samedi 28 novembre 2009

Et à COURCELLES, quel élu relayera cette motion au sein du Conseil communal ... ? REPETONS DONC LA QUESTION !

COURCELLES:  REPETONS DONC LA QUESTION ! Qu'en pense la "gauche" du Conseil communal, que va-t-elle faire ?

 

Bien joué :: Plus de chasse aux chômeurs à Seraing

 

En Région wallonne, il y a une offre d'emploi pour 25 demandeurs. Et ce chiffre augmente toujours plus en cette période de crise avec des licenciements quotidiens, des restructurations et du chômage technique. Pourtant, chaque jour, 55 personnes voient leurs allocations de chômage retirées par le contrôle de la disponibilité des chômeurs. Pour la FGTB : « Alors que l'emploi fait cruellement défaut, ce contrôle n'a plus de raison d'être. D'autant plus qu'il excluait les plus démunis ». À Seraing, afin de le suspendre, une délégation de la commission des Travailleurs Sans Emploi a remis à l'entrée du conseil communal ce 16 novembre une mention signée par Thierry Bodson, secrétaire général de la FGTB wallonne et Jean-François Ramquet, secrétaire de l'interrégionale Liège-Huy-Waremme. La motion a été adoptée avec les voix du PTB, du PS et d'Ecolo. Le MR s'est abstenu et le CDH était absent. La commission renouvellera son action au conseil communal de Liège ce lundi 30 novembre.  

 

 

 

LA LOUVIERE 

 
-------Message original-------
 
Date : 26/11/2009 18:14:17
Sujet : Conseil communal 23 novembre Chômeurs

Chers camarades, chers amis,

 

Voici un bref compte-rendu de la discussion et des résultats de vote au dernier conseil communal de ce lundi, 23 novembre, concernant la motion demandant la suppression du contrôle des chômeurs à La Louvière.

 

En début de séance, le bourgmestre Gobert a fait entendre qu'il refusait l'image misérabiliste Tire la langue émoticône pour la Ville de La Louvière. Intention des plus louables si en changeant l'image, on changerait d'emblée la réalité! La misère sociale, une question d'image? Quand plus de 21 % de la population active n'a pas de boulot? Peut-être M. Gobert est-il d'avis que pour faire disparaître la misère, il suffit de ne plus en parler ou de culpabiliser ceux qui en souffrent?

Curieux argument ... que nous avions d'ailleurs déjà entendu quand la majorité PS-MR avait refusé la création d'une maison médicale communale: soigner publiquement la misère sociale dans la ville allait noircir l'image de la ville!

 

Lors de la discussion, dans un souci d'efficacité et souhaitant renforcer un pôle de gauche au conseil, le PTB, qui avait également introduit une motion demandant la suppression du contrôle sur les chômeurs (sur base des textes de la FGTB/CSC et de la commune de Châtelet où la motion fut adoptée) s'est joint au texte déposé par Muriel Hanot d'Ecolo.

 

Lors des prises de positions – faudrait-il s'en étonner - le MR s'est prononcé contre la motion.

Apparemment en concordance avec son allié bleu foncé, Colette Burgeon, pour le PS, a déclaré que la situation de La Louvière n'était pas comparable à celle de Châtelet Fâché émoticône. Selon le chef de groupe PS, le problème de La Louvière n'est pas tant le manque d'emplois, mais le nombre de postes de travail restés vacants pour lesquels on ne trouve pas de candidats, faute de formation adaptée.

 

Ce n'est pas clair ce que le contrôle systématique des chômeurs pour voir s'ils postulent suffisamment pour des postes « pour lesquels ils n'ont pas la formation adéquate » va changer à cette situation. Ou leur exclusion systématique, s'ils n'ont pas réussi à décrocher un travail ...

 

Le PS a donc courageusement voté contre la motionTriste émoticône; l'échevin Georges Haine s'est abstenu. L'UDSC (dont la moitié a rejoint le PS) n'était pas présente au conseil.

 

Le groupe CDH n'a pas soutenu la motion non plus. Un conseiller a voté contre, les autres conseiller CDH se sont abstenus.

Le groupe avait introduit un amendement marquant son désaccord sur la demande de suppression du contrôle, avançant que cette demande pourrait renforcer les préjugés de la population sur les chômeurs. Est-ce que les travailleurs chrétiens sans emplois sont d'accord avec cet avis?

S'il est vrai que la droite et l'extrême-droite ont réussi à semer des préjugés dans la population sur les chômeurs, nous estimons qu'une telle motion, à contre-courant, soutenue par le conseil, aurait donné un signal positif important à la population. Elle aurait démontré où se trouvent les vraie s causes du chômage et elle aurait renforcé la solidarité avec les travailleurs exclus du travail.

