lundi 22 novembre 2010

12 Percée spectaculaire du Parti communiste grec (KKE)


Vendredi 19 novembre 2010 5 19 /11 /2010 20:14

le KKE conquiert la ville ouvrière de Petroupoli

et appelle ailleurs au vote blanc

contre l'alternative « blanc bonnet et bonnet blanc »

KKE

La colère populaire s'est exprimée contre les politiques du gouvernement PASOK, de la droite et de l'Union Europénne

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Le 14 novembre, se déroulait le second tour des élections régionales et locales. La colère des travailleurs Grecs contre les mesures du gouvernement social-démocrate PASOK, qui sont imposées avec l'appui de l'UE et du FMI, s'est exprimé très clairement.



Nous devons avoir en tête qu'au premier tour des élections le KKE, qui était représenté par les listes du « Rassemblement populaire », était le seul parti qui avait amélioré ses scores (+ 3,3% par rapport aux élections législatives de 2009), atteignant les 11% et récoltant près de 600 000 voix (592 977), soit 80 000 voix de plus qu'aux élections législatives de l'an dernier (cf l'analyse détaillée du premier tour par le KKE:

Le PC Grec (KKE) analyse sa percée aux élections locales du 7 novembre, avec 11% des voix, comme un renforcement du parti pour les luttes à venir).

Ce résultat est particulièrement important pour nous, si on prend en compte la hausse de l'abstention (la participation a été de 61%).


Le KKE a fait élire 41 conseillers régionaux et plus de 500 conseillers municipaux.



Au second tour, le KKE était représenté dans seulement 2 municipalités, Petroupoli (ville de la banlieue ouvrière d'Athènes) et Ikaria.

Dans les autres municipalités, où s'affrontaient les forces des deux grands partis bourgeois (PASOK/ND), les différents candidats « indépendants » et les représentants des partis qui soutiennent l'UE, le KKE a appelé le peuple à voter blanc ou nul.



Les résultats montrent que la participation au second tour a été encore plus faible qu'au premier tour (près de 45%) tandis qu'il y a une hausse également dans le nombre de bulletins blanc et nul.



Dans la municipalité de Petroupoli, le candidat du KKE a obtenu 21,6% au premier tour et a gagné avec 55% au second tour.



Dans la municipalité d'Ikaria, où le KKE a traditionnellement de bons résultats (aux dernières élections législatives, il a obtenu 35% des voix), le représentant du KKE a obtenu au premier tour 43,9%. Néanmoins son adversaire, qui a été soutenu par toutes les autres forces politiques du pays (PASOK, la droite de la ND, les opportunistes du SYNAPSISMOS/SYRIZA, le parti nationaliste du LAOS), a remporté le second tour.

Le candidat communiste a quand même obtenu 48% au second tour.



Le KKE continuera la lutte immédiatement après la fin de la bataille électorale sans aucun temps de répit. Il organisait dés hier, lundi 15 novembre, à Athènes, Salonique et dans d'autres villes, à l'occasion de la visite en Grèce de représentants de la troika Union Européenne/FMI/BCE.

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

TEXTE REPRIS SUR
 BANDERA ROSSA

 

Par Jean Lévy - Publié dans : Education nationale


Lundi 8 novembre 2010 1 08 /11 /2010 11:14
Lundi 8 novembre 2010 1 08 /11 /2010 10:21

 GRECE

Percée spectaculaire

du Parti communiste grec (KKE),

KKE 

avec près de 12% des voix aux élections locales, qui se pose comme alternative au consensus de droite PASOK-ND



Article AC pour

http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Les médias dominants tentent de présenter les premiers résultats des élections locales grecques, mettant en jeu 13 régions et plus de 300 municipalités, comme un duel à couteaux tirés entre le PASOK (social-démocratie) et la Nouvelle démocratie (ND –droite traditionnelle), où le verdict des urnes serait encore pendu au second tour.

Or, au-delà de la conquête de telle région ou de telle cité, une seule chose est déjà sûre: les deux partis dominants ont été lourdement sanctionnés lors de ce scrutin.

D'après les estimations à minuit, le PASOK obtiendrait 35%, soit une chute de huit points par rapport au législatives de l'an dernier, tandis que la ND atteindrait péniblement les 31%, un recul de deux points par rapport à son score catastrophique de l'an dernier.

