mercredi 29 septembre 2010

g01 [romain : paix_socialisme_communisme] : Ne pas dénoncer l'UE, c'est se faire Hara-Kiri !

 

From: nicolas
Sent: Sunday, September 26, 2010 10:22 PM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Fwd: Fw: Ne pas dénoncer l'UE, c'est se faire Hara-Kiri !


----- Original Message -----
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Sent: Sunday, September 26, 2010 2:46 PM
Subject: Ne pas dénoncer l'UE, c'est se faire Hara-Kiri !

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                        FSCFront Syndical de Classe
Créé par des militants CGT et FSU
« Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement. »
H. Krasucki
Le Front Syndical de Classe est affilié à la FSM logo FSM

 Également sur le site du Front Syndical de Classe :

Les camarades réprimés par leur direction avec le soutien de la fédé CGT de la construction risquent désormais la saisie de leurs comptes personnels. Solidarité et soutien aux camarades !


Déclaration du Front Syndical de Classe

Peuples d'Europe, levez-vous contre l'UE du capital !

 

 

Les directions syndicales françaises appellent toutes à participer à la manifestation organisée par la Confédération Européenne des Syndicats (CES) le 29 septembre à Bruxelles contre « l'austérité ».

 

On aurait aimé pouvoir se réjouir d'une internationalisation des luttes mais la réalité est tout autre, à commencer par la véritable identité de l'organisation qui y appelle, à savoir la CES.

 

Quelques extraits de statuts de la CES permettent de se forger une première opinion :

« La Confédération Européenne des Syndicats fondée le 8 février 1973 par dix-sept organisations nationales affiliées à la Confédération Internationale des Syndicats Libres (CISL).

La Confédération Européenne des Syndicats a plus particulièrement pour mandat d'agir (…) dans le cadre du processus d'intégration européenne.

La Confédération Européenne des Syndicats s'adresse dans son action : à  l'Union Européenne dont elle demande l'approfondissement sur le plan social, politique et démocratique en même temps qu'économique et monétaire, (…) aux organisations européennes d'employeurs en vue d'établir par le dialogue et la négociation un système de relations sociales au niveau européen. »

 

 

En clair, la CES, héritière du syndicalisme de collaboration de classe fondé avec le soutien de la CIA pour concurrencer la Fédération Syndicale Mondiale, travaille pour la construction européenne sur la base du dialogue et de la négociation avec le grand patronat et les institutions officielles : la CES n'est rien d'autre que le bras armé syndical de l'UE pour accompagner la régression sociale tous azimuts au cœur de la construction européenne.

 

Dans sa pratique, la CES n'a donc de cesse que de soutenir toutes les mesures les plus anti-sociales et anti-démocratiques impulsées par une UE au service exclusif des grands groupes capitalistes européens : attaques permanentes contre les services publics et pour la « libéralisation » de tous les secteurs économiques, des transports à l'énergie en passant par la Santé et l'Education ; attaques contre les retraites, la Sécu et les systèmes solidaires et promotion des systèmes d'assurances privées ; attaques contre les souverainetés populaires par la mise en place d'institutions supranationales à l'abri des peuples (Banque centrale européenne « indépendante » des peuples mais directement branchées sur les grandes compagnies financière, Commission de Bruxelles et toute son administration, Cour de Justice de la Haye… le parlement européen élu n'ayant qu'un rôle de façade démocratique)… C'est ainsi que la CES a ardemment soutenu le TCE en 2005, et qu'elle s'est ensuite réjouie de l'adoption contre la volonté populaire, dûment exprimée en France, en Irlande et aux Pays-Bas,  de la Constitution-bis connue sous le nom de Traité de Lisbonne

 

Concernant le sujet brûlant du moment dans de nombreux pays européens, celui des retraites, la position est aussi claire. La CES a toujours soutenu l'accord de Barcelone de 2002, signé pour la France par Chirac et Jospin, prévoyant le recul de l'âge de la retraite dans toute l'UE.

