Une plate-forme revendicative précise et claire,
une direction solide et unie, et une lutte déterminée jusqu'à satisfaction des revendications : c'est cela qu'il nous faut !
La colère des travailleurs s'est exprimée une première fois massivement, et avec beaucoup d'enthousiasme, lors de la grève générale du 29 janvier dernier. Pour les ouvriers, les salariés du public et du privé, les précaires, chômeurs, sans-papiers, étudiants, fonctionnaires, pour nous tous qui produisons les richesses de ce pays, il est hors de question de payer la crise générale de ce système capitaliste !
Comme toujours quand le système commence à craquer, le réformisme syndical et politique se charge d'étouffer les luttes : Sarkozy a joué la montre et les directions syndicales se sont alignées sur son agenda, attendant sagement le « sommet social » du 18 février puis fixant une nouvelle date de mobilisation lointaine, dans le même temps que se développait le mouvement de grève générale dans les Antilles, en Guadeloupe puis en Martinique.
Les sociaux-libéraux du PS condamnent, eux, les formes de lutte déployées par le peuple guadeloupéen et trainent Elie Domota, le leader du LKP, dans la boue une fois la victoire remportée, en symbiose avec le pouvoir sarkozyste
En témoignent ces propos colonialistes de Manuel Vals, un des ténors du PS (qui n'écarte pas d'être candidat en 2012) qui apparemment ne se réjouit pas de l'une des plus belles victoires sociales contre le pouvoir sarkozyste depuis son élection:
Nationalisation des entreprises qui ferment ou délocalisent !
Alors que les plans de licenciement (
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Dans l'affaire de l'usine Continental, le gouvernement, qui sent monter le mécontentement de la classe ouvrière, déclare que le groupe allemand devra « se justifier devant les tribunaux ». Mais la seule réponse immédiate et juste que doit et peut prendre le gouvernement pour sauver l'outil de production et l'emploi des travailleurs, c'est la nationalisation de l'entreprise, sans indemnisation des patrons ! C'est à cela qu'on reconnaîtrait un gouvernement réellement au service du peuple et non de la bourgeoisie ! C'est cette revendication qui doit monter aujourd'hui !
Comme aux Antilles, construisons de nouvelles victoires !
C'est précisément le peuple guadeloupéen, uni et déterminé dans la durée, contre les parasites békés du capitalisme et du colonialisme français, qui vient de nous montrer la seule voie à suivre pour que nos luttes paient !
Nos camarades des colonies ont mené une lutte difficile et obstinée mais finalement victorieuse ! Cette victoire pèse d'ailleurs tant qu'elle a permis d'ouvrir des négociations à
Certes, la situation en France est différente en ce sens qu'aux Antilles le mouvement n'avait pas seulement un fondement anticapitaliste contre les « profiteurs » mais aussi un fondement anticolonial contre la caste des békés, ces colons descendants des esclavagistes. Mais notre adversaire est le même : ces victoires sur les marges du système impérialiste français nous aident dans notre lutte au centre du système. Et surtout, il y a la manière ! On ne gagnera pas si nos directions syndicales ne bâtissent pas une plate-forme revendicative claire et précise (qui sait précisément sur quelles revendications précises nous luttons ce 19 mars ?) et si, après ce 19 mars, on ne se redonne rendez-vous qu'au mois de mai
Par ces temps de crise où le capitalisme nous prépare un avenir de misère et de guerres (le retour de
Ces luttes se multiplieront pourtant inévitablement, et nous y contribuerons de toutes nos forces !
Vive le LKP ! Retrait de
Là bas comme ici, c'est aux békés, c'est aux patrons de payer leur crise !
Pour que nos luttes paient :
Nationalisation des entreprises qui ferment ou délocalisent ! Sortie de