vendredi 9 mars 2012

Meister : l’identité du commanditaire de la milice privée est connue, la justice peut faire son travail

Du jamais vu: des commandos de nervis fascistes dans les usines, utilisés pour combattre les travailleurs en grève, à l' appel des patrons ...
Et en plus, ils viennent d' Allemagne...
C' est le retour aux années '30. L' Allemagne nazie avait inventé les SA (les sections d' assaut). C'est eux eux qui organisaient les autodafés, faisaient la chasse aux Juifs dans les rues d' Adolf HITLER en organisant les pogroms.
L' EURO-DICTATURE capitaliste et du IVe Reich franco-allemand est à grands pas sur la voie du fascisme intégral... Jamais le mépris des travailleurs et des peuples n' a été aussi grand.
Quand la "gauche" et les syndicats vont-ils organiser une véritable riposte avant qu'il ne soit de nouveau TROP TARD ... ?
RoRo
Sent: Friday, March 02, 2012 7:26 PM
Subject: com presse: Meister : l'identité du commanditaire de la milice privée est connue, la justice peut faire son travail

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Communiqué de presse
2 mars 2012

Meister : l'identité du commanditaire de la milice privée est connue, la justice peut faire son travail
Joëlle Milquet, ministre de l'Intérieur, a reconnu hier à la Chambre que de graves fautes avaient été commises par les autorités policières le 26 février 2012 à Meister Sprimont. Annemie Turtelboom, ministre de la Justice, déclare que, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte, la justice « tenterait » d'identifier les auteurs des troubles. Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB, réagit : « Je voudrais préciser à Madame Turtelboom que l'identité d'un des membres de l'association de malfaiteurs qui a sévi à Meister Sprimont est connu. Son nom est Rüdiger Faustmann, commanditaire du commando allemand et gérant de Poppe + Potthof. »
Certes, les forces de l'ordre (???) qui sont intervenues n'ont pas pris la peine de contrôler l'identité des membres de la milice armée illégale. Mais Annemie Turtelboom semble oublier que le commanditaire est parfaitement identifiable. Dans les colonnes de La Libre d'aujourd'hui, Rüdiger Faustmann, gérant de Poppe + Potthof, société-mère allemande de Meister Benelux, avoue avoir constitué la milice (« Nous n'avions pas d'autre choix que de faire accompagner notre équipe par des gardes de sécurité ») et avoue avoir voulu se faire justice lui-même (« La demande d'une ordonnance en référé aurait simplement pris trop de temps et il fallait une solution à court terme »).
Raoul Hedebouw : « Sur base de ces déclarations, la justice tient déjà le chef de la bande. Il ne serait dès lors pas normal que les erreurs de la police justifient l'absence de poursuite du membre déjà connu de l'association de malfaiteurs… »
Service de presse du PTB
Contact :
Raoul Hedebouw
0477986510