La seule réserve émise par le conseiller sur les pensions à la CES, Henri Lourdelle, est qu'il faut trouver les moyens de mettre les vieux effectivement au boulot : «  Relever l'âge de la retraite implique que les personnes de plus de 60 ans puissent travailler, ce qui n'est pas le cas pour le moment dans la plupart des pays européens ». Comme l'explique plus crûment John Monks, secrétaire général de la CES : « on peut reculer l'âge de départ à la retraite, et il est "capital" (sic !) de faire travailler les seniors ». Rappelons au passage que John Monks, lorsqu'il était dirigeant de la centrale syndicale britannique TUC, appuyait un certain Tony Blair, qui mettait en place les "retraites participatives" : « Nous sommes très satisfaits des propositions du gouvernement en ce qui concerne la réforme des retraites : il y a trop peu de salariés qui épargnent suffisamment pour leur retraite ». D'ailleurs, dans son document sur les retraites de 2000, la CES accueille sans véritable réserve les retraites par capitalisation, appelant toutefois à la prudence des spéculations opérées par les fonds de pension, « sans pour autant entraver la liberté de manœuvre des gestionnaires ou la liberté de circulation des capitaux » (!).

 

C'est donc à l'appel de cette CES que répondent avec empressement toutes les directions syndicales françaises. Il faut préciser qu'elles y appartiennent toutes (sauf la FSU dont la direction fait des pieds et des mains pour imposer l'adhésion à ses adhérents) avec pour certaines un rôle dirigeant : Joël Decaillon, ancien cheminot CGT, est aujourd'hui secrétaire général adjoint et à ce titre il participait il y a peu aux célébrations officielles du Traité de Lisbonne.

 

On comprend aussi peut-être un peu mieux, par ce détour européen, l'attitude des états-majors syndicaux qui en France, omettent actuellement d'exiger le retrait du projet de casse des retraites, et refusent d'expliquer que seul un rapport de force d'une ampleur historique et le blocage de l'économie du pays permettront de faire reculer le gouvernement appliquant les décisions européennes. Appelant sans cesse au dialogue, à la « négociation », ils se situent parfaitement dans la ligne de la CES, celle de l'accompagnement syndical des régressions qui mène les travailleurs de défaite en défaite depuis 20 ans.

 

Dès lors, la journée du 29 septembre à l'appel de la CES prend tout son sens : il s'agira, comme les années précédentes, d'une espèce de garden-party euro-syndicale parfaitement inoffensive pour le grand capital, donnant l'occasion d'entretenir l'illusion d'un « syndicalisme européen »  et de détourner la colère populaire : épargnant totalement l'UE et se gardant bien d'appeler au développement des luttes en Europe, la porte-parole de la CES précisait récemment que face à la crise, « les gouvernements ne doivent pas paniquer ». Après John Monks appelant il y a deux ans à « sauver le capitalisme de lui-même », voici la CES assimilant les sacrifices imposés aux travailleurs au nom du profit maximum à des erreurs dues à la panique. Pauvres gouvernements aux ordres du grand capital qui ne comprennent pas qu'ils se trompent...

 

 

Face à l'offensive antisociale planifiée de longue date, qui frappe les travailleurs, avons-nous besoin de cette bureaucratie syndicale qui pratique le "dialogue loyal" avec nos exploiteurs et ignore les luttes à la base ? Avons-nous besoin de cette bureaucratie syndicale qui n'ambitionne que de cogérer les mauvais coups en échange de quelques strapontins, subventions et garanties individuelles de salaires et pensions – alors que les mêmes garanties sont arrachées à la masse des salariés, ou bien avons-nous besoin d'une organisation internationale de combat fondée sur les expériences, les principes et les valeurs du mouvement ouvrier ?

 

Forte de 72 millions de membres présents dans 110 pays, et du développement de son activité sur des bases de classe en Amérique Latine, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et, avec davantage de difficultés, en Europe, la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) tiendra en avril 2011 un congrès mondial. Dans ce cadre, la nécessité de la constitution d'une stratégie unifiée des forces sur des positions de classe et leur coordination à une échelle internationale à travers la FSM est à l'ordre du jour.

