NOTE OFFICIELLE DU CONSEIL D'ETAT, Mouvement de cadres et restructuration d'organismes à Cuba
Publié 3 mars 2009 Amérique latine 0 Commentaires Modifier Le président cubain, Raoul Castro, a annoncé une réorganisation sans précédent dans le gouvernement puisqu'il implique le changement de 11 ministres et la fusion de quatre ministères en deux autres nouveaux ministères, ainsi que la sortie du gouvernement de l'un des douze viceprésidents du conseil des ministres. parmi les changements on note le remplacement du ministre des affaires extérieures Felipe Pérez Roque et du vice président Carlos Lage,deux des dirigeants les plus connus du pays, sortie qui annonce une restructuration en profondeur du gouvernement et au-delà probablement une ré-orientation tant au plan international que des réformes intérieures. Lage, qui a été l'initiateur des réformes de 1990, celles dites de la "période spéciale" conserve sa charge du vice président du Conseil d'Etat (Executif) sera remplacé par le général José Amado Ricardo Guerra; tandis que la charge de Pérez Roque a été confiée au vice chancellier Bruno Rodríguez, selon un communiqué lu à la télévision.
Ces changement importants en matière d'orientation gouvernementale ont été annoncé dans le cadre d'une douzaine de mouvements, de remplacements et de fusions de ministères qui confirment une ample restructuration du gouvernemen qu'annonçait depuis un an Raoul Castro alors qu'il assumait la présidence, en remplacement de son frère Fidel en convalescence. Pedro Roque avait été durant une décade le secrétaire personnel de Fidel Castro. Ces changements qui correspondent à une volonté d'efficacité doivent être mis en regard des réformes qui sont en préparation, comme d'ailleurs du trés proche congrès du parti communiste cubain(le premier depuis plus de quatorze années). Au centre une question: comment dé-bureaucratiser, libérer l'initiative sans pour autant perdre la maîtrise socialiste en faveur de la justice et de la souveraineté. Une nouvelle ére s'annonce avec l'aggravation de la crise, les réformes ne peuvent être différées, par ailleurs les négociations ouvertes avec les Etats-unis sur le blocus même si l'on est sceptique sur l'évolution réelle, les nouveaux rapports de force dans le monde, la mise en place et la réforme d'institutions de l'après-Fidel, exigent réalisme et fermeté sur les principes ce en quoi les Cubains sont passés maîtres; c'est donc un processus de transition dans une situation de crise mondiale. Notre interprétation est que l'île sous la direction de raoul Castro se met en position de résistance accrue pour procéder à des transformations indispensables, à suivre.
Pologne - Etats-Unis : le "jeu" des missiles Patriot
Publié 3 mars 2009 Etats-Unis , L'Europe , Russie 0 Commentaires ModifierPar Andrei Fediachine, RIA Novosti
Il semble bien que l'administration Obama s'apprête à tirer le meilleur parti du "compromis" consistant à ne pas déployer de nouveaux systèmes de défense antimissile (ABM) sur le territoire de la Pologne et de la République tchèque. Sous George W. Bush, la Maison Blanche entendait déployer dans ces pays, d'ici 2013, 10 missiles intercepteurs et une grosse station radar pour assurer, disait-elle, une protection en cas d'attaque de missiles en provenance de l'Iran. Ces projets ne sont pas abandonnés par le 44e président américain, mais ils sont en train d'être "revus" du point de vue de l'efficacité et de la nécessité effective du déploiement du bouclier antimissile, à l'aune, tout particulièrement, des dépenses à consentir.
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Le monstre jette le masque par dedefensa.org Quel Rubicon Obama a-t-il franchi ?
Publié 3 mars 2009 Economie , Etats-Unis 0 Commentaires ModifierNon, nous n'allons pas nous enfermer dans la rhétorique "riches-pauvres", encore moins vaticiner à propos de l'égalité. Tant d'autres ont déjà donné à cet égard, sans rien expliquer si eux-mêmes ont compris, sans rien résoudre dans tous les cas. Ce qui nous importe est de constater qu'une énorme fissure apparaît dans le système, comme même l'Irak et la catastrophique présidence de GW n'étaient pas parvenus à provoquer, ce qui montre la gravité profonde de la situation aujourd'hui par contraste avec hier où l'on dissimulait les choses. Ce qui nous importe est qu'Obama, finalement, quitte sa position de danseur sur le fil de l'épée. Il a choisi son camp, certains avanceraient qu'il faut nommer cela: "franchir le Rubicon", on verra (Bis repetitat). Pour l'instant, nous laissons à part les effets sur la situation intérieure US de cette orientation d'Obama, et la question si importante mais encore à peser avant d'en débattre d'y voir ou pas l'amorce d'une démarche radicale intérieure, par rapport au système. Ce qui nous importe d'abord, devant cette orientation qui apparaît, et qui apparaît si puissante, c'est d'envisager les effets extérieurs sur la structure générale, et par rapport à la crise qui, elle, continue à exhaler sa fureur vengeresse.
Changement de politique à Washington ? Le Venezuela une menace imaginaire par Mark Weisbrot
Publié 3 mars 2009 Amérique latine 0 Commentaires ModifierSous la présidence de George Bush, les relations entre les États-Unis et les pays d'Amérique latine ont été à leur plus bas niveau, si bien que l'arrivée de Barack Obama à la Maison blanche a permis d'espérer une nouvelle approche, aussi bien au nord qu'au sud de la Frontière. Pour l'heure, la plupart des signes semblent indiquer que la continuité l'emportera sur le changement.
