Objectif 7 juin :: Le test électoral sans le PTB+
Les gens qui ont imaginé le test électoral ont décidé cette année de ne reprendre que les partis politiques qui avaient des parlementaires. « On obtient donc un test à la mesure du cirque politique », réagit Peter Mertens, président du PTB.
Le test électoral est une initiative de la VRT et des quotidiens flamands De Standaard et Het Nieuwsblad. À l'aide d'un certain nombre d'affirmations, les gens qui visitent les sites Internet de ces deux journaux peuvent découvrir quel est le parti politique qui sera le plus proche de leurs points de vue. « Le test électoral traduit dans la réalité vos convictions politiques », peut-on lire. On peut d'ores et déjà dire que ce ne sera certainement pas le cas pour tout le monde car, cette fois, au contraire de l'édition précédente, en 2007, le PTB+ n'a pas été repris dans le test.
Sur Radio 1, on a demandé au professeur Walgrave (Note de RoRo: "professeur" de quoi ?) de l'université d'Anvers, l'un des auteurs du test, pourquoi le PTB+ ne pouvait pas y participer, alors qu'en gros, le SLP (parti social-libéral) avait été repris. « Nous n'avons pris que des partis qui ont des parlementaires », a répondu le professeur (???), « et cela nous a paru un bon critère objectif. » Pour le président du PTB, Peter Mertens, il est clair que le test électoral n'est rien de plus qu'une sorte de libre-service politique des partis de l'establishment. « Les partis qui ne sont pas encore représentés au parlement ne reçoivent pas un euro de soutien de l'État, ils n'ont quasiment pas accès aux médias et, maintenant, on les tient en plus à l'écart du test électoral. De la sorte, on obtient un test à la mesure du cirque politique », ajoute Peter Mertens.
Le PTB+ ne s'en fait pas pour autant. Le parti reste convaincu qu'il pourra obtenir un tout aussi bon résultat sans le test électoral car, le 7 juin, les électeurs pourront bel et bien voter pour le PTB+.