 

C'est le chemin des contre-attaques victorieuses. Travailleurs de tous les pays, unissons-nous ! Face au saccage, nous avons un monde à gagner !

 

 

g12 [romain : paix_socialisme_communisme] : L'avenir des retraites dépend tjrs de nous

 

From: nicolas
Sent: Tuesday, September 28, 2010 9:35 PM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Fwd Fw: L'avenir des retraites dépend tjrs de nous


g11 [romain : paix_socialisme_communisme] : L'UNEF :mobilisation contre la contre-réforme des retraites

 

From: nicolas
Sent: Tuesday, September 28, 2010 9:49 PM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Fwd: Fw: L'UNEF :mobilisation contre la contre-réforme des retraites


Lundi 27 septembre 2010 1 27 /09 /2010 18:50
- Communauté : Syndicalisme

unef-retraite-2010.jpg

Le 23 septembre, les jeunes se sont saisis de l'enjeu des retraites en manifestant nombreux aux côtés des salariés. Malgré l'incontestable réussite des journées de mobilisation du 7 et du 23 septembre, le gouvernement continue d'afficher sa fermeté et refuse de répondre à la mobilisation. Par son attitude, il porte l'entière responsabilité de la poursuite de la mobilisation. Alors que s'ouvre le débat sur les retraites au Sénat, l'UNEF lance une campagne nationale afin d'amplifier la mobilisation des étudiants et d'exprimer les inquiétudes et aspiration des jeunes dans ce débat de société majeur.

Etudiant à 20 ans, chômeur à 25… et toujours précaire à 67 ans ? Non merci !

Le gouvernement pariait sur la résignation des jeunes pour pousser au fatalisme et imposer ses choix en matière de retraite : ce pari est d'ores et déjà perdu. 74% des 18-24 ans se déclarent désormais opposés au recul de l'âge légal de départ en retraite. Les « générations futures » refusent de servir d'alibi à cette régression sociale majeure, et ils ont bien compris que cette réforme sacrifie leur avenir en les enfermant dans la précarité et la peur du lendemain.

Une réforme qui pénalise les jeunes aujourd'hui…

Alors que les jeunes galèrent déjà sur le marché du travail avec l'enchainement des périodes de stages, d'intérim et les CDD, le report à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite va accentuer le chômage des jeunes. En tentant de maintenir au travail deux ans de plus les salariés déjà en place, c'est près d'un million d'emplois qui ne seront pas libérés. Une solution existe pour assurer le financement des retraites : mettre au travail les 25% de jeunes aujourd'hui au chômage !

… et qui les enferme dans la précarité demain !

Le report à 62 ans de l'âge légal plonge également les jeunes dans l'incertitude. Alors que l'accès à un emploi stable se fait de plus en plus tard (27 ans en moyenne), le report de l'âge légal de départ va conduire les jeunes à travailler jusqu'à 67 ans pour espérer percevoir une retraite décente !

Alors que par nos études et nos qualifications, nous participons à l'effort de production de richesse, nous devrions accepter le chômage en début de carrière, et nous n'aurions aucun droit à la retraite futur ? C'est inacceptable. Les jeunes refusent que la précarité soit un horizon indépassable. Ils refusent la perspective de vivre moins bien que leurs parents. Ils refusent cette réforme qui sacrifie leur avenir.

L'UNEF appelle les jeunes à se mobiliser pour défendre la retraite à 60 ans

Pour garantir le droit à une retraite à taux plein à 60 ans pour les jeunes, l'UNEF réclame :

- La prise en compte des années d'études et de formation dans le calcul des retraites. Faire des études ne doit pas être pénalisant !

- La validation des périodes d'inactivité forcée dans le calcul des retraites, et notamment des périodes de stages, d'insertion, d'emplois précaires et de chômage non-indemnisé qui conduisent les jeunes à accumuler des droits à retraite très incomplete

L'UNEF appelle les étudiants à se mobiliser massivement contre cette réforme des retraites, notamment en manifestant aux cotés des salariés les 2 et 12 octobre prochain.

L'UNEF appelle tous les étudiants à organiser la mobilisation dans les universités contre une réforme qui fera de nous des chômeurs à 25 ans et des précaires à 67 ans.