Outre ces estimations relatives, le fort niveau de l'abstention (autour de 45%) est l'expression d'une vaste désaffection vis-à-vis de la vie politique incarnée par les deux grands partis. Beaucoup de travailleurs Grecs ne croient plus à un jeu politique où tout semble « bonnet blanc et blanc bonnet » et ne semblent pas encore trouver l'alternative à ce marché de dupes.

Or, cette alternative existe, et de nombreux Grecs l'ont trouvée: c'est le Parti communiste grec (KKE). Force motrice du « Rassemblement démocratique », le KKE avait décidé de refuser de rentrer dans le jeu des combinaisons locales et décidé de faire de cette élection locale une élection à enjeu national, un moment d'éclaircissement et d'exposition de son programme, de mobilisation et d'action dans sa longue lutte contre le plan d'austérité du gouvernement socialiste.

Le pari est réussi: d'après les premières estimations à minuit, le Parti communiste grec obtiendrait entre 11 et 12% des voix, soit 4 points de plus que son résultat des élections législatives de 2009, pourtant déjà encourageant.

Symptomatique de cette percée historique, dans la région cruciale de l'Attique, le candidat communiste tête de liste du « Rassemblement démocratique », Anastasios Pafilis obtiendrait 14,25%. kke-en-grec.jpg



Le Parti communiste grec (KKE) s'impose sans aucune équivoque comme la troisième force politique du pays et comme le parti de l'alternative en Grèce.



A sa droite, le ballon de baudruche de SYRIZA-SYNAPSISMOS ne cesse de se dégonfler. Coalition électoraliste d'éléments disparates allant de la gauche de la social-démocrates aux trotskistes, cette auberge espagnole a souvent été présentée complaisamment par les médias comme l'« alternative de gauche » au PASOK.

Mais SYRIZA obtiendrait moins de 5% des voix: miné par des dissensions internes sur fond de querelles politiciennes, il est au bord de l'implosion.

Confrontés à une machine médiatique les discréditant et les réduisant au silence, les communistes grecs n'avaient qu'un seul antidote valable à l'idéologie dominante pour les travailleurs est l'organisation de classe et de masse, enracinée sur les lieux de travail et dans les quartiers, portant un programme et un projet de société clair et alternatif.

Comme l'a souligné Aleka Papariga après l'annonce des premiers résultats, ces élections sont un signal positif pour le KKE, mais ils n'ont de sens que si les communistes l'utilisent pour intensifier la lutte, pour contribuer à renforcer l'organisation des travailleurs et du peuple grec contre les mesures à venir.

Avec une conception aussi saine du rapport élections-lutte, la subordination du premier comme moment à l'activité principale du parti qu'est le second, une organisation aussi forte idéologiquement qu'organisationnellement, le résultat du KKE n'est en rien une surprise.



Conserver sa raison d'être de communistes paye, même électoralement!



Ce résultat constitue pour nous, communistes français, un exemple dont nous ne pouvons que nous féliciter.

                                                                              

REPRIS SUR     

par
BANDERA ROSSA
 
canempechepasnicolas
 

http://www.solidnet.org 

News, documents and calls for a

WP of Belgium, Congratulations to KKE [En., Fr.]

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From: Workers' Party of Belgium,

Du Parti du Travail de Belgique (Ptb)

Wednesday, 10 November 2010

http://www.wpb.be , mailto:wpb@wpb.be  

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Brussels 9 November 2010

 

Dear Comrade Aleka Papariga,

 

Dear comrades of KKE

 

The National Council of the Workers' Party of Belgium warmly congratulates you on the remarkable increase of 50% obtained by the "People's Rally" in local and regional elections  on Sunday, November 7.

 

Such a result is undoubtedly the result of the organizing and activist work of your revolutionary party as well as its political and tactical  line, linking the immediate struggle in conditions of deep crisis in the capitalist  system to the only possible perspective, socialism - communism.

 

With our warm greetings and solidarity in struggle,

 

On behalf of the National Council of Workers' Party of Belgium

 

Peter Mertens, President.