Une fois de plus, le peuple social est abandonné par le trio PS, MR, CDH.

 

Rappelons que les 30 à 40 dernières années, 60.000 emplois ont été détruits dans la région du Centre. Alors que ceux, qui comme le groupe Boël, se sont accaparés des richesses créées par l'ensemble des travailleurs de toute une région, n'ont eu aucune obligation d'investir dans de nouveaux emplois pour redresser la région. 

 

Jan Keijzer

Pour le PTB+       

La Louvière, le 26 novembre 2009

 

 « SYNDICAT », bimensuel de la Fgtb, n°19 du 13 novembre 2009 (page 5)   •• ACTUALITÉS   > CONTRÔLE DISPONIBILITÉ  Chasse aux chômeurs pendant la crise: les communes appelées à voter contre    «Dans ce contexte difficile où l'emploi fait cruellement défaut, le maintien du contrôle de la disponibilité des chômeurs n'a plus de raison d'être», tel est le message adressé par la FGTB wallonne aux communes pour qu'elles imitent l'exemple de Châtelet, qui a voté une motion pour la suspension des contrôles. Il faut dire que chaque jour, 350 emplois se perdent et c'est sans compter l'explosion du chômage économique. Dans ce contexte, contrôler, c'est exclure.  L'objectif de l'opération est de dénoncer l'inadéquation totale de ces contrôles à la situation en cours. Actuellement, la Belgique perd 350 emplois par jour. Parallèlement et sur le même laps de temps, on contrôle 1800 chômeurs en les poussant à chercher un emploi! Les chiffres sont suffisamment parlants: la recherche d'un job et surtout la réussite de cette entreprise relève, en ces temps de crise, d'un parcours du combattant, qui débouchera presque irrémédiablement sur un échec. Le contrôle de la disponibilité apparaît comme une injustice, une ineptie! Tout comme les sanctions qui en découlent ... Fin 2008, les chiffres de l'année écoulée établissaient un constat dramatique: 65.000 personnes ont connu des sanctions d'exclusion ou de suspension de leurs allocations de chômage!  La FGTB wallonne, qui a fait de ce dossier l'une de ses absolues priorités, a pris l'initiative d'adresser aux Collèges communaux de Wallonie une lettre les incitant à voter une motion en faveur de l'arrêt de ces contrôles, au minimum pendant la crise. Elle sera en cela soutenue par toutes les régionales, et s'adressera également aux CPAS, directement concernés par cette problématique, puisque non moins de 38% des revenus d'intégration sont payés à des personnes exclues du chômage suite à un contrôle! En Hainaut, ce pourcentage atteint 47%. Ce sont donc les communes et CPAS qui paient les conséquences de cette «chasse aux chômeurs» que la FGTB a toujours condamnée, attendant un véritable encadrement du demandeur d'emploi.   Une hausse permanente, surtout chez les jeunes et seniors!   Dans son courrier, la FGTB  wallon­ne indique que dans notre région, un emploi convenable seulement est disponible pour vingt -cinq demandeurs! La hausse en ma­tière de demande d'emploi reste constante, ainsi que l'indiquent les chiffres du Forem. Ainsi, fin  sep­tembre  2009, la Région comptabi­lise  213.421 demandeurs d'emploi en demande d'allocation, et 24.323 jeunes en stage d'attente. Le total représente 15,5% de la population active. En septembre 2008, cet in­dicateur était de 14,6%. Le Forem, toujours, mentionne que 13.464 demandeurs d'emploi indemnisés se sont ajoutés à cette liste déjà longue, en un an.   Les jeunes et les seniors sont les plus touchés: la hausse, en une année, est de 7,6% chez les moins ­de 25 ans; de 7,5% chez les 25-30 ans; de 10,6% chez les plus de cin­quante ans. Le nombre important de demandeurs d'emploi depuis moins d'un an a également ex­plosé, preuve des conséquences désastreuses de la crise (le nombre de DE inoccupées depuis moins de 6 mois a augmenté de 9,2%, tandis que celui des DE inoccupés depuis plus de six mois et moins d'un an a connu une hausse de 23,4%!). Enfin, le nombre d'offres d'emploi gérées par le Forem a diminué de 20% en un an ...   Ces chiffres déjà impressionnants ne prennent pas en compte la pro­gression du chômage économique. En 2008, dans tout le pays, on comptait non moins de 160 000 chômeurs temporaires, soit 40 000 de plus que l'année précédente. La Wallonie en comptait 50 000, soit 11 500 de plus qu'en 2007.   Dans ce contexte social et économi­que des plus éprouvants tant pour les demandeurs d'emploi que pour les communes et CPAS, le principe de contrôle de la disponibilité n'a pas sa place. La FGTB wallonne espère donc que de nombreuses communes suivront le mouvement déjà entamé par le Collège de Châ­telet, qui votait la motion lors de son dernier conseil communal.   Parallèlement, la FGTB wallonne lancera de multiples actions de sensibilisation, en vue d' amener le monde politique a reconsidérer son point de vue et à obtenir une réponse d'ici la fin de l' année.  Le texte de la motion    Le texte suivant sera envoyé à tous les présidents de CPAS et Collèges communaux de Wallonie, en vue d'un vote lors de la prochaine séance des conseils communaux.   "La crise économique actuelle ne cesse de provoquer chômage économique, des restructurations et des licenciements au sein des entreprises.  Dans ce contexte difficile où l' emploi fait cruellement défaut, le maintien du contrôle de la disponibilité des chômeurs n'a plus de raison d' être, d'autant plus que le mécanisme a prouvé qu'il excluait les plus démunis.  AU-delà des conséquences sociales désastreuses, ces exclusions ne sont pas sans financier puisque ce sont CPAS qui assument en quelque sorte en quelque sorte les conséquences de la Politique fédérale.  Fin 2008, en en Wallonie 38% des cas pris en charge par les CPAS (paiement du revenu d'intégration) étaient des personnes exclues par le plan de contrôle.  Cette situation est intenable à terme, tant socialement qu' économiquement.  C'est pourquoi le Conseil communal demande au Gouvernement fédéral d'appliquer un moratoire, voire de suspendre la mesure de Contrôle de la disponibilité des chômeurs." 

