine de guerre contre les travailleurs

Dans les années 50, les idéologues de la droite anticommuniste (Schumann, De Gasperi et Monet) ont inventé « l'Europe » supranationale en pleine guerre froide. Leur objectif était double. Créer un grand marché, pour ouvrir de nouveaux débouchés aux marchandises, sans se préoccuper des bas salaires et du chômage. Limiter le rôle des parlements nationaux, à l'époque sensibles à la volonté populaire d'en finir avec la domination des trusts.

L'UE s'est constituée autour du marché du charbon et de l'acier (ce qui a produit la fermeture de toutes les mines françaises).

C'est un instrument du capital et son élargissement n'a pas changé sa nature. C'est une union des multinationales, une machine de guerre contre les conquêtes politiques et sociales des travailleurs.

Refuser cette Union Européenne ce n'est pas être nationaliste

Le nationalisme voudrait nous faire croire que tous les Français ont des intérêts communs « par nature ». C'est faux, car les premiers adversaires des salariés français sont leurs exploiteurs français. La question de la nation ne doit pas se poser en dehors de la solidarité internationale de classe.

Bien sûr, en France, la nation s'est souvent constituée au mépris des identités et des cultures locales ou régionales, au prix de guerres et de marchandages sordides.

Mais, au fil de l'histoire, le cadre national est devenu un cadre identitaire de conquête de droits sociaux, auxquels les étrangers, que l'histoire a poussés sur la terre de France, ont largement contribué et contribuent encore. Ce sont ces acquis historiques et cette diversité culturelle, qui constituent le vrai contenu de la nation française et le seul cadre dans lequel le peuple de France peut espérer s'approprier un jour, les richesses nationales aujourd'hui dans les mains du capital.

L'U.E. : une forteresse capitaliste

L'histoire de l'Union Européenne, c'est une succession d'attaques contre les salariés, les services publics, les systèmes de retraite et de sécurité sociale, le droit du travail et le droit syndical.

Des droits fondamentaux comme l'éducation, la santé, la protection sociale sont convertis en sources de profits pour le grand capital. Les exploitations agricoles familiales, la pêche artisanale sont ruinées, les artisans et les petites entreprises indépendantes sont écrasés sous la domination des groupes financiers et de la grande distribution.

Sur le plan monétaire, on peut voir aujourd'hui que l'Euro ne nous a protégés, ni de la fuite des capitaux, ni des délocalisations, ni des effets désastreux du capitalisme financier.

L'UE, qui refuse la libre circulation des hommes, contrairement aux marchandises, participe au pillage des pays pauvres, y compris de leur matière grise. En même temps, elle met des barbelés à ses frontières et adopte des lois de plus en plus répressives, sur le droit d'asile et l'immigration.

Elle se militarise et collabore dans des guerres impérialistes, comme en Afghanistan et en Irak. Sur « recommandation » de l'OTAN et de la Commission européenne, les dépenses militaires augmentent et la course aux armements reprend. Comme l'illustre depuis des années son incapacité à jouer un véritable rôle dans le conflit du Proche-Orient, l'Union Européenne n'est pas un contrepoids à l'empire américain, mais un état impérialiste en construction, tantôt allié, tantôt opposé aux USA, toujours dans l'intérêt des multinationales.

Être ou ne pas être … dans l'Union Européenne

Si le Traité de Lisbonne avait été en vigueur en 2003, la France aurait sans doute été dans l'obligation de s'engager dans la guerre en Irak. Qui peut prétendre qu'une majorité de pays de l'U.E. s'y serait opposée ? Et qu'en serait-il aujourd'hui  ? Les Norvégiens, les Islandais et les Suisses n'ont pas à se plaindre de ne pas être dans l'U. E. En Amérique Latine, le Venezuela, la Bolivie, Cuba et d'autres, face au projet US (ALCA) d'instaurer une forme d'alliance continentale équivalente à notre UE, n'ont pas eu peur d'inventer une autre forme de coopération internationale (ALBA) basée sur le progrès social.

Dans un monde global, où un habitant sur six meurt de faim, à cause en particulier de la domination de l'Europe et de l'Amérique du Nord, qui peut croire à la possibilité d'une « Europe sociale » dans une telle construction ?

Avoir du courage et de la cohérence politique A cette chimère nous opposons l'idée de faire preuve de courage politique et de capacité d'invention. Il est temps de sortir de cette alliance là et d'établir avec d'autres pays, pas seulement européens, des coopérations mutuellement avantageuses pour les peuples.


Documents joints

PDF - 76.5 ko
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dimanche 26 avril 2009

Nucléaire, 25 avril 2009 : 3 bonnes nouvelles et 3 mauvaises.

 

Sent: Sunday, April 26, 2009 9:53 AM
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Nucléaire, 25 avril 2009 :
 3 bonnes nouvelles et 3 mauvaises.



Action des Citoyens pour le Désarmement nucléaire : ACDN

Nucléaire, 25 avril 2009 : 3 bonnes nouvelles et 3 mauvaises.


Mise en ligne le : 25 avril 2009

A la veille du 23e anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, on apprend trois bonnes nouvelles pour l´avenir de la planète et la santé de ses habitants.

La première est venue de Strasbourg : le Parlement Européen a adopté, le 24 avril, à une écrasante majorité (271 pour, 38 contre, 29 abstentions) un rapport émanant de sa Commission des Affaires étrangères, dit « rapport Beer », qui recommande au Conseil européen de travailler à l´élimination de toutes les armes nucléaires d´ici à 2020, et lui propose comme instruments concrets de réalisation le « Modèle de Convention sur les armes nucléaires » et le « Protocole Hiroshima-Nagasaki » proposé par les « Maires pour la Paix », tous les deux soutenus par le réseau mondial « Abolition 2000 ». (Voir : European Parliament recommends complete nuclear disarmament by 2020) La date de 2020, ajoutée par un amendement au rapport Beer, précise dans le temps l´objectif fixé par le président Obama dans son discours du 5 avril à Prague.

La seconde bonne nouvelle vient de Rome où, ce même 24 avril, les négociateurs russes et américains se sont montrés, après une journée de discussion, très optimistes quant à l´issue des prochains pourparlers russo-américains qui viseront à remplacer avant la fin de cette année le traité START par un autre traité poussant plus loin la réduction mutuelle des armes nucléaires stratégiques (Voir : US-Russia talks on nuclear reduction begin).

La troisième est venue de Belgique, où le Parlement a adopté récemment à l´unanimité une loi interdisant de fabrication, d´utilisation, de transfert et de stockage tous les armements contenant de l´uranium appauvri, loi qui entrera en vigueur le 21 juin. Les poussières d´uranium résultant de l´emploi de ces armes, notamment en Irak, dans les Balkans, en Afghanistan, et peut-être récemment à Gaza, sont une source de catastrophe sanitaire. La Belgique est le premier pays à les interdire. On peut espérer un effet d´entraînement.

