Numéro 175 - 9 novembre 2010
L'anniversaire de la chute du Mur de Berlin
est utilisé pour criminaliser la conscience
L'anniversaire de la chute du Mur de Berlin est utilisé pour criminaliser la conscience Objet de faussetés aujourd'hui, le Mur de Berlin a été érigé sur des faussetés - Dougal Macdonald
Deuxième Conférence internationale annuelle sur la lutte contre l'antisémitisme
Jouer «la carte du nazisme» pour criminaliser la dissidence
Lettre à la rédaction
Des chiffres imaginaires au service de la désinformation sur un événement imaginaire
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L'anniversaire de la chute du Mur de Berlin
est utilisé pour criminaliser la conscience
L'anniversaire de la chute du Mur de Berlin est utilisé pour criminaliser la conscience
Objet de faussetés aujourd'hui, le Mur de Berlin a été érigé sur des faussetés - Dougal Macdonald
Deuxième Conférence internationale annuelle sur la lutte contre l'antisémitisme
Jouer «la carte du nazisme» pour criminaliser la dissidence
Lettre à la rédaction
Des chiffres imaginaires au service de la désinformation sur un événement imaginaire
L'anniversaire de la chute du Mur de Berlin
est utilisé pour criminaliser la conscience
Le 9 novembre est célébré par la réaction mondiale comme date où le Mur de Berlin est « tombé » en 1989. À chaque année, les éléments les plus réactionnaires de la société utilisent l'occasion pour créer la confusion idéologique sur la signification des événements historiques de 1989-1991 en Europe de l'Est. Ils affirment encore aujourd'hui que ces événements ont signifié la « victoire du capitalisme » et la « fin du communisme ». Comme si le fait de le répéter à chaque année en fera une vérité.
L'interprétation dogmatique tant du capitalisme que du communisme crée un brouillard qui empêche de saisir la signification des événements qui se déroulent et de voir comment surmonter les crises qui déchirent le monde à l'avantage des peuples.
Le but de l'offensive anticommuniste était et demeure de convaincre les travailleurs et les peuples de cesser d'aspirer à une société dans laquelle les droits de chacun sont garantis. On espère que par la désinformation propagée par les gouvernements, les agences d'État et les médias monopolisés, ils deviendront rien de moins que des esclaves.
Plus l'oligarchie financière est corrompue, plus les oligopoles traitent les travailleurs et les peuples comme leurs « possessions ». Les gouvernements font de plus en plus preuve de servilité envers l'oligarchie financière et les oligopoles et les peuples sont censés suivre. Et ce diktat est imposé au nom de la démocratie, de la liberté, des droits humains et du libre marché. Au nom de ces grands idéaux des politiques carrément fascistes sont proposées.
Une conférence a été convoquée à Ottawa à l'occasion de cet anniversaire sous l'enseigne de la « lutte à l'antisémitisme », où l'on affirme que l'antisémitisme est une attaque contre les Juifs mais pas contre les Arabes. On affirme que la critique d'Israël et du sionisme est de l'antisémitisme et doit par conséquent être considérée comme un crime de haine. Il n'est pas difficile de démontrer que le but des principaux promoteurs de cette conférence est de criminaliser la conscience de tous ceux qui s'opposent aux pratiques terroristes de l'État d'Israël et qui s'opposent au sionisme. Au nom des institutions dites démocratiques et de la sécurité nationale, des lois sont proposées qui identifient l'intérêt national aux valeurs des grandes puissances et qui obligent les peuples à s'y soumettre sous peine d'exclusion et de persécution.
Au Canada et partout dans le monde, les travailleurs et les peuples s'opposent au rejet du fardeau de la crise sur leur dos par l'entremise des gouvernements qui coupent dans les programmes sociaux et les services publics pour mettre les fonds publics au service de la minorité riche. Ils s'opposent aussi à la criminalisation de la dissidence qui s'ensuit.
Cette semaine, de grandes manifestations ont lieu à Séoul, en Corée du sud, contre la réunion du G20 à l'heure où la criminalisation des activistes qui ont participé aux manifestations contre le G20 à Toronto cet été se poursuit devant les tribunaux et où les peuples partout continuent de combattre les politiques néolibérales et veulent prendre le contrôle de leurs affaires.