 

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Chère camarade Aleka Papariga

 

Chers camarades du KKE,

 

Le Conseil national du Parti du Travail de Belgique vous félicite pour chaleureusement pour la remarquable progression de 50% obtenu par le "Rassemblement populaire" aux élections régionales et locales du dimanche 7 novembre.

 

Un tel résultat est sans nul doute le fruit de l'organisation et du travail militant de votre parti révolutionnaire ainsi que de de sa juste ligne politique et tactique, liant la lutte immédiate dans les conditions de la crise capitaliste profonde à l'unique perspective possible, le socialisme/communisme.

 

Avec nos chaleureuses salutations et notre solidarité dans la lutte,

 

Au nom du Conseil national du Parti du Travail de Belgique,

 

Peter Mertens, Président.

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News, documents and calls for action from communist and workers' parties. The items are the responsibility of the authors.

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CP of Greece, Elecciones regionales y municipales: Aumento significativo del KKE [Sp.]

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From: Communist Party of Greece, Thursday, 11 November 2010

http://inter.kke.gr , mailto:cpg@int.kke.gr  

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u     El porcentaje electoral del KKE a nivel nacional se aproximó al 11%

u     El KKE fue el único partido que tuvo un porcentaje elevado (+3,3%) y un aumento de votos (+75.000) en relación con las elecciones parlamentarias en 2009.

 

El 7 de noviembre se llevó a cabo la primera ronda de las elecciones regionales y municipales realizadas tras la reforma administrativa que redujo los 1300 municipios en 325 y las 52 prefecturas en 13 regiones. Este fue el resultado de la fusión de los órganos administrativos impuesta por el plan "Kallikratis" lo cual ha sido aprobado por la mayoría parlamentaria socialdemócrata. Este plan aparte de la fusión de los municipios en unos pocos y más grandes y la sustitución de las prefecturas por pocas y mayores regiones, trae nuevos cambios de carácter profundamente antipopular.

 

En estas elecciones el KKE apoyó las listas de la "Agrupación Popular" dado que en Grecia la participación directa de partidos en las elecciones locales está prohibida. Las listas de la "Agrupación Popular" participaron en las 13 regiones y en 260 municipios en los grandes centros urbanos y en la gran mayoría del país. Miles de personas participaron como candidatos en las listas de la "Agrupación Popular" encabezadas por cuadros destacados del KKE, del Frente Militante de Todos los Trabajadores (PAME), del Frente Militante de Todos los Campesinos (PASY), del Frente Antimonopolista Griego de Autónomos y Pequeños Comerciantes (PASEVE), del Frente Militante de Estudiantes (MAS), de la Federación de Mujeres de Grecia (OGE), del Comité Griego por la Distensión Internacional y la Paz etc.

 

 Las elecciones tuvieron un carácter político fuerte tomando en cuenta que el período anterior se llevaron a cabo grandes y duras luchas de clases contra las medidas antipopulares impuestas al pueblo por el gobierno socialdemócrata del PASOK junto con la UE y el FMI. En estas luchas el KKE desempeñó un papel protagonista y fueron dirigidas por el PAME, el movimiento obrero-sindical de orientación de clase.

 

Algunos resultados claves y las evaluaciones políticas del KKE

Los resultados del KKE en las regiones son los siguientes:

 

Regiones

(según el porcentaje del KKE

del mayor al menor)

ΚΚΕ
(votos)

ΚΚΕ (%)

Egeo Norte

16.877

15,74

Islas Jónicas

17.266

15,30

Ática

202.612

14,43

Tesalia

57.831

13,10

Grecia Occidental

43.399

11,14

Grecia Central

35.909

10,87

Macedonia Central

88.631

9,08

Egeo Sur

15.401

9,04

Epirus

18.766

8,36

Macedonia Occidental

15.851

8,22

Macedonia Oriental y Trace

27.852

7,74

Peloponeso

25.660

6,80

Creta

22.843

6,93

 Total

588.898

10,85% 

 

 

Hay que señalar que hace apenas un año en las elecciones parlamentarias el KKE había reunido 517.154 votos, un porcentaje de 7,54%, mientras que hace 4 años, en las elecciones locales de 2006, el resultado toral de sus listas en las 52 prefecturas fue 479.812 votos y 7,22%.

