| Infos syndicales | SYNINFO | | | 26 mars 2009 | | | 
Dimanche passé, le PTB+ a lancé sa
campagne électorale
« Stop au cirque politique ! » | | 20 MILLIARDS POUR LES BANQUES...
ET NOUS, NOUS DEVONS FAIRE CEINTURE ?! | Cher(e) militant(e) syndical(e), Octobre 2008. Le gouvernement a sorti comme par enchantement 20 milliards d'euros de son chapeau pour sauver les banquiers. Mais, brusquement, on dit qu'il n'y a plus d'argent. Le Conseil supérieur des finances veut qu'il y ait un sévère plan d'assainissement. Après les élections, bien entendu.
Entre-temps, les promesses électorales commencent à pleuvoir. Nous, au PTB, nous disons : « Stop au cirque politique ! »
En automne : un nouveau pacte des générations comme en 2005
ou un nouveau plan global comme en 1993 ?
Aux Pays-Bas, le gouvernement démocrate chrétien et socialiste vient de décider que, dorénavant, il va falloir travailler jusqu'à 67 ans. En Belgique, on attend la fin des élections pour distribuer les prix : des pensions plus basses, travailler plus longtemps, plus de flexibilité, moins de soins de santé, plus de privatisations...
Le 14 mai, les syndicats européens organisent une manifestation de masse à Bruxelles. Par une large mobilisation dans les entreprises et les bureaux, les syndicats peuvent donner un signal clair : On ne touche pas aux acquis sociaux ! Ceux qui ont provoqué la crise n'ont qu'à la payer. Pour un transfert des gens très riches vers les gens qui travaillent :
la taxe des millionnaires ! L'organisation patronale Unizo tire à boulets rouges. Elle veut s'en prendre aux soins de santé, aux pensions des fonctionnaires, aux prépensions... et elle veut obtenir encore plus de réductions de charges pour les entreprises.
Les travailleurs ne sont pas responsables de la crise. Le PTB demande - comme les syndicats - un impôt sur les grosses fortunes. Un impôt de 2 % sur les fortunes, sur la partie excédant un million d'euros. Cela fournira 6,8 milliards d'euros qui pourront être utilisés pour la sécurité sociale, pour une augmentation des pensions modestes et pour la création d'emplois.
Impossible ? Quand il s'agit d'obliger les travailleurs à faire ceinture, il n'y a jamais d'excuses. Mais quand il s'agit d'introduire une taxe des millionnaires, tous les défenseurs du monde financier hérissent les poils. Une petite praline par-ci, une promesse électorale par-là...
Stop au cirque politique ! Dimanche dernier, devant un congrès de 1200 personnes, le PTB+ a lancé sa campagne électorale. Sous la devise : « Stop au cirque politique ! ». Devant un auditoire plein comme un oeuf, le porte-parole du PTB, Raoul Hedebouw, a déclaré : « Nous avons tout connu ces derniers temps. La paralysie politique, les chamailleries autour de BHV, la commission opération oubliettes sur l'affaire Fortis, les promesses bon marché avant les élections. Quel cirque politique. Avec tout ce blabla à la rue de la Loi, Jean-Marie Dedecker, le Front National et autres populistes de droite risquent de tirer les marrons du feu.(...) Nous voulons que cette antipolitique de la rue de la Loi cesse. Que ce cirque politique s'arrête, pour que la politique s'occupe enfin des véritables problèmes.» --> Lisez les discours :
- Raoul Hedebouw, porte-parole national : « Une voix de protestation, et bien une voix de gauche, constructive »
- Peter Mertens, président du PTB : « Les meilleures années du socialismesont devant nous» Deux syndicalistes sur les listes électorales du PTB+ | Jean-Marie Piersotte, 64 ans
ancien secrétaire syndical national de la centrale chrétienne des employés, la CNE et candidat indépendant sur la liste européenne francophone: « En 1997, en compagnie des amis de Gazelco, je me suis battu durant sept mois et demi pour la réduction du temps de travail avec embauches compensatoires. (...) je m'engage aussi pour la régularisation des travailleurs sans papiers. En compagnie des syndicats, je veux que soit mis un terme à la situation d'esclavage dans laquelle ont abouti ces personnes grâce à la politique néolibérale. » --> Lisez dans Solidaire le discours de Jean-Marie Pirsotte | 
« Supprimer les privilèges des plus nantis » | |  « Contente de voir figurer
la taxe des millionnaires au programme du PTB » | Nicole Naert, 57 ans
secrétaire syndicale CGSP et candidate sur la liste européenne néerlandophone du PTB+ : « Depuis 37 ans déjà, je travaille au ministère des Finances. Pourquoi le PTB ? Je suis fière qu'au sein du syndicat, nous sommes toujours ensemble, Wallons, Flamands et Bruxellois, à exprimer nos revendications et à descendre ensemble dans la rue s'il le faut. Tout le monde sait quand même qu'on est plus fort ensemble que tout seul, non ? Ensemble, nous avons combattu les plans Copernic de démantèlement du socialiste Van den Bossche. Ensemble, nous luttons maintenant contre le ministre Reynders. J'ai choisi le PTB parce que c'est le seul parti en Belgique à être actif et organisé nationalement... Et voici que s'amène un parti rénové avec lequel il va falloir compter...» --> Lisez dans Solidaire le discours de Nicole Naert |
| L'enquête du PTB « Stop au gâchis » est clôturée:
22.193 personnes ont donné leur avis Vous aussi, vous avez participé à l'enquête « Donnez votre avis» ?
On en connaît désormais les résultats : A quoi faut-il s'attaquer en premier lieu ? Pouvoir d'achat, emploi, impôts ?
Qu'est-ce qui, pour vous, doit devenir meilleur marché pour commencer ?
Quelles sont les mesures les meilleures pour l'emploi ?
Que pensez-vous de la réforme de l'État ?
Quels sont les dix fers de lance du PTB pour les élections ? --> Lisez les réponses sur www.stopaucirquepolitique.be | France : 3 millions de manifestants le 19 mars
Les Français en ont marre de Sarkozy Sans Cœur Après l'Irlande, le Portugal, l'Espagne et l'Italie c'était à nouveau le tour de la France. En plus de 200 endroits, les manifestants ont parcouru les rues. Et les protestations s'étendent à de nouveaux secteurs du marché de l'emploi.
Augmentation du salaire minimum, maintien de l'emploi dans le secteur public, interdiction de licencier tant que l'entreprise fait du bénef : telles sont les revendications des travailleurs français.
Sarkozy répond par... une baisse des impôts pour les grosses fortunes et en ne taxant plus les heures supplémentaires (pour les patrons). Avec nos salutations amicales,
Jef Bruynseels
Johnny Coopmans
Jo Cottenier |
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