Plus les dangers croissent, plus il est nécessaire de donner à ces luttes une forme organisée pour que les travailleurs et les peuples puissent conjurer les dangers qui planent quand le pouvoir de décider est laissé entre les mains d'intérêts de classe et d'intérêts nationaux hostiles.
Objet de faussetés aujourd'hui,
le Mur de Berlin a été érigé sur des faussetés
La libération de Berlin par l'Armée rouge en mai 1945. |
Le 9 novembre, l'anniversaire de la « chute du Mur de Berlin », est toujours une occasion pour les forces du camp impérialiste, dont fait partie le gouvernement Harper, de répandre leurs mensonges et leurs accusations anticommunistes. Le passé est le déroulement objectif d'événements et il n'y a qu'un seul passé. Le 2 février 1943, par exemple, l'Union soviétique a vaincu l'Allemagne nazie à la bataille de Stalingrad, qui a été le point tournant de la Deuxième Guerre mondiale. C'est irréfutable. C'est arrivé et on ne peut rien y changer. Mais le passé irréfutable fait l'objet de falsifications historiques de la part de certaines personnes. On connaît par exemple la phrase de Churchill, parlant au nom des impérialistes anglo-américains, qui déclarait : « L'histoire me sera indulgente car j'ai l'intention de l'écrire. »
Berlin a été pendant longtemps la cible des falsifications historiques qui ont eu cours après la guerre. Tout comme il est dit que la chute du mur en 1989 et la « réunification de l'Allemagne » en 1990 ont signalé la « fin du communisme », le soi-disant Blocus de Berlin et le Pont aérien sur Berlin de 1948-1949 auraient supposément signalé le début de la Guerre froide par l'Union soviétique. C'est Winston Churchill qui a lancé la Guerre froide en attaquant l'Union soviétique dans son discours à Fulton, au Missouri, au sujet du « rideau de fer » : « De Stettin sur la Baltique à Trieste sur l'Adriatique, un rideau de fer s'est abattu sur le continent. Derrière cette ligne se trouvent toutes les capitales des anciens États d'Europe centrale et orientale. » Churchill faisait ainsi écho à son mentor Joseph Goebbels, le ministre nazi de la propagande. Voyez cette citation de Goebbels un an plus tôt : « Si le peuple allemand déposait les armes, les Soviétiques, en vertu de l'entente signée par Roosevelt, Churchill et Staline, occuperaient toute l'Europe de l'Est et du Sud-Est, et la majeure partie du Reich. Un rideau de fer tomberait sur cet énorme territoire contrôlé par l'Union soviétique derrière lequel les nations seraient décimées. » (Tiré de 'Das Jahr 2000' du journal Das Reich du 25 février 1945.)
Quels sont donc les faits concernant le « Blocus de Berlin » et le « Pont aérien sur Berlin » ? En vertu de l'Accord de Postdam de 1945 conclu à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les quatre puissances alliées ont divisé l'Allemagne vaincue en quatre zones : soviétique, américaine, britannique et française. La ville de Berlin était située dans la zone soviétique mais les gouvernements militaires des quatre pays étaient représentés dans son administration. Une des principales décisions prises à Postdam en vue d'établir un État allemand démocratique dans l'après-guerre concernait la nécessaire unité économique entre les quatre zones. Dès le début cependant, les impérialistes américains ont poursuivi une politique de division plutôt que d'unification de l'Allemagne et d'isolement de l'Union soviétique, à commencer par la fusion des zones américaine et britannique en une zone appelée Bizone, qui est bientôt devenue Trizone avec l'incorporation de la France.
En 1948, les États-Unis et les autres puissances occidentales ont annoncé leur intention de former une Allemagne de l'Ouest séparée. L'« Allemagne de l'Est » n'existait pas à ce moment-là. L'Union soviétique a appelé à des pourparlers entre les quatre puissances pour résoudre la question mais les puissances occidentales ont ignoré son appel et introduit une réforme séparée de la monnaie dans la partie occidentale, alors que l'Accord de Postdam prévoyait l'unité économique, ce qui est impossible sans une monnaie unifiée. L'introduction par les puissances occidentales du nouveau deutschmark à Berlin visait à déstabiliser non seulement l'économie d'une partie de Berlin mais de toute la zone soviétique dont Berlin faisait partie. C'était une guerre menée sur le front économique. L'Union soviétique a alors institué des restrictions sur les déplacements aux issues de Berlin, lesquelles ont été qualifiées de « blocus » par les puissances occidentales.
