L'Europe est une arme aux mains des patrons En obligeant les états membres à détruire leurs services publics, leurs acquis sociaux, leurs droits du travail, en imposant l'Euro et sa dramatique baisse de pouvoir d'achat, en faisant des états européens des petits toutous des US et des multinationales, l'Europe ne nous a pas protégés de la crise du capitalisme. Elle a au contraire imposé un immense marché déréglementé qui se prend cette crise de plein fouet. Seuls les pays comme la France, où les peuples ont su lutter pour préserver temporairement quelques maigres acquis sociaux ont un petit « amortisseur ». L'Europe sociale ne peut pas exister dans ce système Tant que le système capitaliste sera en place, l'Europe restera sa principale courroie de transmission sur notre continent ; une machine anti-sociale par nature, qui crache des directives s'imposant aux lois des états membres, permettant aux gouvernements et patrons de se réfugier derrière d'imparables « c'est pas moi, c'est l'Europe » ; une machine anti-démocratique qui a toujours imposé ses traités par la force quand les référendums nationaux lui résistaient (que ce soit du temps de Maastricht au Danemark ou du traité constitutionnel refusé en 2005 et imposé en 2008) Le parlement Européen, c'est 52% de droite sarkoziste et 33% de gauche strausskhanienne, comment croire raisonnablement qu'un ou deux députés vraiment à gauche tireront l'Europe dans une direction progressiste ? L'Europe sociale, c'est une illusion entretenue pour que le peuple donne une légitimité à ce rouleau-compresseur. Refusons d'aller cautionner l'Europe des patrons ! Le 7 Juin, tous unis pour une abstention massive aux élections européennes ! C'est dans nos luttes qu'il faut mettre leur mettre une raclée ! |