Les résistances opposées par certaines autorités assombrissent toutefois ces perspectives.

A Paris, le président de la République maintient son attachement à la force de frappe, à l´en croire « assurance-vie de la nation », ne dit rien des armes à uranium appauvri de la France, et tente d´exporter partout le nucléaire dit « à usage civil », sans considération des risques immenses qu´il comporte, illustrés par Tchernobyl et aggravés par les risques de prolifération.

A Genève, l´Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reste pieds et poings liés à l´Agence Internationale de l´Energie Atomique (AIEA), par un accord de 1959 qui lui impose le silence et le mensonge sur les dangers radioactifs. Ainsi l´OMS impute-t-elle à l´accident de Tchernobyl moins de 60 décès, quand des dizaines d´experts internationaux cités par Greenpeace en 2005 lui en attribuaient près de 200 000.

A Gaza enfin, trois mois après s´être engagée à le faire, l´AIEA n´a encore envoyé personne pour enquêter sur l´usage éventuel d´armes radioactives pendant l´opération israélienne baptisée « Plomb durci ».

Sachant la planète menacée par plus de 25 000 armes nucléaires totalement inutiles, par des millions de tonnes de déchets radioactifs, et par 438 réacteurs nucléaires ne produisant même pas 3% de l´énergie finale consommée dans le monde, il est absurde d´attendre un nouvel Hiroshima ou un nouveau Tchernobyl pour s´engager sur la seule voie sensée : celle qui mène à une Europe et un monde sans armes ni centrales nucléaires.

ACDN appelle les électeurs Européens à voter pour les seuls candidats qui s´y engageront.

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samedi 25 avril 2009

BELGIQUE: élections pour le Parlement wallon le 07 juin 2009: RoRo de Courcelles sera candidat pour le Ptb+, dans l' arrondissement de Charleroi ...

7 juin 2009: élections pour le Parlement wallon: je serai candidat dans l' arrondissement
de Charleroi pour le Ptb +

J' en informe tous mes amis sur Internet et Facebook et je les invite

à voter PTB +, tête de liste, ou par préférence pour l'un ou l'autre
de ses candidats.

L' essentiel est de progresser, de gagner, tous ensemble, pour marquer le ras-le-bol général
 des travailleurs de notre pays face à la dictature capitaliste et la faillite du système !
L'avenir reste successivement le Socialisme véritable, et ensuite : LE COMMUNISME !

Roger ROMAIN

Cette vérité qui dérange tant la diplomatie européenne

 

From: Daniel Vanhove
Sent: Saturday, April 25, 2009 1:55 PM
Subject: Cette vérité qui dérange tant la diplomatie européenne


Face aux propos du président iranien Mahmoud Ahmadinejad (1) la diplomatie européenne, dans son éthique scrupuleusement choisie, a estimé presque à l'unisson devoir évacuer la conférence de l'ONU à Genève sur le racisme, dite Durban II... quand la majorité de la salle applaudissait aux propos du président iranien et demeurait en place.
L'on eût apprécié une telle unité de mouvement et de véhémentes protestations lors de la dernière agression de l'armée israélienne à l'encontre de la Bande de Gaza, mais là, étrangement, les voix de (...)
 
 
 
 
 

Cette vérité qui dérange tant la diplomatie européenne

samedi 25 avril 2009 - 06h:20

Daniel Vanhove

 


Face aux propos du président iranien Mahmoud Ahmadinejad (1) la diplomatie européenne, dans son éthique scrupuleusement choisie, a estimé presque à l'unisson devoir évacuer la conférence de l'ONU à Genève sur le racisme, dite Durban II... quand la majorité de la salle applaudissait aux propos du président iranien et demeurait en place.

(JPG)
Destructions dans Gaza : ici une des preuves parmi des milliers d'autres du comportement parfaitement criminel des troupes israéliennes d'occupation à l'encontre de la population palestinienne...

L'on eût apprécié une telle unité de mouvement et de véhémentes protestations lors de la dernière agression de l'armée israélienne à l'encontre de la Bande de Gaza, mais là, étrangement, les voix de ces ténors d'apparat furent des plus discrètes, et d'unité, il n'y en eût point...

Au lieu de nous livrer une analyse calme et objective des choses, ainsi qu'une mise à plat des problèmes que l'on nous dissimule la plupart du temps, la majorité de nos médias a opté pour une massive retransmission de ces gesticulations de saltimbanques et du brouhaha qu'elles suscitent.

A l'observation de ces faits, un constat s'impose : contrairement à ce que d'aucuns affirment, tant que nos pays dominants agiront de la sorte, ils perdront à chaque fois un peu plus de leur crédibilité. Et il convient de le dire et le répéter : la justice n'est pas une matière que l'on négocie. Accepter (presque) sans broncher que la situation dramatique perdure en Palestine, et dans le même temps, pousser des cris d'orfraie lors d'une prise de parole - appréciez la différence de situations - c'est vraiment tomber dans l'absurde, pour ne pas dire le ridicule !

Hélas, il faut bien constater que nos diplomaties en sont-là. Idéologiquement incapables de revenir à plus de justice et d'équilibre dans le monde, elles s'entêtent à poursuivre par tous les moyens, leurs tentatives de domination planétaire sur les plus démunis. Sachant l'importance médiatique dans nos pays d'une mise en scène bien orchestrée, nos diplomates s'en sont donc allés, sans compter la grotesque petite déclaration de chacun à l'attention de son électorat national... Triste spectacle. Lamentable hypocrisie. Comme toujours ! Et d'aucuns, ici, de se précipiter dans la brèche pour en remettre une couche, et fondre bec et ongles sur le président iranien pour ses propos... Ce sont d'ailleurs bien souvent les mêmes caciques de l'ordre établi qui dans le même temps, défendent au nom de la liberté d'expression, les caricatures du prophète, mais dénoncent le danger qui menace nos sociétés éclairées, pour quelques panonceaux bricolés à la hâte dans une manifestation de rue, quelques jeunes filles voilées ou quelque liste électorale assimilée grossièrement à un relais du Hamas ou du Hezbollah à Bruxelles...

Les citoyens et les militants de mieux en mieux informés, sauront faire la part des choses. Et se rappelleront aisément les dramatiques témoignages de début d'année, en provenance de Gaza. Ils n'auront aucune peine à se rappeler que les mêmes diplomaties se sont abstenues de condamner fermement l'armée et le gouvernement israélien pour ses crimes d'alors... qui ne font que s'ajouter à une liste commencée il y a plus de 60 ans ! Ces mêmes citoyens et militants savent aussi que les diplomates ne sont pas des gens ignorants. Et que si leurs réflexes ne changent pas, ce n'est pas par manque de connaissance des dossiers, mais par volonté délibérée de garder une suprématie sur l'ensemble de l'économie et de la finance mondiales. La vérité, c'est que nos pays riches NE VEULENT PAS que leur ordre du monde change. Nos gouvernements NE VEULENT PAS que les déséquilibres qu'ils ont créés et alimentés partout sur la planète se résolvent. Parce qu'ils ont appris depuis bien longtemps que pour régner, il fallait diviser. Ce à quoi ils s'emploient avec zèle et application.