Les puissances occidentales ont répondu à ces restrictions justifiées en instituant le 24 juin 1948 un « Pont aérien sur Berlin », pour transporter de la nourriture sous la propagande mensongère que la population de Berlin était affamée et « victime de famine ». Dans des buts de propagande contre l'Union soviétique, ce pont aérien totalement non nécessaire a livré de la nourriture à la population dite « victime du blocus » dans les zones non soviétiques de Berlin et cela jusqu'au 12 mai 1949. Dans un geste de bonne foi, l'Union soviétique a immédiatement offert suffisamment de nourriture pour nourrir toute la population de Berlin (et non seulement celle de la zone soviétique), ce qu'elle a fait à partir de juillet 1948. Les puissances occidentales pendant ce temps ont continué à répandre de fausses allégations, disant par exemple que l'Union soviétique refusait de négocier, que les Soviétiques s'apprêtaient à renverser le gouvernement municipal de Berlin, que les Soviétiques souhaitaient une nouvelle guerre mondiale, etc.
En août 1948, réunies à Moscou, les quatre puissances ont finalement accepté de lever les restrictions sur les déplacements et introduit une monnaie uniforme à Berlin mais les impérialistes américains ont eu tôt fait de briser l'entente et poursuivi leurs activités hostiles parce que ces changements nuisaient à leurs plans de forcer la partition de l'Allemagne et de créer un État allemand séparé. Les impérialistes voulaient former un bloc militaire agressif dirigé contre l'Union soviétique et les démocraties populaires et détourner l'attention des problèmes de la paix et du désarmement. Les impérialistes américains cherchaient depuis le début à diviser l'Allemagne, une politique qu'ils ont appliquée plus tard en Corée et au Vietnam.
L'histoire démontre combien hypocrites sont les sermons des impérialistes aujourd'hui au sujet d'une Allemagne enfin réunifiée, quand on sait que c'est eux qui ont délibérément divisé l'Allemagne à l'époque.
L'histoire de Berlin permet de voir comment opère la falsification historique qui répète des mensonges sur le passé objectif et supprime, même par la force, la présentation de la vérité. Hitler a dit : « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité. » Joseph Goebbels, son ministre de la Propagande, était un maître de la technique du gros mensonge. Les Nazis ont toujours appuyé leurs mensonges par la force. Le mensonge d'Hitler à l'effet que la Pologne avait attaqué l'Allemagne a été suivi de l'invasion de la Pologne le 1er septembre 1939, provoquant la mort de plus de trois millions de Polonais.
Les impérialistes américains ont appris à l'école d'Hitler et des Nazis et cela fait des décennies que la répétition des falsifications historiques appuyées par la force est une des armes principales contre la classe ouvrière et les peuples du monde.
Deuxième Conférence internationale
annuelle sur la lutte contre l'antisémitisme
Jouer «la carte du nazisme»
pour criminaliser la dissidence
Du 7 au 9 novembre, la Coalition inter-parlementaire de lutte contre l'antisémitisme (ICCA) a tenu à Ottawa sa deuxième conférence annuelle sur la lutte contre l'antisémitisme, organisée par la Coalition parlementaire canadienne de lutte contre l'antisémitisme (CPCCA) et le gouvernement du Canada. Le premier ministre Stephen Harper et le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration Jason Kenney y ont participé en qualité de représentants officiels du gouvernement du Canada. Selon un communiqué de presse de Citoyenneté et Immigration Canada, des représentants de 45 pays étaient présents.