Non seulement l'acheteur des bronzes refuse de payer, mais les acheteurs chinois qui eux payent évitent la France
Publié 2 mars 2009 Chine 2 Commentaires ModifierNon seulement le Chinois (voir photo ci-contre du héros) qui visiblement a acheté les deux bronzes pour le gouvernement chinois refuse de payer ce qui est une fort bonne idée, vu que l'on ne doit pas payer son voleur mais la Chine en rajoute Le dit acheteur a fait une conférence de presse trés officielle avec les représentants d'un fond de récupération officiel chinois. Les deux reliques patrimoniales, vieilles de plus de 200 ans, ont été vendues par téléphone mercredi à Paris pour 14 millions d'euros (environ 17,92 millions de dollars) chacune à un enchérisseur anonyme, lors d'une vente aux enchères de la maison Christie's de Yves Saint Laurent et Pierre Bergé au Grand Palais de Paris. La Chine avait déjà mis sous surveillance la maison Christie's qui a fait la vente
Mais ce n'est pas tout, nous devrons boire notre calice jusqu'à la lie. Aujourd'hui le gouvernement chinois annonce que moins d'un mois après la « visite de confiance » en Europe du Premier Ministre Wen Jiabao, la délégation chargée par le gouvernement chinois de faire des achats dans quatre pays européens a conclu avec ces derniers des contrats de commande et "des accords de coopération dont le montant global dépasse 13 milliards de dollars US, en effet:
La Chine a signé pour 14 milliards de dollars avec l'Allemagne de produits de haute technologie, de 2 milliards avec la grande bretagne, de 320 millions de dollars avec l'espagne et 300 millions avec les Suisses. Quant aux français ils pourront se brosser.
L'Europe et le "protectionnisme" ou l'art de se moquer des citoyens
Publié 2 mars 2009 L'Europe 2 Commentaires ModifierLes dirigeants de l'Union européenne étaient réunis dimanche premier mars à Bruxelles pour tenter de mettre en place une stratégie commune face à la crise. Ils ont rejeté l'hypothèse de l'application d'un plan d'aide global aux pays de l'Est tout en produisant un texte condamnant le protectionnisme et en évoquant une solution pour l'assainissement des systèmes bancaires . On s'interroge sur la nature de la campagne des élections européennes proches, on peut en effet se demander ce que veut dire "l'Europe sociale" chère à certains partis de gauche dans un tel contexte et de qui se moque-t-on ? L'impression générale que donnent nos politiciens de tous bords est qu'ils sont incapables de sortir des ornières qu'ils ne cessent de creuser et que leur discours est de plus en plus en décalage avec une réalité à laquelle ils tournent le dos. Face à la crise qui secoue les pays de l'est ce sera au coup par coup, et sous la conduite du Tchèque et de Barroso on avance vers le "libéralisme" et on tance le protectionnisme (français en partixculier) en oubliant simplement que ce sont ces fiers enthousiastes des marchés ouverts qui nous ont menés là où nous en sommes et que ce qu'ils appellent le protectionnisme reflète simplement la situation de toutes les formes collectives de protection à tous les sens du terme mises à mal à commencer par les nations elle-mêmes.
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Europe de l'Est : risque systémique, par Ambrose Evans-Pritchard
Publié 2 mars 2009 L'Europe 0 Commentaires Modifierla quasi totalité des emprunts des pays d'Europe de l'Est, d'un montant équivalent à 1700 milliards de dollars, sont détenus par des banques européennes. Lourdement endettés à court terme, ces pays devront rembourser ou refinancer l'équivalent de 400 milliards de dollars cette année. La défaillance de l'un d'entre eux aurait des conséquences catastrophiques sur le système bancaire européen, avertit Evans-Pritchard. par Ambrose Evans-Pritchard, The Telegraph, 15 février 2009 Si la classe politique mondiale ne la gère pas convenablement, la débâcle Est-Européenne est assez forte pour abattre les systèmes bancaires fragilisés des pays d'Europe occidentale et déclencher la deuxième phase de notre catastrophe financière. Le Ministre des Finances autrichien Josef Pröll a déployé des efforts frénétiques la semaine dernière pour mettre en place un plan de sauvetage de 150 milliards d'euros pour les pays de l'ex-bloc soviétique. Il a bien fait. Les banques autrichiennes ont prêté 230 milliards d'euros dans la région, ce qui équivaut à 70% du PIB de l'Autriche. « Un taux de défaillance de 10% conduirait à l'effondrement du secteur financier autrichien, » écrit le quotidien Der Standard de Vienne. Malheureusement, c'est sur le point de se produire.
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Hillary Clinton en Chine: se relever ou tomber ensemble
Publié 1 mars 2009 Chine , Etats-Unis 0 Commentaires ModifierPar Dmitri Kossyrev, RIA Novosti
La dernière étape, la plus importante, de la tournée asiatique de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton - sa visite à Pékin - a confirmé toutes les prévisions : l'Amérique propose à la Chine un nouvel agenda, très fort.
Le voyage d'une semaine de Mme Clinton en Asie (Tokyo-Jakarta-Séoul-Pékin) s'est avéré étonnamment stérile, dans sa totalité, sur le plan de la signature de documents. La secrétaire d'Etat a effectué son premier voyage à l'étranger dans l'unique but d'esquisser un nouvel agenda des rapports avec chaque pays. Elle a donné le ton général de ces nouveaux rapports dans les nombreux discours qu'elle a prononcés dans chacune des capitales. En fin de compte, cette diplomatie ouverte s'est avérée l'élément principal de sa tournée.
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