L'ultime démonstration nous en a été faite lors du récent sommet du G20 : point de fondamentale remise en question d'un système dont pourtant les signes d'effondrement peuvent se lire partout ; juste les milliards nécessaires à relancer ce système dont ils se gavent bien, ainsi que quelques meilleurs outils pour en contrôler les inévitables futures dérives - qui seront, sans aucun doute, plus graves encore - afin que les puissants ne soient plus pris par surprise et puissent sauver leurs avoirs et les planquer dans quelques paradis fiscaux qui ne seront jamais démantelés, malgré le tintamarre qui les entoure...

Ainsi, à l'écoute attentive et complète des propos du président iranien, ceux-ci se révèlent bien moins exagérés qu'on ne nous les rapporte. Et en outre, que sont-ils à côté de ceux du nouveau ministre d'extrême droite des Affaires étrangères israélien Avigdor Liberman ? Voici pour tous ceux qui semblent atteint de manière précoce par la maladie d'Alzheimer, ce que celui qui a été plébiscité par une partie du peuple israélien au rang de ministre, préconise pour les Palestiniens en particulier, et les Arabes en général :

-  Le bombardement des banques ;

-  Le bombardement des stations d'essence ;

-  Le bombardement des centres commerciaux ;

-  La noyade des prisonniers politiques dans la Mer morte ;

-  La castration des individus de sexe mâle ;

-  L'exécution des parlementaires palestiniens de la Knesset (parlement israélien) ;

-  Le bombardement du barrage d'Assouan, en Egypte ;

-  La destruction de la Syrie, de ses raffineries, de ses infrastructures, de ses aéroports ;

-  Un traitement à la japonaise (entendez, l'utilisation du nucléaire), etc... dans une liste aussi longue que funeste...

Propos auxquels aucune de nos chancelleries, ni aucun de nos si vertueux diplomates n'ont jamais réagi. C'est dire les motivations qui les animent...

Par ailleurs, que pèsent les mots du président iranien, face à l'horreur du quotidien des gazaouis affamés et maintenus sous embargo dans un ghetto, depuis près de deux ans par l'étau israélien, fruit de l'idéologie sioniste ?

Dès lors, OUI, le président iranien a raison de déclarer que le sionisme se révèle être sur le terrain et dans la réalité palestinienne, une idéologie raciste s'articulant sur la discrimination et l'apartheid. Et OUI, l'Etat d'Israël, dans ses structures actuelles doit disparaître. Et ne pourra prétendre à la cohabitation pacifique avec ses voisins arabes, qu'à la condition de devenir une vraie démocratie pour TOUS ses citoyens, et pas seulement pour ceux qui peuvent prouver leur judéité, comme c'est le cas actuellement.

La domination coloniale, sous quelle que forme qu'elle revêt encore, n'a plus lieu d'être, et nos diplomates devraient comprendre que leurs arrogantes habitudes d'antan à mener le monde comme ils l'entendaient n'est plus de mise. Il eût été hautement préférable qu'ils restent docilement assis à leurs places pour écouter le discours du président iranien jusqu'au bout, et s'interroger par la suite, des changements d'équilibre qui, avec ou sans eux - et dès lors sans nous - s'opèrent dans le monde.

En Palestine, face à tant d'injustices, de crimes et d'assassinats, de vols de terres et de transferts de population perpétrés depuis tant d'années - et qui ne sont pas sanctionnés - l'on attend toujours de la part de nos diplomaties modèles et tellement éprises d'éthique quand cela les arrange, un peu plus de détermination dans l'avènement d'une justice qui ne fonctionne plus sur cet insupportable deux poids, deux mesures !

* Daniel Vanhove est Observateur civil et membre du Mouvement Citoyen Palestine

Il a publié aux Ed. Marco Pietteur - coll. Oser Dire :

-  Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes - 2004
-  La Démocratie mensonge - 2008

Notes :

(1) (Pour le discours intégral du président Ahmadinejad :

http://www.info-palestine.net/artic...

Du même auteur :

-  L'asphyxie de Gaza continue - 14 avril 2009
-  Charm el-Cheikh : quand les riches perpétuent leurs détestables réflexes - 11 mars 2009
-  Un terrorisme d'état pire que le 11 septembre - 5 février 2009
-  A Gaza, après les bombes le droit international ? Peu probable... - 27 janvier 2009
-  Scènes ordinaires de la vie en Palestine, à Gaza - 20 janvier 2009

24 avril 2009 - Communiqué par l'auteur

vendredi 24 avril 2009

Élections :: Tine, la gagnante de la semaine

20 avril 2009 10:50 | Il y a: 4 days |

Élections :: Tine, la gagnante de la semaine

La semaine dernière, Tine Van Rompuy a révélé qu'elle serait candidate sur la liste PTB+ pour les élections du 7 juin. La chose n'est pas passée inaperçue. Tous les médias lui ont consacré une attention des plus soutenues.

Nick Dobbelaere

 

Tine Van Rompuy combine contenu politique et engagement. Elle applique le programme du PTB+ tant au boulot que dans sa vie quotidienne. Quelle différence avec la floppée de VIP's que les autres partis embarquent sur leurs listes. (Photo Solidaire, Salim Hellalet)

La sœur du Premier ministre qui se présente comme candidate indépendante pour un parti de gauche, les médias, évidemment, ne pouvaient manquer de s'emparer du sujet. Il s'est avéré bien vite, toutefois, que Tine n'est pas la tantième VIP, ni l'énième « sœur de », à tirer parti de son illustre nom de famille pour grappiller des voix. Non, Tine a un message et une histoire à exprimer. De ses années d'engagement en tant qu'infirmière et syndicaliste, on a vite compris que le pas vers une place de candidate sur la liste PTB+ est on ne peut plus logique et naturel. Elle applique quotidiennement son programme du PTB+, tant à son travail que dans sa vie personnelle. Quelle différence avec la flopée de VIP que les autres partis embarquent sur leurs listes. Tine combine coutenu politique et engagement et c'est une des raisons pour lesquelles, la semaine dernière, on l'a vue partout dans les médias. Petit aperçu…

Tine dans la presse écrite

Lu dans les quotidiens du groupe Sud-Presse le 10 avril : « Tine Van Rompuy, sœur du Premier ministre Herman Van Rompuy, est 3e sur la liste pour l'Europe du PTB+/PVDA+. Infirmière, syndicaliste et active dans le secteur associatif, elle est une candidate d'ouverture. Elle a été séduite par le programme du PTB rénové notamment parce qu'il défend l'idée d'une "taxe européenne sur les millionnaires" et le modèle kiwi pour les soins de santé. "Ce n'est pas aux plus défavorisés à payer le prix de la crise", dit-elle ».