L'ICCA et la CPCCA font partie d'un projet au service de l'impérialisme anglo-américain qui tente de criminaliser le droit de conscience en associant à tort l'opposition à l'idéologie raciste du sionisme à l'activité anti-juive, ou ce qu'on appelle l'anti-sémitisme. L'ICCA a été créée en février 2009 et elle est composée principalement de pays occidentaux. Elle se donne le mandat suivant :
1. promouvoir la sensibilisation et la compréhension de la nature et la menace de l'antisémitisme ;
2. établir une série d'indicateurs fiables de l'antisémitisme dans le but de mieux l'identifier, le surveiller, y faire face et le combattre ;
3. travailler avec des chercheurs de l'antisémitisme et les principales institutions académiques pour l'étude de l'antisémitisme ;
4. utiliser l'enquête parlementaire sur l'antisémitisme au Royaume-Uni comme modèle à suivre par d'autres assemblées nationales ;
5. identifier et mettre au point une gamme de mesures pour lutter contre l'antisémitisme ;
6. organiser des groupes de travail autour des indicateurs de l'antisémitisme.
Dans une déclaration publiée lors de sa conférence inaugurale en février 2009, l'ICCA proposait de nombreuses mesures impliquant des changements systématiques au droit national, européen et international pour intégrer sa définition de l'antisémitisme, y compris par l'éducation et la formation des forces de sécurité.
Ce modus operandi de la criminalisation de la discussion à propos de l'État d'Israël tout en cherchant à interdire l'opposition aux crimes sionistes israéliens comme étant soi-disant « antisémite » et donc un « crime haineux » est illustré par un rapport de 2009 intitulé Comprendre et examiner « la carte du nazisme » Intervenir contre le discours antisémite, par Paul Igansky et Abe Sweiry. Igansky et Sweiry accusent tout le front de solidarité de jouer « la carte du nazisme » lorsque des crimes d'Israël contre les Palestiniens sont avec raison comparés aux atrocités nazies commises contre la communauté juive européenne. Bien que les peuples du monde examinent dans l'esprit de « Plus jamais » l'expérience des juifs d'Europe sous le Reich nazi comme appartenant à toute l'humanité, les auteurs la considèrent comme un événement singulier sacro-saint et juif. Les auteurs partent de la prémisse que tous les « bons Européens » savent que le retour à l'époque nazie ne doit être toléré en aucune circonstance. Ils affirment ensuite que tous les propos de ceux qui défendent ce que disent et font les Palestiniens ne doivent pas être tolérés, surtout s'ils jouent la « carte du nazisme ».
L'article de Igansky et Sweiry a été publié par l'Institut européen pour l'étude de l'antisémitisme contemporain (EISCA). Cet institut a été créé en 2007 à Londres en tant que le centre britannique d'organisation pour une réponse « eurocentrique » aux mouvements de solidarité internationale dans la foulée de l'échec de la tentative conjointe de l'Union européenne, des États-Unis et d'Israël de faire disparaître le Hamas suite à sa victoire inattendue sur le Fatah lors des élections du Conseil législatif palestinien de janvier 2006.
Pour démarrer l'EISCA, l'universitaire d'Oxford Stephen Pollard a travaillé en étroite collaboration avec le député britannique Jim Murphy, alors ministre pour l'Europe dans le cabinet du premier ministre Tony Blair, pour une conférence majeure sur le thème de « la lutte contre l'antisémitisme » devant la Chambre des communes britannique. L'EISCA a ensuite pris en main la vulgarisation de ce thème au sein d'un large auditoire élitiste parmi les cercles gouvernementaux britanniques.
Ainsi, la véritable mission de cet « institut » eurocentrique pour la subversion de l'anti-impérialisme contemporain est de poursuivre les préparatifs de l'opinion publique des principaux pays du bloc anglo-américain afin d'accepter des mesures draconiennes pour criminaliser le mouvement en faveur du peuple palestinien comme le plus grand danger pour la paix et la sécurité mondiales depuis le fléau nazi de la Deuxième Guerre mondiale. En effet, leurs « études » et « conférences » font constamment allusion à une terminologie qui rappelle et ne se distingue guère de la pire rhétorique anti-communiste de la Guerre froide. Ce n'est pas par hasard que dans un tel cadre, les milieux dirigeants réactionnaires au Canada et ailleurs fondent leur espoir de criminaliser au bout du compte le communisme et le soutien au communisme, sur la base qu'il prêche la haine de classe et constitue donc un crime haineux.