L'UNEF appelle tous les étudiants à se réunir dès cette semaine en assemblées générales dans les universités afin de mettre en place des actions militantes et des rassemblements.

Ensemble, jeunes et salariés, nous pouvons faire reculer le gouvernement.

 

el diablo

g13 [romain : paix_socialisme_communisme] Fwd: Création d'une association de résistance

 

From: nicolas
Sent: Wednesday, September 29, 2010 5:10 PM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Fwd: Création d'une association de résistance

 

Mercredi 29 septembre 2010 3 29 /09 /2010 16:17

Bonjour.

  

  

Le thème du Festival du Livre de Mouans-Sartoux est cette année:"ETATS D'URGENCES". Les 1, 2 et 3 octobre 2010, cette charmante petite ville fera entendre "une autre voix", celle de l'urgence sociale, celle de la résistance, en un mot celle de la République.

Et, pour contribuer à faire face à ces états d'urgence, nous créons une association de "Résistance"

présente au Festival par ses premières initiatives

  

Il y a 62 ans, le Conseil National de la Résistance, dans la clandestinité, a jeté les bases du système social français que la droite réactionnaire et ultralibérale  au pouvoir actuellement, démantèle avec obstination.

Denis Kessler, ex-numéro 2 du MEDEF indiquait au journal "Challenges" le 4 octobre 2007:. « La liste des réformes ?   C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance ! »  

Bientôt, la retraite par répartition, la Sécurité Sociale et toutes ces belles conquêtes sociales seront des vestiges du passé. Elles ont cimenté notre "vivre ensemble" en affirmant haut et fort les idéaux républicains de liberté, d'égalité et de fraternité. Dans les jours sombres de notre histoire, ces mots inscrits sur le fronton de nos mairies ont toujours permis aux hommes de combattre l'injustice et la barbarie de sorte que la solidarité et la justice puissent ramener la lumière et la vie dans notre pays.

Or, l'actuelle dictature internationale des marchés financiers menace la paix et la démocratie. Le fascisme, toujours se nourrit des injustices sociales et de la haine des autres. Dans cette époque trouble où l'argent est roi, le ciel s'assombrit et l'orage se prépare. Derrière toutes les statistiques, évaluations, projections, derrière tous les rideaux de fumée, c'est bien à un  mouvement historique que nous assistons : au retour, sur l'avant-scène publique, des forces d'argent, discréditées à la Libération. Elles sont en train de nous refaire, si nous n'y prenons garde, « le coup de 1940 », c'est-à-dire piller le pays et préférer l'Argent à la France.

La vigilance est de rigueur.  N'oublions pas le slogan lancé par ceux qui ont combattu la barbarie nazie:     

                                                                 RESISTER C'EST CREER ,  CREER C'EST RESISTER.

L'insurrection pacifique contre la marchandisation de tout est d'une impérieuse nécessité. Il faut combattre la compétition à outrance et la guerre de tous contre tous. La concurrence effrénée n'apporte que des jours sombres. La solidarité et la coopération doivent redevenir des objectifs à atteindre.

L'Association que nous sommes en train de créer se propose d'œuvrer à ces objectifs par tous les moyens : actions, vulgarisations, conférences, projections, manifestations, participations diverses… En se fondant sur l'idéal qui animait «ceux du CNR » et pour mettre en œuvre, à partir de la mémoire, une « Résistance d'aujourd'hui ».

Nous avons déjà commencé à travailler :

Au Festival du Livre de Mouans-Sartoux, les 1,2 et 3 octobre prochains, sur nos propositions, seront présents ou projetés ( voir programme ci-dessous ) :

          Madame Annie-Lacroix-Riz, historienne, auteur notamment de « Le choix de la  défaite, les élites françaises dans les années 1930 », ( Armand Colin), où elle met en évidence le rôle joué par les classes dirigeantes dans la défaite de 1940.

          Monsieur Gilles Perret, réalisateur, suite à la projection de son film "Walter, retour en résistance".