Het Laatste Nieuws, le quotidien le plus lu de Flandre, où Tine occupait la quasi-totalité de la page deux, titrait : « Je suis une vraie socialiste ». Dans un encadré, elle présentait également son programme en dix points.

Le Soir était sous l'impression de la présence de Tine Van Rompuy. Le journal l'a même désignée comme « gagnante de la semaine ». La motivation d'un tel choix était la suivante : « Son franc-parler est inattendu : "Cela fait des années que je ne vote plus pour le CD&V" dit-elle. Elle aurait pu limiter cette rébellion familiale au secret de l'isoloir. Mais non ! Voilà l'infirmière Tine sur la liste du PTB+, critiquant la politique d'austérité de son frère, prônant la médecine du peuple. Le tout devant une affiche présentant Herman avec un nez de clown. Slogan : « Stop au cirque politique ». Croyez-le ou non : ces deux-là font encore les fêtes de famille ensemble. »

Pour De Standaard aussi, Tine Van Rompuy était la lauréate de la semaine. Sous un mode toutefois un peu plus ironique : « Ce n'est pas parce qu'une femme ressemble à Herman Van Rompuy qu'elle ne peut avoir du succès. »

Tine à la TV

« Mon frère défend les riches » a déclaré Tine sur le site de RTL-TVI . « Moi, je défends l'homme de la rue ». Pour la première fois, le PTB+ a eu accès à la télé francophone la plus regardée. Du côté néerlandophone, l'émission d'analyse Terzake l'a invitée pour un entretien. Le journaliste de service s'étonnait de voir quelqu'un provenant d'une famille chrétienne et active dans le syndicat chrétien, se présenter sur la liste du PTB+ et non sur celle du CD&V. Mais Tine n'y voit rien d'étonnant. Elle se qualifie en premier lieu de vraie socialiste. Quant aux revendications qu'elle défend, elle ne les retrouve pas au CD&V, mais bien au PTB+. L'introduction de la taxe sur les millionnaires, par exemple, et le modèle kiwi pour réduire le prix des médicaments. De plus, « les communistes traduisent la Bible bien mieux que les démocrates-chrétiens, pour l'instant », a finalement dû admettre l'interviewer. Pour Tine, la solidarité avec les humbles, c'est une évidence.

La télé commerciale VTM, de son côté, s'est fait accompagner du frère Eric pour rendre visite à Tine. Autour de la table du salon, il n'était pas question de rivalité. Tine et Eric sont des frère et sœur comme les autres. Divergences d'opinion, oui. Disputes, non. Tine a même admis que, sur le plan du caractère, elle ressemble davantage à Eric, qui a dit ceci : « C'est quelqu'un qui est parfois radical et qui dit toujours ce qu'elle pense. »

Tine dans les éditos et les blogs

Des éditorialistes et bloggers ont consacré un article à la candidature de Tine. Sans exception, ils avaient tous quelque chose à dire sur cette candidature.

Hugo Camps, dans De Morgen : « Chapeau à Tine Van Rompuy. Alors qu'un de ses frères est Premier ministre et que l'autre fait du vélo dans la périphérie bruxelloise affublé d'un drapeau au lion délavé, elle préfère figurer sur la liste du PTB+. Ça, c'est annoncer sa couleur. (…)

Chris Van den Abeele, ancien journaliste de Terzake et de Panorama, aujourd'hui à la rédaction des sports de la VRT, écrit sur son blog : « J'ai trouvé en Tine une chouette femme. Une vraie Van Rompuy. Crédible, en tout cas. »

Tine pour rire

Une troupe humoristique flamande, les Kennedys, a même réalisé un petit film marrant sur internet, dans lequel un agent de la Sûreté de l'État révèle qu'en fait, Herman Van Rompuy est un travelo : le jour, il est Premier ministre pour le CD&V et, la nuit, il est Tine, infirmière à l'hôpital du Gasthuisberg. Tout comme Tine, Herman peut en fait devenir l'homme politique qu'il avait toujours souhaité : de gauche et social. Il ne veut plus parler de BHV ni du trou dans le budget, mais de choses réellement importantes : le modèle kiwi et l'impôt sur les grosses fortunes.

Sur notre site : www.stopaucirquepolitique.be, vous pouvez visionner les émissions de TV mentionnées dans l'article ci-dessus.

Les lecteurs réagissent

Sur les sites internet de plusieurs journaux, les lecteurs ont la possibilité de commenter l'actualité. Morceaux choisis après l'annonce de la candidature de Tine Van Rompuy sur la liste du PTB+.

• Bravo Tine, de prouver qu'il n'y a pas que des séparatistes dans cette famille.

• En un seul mot elle se présente contre son frère et ses millions...et elle dit même que la politique est un cirque !

• Enfin un article sur un parti d'alternative. Allez lire leur programme et si vous êtes mécontent de la politique actuelle ainsi que du système en place, vous avez trouvé pour qui voter.

• Au moins à applaudir dans cette candidature : la sincérité politique, alors que tant d'autres se lancent dans la « carrière » politique sans la moindre idée, et sans autres ambition que d'y faire du fric, et trouvent le plus commode de mettre leurs pas dans ceux de leur père.

• Parce que les deux frères sont au CD&V, la sœur devrait militer au même parti ? C'est n'importe quoi ! Qu'on lui foute la paix ! Et félicitations à elle qui a le courage de ses opinions. 

samedi 18 avril 2009

Pôle position. Le PRCF prend position sur l'actualité sur son site internet.

Pôle position. Le PRCF prend position sur l'actualité sur son site internet.

COMBATTONS la CONTRE-REFORME BACHELOT/UNION EUROPENNE

QUI CASSE L'HOPITAL PUBLIC à la FRANCAISE

et ALIGNE notre SYSTEME DE SOINS sur le CONTRE-MODELE ANGLO-SAXON.

 

Le PRCF condamne la contre-réforme Bachelot/U.E. de l'hôpital public qui menace de détruire notre système hospitalier, l'un des meilleurs du monde de l'avis général.

 

Cette contre-réforme donne tous les pouvoirs à un directeur-chef d'entreprise qui, sur la base de critères de rentabilité assimilant l'hôpital à une entreprise privée, aurait tout pouvoir pour nommer et révoquer les médecins (casse du statut de la fonction publique), ouvrir ou fermer des services en fonction de critères financiers, flexibiliser à outrance le service des personnels hospitaliers déjà surmenés et sous pression en raison des différentes contre-réformes menées par les gouvernements maastrichtiens successifs. Le malade et sa santé ne seront plus le centre de gravité de l'hôpital mais uniquement les critères européens de Maastricht et de la MAUDITE monnaie unique, au nom de laquelle les dépenses sociales publiques ne cessent d'être réduites alors que l'argent coule à flots pour le grand patronat, les banquiers, les actionnaires, les grandes fortunes dispensées d'impôt, etc.