Ces tentatives visant à criminaliser l'opposition au sionisme sont basées sur plusieurs niveaux de désinformation. Ils masquent non seulement le fait que beaucoup de gens de confession juive n'appuient pas le sionisme et s'y opposent activement. Ils ont aussi délibérément mal interprété le terme antisémite pour vouloir dire anti-juive, ce qui néglige le fait que les peuples arabes sont sémites, sans compter qu'être juif se rapporte à certaines pratiques culturelles et religieuses qui ne sont pas exclusives à une race ou origine ethnique. Le plus pernicieux dans tout cela, c'est qu'à travers ces fausses équivalences, les forces pro-sionistes tentent de protéger l'État d'Israël contre les accusations de crimes de guerre en disant que les demandes de justice sont anti-juives et antisémites.
La triste ironie dans cette affaire, c'est que seules les forces sionistes peuvent vraiment être accusées de jouer la « carte du nazisme ». Ce sont ces mêmes forces qui ont collaboré avec les nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale et qui aujourd'hui salissent la mémoire de tous ceux qui sont morts dans la lutte contre le fascisme.
Le Marxiste-Léniniste dénonce le gouvernement Harper pour son soutien incessant aux sionistes et à leurs crimes et ses tentatives de criminaliser le droit de conscience et de dissidence.
(Illustrations: Carlos Latuff)
Lettre à la rédaction
Des chiffres imaginaires au service de la désinformation sur un événement imaginaire
La récente visite de Stephen Harper en Ukraine avait deux objectifs principaux : tirer davantage l'Ukraine dans le camp de l'impérialisme américain et faire de la propagande contre l'Union soviétique, Staline et le communisme en répétant les falsifications de l'histoire, surtout celles au sujet de « la famine et du génocide ukrainiens ». Ce second objectif se voit clairement dans le « débat » qui a lieu dans les médias monopolisés sur le nombre de personnes mortes durant cette famine imaginaire. Une fois de plus, les médias monopolisé jouent leur rôle de porte-parole de l'impérialisme car la question n'est pas d'arriver à des « chiffres corrects », puisque n'importe quel gros chiffre fait l'affaire, mais bien de : (1) convaincre qu'il y eu une telle chose que « la famine et le génocide ukrainiens », (2) s'arranger pour garder cet événement imaginaire dans l'esprit du public aussi longtemps que possible, et (3) continuer la propagande contre l'Union soviétique, Staline et le communisme.
La désinformation au sujet de la famine, qui a d'abord été diffusée par les nazis en 1933 puis reprise par la presse pro-nazie de Hearst aux États-Unis, visait en particulier la collectivisation de l'agriculture en Union soviétique entreprise dans le cadre de l'édification du socialisme. La plupart des oligarques qui appuyaient les nazis avaient d'énormes propriétés foncières et s'opposaient à leur collectivisation par le peuple. Par exemple, la famille du maréchal nazi von Kleist était l'un des plus grands propriétaires fonciers en Allemagne.
Le but de cette propagande contre l'Union soviétique, Staline et le communisme est révélé par le fait que les médias monopolisés ne parlent presque plus des massacres nazis à Babi Yar, où les troupes nazies et les collaborateurs ukrainiens ont exécuté plus de 150 000 personnes de 1941 à 1943. Bien que, lors de sa visite en Ukraine, Harper ait déposé une couronne à Babi Yar ainsi qu'au monument de la « famine » à Kiev, Babi Yar est désormais considéré comme un non-événement, indigne de discussion, parce que rappeler Babi Yar et les nombreux autres crimes atroces commis par les nazis et leurs collaborateurs ne sert pas les intérêts de l'État canadien en ce moment.
En fait, l'État canadien a permis à des criminels de guerre nazis d'entrer au Canada tout en faisant très peu de choses pour les traduire en justice. Par exemple, rien n'a jamais été fait pour scruter le passé des 2 000 membres de la Division SS Galicie, composée de volontaires ukrainiens, qui ont été autorisés à entrer au Canada après la Deuxième Guerre mondiale, alors qu'ils étaient membres de la SS, condamnée comme organisation criminelle par le procès de Nuremberg, et qu'ils avaient combattu pour les nazis contre l'Union soviétique et ses alliés pendant la Deuxième Guerre mondiale. Par contraste, toute personne un tant soit peu progressiste ou tout réfugié fuyant l'oppression est dénigré et harcelé par l'État canadien et ses agences, et se voit refuser l'entrée au pays.
Un lecteur de Calgary
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