          Le film "La stratégie du choc" de Michael Winterbottom et Mat Whitecross d'après le livre   

     éponyme de Naomi Klein, qui a révélé les vrais desseins du capitalisme d'aujourd'hui.

Selon le calendrier suivant :

  • Le samedi 2 octobre à 10 heures à "La Strada 2".  Projection du film "Walter, retour en résistance" en présence du réalisateur Gilles Perret. Suivi d'un débat dans la même salle à 11h 30. Sur le thème:" Qu'est devenu le programme du Conseil National de la Résistance?" avec Gilles Perret, Annie Lacroix-Riz, Pierre Joxe, Jean-Noël Jeanneney.
  • Le samedi 2 octobre à 15 heures dans la salle "Léo Lagrange".  Un débat sur le thème"Contre la crise, l'économie sous contrôle?" avec Susan George; Thomas Legrand; Florence Noiville; Geneviève Azam et Annie Lacroix-Riz.
  • Le dimanche 3 octobre à 17 heures à "La Strada 2".  Conférence-débat animée par Annie Lacroix-Riz sur le thème" La crise économique des années 1930, la débâcle de 1940" à partir de son livre "Le choix de la défaite: les élites...", suivie du film "La stratégie du choc" à "la Strada 2"
Pour l'année qui vient, nos projets sont déjà nombreux:
Relations avec les autres associations de même type (CRHA,...), un deuxième voyage au plateau des Glières, et surtout le rendez-vous de Saint-Julien du Verdon, où tout un groupe de résistants a été fusillé.Il s'agirait d'organiser chaque année en ce lieu symbolique un grand rassemblement de réflexion et de combat.
Dans ce monde trouble, où les citoyens d'aujourd'hui ont du mal à fixer leurs convictions, il est important de réaffirmer  les idéaux de ceux qui avaient choisi de lutter pour la liberté, la justice, la solidarité, en bref pour les fondamentaux Républicains de la France. Cela peut contribuer à éviter les tentations dangereuses qui mènent inexorablement vers des jours sans lumière.
Vous trouverez  ci-dessous le programme complet du festival de Mouans-Sartoux.
Vous trouverez dans le lien ci-dessous   Une conférence de Madame Annie Lacroix-Riz: "Le choix de la défaite, la drôle de guerre".
En pièce jointe  vous trouverez la présentation du journal "Fakir" sur le sujet évoqué "La revanche des collabos".
En pièce jointe  vous trouverez un document transmis par un internaute, contenant l'intégralité d'une conférence , que madame Annie Lacroix-Riz a donné sur le sujet abordé dans ce message. A savoir "Le choix de la défaite, la drôle de guerre".
Cordialement
Lucien PONS.
 
blog de J.Tourtaux

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lundi 27 septembre 2010

g26 Mobilisation générale Contre les casseurs : ne laissons pas Sarkozy et l'U.E. des financiers casser les retraites par répartition instituées par le gouvernement de la Libération

 

From: Comité Valmy
Sent: Monday, September 27, 2010 10:03 PM
Subject: 7 septembre 2010 : Mobilisation générale Contre les casseurs : ne laissons pas Sarkozy et l'U.E. des financiers casser les retraites par répartition instituées par le gouvernement de la Libération


En 1945, alors que notre pays sortait de cinq ans de guerre et de destructions, le gouvernement d'union issu de la Résistance patriotique et anti-nazie mettait en place les grandes réformes démocratiques que nous défendons aujourd'hui. Sous la présidence du Général De Gaulle, le ministre communiste Ambroise Croizat, métallurgiste CGT, instituait la Sécurité sociale, les conventions collectives, le nouveau Code du travail et les retraites par répartition, alors que Marcel Paul nationalisait Renault et l'énergie, que M. Thorez mettait en place le statut des fonctionnaires et celui des mineurs, que Joliot-Curie relançait la Recherche publique, qu'H. Wallon reconstruisait l'Education nationale déshonorée par Vichy, etc.

