jeudi 18 mars 2010

Sans blague : Pourquoi les (pauvres!) patrons n'aiment pas la Belgique ???

La BELGIQUE a tellement vidé ses caisses publiques (notre fric, nos impôts, nos retenues à tous!) pour donner aux multinationales capitalistes, soi-disant pour "créer et/ou maintenir l' emploi", qu' aujourd'hui toutes les caisses sont vides et que nos gouvernants raclent tous les fonds de tiroir, alors que ces mêmes multinationales génèrent des profits par millions, voire par milliards...
RoRo




Lu sur Rtl-Info:

Pourquoi les patrons n'aiment pas la Belgique

Un billet extrait de "Econoblog", le blog économique de Ludovic Delory.

La Belgique n'est pas une terre d'investissement. Le constat est d'autant plus cinglant qu'il émane des entrepreneurs eux-mêmes, et que cette situation tend à perdurer. Voilà comment j'analyse la dernière livraison du sondage Ipsos sur l'attractivité des principaux pays européens. Les chiffres ont été publiés la semaine dernière. Ils montrent comment, à un instant donné, les patrons perçoivent la fiscalité d'un pays. C'est important, pour un patron, la fiscalité. C'est l'un des facteurs déterminants lorsqu'il s'agit de s'implanter quelque part. Vous aurez d'ailleurs remarqué que les petits pays pratiquent une fiscalité basse pour attirer un maximum d'entreprises sur leur sol étroit et — généralement — inhospitalier. Ce n'est pas un hasard si l'attractivité fiscale reste le meilleur argument d'Andorre, du Liechtenstein ou des îles Caiman.

Petite, la Belgique l'est aussi. Or, elle tend à pratiquer une politique fiscale plutôt décourageante. Regardez le tableau ci-dessous, et comparez la situation belge avec celle de nos voisins néerlandais. > Lire la suite sur Econoblog
Lu dans Solidaire de ce 18 mars 2010:

Techspace :: Le patronat anticipe le Pacte des Générations bis

Sur les hauteurs d'Herstal en région liégeoise, un piquet de grève est placé devant une des entreprises les plus en pointe de Wallonie.

Ici, on fabrique des turbines et des équipement pour les derniers Airbus, Boeing et même pour les fusées Ariane. Ici comme ailleurs, les travailleurs à l'approche des 58 ans sont usés par une productivité et un stress de plus en plus grands.

David Pestieau

Tant que les conditions de travail sont tellement usantes, le monde du travail exigera que les jeunes remplacent les plus âgés. 800 000 chômeurs, pourquoi travailler plus longtemps ? (Photo Solidaire, Salim Hellalet)

A cette âge, ces ouvriers de l'aéronautique ont la plupart 38 voire 40 ans de carrière. Et tombent dans les critères fixés par le Pacte des Générations (voté en 2005) qui a relevé la durée de la carrière de 25 à 38 ans pour accéder à la prépension.

Pourtant le patron de Techpsace, membre de la multinationale Safran, refuse de leur accorder ce droit. « Nous n'avons pas les moyens », dit la direction. Or, pour l'année 2010, Techspace va reverser 9,14 millions d'euros à ses actionnaires. Et a profité d'une ristourne fiscale de 2,6 millions d'euros via les intérêts notionnels.

Agoria, fédération patronale du métal soutient Techpsace (et la Région wallonne actionnaire à 31 % se tait). C'est ce qu'on appelle anticiper les décisions que le gouvernement veut prendre prochainement avec son Pacte des générations bis.
Ce 25 mars, le Livre blanc du ministre Daerden devrait être approuvé par le gouvernement. L'expert en chef Michel Jadot qui accompagne Daerden a déclaré samedi dernier : « Si on augmente l'âge effectif de la prise de retraite de 3 ans d'ici 2030, on résout une bonne partie du problème budgétaire des pensions. »1

Cela revient à rendre impossible dans les faits l'accès à la (pré)pension avant 65 ans. Car un autre expert précise que si on veut réaliser cet objectif général – et si on enlève les malades, invalides et autres inactifs – un allongement de la durée de carrière effective des actifs de… 5 à 7 ans sera nécessaire. Précisément ce que dit le patron de Techspace.

Experts, ministres et patronat répètent la même litanie : la seule manière pour payer les pensions est d'allonger la carrière.

Or, les Belges sont classés no 3 dans le monde au niveau productivité. Logique qu'ils sont vite « usés ». Ces prêcheurs du « travailler plus longtemps » ferment les yeux sur le fait que si les plus âgés restent au boulot, c'est autant de jeunes qui resteront sur le carreau. Et ils écartent d'un revers de la main l'autre manière réaliste d'avoir des pensions payables : celle de les faire payer par les plus nantis. Car les dividendes qui font leurs fortunes proviennent quand même des richesses produites par le monde du travail !

« Le plus dur, c'est de changer les mentalités », affirme Jadot. Tant que les conditions de travail sont tellement usantes, le monde du travail ne changera pas de mentalité. Et exigera que les jeunes remplacent les plus âgés. « 600 000 chômeurs, pourquoi travailler plus longtemps ? » disions-nous en 2005. Avec 200 000 chômeurs en plus, cette question est encore cent fois plus actuelle, non ? Ceux de Techspace peuvent compter sur nous.

1. La Libre, 13 mars 2010




http://fr.groups.yahoo.com/group/romain/messages romain-subscribe@yahoogroupes.fr

http://fr.groups.yahoo.com/groups/romainroger/messages romainroger-subscribe@yahoogroupes.fr

http://romainroger.blogspot.com

http://www.facebook.com/RomainRogerdeCourcelles

http://romaindecourcelles.spaces.live.com/blog/

http://courcelles.skynetblogs.be

roger.romain@skynet.be

http://www.taxedesmillionnaires.be

http://www.6pourcent.be

Pour en savoir un peu plus, n'hésitez pas à cliquer sur mes liens et/ou à vous inscrire volontairement ...