Esto señala que el KKE tiene:

u     Un aumento de +3,3% (+75.000 votos) en relación con las elecciones parlamentarias de 2009, así como

u     Un aumento de +3,6% (110.000 votos) en relación con las elecciones locales de 2006.

El KKE tenía 40 consejeros regionales y más de 500 en los consejos municipales. En dos municipios (en el de Icaría y el de Petroupoli) los candidatos del KKE consiguieron a pasar a la segunda ronda de las elecciones. Además, en algunos municipios (p.ej. de Ilion o de Korydallos) los candidatos apoyados por el KKE ocuparon la segunda posición pero dado que el primero había reunido el necesario 50% que no habrá segunda ronda. 

 

El CC del KKE  se reunió el 8 de noviembre de 2010 para discutir sobre "La primera evaluación de los resultados de la primera ronda de las elecciones para los órganos estatales locales en las regiones y en los municipios". El CC va a elaborar estas primeras conclusiones después de la segunda ronda, se llevará a cabo un debate en las organizaciones del partido, en las organizaciones de la KNE, con los amigos, los partidarios, los aliados, lo más ampliamente posible para que se elaboren las evaluaciones finales.

 

1/ En cuanto al fortalecimiento del KKE:

 

Como se menciona en el comunicado del CC del KKE: "Los resultados de la primera ronda de votaciones mostraron las listas bajo el nombre "Agrupación Popular" que fueron apoyadas a nivel nacional por el KKE como fuerza ascendiente dado que ha reunido miles de nuevos votos. Por tanto, el KKE es el único partido que vio sus fuerzas aumentadas tanto en votos como en porcentaje. Con los datos que tenemos hasta este momento, en comparación con los resultados de las elecciones parlamentarias de 2009,  ha habido un incremento de 75.000 votos. El porcentaje se aproxima al   11%, es decir un incremento de 3,3%. El CC es de la opinión que independientemente del voto, se ha incrementado el número de las personas que evalúan positivamente las evaluaciones y las posiciones del KKE, que están interesadas en conocer la propuesta política alternativa y reconocen el papel político militante y la contribución del partido".

 

Al mismo tiempo, el CC del KKE "agradece y saluda a todos los que votaron por primera vez por las listas que apoyó el KKE, que resistieron a los dilemas intimidantes, al chantaje provocativo y a la formación de varias listas "independientes" apoyadas por el partido en gobierno. El incremento importante de nuestros votos nos trae nuevas responsabilidades y obligaciones. Entendemos que crecen las exigencias para responder a la necesidad de agrupación obrera y popular y de lucha, para que se exprese el descontento y la voluntad de lucha de amplias masas populares que aprecian nuestro papel y contribución mientras mantienen sus propias opiniones".

 

El CC del KKE considera que "el aumento de la fuerza del KKE en las elecciones locales incluye un cierto dinamismo y marca un nuevo rumbo de agrupación de fuerzas populares amplias en contra de la política que durante más de 20 años ha llevado al deterioro de la vida del pueblo, ha contribuido a la agudización de la crisis y ha conducido a la firma del memorándum bárbaro que durará no sólo durante la crisis sino también en la fase de recuperación que cuando venga será anémica y seguida por una nueva ola de crisis. Se está fortaleciendo la corriente de agrupación antimonopolista antiimperialista y va ganando terreno la propuesta alternativa de salida de la crisis por el poder y la economía populares".

 

 

2/ Las demás fuerzas políticas

 

El hecho de que ninguna otra fuerza política aumentó sus votos y porcentajes excepto el KKE es un hecho político importante.

u                 Por lo tanto, la influencia electoral del partido gobernante, el PASOK socialdemócrata, de 43,92% en las elecciones de 2009, se redujo a 34,67% (una caída de un 10% aproximadamente y pérdida de más de un millón de votos).

u                 La oposición conservadora de la ND logró el 32,82%, (aproximadamente 1% menos en relación con su porcentaje en las elecciones del año pasado y una pérdida de aproximadamente medio millón de votos).