Tout cela fut rendu possible parce que les résistants de toutes tendances s'étaient unis dans le Conseil National de la Résistance sous la présidence de Jean Moulin. Le CNR adopta un programme dont les grands axes, toujours actuels, étaient la restauration de l'indépendance nationale, le progrès social, le rôle central des travailleurs dans la vie politique et l'élargissement de la démocratie, l'éradication du racisme et du fascisme, la relance de la production industrielle et agricole au moyen de la nationalisation des banques et des monopoles capitalistes de l'industrie, la défense de la paix mondiale et la coopération sans exclusive de la France avec tous les peuples du monde.

Or ce sont précisément les grandes réformes de 1945, bases de « l'exception française », que Sarkozy s'est chargé de détruire au bénéfice de l'aristocratie de l'argent et par l'Union européenne : en novembre 2007, à peine Sarkozy élu, l'éminence grise du MEDEF, le financier Denis Kessler, « vendait la mèche » ; dans l'éditorial de la revue Challenges, D. Kessler félicitait cyniquement Sarkozy de « démanteler le programme du C.N.R., ce compromis entre gaullistes et communistes ».

Et c'est cette entreprise oligarchique et ultra-libérale de démantèlement des acquis de la Résistance qui s'étale cyniquement sous nos yeux : services publics privatisés et étranglés, laïcité bafouée, viol de la souveraineté nationale et populaire (adoption du Traité de Lisbonne, copié-collé de la Constitution européenne rejetée par le suffrage universel), libertés saccagées, xénophobie d'Etat indigne de la France, abandon de la diplomatie indépendante et du principe d'une défense nationale pour soumettre la France à l'OTAN et aux guerres américaines, dépeçage des hôpitaux publics et des remboursements médicaux, et aujourd'hui… mise à mort des retraites par répartition pour leur substituer les fonds de pension… Entièrement acquis à l'oligarchie financière, ce pouvoir antinational détruit le pays issu de la Révolution française et de la Résistance.

Si l'on ajoute à cela que les conjurés du gouvernement UMP, du haut patronat et de l'UE font l'impossible pour substituer à la langue française le tout-anglais de la finance (commerce, encadrement des grandes entreprises, recherche, université, pub, chanson, cinéma, enseignes des supermarchés, etc.), on constate que l'heure est de nouveau à la Résistance civique et patriotique de tous les vrais républicains.

Cette orientation rétrograde inspire la contre-réforme Woerth : alors que d'indécents cadeaux fiscaux sont consentis aux méga-fraudeurs des grandes fortunes, Woerth veut forcer les salariés (âge légal retardé, lourdes décotes, allongement des annuités), soit à partir à 64, 65… 67 ans, soit à percevoir des pensions gravement amputées ! Au-delà des prétextes budgétaires, Woerth exécute les Accords européens de Barcelone, signés en 2002 par Chirac et Jospin, et dont le but officiel est de « porter à 67 ans en moyenne l'âge du départ à la retraite dans toute l'UE ». C'est ce projet orchestré par Bruxelles qu'accomplissent, non seulement l'Axe Merkel-Sarkozy, mais Zapatero (PS espagnol), Papandréou (PS grec), Socrates (PS portugais). Ce méga-plan d'austérité est exécuté sous la férule de Strauss-Kahn, le patron du FMI. A l'abri de son étiquette « socialiste », le richissime DSK plie impitoyablement les pays de l'Est et du Sud aux exigences des marchés financiers mondialisés.

Dans ces conditions, l'ARP estime que les « négociations à la marge » proposées aux syndicats par Woerth pour leur faire lâcher prise, ne sont que des faux semblants. L'ARP s'affirme solidaire des salariés et des syndicalistes qui exigent le retrait pur et simple de la contre-réforme Woerth.

L'ARP félicite également la majorité de Français qui, tout en rejetant massivement le régime Sarkozy, n'est pas dupe des gesticulations du PS qui affiche son accord de fond avec le pouvoir. Mme Aubry s'est ainsi prononcée à Tourcoing pour la fin de la retraite à 60 ans. Comment en serait-il autrement ? Digne héritière de Delors, l'eurocrate qui mit en place le Traité de Maastricht, Aubry a voté Oui au Traité de Lisbonne ; comme DSK, elle est une intégriste de la funeste « construction européenne » qui ravage notre pays depuis des décennies.

