jeudi 18 mars 2010

De battre ma gauche s'est arrêtée

Fini la souveraineté des peuples et des Etats ! Fini l'indépendance nationale, les pouvoirs qui émanent de la Nation, des électeurs !
C' est l' EURO-DICTATURE capitaliste qui décide de tout. Toutes les décisions sont désormais prises ailleurs. Pour le reste, nous ne sommes plus que des machines à voter. C' est cela la "Liberté" et la "démocratie" capitalistes ! Après nous avoir vendus, nos gouvernants sont tous les doigts sur la couture du pantalon. Quand ca va mal pour eux, ils disent "c'est pas nous, c' est la faute à l' Europe, on doit appliquer les directives européennes !". "Libres", dans un empire capitaliste surdimensionné qui dissout les peuples, à la botte des Usa et de l' Otan ... ?!
C' est le IVe Reich capitaliste, la nouvelle marche vers l' Est, la reconstitution des ex-empires: romain, de Charlemagne, de Bonaparte, d'Hitler, ... Cette Europe-là nous tue ... Elle sodomise les syndicats et la fausse "gauche" participationniste ... Leur attachement à l' Europe capitaliste à tout prix est devenu de l'incivisme et de la cécité volontaire .
RoRo






From: nicolas
Sent: Wednesday, March 17, 2010 9:25 PM
To: Romain
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] Fwd: De battre ma gauche s'est arrêtée



AVANT LE SECOND TOUR
DES ELECTIONS REGIONALES

"canempechepasnicolas"
PROPOSE UNE VERSION REMANIEE
D'UN ARTICLE PARU
LA VEILLE DU PREMIER TOUR
ET PLUS QUE JAMAIS, D'ACTUALITE

DE BATTRE MA GAUCHE S'EST ARRÊTEE

Les médias (bulletins d'informations, interviews des leaders, commentaires), sont consacrées grandement aux polémiques politiciennes entre responsables de la « majorité » et de « l'opposition ».

Cela permet d'évacuer les problèmes vitaux des Français.

Et pas un mot sur l'Europe

A droite comme à gauche, c'est « l'omerta » sur la question.

Alors que dans l'actualité, il n'est question que de l'intervention européenne dans les affaires des Etats, et aussi d'un « nécessaire gouvernement économique », voire d'un « FMI », au niveau de l'Union européenne.

Sur ces problèmes, le silence est d'or.
C'est le cas de le dire !


Pourtant, plus de 80% des lois votées par l'Assemblée, des décrets pris par le pouvoir élyséen, ne sont que la traduction, en français, des directives prises par la Commission de Bruxelles, conformément aux orientations communes du Conseil européen des chefs d'Etat et de gouvernements. Pour ceux qui en douteraient encore, les oukases de l'Union européenne vis-à-vis de la Grèce, la mise sous contrôle des finances de celle-ci, la « purge » infligée à son peuple, montrent qu'il n'existe plus de souveraineté des Etats. Et l'exemple hellène est brandi comme une menace visant d'autres pays, tels le Portugal, l'Espagne, l'Irlande, et pourquoi pas la France…

Cette situation, juste avant le second tour des élections régionales, devrait conduire les dirigeants des différents partis à s'exprimer, face aux citoyens, dont ils sollicitent les suffrages. Cela devrait être l'occasion d'un débat national sur notre appartenance à l'UE, au maintien de l'Euro comme monnaie commune.

Nenni ! Pas un mot dans les médias, pas une phrase dans les professions de foi sur « l'Europe » ! Ni à droite, ni à « gauche », ni dans la bouche du Président, ni dans celles des responsables de l'arc-en-ciel politique.

Pour le voyageur venu d'autres continents, la chose doit paraître étrange.

A croire que pendant le temps de la campagne électorale, la France s'est « mise en congé » de l'Union européenne !

Mais pourquoi une telle attitude ?

La raison est simple : il faudrait que, face aux électeurs, chaque parti annonce la couleur : pour ou contre l'intégration de notre pays dans l'Union européenne, l'abandon ou non de l'indépendance nationale et de la souveraineté populaire.

Or, toutes les formations en lice ont approuvé la construction et l'intégration européennes, ou se sont ralliées à l'idée. Mieux, l'UMP comme le PS et les Verts prônent « un gouvernement économique européen », un FMI au niveau de notre continent, qui dicterait la loi du capital aux vingt-sept peuples de l'Union (comme le fait son grand frère de Washington, à l'échelle mondiale).

Mais tous attendent le lendemain des élections pour réaliser leur rêve.

Il serait malséant d'en faire juge les Français avant le scrutin.

Chacun, de Nicolas Sarkozy à Martine Aubry, se souvient du référendum de 2005.

Pas question de renouveler l'expérience : une seule fois suffit.

On comprend leur prudence.

Mais pourquoi le silence également du PCF et du Front de Gauche, comme du NPA ?

S'ils avaient saisi l'occasion des élections régionales pour crier très fort la responsabilité de l'Union européenne dans les malheurs qui frappent notre peuple, s'ils avaient appelé les électeurs à dire « NON à l'euro », « NON à l'intégration européenne », à travers leur bulletin de vote, nul doute que le Parti communiste français aurait rencontré un formidable écho dans la population et ouvert de véritables perspectives au désir profond de changement.

Les dirigeants du PCF n'ont pas choisi cette voie.

Au contraire, leur propagande ne fait aucune allusion à « l'Europe ».

L'horizon du parti communiste se borne à l'entente avec le Parti socialiste, seule chance, pense-t-il, de garder des élus. Aussi, il ne faut rien dire qui puisse fâcher l'allié de la rue Solferino.

Et même, en Ile-de-France, le Parti communiste doit fermer les yeux pour ne pas lire la profession de foi ultra européenne de Jean-Paul Huchon, le président socialiste de la région :

« Je me sens plus Européen que Français (…) Il m'est facile d'imaginer l'Europe directement branchée sur les régions, et les régions sur des communes regroupées par l'intercommunalité (…) Je n'ai pas d'attachement national (…) Je n'aurais aucune difficulté à vivre dans une patrie qui serait l'Europe avec une patrie secondaire qui serait la région (…) La Nation ? Je ne crois pas en son avenir ».*

Pourtant de tels propos auraient pu animer la campagne. Mieux que les misérables ragots de ruisseau échangés entre supporters, en mal d'arguments.

* « De battre ma gauche s'est arrêtée » Pages 142-143


CAR LE SUJET EST CAPITAL
Jean Lévy

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