 

Le PRCF dénonce avec dégoût les procédés méprisables de Mme Bachelot, qui a fait retirer les amendements du professeur Debray (député UMP !) à 4 h du matin, alors que les députés étaient presque tous absents. Devant des procédés pareils, osons dire clairement que le « Frenchland » sarkozyste n'est plus une démocratie, fût-elle bourgeoisie.

 

Le PRCF, ses militants médecins, hospitaliers et infirmiers, se réjouissent qu'une large convergence, incluant des médecins classés à droite mais fidèles au serment d'Hippocrate, se réalise actuellement entre personnels, usagers, élus de base, syndicats ouvriers, pour refuser cette contre-réforme scandaleuse qui aura tôt fait de transformer nos hôpitaux publics en usines à profits analogue aux hôpitaux états-uniens  rendus célèbres par la série « Docteur House ».

 

Une fois de plus les traditions progressistes françaises issues du Front populaire et des réformes sociale de la Libération sont bafouées par le gouvernement de « Sarko l'Américain » qui, en toutes choses, aligne notre pays sur ce qu'a de pire le contre-modèle anglo-saxon.

 

Il est temps que tous les acteurs du mouvement social cessent de se battre en ordre dispersé en tombant dans le piège du « diviser pour régner » que leur tend en permanence le pouvoir, aidé par ses complices des états-majors confédéraux, les Chérèque, Thibault et Cie, qui bloquent délibérément l'aspiration au « tous ensemble en même temps ». Celui-ci est pourtant absolument nécessaire pour stopper, non seulement la casse géante du service public (universités, lycées, météo, recherche, équipement, EDF, SNCF, postes…), mais pour stopper la délocalisation géante de notre industrie et la casse de l'agriculture familiale, de la pêche artisanale et du commerce de proximité au seul profit des actionnaires du CAC 40 avides de mondialiser leurs profits.

 

A travers l'hôpital, les lycées, l'EDF, la poste, la Recherche, l'Université, c'est la France, la nation républicaine que cassent en ce moment les conjurés du MEDEF, de l'UMP, de l'Union européenne (à l'origine de TOUTES les directives brisant nos services publics et notre Sécu), mais aussi leurs superviseurs mondiaux de l'OMC et du FMI dont les premiers responsables, Strauss-Kahn et Lamy, appartiennent à « l'opposition » pseudo-socialiste !

 

Plus que jamais, l'heure est aux jonctions entre tous les secteurs en lutte comme cela a été le cas de manière victorieuse en Guadeloupe. Les mobilisations du 29 janvier et du 19 mars prouvent qu'il est possible, à condition de s'unir dans les luttes sans crainte de contourner les états-majors euro-formatés des confédérations syndicales, ni de démasquer les menteurs professionnels de l'UMP, de la fausse gauche, de l'euro-trotskisme et tous ceux qui ne cessent de promettre « l'Europe sociale » alors que l'UE est intégralement conçue pour démolir les acquis populaires et la souveraineté des peuples.

 

Pour le PRCF

La commission exécutive nationale à laquelle s'associent

Jean-Claude Houseaux, Claude-Emile Tourné, Jacques Lacaze, médecins

Brigitte Campagne, Véronique Antonini, infirmières hospitalières

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vendredi 17 avril 2009

22 "représentants" belges pour toute l' Euro-dictature capitaliste ...

Note de RoRo: Eh oui, au sein du futur parlement de l' Euro-dictature capitaliste, après les élections du 07 juin 2009, la fidèle Belgique n'aura plus que 22 "représentants", au lieu de 24, au sein de ce vaste empire imposé et qui dissout les peuples.
Ce sont les autres qui décident de plus en plus à notre place...
Le IVe Reich des multinationales, des banques et des patrons ne cesse de s' agrandir et de plus en plus la pseudo démocratie fout l'camp. Inutile de parler aujourd'hui du contrôle des élus, des élus qui rendent des comptes (en dehors des campagnes électorales) et qui sont proches du citoyen. D'ailleurs, jusqu'ici ce Parlement n' a été qu'un parlement croupion.
Pas étonnant, le taux de participation électoral ne cesse de faiblir. 2/3 des électeurs s' en foutent et au fond, il m' est de plus en plus difficile de leur donner tort. Les temps ont bien changé depuis le Catéchisme du Peuple d' Alfred Defuisseaux et la conquête des droits électoraux, vite récupérés par le système patronal en place depuis 1830 en Belgique, et même avant...
 
 
 
RoRo
 
 
 
 

Ce 7 juin les électeurs belges devront se choisir 22 représentants au Parlement européen. Cette élection court pour la législature 2009-2014. Huit candidats seront élus parmi les douze listes francophones que voici...

Catherine ERNENS

+ Cliquez ici pour découvrir les listes en pdf

13 représentants seront élus dans le collège néerlandais. Et 1 représentant sera élu dans le collège germanophone. Au total 736 députés européens seront plébiscités issus des 27 États membres de l'Union européenne. L'élection belge s'annonce serrée et difficile. Car, un peu comme à la chaise musicale, il y aura moins de postes à pourvoir cette fois-ci. Jusqu'au 7 juin 2009, la Belgique possédait en effet 24 députés au Parlement européen, soit deux de plus (9 francophones, 14 néerlandophones et 1 germanophone).

Elections 2009

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Un remarquable pamphlet désormais oublié (et qu'il convient évidemment de reporter dans le contexte de l'époque : 1886 -l'année des fusillades de ROUX- ! Les faits ont d'ailleurs démontré par la suite qu'il ne suffisait pas uniquement d'obtenir le suffrage universel, par exemple, pour changer quoi que ce soit à la nature même du régime capitaliste d'exploitation de l'homme par l'homme. Il y a bien longtemps que les résultats du suffrage universel ont été déviés, accaparés, récupérés) :

"LE CATÉCHISME DU PEUPLE"

publié en BELGIQUE en 1886,  par Alfred DEFUISSEAUX .


CHAPITRE I. - 1ère leçon

De la Condition du Peuple et de son esclavage

 1. Qui es - tu ?

     R. Je suis un esclave.

 2. Tu n'es donc pas un homme ?

     R. Au point de vue de l'humanité, je suis un homme ; mais par rapport à la société, je suis un esclave.

 3. Qu'est-ce qu'un esclave ?

     R. C'est un être auquel on ne reconnaît qu' un seul devoir, celui de travailler et de souffrir pour les autres.

 4. L'esclavage a-t-il des droits ?

     R. Non.

 5. Quelle différence y a-t-il au point de vue physique entre l'esclave et l'homme libre ?

     R. Il n'y a aucune différence ; l'esclave aussi bien que l'homme libre doit boire, manger, dormir, se vêtir. Il a les mêmes nécessités animales, les mêmes maladies, la même origine, la même fin.