D'ailleurs, qui peut encore croire au mensonge de « l'Europe sociale » que propagent en chœur le MODEM, les dirigeants du PS et d'Europe-Ecologie, mais hélas aussi les directions du PCF et des Confédérations affiliées à la CES, -sans parler des euro-trotskistes du NPA- ? En fait d'« Europe sociale », et pour défendre l'euro des financiers sous la férule d'Angela Merkel, l'U.E. coordonne l'offensive ANTI-sociale à l'échelle de tout notre sous-continent !

C'est pourquoi l'Arc Républicain de Progrès, soutenue par ses composantes gaulliste, communiste, patriote et républicaine, appelle les travailleurs et les citoyens de toutes sensibilités :

A rejeter sans appel le projet Woerth qui mène à la mort des retraites par répartition et à l'instauration des retraites par capitalisation « à l'américaine »… pour ceux qui pourront payer ;

A se dresser par tous les moyens démocratiques contre ce régime sarkozyste qui sape les fondements de la République et de la Nation :

• A refuser tout soutien aux dirigeants du PS qui préfèrent l'euro aux acquis sociaux et ne critiquent Sarkozy que sur la forme,

• A se défier radicalement du FN : derrière un discours pseudo-« social », le programme du FN fixe l'âge du départ en retraite « à 65 ans, à titre indicatif » ; en réalité, le Front soi-disant « National » divise la nation sur des bases raciales, alors que l'heure est à l'union des vrais républicains.

Au-delà de l'indispensable résistance sociale et civique, l'Arc Républicain de Progrès appelle les citoyens et les travailleurs, pas seulement les salariés, mais les agriculteurs, les artisans, les étudiants, les intellectuels, les petits patrons étouffés par les banques, à ENTRER EN RESISTANCE. Agissons pour :

• Sortir la France de cette U.E. de malheur et construire de nouveaux traités internationaux respectueux des nations et des travailleurs : ainsi ont procédé les pays latino-américains regroupés dans l'ALBA, l'Alternative Bolivarienne des Amériques ;

• Oeuvrer à une alternative politique républicaine, patriotique et progressiste faisant vivre d'une manière nouvelle les principes du C.N.R. ; pour cela défendons ensemble les bases de la nation républicaine : les services publics et les acquis sociaux, le « produire en France » industriel et agricole, l'antifascisme et l'antiracisme, la laïcité républicaine, la souveraineté nationale, l'Education nationale, l'Université et la Recherche, sans oublier la langue française, que 81% des Français considèrent comme le socle n°1 de l'existence nationale.

• Soutenir la résistance des autres peuples européens, grec, espagnol, italien, roumain, etc., eux aussi pressurés par l'intégration euro-atlantique voulue par la haute finance ;

• Exiger le rappel des troupes françaises engagées avec l'OTAN dans l'occupation de l'Afghanistan ;

Que la lutte engagée ce 7 septembre 2010 par les salariés de notre pays marque une étape décisive dans le rassemblement majoritaire de notre peuple dans l'action pour que renaisse une France républicaine digne de sa grande devise révolutionnaire.

Liberté, Egalité, Fraternité !

(1) L'Arc Républicain de Progrès regroupe pour une intervention citoyenne commune :

Le Comité Valmy, présidé par Claude Beaulieu (info@comite-valmy.org)

Le Pôle de Renaissance Communiste en France, présidé par Léon Landini, ancien officier des F.T.P.-M.O.I. (prcf.predel@wanadoo.fr)

Résistance et Renouveau Gaulliste, présidé par Geneviève Blache (pgblache@wanadoo.fr)

Le Comité Républicain des Gaullistes de Gauche, présidé par Gilles Bachelier

Le Rassemblement des Citoyens pour la République, présidé par François Bunner (bunner@orange.fr)

Les Clubs « Penser la France », animés par Jean-Luc Pujo (penserlafrance@yahoo.fr)

Le Front syndical de Classe, présidé par Roger Sylvain, participe à l'ARP en qualité d'observateur. (frontsyndical.classe@laposte.net)