u                 La corriente oportunista (SYN/SYRIZA) que está pasando una crisis ideológica-política y durante el período anterior había puesto de manifiesto su falta de fiabilidad, ya que se colaboró en varios municipios con los socialdemócratas del PASOK y apoyó decisiones del gobierno del PASOK, obtuvo el 4,5% mientras en las elecciones del año pasado había obtenido el 4,6% y perdió aproximadamente 50.000 votos.

u                 El partido nacionalista y anticomunista LAOS obtuvo 4% de los votos (casi 1,5% menos en comparación con su porcentaje en las elecciones de 2009 y perdió 150.000 votos). Cabe señalar que en 3 regiones este partido no tenía su propia lista y apoyó las listas de la ND y en una región la lista del PASOK.

Municipios

Porcentaje del ΚΚΕ

1.      Atenas

13,73%

2.      Tesalónica

9,50%

3.      Pireo

14,79%

4.      Patras

16,42%

5.      Heraklion

12,13%

6.      Lárisa

13,68%

7.      Volos

15,23%

8.      Peristeri

12,52%

9.      Kalithea

18,40%

10.  Corfú

26,96%

11.  Nikea - Rentis

18,38%

12.  Lesvos

13,25%

13.  Keratsini -Drapetsona

19,36%

14.  Egaleo

16,90%

15.  Glifada

9,56%

16.  Ilioupoli

13,33%

17.  Nea Smirni

10,63%

18.  Chalandri

15,00%

19.  Ilion - Kamatero

20,16%

20.  Zografou

12,83%

u                 Los "Ecologistas" recibieron el 2,9% de los votos y un ligero aumento en comparación con las elecciones de 2009; sin embargo perdieron 20.000 votos.

 

Como ha señalado el CC del KKE en su comunicado "El PASOK sufrió una reducción significativa de sus fuerzas mientras que la ND no consiguió convencer al pueblo griego que constituye una fuerza de oposición al gobierno a favor del pueblo a pesar de la maniobra a presentarse como si fuera en contra del memorándum. La condena del PASOK es clara e indiscutible aunque en el período preelectoral había apoyado varias listas "alternativas" para robar votos y camuflar su curso descendiente, mientras había utilizado la difamación de un frente unido contra el PASOK constituido por todas las fuerzas de la oposición". Además el CC del KKE "llama a todos los que querían expresar su oposición votando por otras listas aparte del PASOK y de la ND a pensar que este voto no ofrece una salida política ya que la propaganda de estos partidos de la oposición no afecta a la base de su estrategia sino a ciertos aspectos y tácticas. La contradicción real en la economía y en la sociedad en general, es la contradicción entre los monopolios y los intereses del capital por un lado y los trabajadores por el otro".

 

 

 

3/ Características cualitativos importantes de los resultados 

Es interesante el importante apoyo que recibió el KKE en general y sobre todo en los grandes centros urbanos donde la clase obrera de Grecia reside y trabaja. Este es un elemento especialmente importante para el KKE que el partido de la clase obrera.

Así, en los grandes municipios donde residen trabajadores y sectores populares, el KKE logró grandes porcentajes y ascenso. (Véase la tabla al lado). Es de particular importancia la influencia electoral significativa del KKE en la región de Ática (14,4% de 10,2%) que incluye la capital, Atenas, el mayor puerto del país, El Pireo, así como zonas industriales cerca de la capital. Hoy, en la región de Ática residen y trabajan 4 millones de personas. Además, en 67 municipios del país (de los 260 donde participó la "Agrupación Popular") el KKE recibió más que el 11% de los votos.

  El Comité Central del KKE en su comunicado menciona que: "El aumento de los votos y del porcentaje del KKE contiene elementos cualitativos importantes ya que en los grandes centros urbanos y en las grandes regiones se ha logrado mayor aumento del promedio. El elemento básico es que este aumento se observa en los barrios populares obreras donde los pequeños comerciantes y los campesinos tienen problemas agudizados, es decir, en las zonas donde hay condiciones para la creación y el establecimiento del frente sociopolítico de alianza de la clase obrera con los autónomos y los pequeños y medianos campesinos". 

