samedi 19 juillet 2008

godillots les Irlandais ???

Ca c' est de la "démocratie" à la Sarko et tous ses semblables de l' Euro-dictature ...
-on vote, on dit "oui", ça passe comme une lettre à la Poste...
-on vote, on dit "non", faut revoter jusqu'au moment où on dira "oui"...
La pseudo démocratie capitaliste, il n'y a pas meilleur trucage, meilleur conditionnement des cervelles...
Un tas de maquignons qui essaient de (re)vendre à tout prix leur camelote...
Les politicailleurs et gouvernants belges, eux, ont trouvé le meilleur moyen: on vote entre copains par la voie parlementaire et le tour est joué. La voix du peuple ??? Basta ! "Tous les pouvoirs émanent de la Nation", dit la Constitution belge qui date de plus de 175 ans ... Qu'importe ... !
A propos de cette "démocratie" à la Belge, Defuisseaux disait déjà ceci en 1866 dans le Catéchisme du Peuple: http://users.skynet.be/roger.romain/Defuisseaux.html
RoRo


Les Français ont dit "NON" et disent toujours "NON"
ainsi que les Néerlandais
et les Irlandais
et tous les peuples non consultés par référendum et qui sont contre également.
 
 
NON c'est NON! 
 
 
----- Original Message -----
Newsgroups: Sent: Thursday, July 17, 2008 7:41 PM
Subject: godillots les Irlandais ???

Irlande: avec l'ami Sarkozy, le oui n'a pas besoin d'ennemi

Mardi, Nicolas Sarkozy, actuel président du Conseil européen, déclarait devant des députés UMP que les Irlandais devront revoter sur le traité de Lisbonne. Un traité qu'ils ont rejeté à 53% le 12 juin. Notre président aurait-il confondu vitesse et précipitation? En Irlande, ces déclarations gênent surtout les partisans du oui, qui espéraient arracher quelques concessions avant de reparler d’un éventuel référendum. Et qui ne veulent pas qu'une solution leur soit imposée de l’extérieur.

Selon Dan Boyle, sénateur Verts et pro-traité de Lisbonne joint par Rue89, "le moment est particulièrement mal choisi". Sarkozy doit se rendre en Irlande lundi, et ses déclarations ont donné l’impression aux Irlandais qu’on cherchait à leur forcer la main. Son accueil devrait s’en ressentir.

Pour Dan Boyle, les Irlandais n’apprécient pas vraiment l’ironie de cette situation: voilà que le Président du pays qui a dit non en 2005 et qui a refusé de faire voter le traité de Lisbonne par référendum entend faire… revoter l’Irlande par référendum.

"Des réactions émotionnelles"

De son côté, Pat Cox, ancien président libéral du Parlement européen, confie que "les propos de Sarkozy ont suscité des réactions émotionnelles", peu susceptibles de faire avancer le débat. Ce qui risque de remobiliser le camp du non.

Le gouvernement irlandais a voulu minimiser les déclarations du président français. Le ministre des Affaires étrangères Micheal Martin assure que lors de sa visite, Nicolas Sarkozy sera en "mode écoute".  Et non là pour vendre une solution de son cru.

Kathy Sinnott, partisane du non et présidente du groupe Indépendance/Démocratie au Parlement européen, juge ces propos outrageux. Les Irlandais ont voté, et il faut respecter ce vote. Mais au moins, nous dit-elle, le masque est tombé. Elle voit en Sarkozy "un prof qui demanderait à l’élève irlandais de revoir sa copie":

"S’il devait y avoir un nouveau vote, il faudrait qu’il n’y ait qu’un bulletin "oui", puisque de toute manière c’est la seule option que les leaders européens accepteraient."

Les chefs d'Etat avaient pourtant décidé de ne rien décider pour l'instant

Afin de ne pas avoir à commenter les propos élyséens, certains politiques irlandais soulignent qu’il ne s’agit pas là d’une déclaration officielle du Président. Mais pour Eamon Gilmore, leader du parti travailliste irlandais, si ces propos sont confirmés, alors Nicolas Sarkozy a vraiment mis les pieds dans le plat.

De même, l’Independent titrait mercredi: "Sarkozy alimente une nouvelle tempête en pressant les Irlandais de revoter".

Lors du Conseil des chefs d’Etat européens en juin, décision avait été prise de laisser du temps aux Irlandais. Le but? Donner un peu d’air au premier ministre Brian Cowen pour qu’il trouve des solutions d’ici le prochain sommet, en octobre.

Avec un scénario de sortie de crise en tête: avant octobre, presque tous les pays devraient avoir adopté le traité. Depuis mardi, avec le vote positif de l’Espagne, 23 pays ont déjà dit oui. Si les Irlandais étaient les seuls à bloquer l’adoption du traité, cela pourrait les pousser à revoir leur position.

"Sarkozy a été honnête. Il a dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas"

Ainsi, pour Pat Cox, "Nicolas Sarkozy a surtout été honnête. Il a dit tout haut ce que beaucoup d’autres leaders européens pensent tout bas". Mais d’après lui, savoir s’il faut revoter est une question très difficile.

S’il se déclare pour la réforme, il s’agit "de reconnaître l’écart qu’il y a entre les institutions européennes et les citoyens européens". Pour M. Boyle, le gouvernement irlandais devrait d’abord chercher à obtenir quelques garanties supplémentaires sur des points chers aux partisans du non.

Un brin désabusé, Josep Borrell, ancien président socialiste du Parlement européen, comparant la situation au lendemain des non français et irlandais, résume:

"Si la France dit non, c'est un problème pour l'Europe. Si l'Irlande (ou un autre petit Etat non fondateur) dit non, c'est un problème pour l'Irlande."

 

extrait de Rue89