 6. Qu'est-ce qu'un homme libre ?

    R. C'est celui qui vit sous un régime de lois qu'il s'est volontairement données.

 7. A quoi reconnaissez-vous en Belgique l'homme libre de l'esclave?

     R. En Belgique, l'homme libre est riche ; l'esclave est pauvre.

 8. L'esclave existe-t-il dans tous les pays ?

     R. Non. La République Française, la République Suisse, la République des États-Unis et d'autres encore ne sont composées que d'hommes libres. Tous les citoyens font les lois et tous s'y soumettent.

 9. Que faut-il donc pour faire d'un esclave un homme libre ?

     R. Il faut lui donner le droit de vote, c'est-à-dire établir le suffrage universel.

10. Qu'est-ce que le suffrage universel ?

     R. C'est le droit pour tout citoyen, mâle et majeur de désigner son député en lui donnant mission de faire des lois pour les travailleurs.

11. Par qui se font les lois en Belgique ?

     R. Les lois se font maintenant en Belgique, pour les riches et contre les pauvres.

12. Ne pouvez-vous rendre autrement votre pensée ?

     R. Oui. On peut dire qu'en Belgique les lois sont faites par ceux qui ne font rien, et contre ceux qui travaillent.

13. Sur quoi repose notre système gouvernemental ?

     R. Sur l'argent.

14. Citez des exemples ?

     R. On ne peut être sénateur que si l'on paie au moins 1.600 francs d'impôt à l'État ; 

     On ne peut être député que si l'on paie les dîners, les voitures, les cigares de l'électeur.

     - On ne peut être électeur que si l'on paie 42 fr. 32 c. d'impôt.

     - On doit être soldat si l'on n'a pas 1.600 francs pour payer un remplaçant.

15. La probité, le travail, l'intelligence ne comptent donc pour rien !

     R. Ils ne comptent pour rien aussi longtemps qu'on est pauvre. Au contraire on peut se passer facilement de probité, de travail, d'intelligence si l'on a de l'argent.

16. Citez des exemples.

     R. Je ne saurais car ils sont trop nombreux et je ne voudrais pas faire de jaloux. Il me faudrait faire la nomenclature de tous les financiers véreux, de tous les notaires en fuite, de tous les administrateurs malhonnêtes, de tous les manieurs d'argent qui ne cherchent le pouvoir que pour tripoter plus à leur aise.

17. Quel est le moyen de changer cet état de chose honteux ?

     R. C'est de donner au peuple le droit de suffrage.

     - Le peuple qui est honnête parce qu'il travaille, nommera des honnêtes gens qui feront des lois honnêtes.

CHAPITRE II. - 2e leçon

De la Constitution

 1. Que dit l'art. 25 de la Constitution ?

     R. L'article 25 de la Constitution dit : "Que tous les pouvoirs émanent de la nation.".

 2. Est-ce vrai ?

     R. C'est un mensonge.

 3. Pourquoi ?

     R. Parce que la Nation se compose de 5,720,807 habitants, soit 6 millions, et que sur ces 6 millions   117.000 seulement sont consultés pour faire les lois.

 4. Comment se fait-il que ces 6 millions de Belges soient gouvernés par 117.000 ?

     R. Pour être électeur, il faut payer 42 fr. 32 c. d'impôt. - En Belgique, 117.000 citoyens seulement paient cet impôt, et sur ces 117.000, quatre-vingts mille seulement prennent part au vote.

 5. Ces 80.000 privilégiés sont-ils des gens instruits ?

     R. Non. Dix mille au moins ne savent ni lire ni écrire.

 6. Comment se décompose le reste des électeurs ?

     R. Il y a 23.000 locataires qui obéissent aux propriétaires ; 5.000 fonctionnaires qui obéissent au gouvernement ; 2.000 curés qui obéissent aux évêques ; 10.000 fournisseurs qui obéissent à leurs clients. De sorte qu'en y comprenant les 10.000 illettrés qui sont généralement de faux électeurs, nous trouvons que nous n'avons en Belgique que 30.000 électeurs dont 4.117 chefs d'usines, 5.000 entrepreneurs, 15.000 rentiers et 6.000 avocats, avoués, notaires, etc., dont 1.300 professeurs et instituteurs.

 7. Par combien de privilégiés est donc gouvernée la Belgique ?

     R. Par 30.000 privilégiés.

 8. A quelle date a été promulguées la Constitution ?

     R. Il y a 55 ans, le 25 février 1831.

 9. Cette vieille Constitution est-elle encore bonne aujourd'hui ?

     R. Elle ne vaut pas mieux qu'un vieux chapeau qui daterait de 1831.  Si je me couvrais  d'un pareil chapeau qui a pu être très beau à son époque, je serais tellement ridicule qu'on me croirait en carnaval.

10. Pourquoi donc la Belgique conserve-t-elle cette Constitution si décrépite ?

     R. Parce qu'elle fait l'affaire de nos gouvernants.

     - Si elle était modifiée plus un seul d'entre eux ne resterait au pouvoir.

11. Qu'entendez-vous par ces mots : un homme au pouvoir ?

     R. J'entends par homme au pouvoir, celui qui a trouvé le moyen de vivre aux dépens du Trésor de l'État lui, les siens, ses parents, ses alliés, ses connaissances, et cela en ne faisant rien ou presque rien.

12. Citez-moi quelques hommes au pouvoir ?

     R. Je vous citerai les Frère qui ont donné naissance aux Orban d'où sont issus les Frère-Orban ; les Malou, les Jacobs, les Bara, les Brasseur, les Tesch, les Pirmez...

13. Que dit l'art.6 de la Constitution ?

     R. Que tous les Belges sont égaux devant la loi.

14. Est-ce vrai ?

     R. C'est un odieux mensonge.

15. Citez des exemples.

     R. Ils seraient trop longs à énumérer. Il me suffira de dire que chaque jour nous voyons des messieurs qui appartiennent de loin ou de près au pouvoir, voler des millions et n'être pas poursuivis, ou, s'ils le sont, être acquittés ou condamnés à des amendes dérisoires, tandis que nous voyons des pauvres diables qui n'ont pris qu'un seul pain dont leurs enfants avaient besoin, être condamnés aux travaux forcés.

16. En matière d'impôt cependant les citoyens sont-ils égaux ?

     R. Non, et je ne cite qu'un seul exemple, celui de Léopold II qui, imposé par la commune de Laeken pour la cote mobilière de son palais de Laeken a fait annuler par son ministre cette délibération et ne paie rien.