 

4/ El fenómeno de la abstención

Cabe señalar que Grecia, a diferencia de otros países de Europa, durante las últimas décadas ha tenido una alta tasa de participación de los votantes en las elecciones. Sin embargo, en esta batalla electoral la participación de los votantes se aproximó al 61%  (cuando en las elecciones de 2009 fue 71%). En este punto hay que tener en cuenta que los catálogos electorales no se habían actualizado y se estima que 15-20% de los votantes han muerto y nadie les ha borrado de los catálogos electorales.      

 

La abstención que aumentó en comparación con las elecciones nacionales de 2009 dio lugar a diferentes análisis e interpretaciones políticas. En este sentido "El CC considera que gran parte de la abstención, sobre todo en la región de Ática y en el municipio del Pireo, refleja la indignación y la condena de la política tanto del PASOK como de la ND, mientras tiene un carácter político más profundo en comparación con las elecciones al parlamento europeo. Refleja los procesos positivos que todavía están en proceso, hacia la emancipación del pueblo de los partidos burgueses y de la lógica de la gestión de la crisis del sistema.

 

La abstención refleja también en gran medida la condena y la aversión contra los dilemas intimidantes y el chantaje del gobierno durante el último período.

 considera que una parte de la abstención, especialmente las masas populares que no han participado en las luchas y los jóvenes es el resultado del impacto de la propaganda sistemática y de las calumnias de la lucha organizada, de la lucha de clases, de la propagación con varios modos y medios del individualismo y de la búsqueda de soluciones individuales a los problemas agudos

El KKE va a hacer todo lo posible para contribuir para que el pueblo entienda que la abstención no ejerce ninguna presión contra la política antiobrera antipopular. Todo lo contrario. La abstención reduce las posibilidades que existen hoy para que se den rápidamente pasos hacia el cambio de la correlación de fuerzas negativa que se basa principalmente en el PASOK y la ND. El KKE llama a los trabajadores a tomar parte en la lucha contra los monopolios, contra el imperialismo y a unir fuerzas con el KKE, a agruparse en dirección de contraataque, de ruptura y de derrocamiento. Además el pueblo debe entender que el apoyo de los demás partidos de la oposición no contribuye al fortalecimiento del frente popular radical que lucha contra la política dominante con firmeza, consistencia, de manera inquebrantable y sin vacilaciones".

5/ Las nuevas responsabilidades que asuma el KKE ante los acontecimientos

En el comunicado del CC del KKE se menciona que: "El CC reitera que el KKE cumplirá con sus responsabilidades cada vez mayores y luchará con el fin de superar las deficiencias observadas en su acción. Centrará su atención en elevar el espíritu militante y la participación de nuevas masas y de jóvenes en la lucha organizada; hará nuevos esfuerzos para la agrupación popular y para formar la alianza de la clase obrera con los autónomos, los pequeños comerciantes, los campesinos pobres, los jóvenes y las mujeres.

Los trabajadores se enfrentan a una nueva ola de medidas antiobreras, antipopulares, una nueva ola de medidas autoritarias mientras la crisis se está intensificando tanto en Grecia como en Europa. Tendrán que enfrentarse a la gestión conjunta en el mar Egeo, que ha sido ya prevista, a la intensificación de las contradicciones interimperialistas en la región.

 

Frente a estos acontecimientos trataremos de crear una corriente popular radical fuerte, capaz de poner obstáculos a las medidas peores que están por venir, de allanar el camino de la alternativa política que es necesaria para el pueblo y el país.

 

La agrupación de fuerzas populares contra la política del PASOK y de la ND, contra la barbarie del Memorándum, contra las decisiones del FMI y de la UE que tienen como meta un memorándum (medidas que no son de carácter temporal) debe extenderse también en la segunda ronda. Ningún voto a favor de las listas del PASOK y de la ND en los municipios y en las regiones en las que participan en la segunda ronda. El PASOK y la ND ni quieren ni pueden cambiar. Por lo tanto, la emancipación de ambos partidos es el mejor y más decisivo paso para allanar el camino hacia una vida mejor para el pueblo. La segunda ronda de las elecciones locales debe señalar un nuevo paso, un nuevo comienzo para la reorganización del movimiento y para el contraataque.