 

Et à COURCELLES, quel élu relayera cette motion au sein du Conseil communal ... ?

Attendre et voir ... !

 

RoRo

 

Communes :: Chasse à la chasse aux chômeurs

Les élus communaux du PTB s'attaquent à la chasse aux chômeurs. À Herstal, ils ont déposé une motion qui a été refusée. Explications.

Julien Versteegh

Que ce soit Hervé, Thierry, Armand, Elisabeth, Geneviève, Gianni ou encore Anna. Tous ces liégeois ont un point commun : ils se sont retrouvés au chômage suite à la crise économique et ont à présent à faire avec la chasse aux chômeurs. Comme Marc, comptable qualifié, qui a enchaîné quelques intérims et contrats à durée déterminée. Mais depuis un an, plus rien ne se présente. Dans la région de Liège, il existe pourtant 1 offre d'emploi pour… 34 demandes. Le calcul est vite fait. Et pourtant, de plus en plus de travailleurs au chômage en sont exclus. Et 46 % d'entre eux viennent frapper à la porte du CPAS. Une charge financière qui incombe aux communes. Et il n'en faut pas moins aux élus du PTB Nadia Moscufo, Johan Vandepaer (Herstal), Hans Krammisch (Seraing) ou encore Jan Harm Kijzer (La Louvière) pour porter le problème à l'attention de leur conseil communal respectif.

Le serpent se mange la queue

C'est au départ une initiative du Conseil communal de Châtelet (région de Charleroi) et de l'échevin socialiste Michel Mathy : une motion dénonçant le caractère illusoire du contrôle des chômeurs en ces temps de crise et qui demande au gouvernement de suspendre les procédures. Châtelet, à la majorité MR, PS, cdH, Ecolo, l'a voté le 19 octobre. Une motion que les élus du PTB n'ont pas tardé à reprendre. « Châtelet nous a encouragé à la faire », explique Nadia Moscufo. « Les élus locaux vivent de près la précarité. Nous voulons secouer le coquetier car nous nous retrouvons dans une situation où le serpent se mange la queue. Notre rôle en tant qu'élus locaux est de faire bouger le Fédéral ».

Le 19 octobre, les conseillers Nadia Moscufo et Johan Vandepaer soumettaient la motion au Conseil communal d'Herstal avec l'appui d'une bonne quinzaine de militants TSE (Travailleurs sans emplois) de la CSC et de la FGTB. Ecolo a voté pour, le MR contre et quant à la majorité PS-EPH (Ensemble pour Herstal, cdH), elle a voté… contre. Le bourgmestre socialiste Frédéric Daerden, obligé de discuter de la motion puisqu'elle touche aux affaires communales, s'est justifié : ce n'est pas le bon niveau de pouvoir. « Son argumentation ne se traduit dans son vote », explique Nadia Moscufo. « Il aurait du s'abstenir ».

Seraing et La Louvière emboîtent le pas

« On blâme les victimes et jamais les responsables », continue Hans Krammisch, « il n'y a aucune bonne raison de maintenir le système de contrôle des chômeurs ». Pour sa part, il défendra la même motion au Conseil communal de Seraing le 19 novembre. Quant à Jan Harm Kijzer, il la défendra à La Louvière le 23 novembre.