lundi 14 décembre 2009

Revenons sur ce brave POLANSKI ...

Revenons sur ce brave POLANSKI

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Le cinéma de Polanski…

… ou la loi du talent !

samedi 3 octobre 2009 par Makhlouq

Roman Polanski, l'acteur-réalisateur célèbre, a été arrêté par la police suisse sur un mandat d'arrêt américain lancé à la suite d'un rapport sexuel qu'il aurait eu avec une fille de treize ans. L'affaire soulève un tollé, non en Amérique mais en France, curieusement, et seulement dans une « certaine » classe laquelle argue du « génie » de l'homme et de son âge, posant ainsi la terrible question au monde : un homme riche, notoirement connu, fut-il exceptionnel, aurait-il le droit d'échapper à la justice malgré un acte répréhensible qu'il aurait reconnu et que l'on aurait prouvé ?

Le roman Polansky s'achève sur une note triste.

L'homme est en prison, aujourd'hui, pour un acte de viol commis il y a plus de trente ans sur une fille mineure à laquelle il avait fait absorbé de l'alcool et une drogue sédative, à l'époque.

L'arrestation a soulevé la réprobation des Bernard Kouchner, Bernard Henry Lévy, Frédéric Mitterrand et consort. Je dis « consort » car, à n'en pas douter, les autres « idéologues » du parti naze ne rateront pas l'occasion pour crier à l'injustice et peut être à l'antisémitisme parce que Polanski serait juif.

Serions-nous alors dans une logique de « gens élus » ?

Il faut le croire mais non parce que la judaïté serait le point commun car en réalité c'est l'idéologie et la solidarité sionistes qui se manifestent plus qu'autre chose.

Quand on sait qu'Adler considère comme traîtres tous les Juifs qui ne sont pas partisans de Herzl sans que cela ne soit reconnu comme de l'antisémitisme, on comprend bien, alors, qu'il se constitue une « communauté sioniste » brassant différentes populations mais se superposant à toutes les autres et se considérant comme élue.
Polanski serait-il un pion essentiel sur l'échiquier sioniste sans que nous le sachions ?

Quels sont les faits reprochés à l'homme ?

L'acteur-réalisateur, tout en le reconnaissant par la suite, aurait eu des rapports sexuels, avec sodomie, sur une fille de treize ans.
Il lui aurait fait absorber, au préalable, de l'alcool et de la méthaquinone, substance sédative reconnue, selon wikipédia, comme « dépressive pour le système nerveux central, anxiolytique, calmante, entraînant des troubles du jugement ».

Analysons les faits !

Une fille de 13 ans, dans toutes les législations du monde, est reconnue comme une mineure, civilement parlant mais aussi sexuellement. En conséquence, son consentement ne peut être pris en compte juridiquement.
L'affirmer constitue un mensonge éhonté. C'est déjà un argument qui discrédite l'envolée théâtrale et piteuse de Bernard Henri Lévy qui ne se soucie guère de la victime nous rappelant l'amnésie qu'il a envers les crimes commis contre les Palestiniens martyrs et sa prise de position pour les bourreaux siono-nazio-fascistes de l'Etat d'Israël.

En outre, la législation européenne estime qu'un rapport sexuel, en l'« absence de consentement éclairé » comme c'est le cas pour un mineur, est un… viol… donc un crime.

Pour les Etats-unis, seul l'âge diffère.

En tout état, l'âge, dans ce cas précis est bien loin de la majorité sexuelle dans tous les cas envisagés.

La juridiction américaine était donc au-dessous de la peine réelle et Polanski en avait déjà profité en plaidant coupable puisque le juge avait transformé le viol, pouvant être puni de mort, en atteinte sexuelle… fait, de beaucoup, moins grave.

Néanmoins, ce que l'on s'efforce de dissimuler c'est que l'acteur s'est enfui des USA alors qu'il était en liberté sous caution… ce qui aggrave son cas et plaide en faveur de sa culpabilité déjà bien établie puisque reconnue par lui-même.

Ainsi, Polanski aurait commis un viol et se serait enfui avant d'être jugé. Il est donc accusé non seulement de l'acte en question, de fuite mais aussi de fourniture d'alcool et de drogue à un mineur.

Que peut-on en dire ?

Ce qui est navrant dans l'histoire des défenseurs de Polanski c'est que, au profit du fugitif, ces derniers accablent la victime par des moyens plus que douteux et éminemment pathétiques.

En outre :

Citer le grand âge de l'accusé reste néanmoins pitoyable d'autant que, les mêmes individus, n'ont jamais reconnu celui de bien d'autres pourtant incarcérés,

Citer son histoire dans le ghetto polonais, la déportation de ses parents, à laquelle nous ne pouvons que compatir, ne peut que rajouter à la volonté d'une distinction dans une France se voulant pourtant égalitaire de par ses textes.

Citer son talent fait comprendre que « les preux » optent pour une hiérarchisation non point sociale mais judiciaire. En conséquence, ils s'engagent dans la voie de « l'inégalité devant la loi », violant toutes les règles des pays civilisés et celles des Droits de l'Homme.

Le parti pris manifeste de deux ministres français, dans cette affaire, s'exprimant en fonction de leurs sentiments non de leur fonction, et de manière bien cavalière, les disqualifie de fait et entraînerait leur démission spontanée pour peu qu'ils aient du respect pour leur poste, du courage, de la dignité et un sens de la responsabilité politique.

La question qu'il faut se poser aujourd'hui est de savoir pourquoi Polanski, qui est citoyen français, n'a jamais été inquiété par la justice française pour les faits qui lui sont reprochés aux Etats Unis.

Même si l'on réfute l'extradition d'un citoyen de notre pays, il n'empêche que l'on doit prendre en compte son acte.

Ne l'a-t-on pas fait pour les prisonniers français arrêtés à Guantanamo et pourtant innocents ?

Pourquoi ne serait-ce pas valable pour l'acteur ?

Ah oui… j'entends déjà les défenseurs me dirent que « ce n'est pas pareil » !

Bien sûr… ce ne peut être pareil, en vérité je vous le dis, puisqu'il y a Français et… Bronzés !

Polanski est seul… les Bronzés sont nombreux et c'est quand ils sont nombreux que Hortefeux voit des problèmes à ces pauvres… Auvergnats.

Les Bernard Henri Lévy, Kouchner et Compagnie n'ont pas fini d'être ridicules et terriblement communautaristes, eux qui s'en défendent !

Mais le ridicule…