 El CC propone al pueblo que en la segunda ronda vote blanco o nulo en casos en que los candidatos son de otras fuerzas políticas o supuestamente independientes que apoyan la política dominante y ponen obstáculos

a la radicalización del pueblo. La presencia de estas fuerzas y sus cuadros en los órganos de las prefecturas y los municipios hasta ahora, ya sea con el manto del "rebelde" o del independiente, ha mostrado que no están dispuestos a desobedecer y resistir a las decisiones antipopulares del plan Kallikratis".

 Al mismo tiempo el CC subraya que: "El paso siguiente para el pueblo debe ser su participación el lunes 15 de noviembre en las manifestaciones convocadas por el KKE que son de gran importancia y tienen como meta a mostrar la oposición de la gran mayoría del pueblo contra el Memorándum y con la consigna que la carga de la crisis la deben pagar los culpables, los monopolios y la plutocracia, no los trabajadores.

El CC saluda los esfuerzos incansables de los miembros, los amigos y simpatizantes del partido, así como de los miembros y amigos de la KNE para que la voz, las evaluaciones, las tesis y las propuestas del KKE alcancen a amplios sectores populares y obreros, para que se exprese en las urnas la militancia popular, la voluntad de resistencia y la lucha por el futuro. Tenemos que seguir luchando con el mismo espíritu militante y de manera incansable por la emancipación de amplias masas populares de los dilemas del PASOK y de la ND ante la segunda ronda de las elecciones locales, para el éxito de las manifestaciones de masas en contra de la troika en Atenas y Tesalónica.

 

El CC pide a los cientos de consejeros regionales y municipales a estar al lado de la gente que sufre, a luchar por los problemas de los obreros y del pueblo junto con las organizaciones de masas, con los militantes en los centros de lugar y en los barrios".

  

 

http://www.solidnet.org

 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article649

http://www.fischer02003.over-blog.com/article-kke-et-prc-51004881.html

Réflexions sur le PC de Grèce.

par Fosco Giannini, membre de la direction nationale du Parti de la Refondation Communiste (Italie) et coordinateur national du courant de l'Ernesto

Dans le cadre de ce petit hommage que notre site rend, à juste titre, au Parti Communiste de Grèce (KKE) je voudrais ajouter seulement quelques petites notes : au début des années 1990, je suis allé – en tant que membre du Département Politique Étrangère du PRC et responsable aux rapports avec les forces communistes et de gauche européennes – au Congrès du KKE, le Congrès consécutif à la scission de droite de la part de Synapsimos. C'était un Congrès difficile : la scission du Synapismos, menée par Maria Damanaki, sur des positions philo « occhettiennes » [de Attilio Occhetto, liquidateur du PCI en 1991] et tournées vers le dépassement de l'autonomie communiste et la transformation du KKE en un « Parti de Gauche » (l'éternel retour, pourrait-on dire, si on reste dans l'esprit hellénique et en pensant à ce qui se passe depuis des décennies en Italie, de la « Bolognina » d'Occhetto jusqu'au contemporain Vendola et à ses partisans au sein même du PRC, en passant par Bertinotti) avait créé des problèmes importants au KKE, qui s'en est bien vite remis surtout grâce à un large et profond enracinement, en particulier parmi la classe ouvrière et les paysans.

Au Congrès ce qui m'a frappé, entre autres, c'est une phrase du camarade Thanassis Papariga (alors rédacteur en chef de Rizospastis, quotidien du KKE et mari – malheureusement décédé – de la secrétaire-générale du KKE, Aleka Papariga et grand homme d'esprit) qui m'avait dit :

« Cela fait tant d'années que nous n'avions pas vu un camarade italien que nous pensions désormais que vous étiez une invention de la CIA ».

En fait, le PCI des années 1980 (tout occupé par l'euro-communisme et ensuite par les rapports privilégiés avec les social-démocraties de Willy Brandt et Olof Palme) avait beaucoup dilué – comme le fera par la suite également le PRC – ses rapports avec le KKE, considéré, tant par le PCI des dernières années que par la future Rifondazione, trop « orthodoxe », peu enclin aux innovations (d'Occhetto, de Damanaki, de Bertinotti...)