CHAPITRE III. - 3e leçon

Libéral et Catholique

 1. Qu'est-ce qu'un libéral ?

     R. Un libéral est un homme qui cherche à faire ses affaires au détriment du Trésor de l'État.

 2. Qu'est-ce qu'un catholique ?

     R. Un catholique est un homme qui cherche à faire ses affaires au détriment du trésor de l'État.

 3. Qu'est-ce qu'un indépendant ?

     R. C'est un homme qui n'ayant pu se dire ni libéral ni catholique parce que toutes les étiquettes de la boutique étaient prises, cherche sous ce nom nouveau à faire ses affaires au détriment du trésor de l'État.

 4. Que sont-ils tous en réalité ?

     R. Des conservateurs.

  5. N'y a-t-il pas cependant entre eux une question de religion ?

     R. Tous se moquent de la religion comme d'une noix vide. - Je connais des libéraux qui portent des cierges derrière les processions, comme je connais des catholiques qui ne vont jamais à la messe.

  6. Pourquoi a-t-on inventé ces deux partis ?

     R. Pour qu'ils puissent mutuellement s'endosser la dilapidation des richesses de l'État sans qu'on puisse jamais mettre la main sur le coupable.

 7. Comment se partagent-ils le pouvoir.

    R. Généralement, ils occupent le pouvoir chacun 8 ans.

 8. Quel est le premier cri d'un ministre catholique qui arrive au pouvoir ?

     R. Son premier cri est : les caisses sont vides, les libéraux ont tout pris.

 9. Quel est le premier cri d'un ministre libéral qui arrive au pouvoir ?

     R. Son premier cri est : les caisses sont vides, les catholiques ont tout pris.

10. Que font-ils alors ?

     R. Tous créent de nouveaux impôts afin de remplir les caisses et de permettre de les vider ensuite.

11. Depuis combien de temps dure ce jeu ?

     R. Depuis 55 ans.

12. N'est-il pas près de finir ?

     R. Il sera fini le jour où nous aurons le suffrage universel.

13. Quand l'aurons-nous le suffrage universel ?

     R. Le jour où le peuple le voudra.

14. Le voudra-t-il bientôt ?

     R. Oui, le 13 juin 1886, jour de la Pentecôte, de tous les coins de Belgique, le peuple viendra le chercher à Bruxelles.

15. Et si le gouvernement le refuse ?

     R. Il n'osera pas. Que peut le gouvernement sans le peuple puisque le peuple est en même temps l'armée et le travail.

4e leçon

De l'impôt

 1. Qu'est-ce que l'impôt ?

     R. L'impôt est l'argent que l'État, la province et la commune prélèvent sur la fortune et surtout sur le travail des ouvriers belges.

 2. Comment est prélevé l'impôt ?

     R. L'impôt, voté par les riches, frappe surtout les petits et épargne les grands.

 3. Citez-moi des exemples ?

     R. L'impôt sur les fenêtres. - Jusqu'à la 24e fenêtre l'on paie; au-delà de la 24e on ne paie plus. Le contraire devrait exister ; mais comme ce sont les riches qui ont plus de 24 fenêtres à leurs châteaux on a préféré imposer les misérables demeures fenêtres du pauvre, bien qu'elles soient indispensables pour éclairer et assainir sa chaumière.

 4. Citez un autre exemple ?

     R. Les fenêtres qui éclairent les escaliers sont exemptes d'imposition. - Ce sont cependant celles-là qui devraient être surtaxées, car l'escalier indique une maison d'une certaine aisance.

 5. Citez-moi un exemple relatif à l'impôt sur la consommation.

     R. Le champagne que seuls les riches peuvent boire puisqu'il coûte 4 et 12 francs la bouteille, est exempt d'impôt supplémentaire ; tandis que le genièvre qui est le champagne du peuple est écrasé par l'impôt.

     Je pourrais aussi citer le tabac. On vient d'imposer la pipe du travailleur tandis qu'on n'a pas songé aux fins cigares de Havane que fument nos ministres.

 6. Quelles choses sont frappées par l'impôt ?

     R. Tout est frappé par l'impôt depuis l'air et le soleil que nous payons parce qu'ils entrent par nos fenêtres, jusqu'à l'eau qui se consomme dans les villes puisqu'on la paie. - Il n'y a qu'une seule chose qu'on s'est bien gardé de frapper.

 7. Quelle est cette seule chose exempte d'impôt ?

     R. C'est le revenu, c'est-à-dire les rentes, parce que seuls les riches en possèdent, cela se comprend.

 8. De sorte qu'il y a des gens qui ont 100.000 francs de revenus et qui ne paient pas d'impôt ?

     R. Évidemment.

 9. A quoi emploie-t-on tout l'argent des impôts ?

     R. A payer quantité de gens à rien faire.

10. Quels sont ces gens ?

     R. Nous avons d'abord l'armée des fonctionnaires et à leur tête Léopold II. Celui-ci touche fixe 3.600.000 francs, avec les palais que nous lui donnons et sa famille que nous entretenons, il nous revient au bas mot à 5 millions par an. - La France républicaine, notre voisine donne à son Président 600.000 francs et elle a 40.000.000 d'habitants. Ce qui fait que toute proportion gardée, le Roi devrait toucher 75.000 francs par an au lieu de 5 millions.

11. De quelle nationalité est le Roi Léopold II ?

     R. Par sa mère, une d'Orléans, il est Français. - Par son père, un Saxe-Cobourg, il est Allemand. Par sa liste civile, il est Belge.

12. Quels sont les autres gens que nous payons à rien faire ? Énumérez-les sans détails, nous demanderons les détails plus tard.

     R. Il y a l'armée qui nous coûte cinquante millions, l'église qui nous coûte vingt millions, la Banque nationale ou les appointements des gros bonnets sont exorbitants.

Enfin, il y a la légion des ronds-de-cuir, parmi lesquels les ambassadeurs sont les plus inutiles, à commencer par celui du Vatican.

13. A quoi sert encore l'argent des impôts ?

     R. A bâtir des citadelles à Anvers ; un temple de la Justice à Bruxelles ; à doter le frère et les filles du roi et un tas d'autres choses inutiles aux cinq millions de Belges qui habitent la province.

14. Que faudrait-il pour arrêter ces scandaleux abus ?

     R. Le suffrage universel qui enverrait à la Chambre des gens honnêtes.

5e leçon

De la Conscription et de l'Armée

 1. Qu'est-ce que la conscription ?

     R. C'est l'impôt du sang, prélevé sur le peuple.

 2. En quoi consiste-t-il ?

     R. L'État fait désigner dans chaque commune, par le sort, les jeunes gens qui doivent faire partie de l'armée. Ceux qui sont riches paient douze à seize cents francs et sont libérés ; ceux qui sont pauvres sont emprisonnés, pendant 3 ans, dans une caserne.

 3. Ce système est - il juste ?

     R. C'est la plus monstrueuse iniquité.

 4. Pourquoi ?

     R. Parce que, en temps de guerre, le pauvre doit verser son sang pour défendre le sol de la patrie dont il ne possède pas un pouce et défendre des institutions qui lui refusent droit ; tandis que le riche qui possède le sol et qui profite des institutions, reste lui, à l'abri de tout danger.

 5. Combien coûte l'armée et ses accessoires ?

     R. Cinquante millions par an.

 6. A quoi sert-elle ?

     R. A rien, puisque nous sommes neutres et qu'une neutralité ne se défend pas. - La Belgique n'a pas plus besoin d'une armée pour faire la guerre, qu'un homme neutre n'a besoin d'une femme pour faire des enfants.

 7. Pourquoi devons-nous avoir une armée ?

     R. Parce que le roi le désire.

 8. Pourquoi le roi désire -t -il avoir une armée ?

     R. Pour deux motifs. Le premier parce qu'il espère que l'armée défendra contre son peuple et sa personne et sa liste civile.

     Le deuxième parce qu'il faut à un roi une armée pour jouer au soldat, mettre de beaux uniformes, avoir des places à donner et aussi pour la montrer aux autres rois, quand ils viennent le voir, comme il faut aux enfants des soldats de plomb, des képis d'officiers... pour exciter l'envie des petits camarades qui viennent les voir.

10. Depuis 55 ans qu'elle existe, l'armée a - t -elle jamais été sur un champ de bataille ?

     R. Malheureusement on l'a conduite et fait tirer sur un champ de travail. Elle a tué Gillis à Verviers, des femmes et des enfants dans le Borinage.

11. Quel fait monstrueux s'est passé à Verviers à propos de l'assassinat de Gillis ?

     R. Le caporal Veckmans qui avait tué ce pauvre Gillis, a été nommé chevalier de l'ordre de Léopold.

12. Pourquoi le gouvernement belge a - t - il décoré un Belge qui avait tué un de ses frères ?

     R. Parce que le gouvernement qui savait très bien que l'armée ne voulait pas tirer sur ses frères, a cru trouver le moyen de l'y décider en récompensant un caporal qui avait tué un ouvrier. Le gouvernement espérer, par l'appât des récompenses, exciter l'armée contre le peuple. 

13. Y parviendra - t - il ?

     R. Jamais ! car l'armée est composée de nos fils, de nos frères, de nos amis, et jamais on ne saura les décider à tuer leurs pères, leurs mères, leurs frères ou leurs soeurs.

14. Comment remédier à cet état de choses ?

     R. En décrétant le suffrage universel qui enverra à la Chambre des députés qui établiront le service universel et obligatoire ou aboliront l'armée ce qui serait beaucoup mieux.

6e leçon

Des salaires

 1. Y a-t-il une loi sur les salaires en Belgique ?

     R. Non. Le patron donne ce qu'il veut à l'ouvrier.

 2. Comment le travail est-il rémunéré ?

     R. Plus on travaille, moins on est payé ; moins on travaille plus on est payé.

 3. Expliquez-vous par des exemples.

     R. Le premier fonctionnaire du royaume, Léopold II, gagne 13,698 francs par jour. Il ne fait rien que signer de temps en temps, se promener et donner quelques dîners.

     Un employé de chemin de fer par exemple qui est à son poste de 6 heures du matin à 7 heures du soir, gagne (à raison de 1.000 francs par an), 2 fr. 70 par jour.

 4. Mais Léopold II a peut être des responsabilités ?

     R. Aucune, aucune.

 5. Et l'employé ?

     R. Lui il a une énorme responsabilité, et malheur à lui s'il manquait 10 centimes dans sa caisse. On le destituerait et on l'enverrait en prison.

 6. Citez d'autres exemples.

     R. Le gouverneur de la Banque Nationale qui n'a qu'une responsabilité dérisoire, gagne près de 100.000 francs par an. - L'encaisseur de la Banque qui doit déposer un cautionnement, qui a une responsabilité de chaque instant et qui fait un labeur très dur, ne gagne que 2 fr. 75 par jour.

 7. Citez encore un exemple.

     R. Celui de toutes les administrations à commencer par celle des chemins de fer. - Plus on est haut placé dans la hiérarchie, plus on gagne et moins on travaille, plus on travaille moins on gagne. - Ceux qui ne font rien ont des traitements qui varient de 15 à 30 mille francs, ceux qui travaillent ont de 1.000 à 3.500 francs.

 8. dans les charbonnages comment cela se passe-t-il ?

     R. De la même façon. - Le directeur-gérant qui ne risque rien, gagne de 15 à 40 mille francs par an ; l'ouvrier qui risque à chaque instant sa vie gagne de 1 fr. 50 à 2 fr. 2 par jour.

 9. Par quels moyens l'ouvrier peut-il combattre victorieusement cet état de choses ? 

     R. Par l'association. Tous les ouvriers doivent s'affilier au Parti Ouvrier. Le jour où ils seront bien unis, ils seront les maîtres.

10. N'ont-ils pas un autre moyen de devenir maître de la situation ?

     R. Oui, par le suffrage universel qui leur donnera le pouvoir législatif. Leurs députés feront alors des lois qui réglementeront le travail et le salaire. 

7e leçon

 1. Tu es donc esclave ?

     R. Oui, je suis esclave.

 2. Par qui es-tu gouverné ?

    R. Par 30.000 privilégiés.

 3. Sont-ils honnêtes ?

     R. Non, ils trafiquent de tout et vivent de notre travail en nous refusant tout.

 4. Que te laissent-ils ?

     R. Rien. Les riches prennent nos filles pour en faire de la chair à prostitution. Nos fils pour en faire de la chair à canon. Nous-mêmes. Ils prennent notre vie pour en faire des dividendes.

 5. Que dois-tu faire ?

     R. Abolir l'esclavage dans lequel nous vivons.

 6. Comment dois-tu y arriver ?

     R. Par le suffrage universel.

 7. Comment l'obtiendras-tu ?

     R. En allant tous, de tous les coins de la Belgique le demander à Bruxelles.

 8. Peut-on t'empêcher d'aller à Bruxelles manifester ?

     R. Non. J'use de mon droit comme les soi-disant libéraux et catholiques en ont usé en septembre 1884.

 9. Il te faut de l'argent pour aller à Bruxelles.

     R. J'ira à pied.

10. Triompheras-tu ?

     R. Oui, car mon cri de ralliement sera : vive le peuple ! vive le suffrage universel !

11. Marchons alors ?

     Oui marchons ! en avant ! et vive le peuple, vive le suffrage universel !

12. A quand le rendez-vous ?

     R. Le jour de la Pentecôte tous les Borains seront à Bruxelles; ils y arriveront à pied et u trouveront 25.000 gantois, 20.000 liégeois et verviétois, 20.000 ouvriers du Centre et de Charleroy. Tous les ouvriers y seront réunis, le peuple entier y sera et le gouvernement nous donnera le suffrage universel aux cris de : Vive le peuple ! Vive la liberté !

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