Aujourd'hui, nous nous retrouvons face à un paradoxe (apparent) : les partis de l'euro-communisme ou provenant culturellement de celui-ci (italiens, français, espagnols) qui snobaient et prévoyaient une fin imminente pour les partis communistes « orthodoxes », marxistes et léninistes (portugais et grec en tête) n'ont aujourd'hui plus qu'un souffle de vie, sont proches de l'extinction.

Tandis que les camarades grecs, portugais, chypriotes et tchèques (malgré la « Lustration ») ont bon pied bon œil, sont en croissance électorale et à la tête des luttes anti-capitalistes et anti-impérialistes (puisque la lutte que mène le KKE contre l'Union européenne est de cette nature)

Sur ce paradoxe apparent, il faudrait réfléchir, surtout sur une question centrale : l'abandon et la liquidation du patrimoine théorique, historique et politique du mouvement communiste aide-t-il vraiment à relancer une stratégie anti-capitaliste et anti-impérialiste efficace et conséquente ou emmène-t-elle plutôt au déclin et à la dissolution dans la culture et dans la pratique de la gauche modérée ?

Par rapport à ce que l'histoire nous enseigne, la réponse paraît évidente...

Il faut aussi dire que la capacité quotidienne de lutte du KKE (qui, comme on le voit, obtient désormais rapidement la sympathie des jeunes, travailleurs et des mouvements anti-Maastricht, anti-capitalistes et anti-impérialistes de toute l'Europe), ne vient pas de nulle part, n'apparaît pas tout à coup.

Cette capacité de lutte (lutte de masse, bien différente du radicalisme sectaire et extrémiste, que les camarades grecs récusent), le KKE la trouve dans sa propre histoire, une histoire marquée par la grande, héroïque tentative révolutionnaire de l'après-guerre (quand le KKE a tenté – malgré Yalta – la prise révolutionnaire du pouvoir, mettant à dure épreuve l'armée anglaise d'occupation, parvenant, avec ses partisans armées et ses drapeaux rouges, presque à prendre le centre du pouvoir qu'est Athènes, en en payant toutefois un énorme tribut du sang : 300 000 communistes morts dans la lutte révolutionnaire et de libération nationale) ; une histoire, celle du KKE, marquée par la lutte vaillante contre les colonels grecs qui, de mèche avec le gouvernement américain et avec la CIA, réussirent, le 21 avril 1967, leur coup d'État et lancèrent une répression anti-ouvrière, anti-populaire et anti-communiste ; une histoire, celle des communistes grecs, marquée par la résistance – politique et théorique – aux profonds mouvements anti-communistes consécutifs aux dérives « gorbatcheviennes », à l'échec de la « perestroïka » et à la chute de l'URSS ; une histoire marquée – également dans les quinze dernières années – par le fait que le KKE a mené, pris la tête des grandes luttes ouvrières et paysannes qui se sont succédées (celles des dernières semaines ne sont bien sûr pas les premières) en Grèce contre les politiques hyper-libérales de Maastricht et contre les guerres impérialistes en Irak et en Yougoslavie.

Si aujourd'hui les camarades grecs qui, depuis l'Acropole occupée, peuvent lancer un message d'espoir et de lutte pour les peuples européens et peuvent être écoutés par ceux-ci ; si aujourd'hui ils peuvent proposer à tous les peuples et aux travailleurs européens une lecture de l'Union européenne bien différente de celle conciliante exprimée par la gauche communiste italienne, et peuvent parler – étant écoutés – en partant des faits et des dures conditions du peuple grec, du « néo-impérialisme européen » ; s'ils peuvent balayer les nuages de méfiance dont étaient couverts le PCI des dernières années – qui sentait l' « occhettisme », du PDS, du PRC et d'une certaine « nouvelle gauche » européenne, c'est parce que le KKE a su résister, dans les années très difficiles de la contre-révolution consécutive à 1989, aux sirènes du 'transformisme' de gauche, en maintenant, par les luttes et l'autonomie politique et culturelles, sa crédibilité envers le mouvement ouvrier grec et son enracinement social.

Fosco Giannini, membre de la direction nationale du Parti de la Refondation Communiste (Italie) et coordinateur national du courant de l'Ernesto.

UN PEU d' HISTOIRE :  qui se rappelle encore de la GRÈCE DES COLONELS FASCISTES ? 



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