mardi 30 septembre 2008

André gérin écrit au premier ministre

Aux Usa, en France, au Luxembourg et en Belgique, c' est stupéfiant la facilité et la rapidité avec laquelle nos gouvernants, y compris "socialistes", ont trouvé des milliards d' euros pour voler au secours des banques (Fortis, plus Dexia après). Si je suis bien informé, cela représente 14 milliards d' euros (560 milliards de fb) d' argent public (l' Etat, les régions -pourtant à bout de souffle-) et les aimables-citrons.
Pourquoi ? Tout simplement parce que les banques ce sont le capitalisme, et le capitalisme ce sont les banques, et que le capitalisme, c' est un système économique, politique et social au bord de la faillite. Dès lors, il faut sauver le capitalisme à tout prix, sinon ce sera tout ce système, basé sur le profit, l' exploitation, les guerres et le pillage permanents, qui s'écroulera. 
Mais lorsque le capitalisme et les banquiers font de super - profits, il n' est pas question de partager, ils empochent. Lorsque cela va mal, nos valets s' empressent de voler à son secours AVEC NOTRE FRIC.
Pas question de discuter des causes et des responsabilités. Pas question non plus de trouver aussi rapidement quelques millions d' euros pour soulager des millions de gens qui plongent à cause précisément de la vie chère, des spéculateurs, du pouvoir des transcontinentales, des guerres impérialistes. Pas question de réduire par exemple, en Belgique, le taux de la tva de 21 à 6% sur la consommation énergétique des ménages... 
Le capitalisme, c' est que le fameux Di Rupo, président des socialistes francophones en Belgique, appelle "l'économie réelle" ... Comme intégré du système, on ne fait guère mieux.
RoRo

 
From: socio13
Sent: Tuesday, September 30, 2008 6:35 PM
Subject: André gérin écrit au premier ministre


Monsieur le Premier Ministre,Lacrise financière partie des Etats-Unis rattrape à présent l'Europe. La France est désormais au cœur de la tourmente.Endeux jours, trois banques européennes ont dû faire l'objet d'un sauvetage soit par injection financière des Etats concernés, soit par nationalisation : le Belge et Néerlandais, Fortis, le Britannique Bradford et Bingly, l'Allemand Hypo [...]
 

André gérin écrit au premier ministre

Monsieur le Premier Ministre,

La crise financière partie des Etats-Unis rattrape à présent l'Europe.
La France est désormais au cœur de la tourmente.
En deux jours, trois banques européennes ont dû faire l'objet d'un sauvetage soit par injection financière des Etats concernés, soit par nationalisation : le Belge et Néerlandais, Fortis, le Britannique Bradford et Bingly, l'Allemand Hypo Real Estate.
Dexia, anciennement Crédit local de France, lié avec le Crédit communal de Belgique, a vu son titre chuté, hier, de près de 30 %.
Les gouvernements belge et français ont immédiatement réagi car cette banque est celle des collectivités locales, dont il convient de rappeler qu'elles sont les premiers investisseurs, notamment la France. L'Etat belge, l'assureur CNP, l'Etat français et la Caisse de dépôts et consignations détiennent 25 % du capital du groupe. 7 milliards d'euros devraient  être ainsi injectés.


Natixis, la banque de financement et d'investissement français, a perdu 30 % de son cours dans les mêmes conditions. L'action ne valait plus, hier au soir, que 2,2 € contre 19,55 € en novembre 2006.

Monsieur François FILLON
Monsieur le Premier Ministre
Hôtel Matignon
57 rue de Varenne
75007 PARIS
…/…

Les deux maisons mères sont les Caisses d'epargne et les Banques populaires qui ont la semaine dernière, déjà recapitalisé le groupe pour plus de 3,7 milliards €.
La crise touche donc l'ensemble des réseaux bancaires et d'assurance à l'échelle de la planète, ce qui n'est pas surprenant en raison de l'interdépendance des établissements, résultant de la folie financière capitaliste.
Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, déclarait, à Toulon, jeudi 25 septembre, vouloir moraliser le capitalisme et sanctionner les responsables.
Ce discours était pour le moins étonnant de la part d'un chef d'Etat qui découvrait soudain les vertus – d'ailleurs toutes relatives, de la régulation.
Monsieur Sarkozy a reçu aujourd'hui les responsables des établissements bancaires et financiers et il a été déclaré, à l'issue de cette réunion, que des dispositions concernant des missions de ce secteur seraient annoncées en fin de semaine.
Vous me permettrez, à ce sujet, quelques suggestions :
Il faut d'urgence :
- acquérir la maîtrise du réseau bancaire et financier et prendre des mesures immédiates,
- protéger les intérêts des collectivités et les mesures nécessaires,
- préserver les intérêts des épargnants de Dexia,
- jusqu'où, de ce point de vue, la Caisse des dépôts et consignations, actionnaire à la hauteur de 11 % de Dexia, sera sollicitée et jusqu'où le gouvernement prendra ses responsabilités ?
- Un grand débat national est nécessaire afin de constituer un pôle public de ce secteur, impliquant la nationalisation des établissements les plus importants. Dans la tourmente, la nationalisation signifie aujourd'hui de socialiser les pertes. Je propose une autre logique, qui permette à notre pays de disposer d'un système bancaire, dont la priorité sera de financer la création des richesses, les emplois, le pouvoir d'achat et non de nourrir les cancers financiers, dont nous mesurons les conséquences désastreuses.
…/…

…/…

Dans le même esprit, décider :
- L'arrêt immédiat des licenciements chez Renault, des suppressions d'emplois chez Peugeot,
- Empêcher la fermeture de l'usine Général Motors à Strasbourg,
- Prendre des mesures d'ensemble pour suspendre toutes les suppressions de postes annoncées dans les entreprises de France,
- Suspendre le processus de  privatisation de La Poste,
- Ouvrir un chantier immédiat pour reconstruire une  industrie nationale livrée de la même manière aux appétits financiers.
Quelles sont les intentions du gouvernement ? Les réponses sont attendues dans les plus brefs délais.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l'expression de mes  meilleurs sentiments.

André GERIN

dimanche 28 septembre 2008

StopUSA rejoint intal

 

From: StopUSA
Sent: Sunday, September 28, 2008 10:02 PM
Subject: StopUSA rejoint intal

StopUSA appelle à renforcer le volet paix du mouvement intal
 
Stop United States of Agression a été créé fin 2002, à la veille de l'agression contre l'Irak, pour lutter contre la politique de guerre du président états-unien Georges W. Bush. Aujourd'hui, six ans plus tard, cette politique guerrière est plus que jamais d'actualité. Un large mouvement de résistance contre les guerres des États-Unis et de l'Otan reste indispensable.
 
Pendant ces six années, StopUSA a mené de nombreuses actions, activités, conférences. Mais pendant ce temps, le mouvement pour la paix a évolué en Belgique. Des manifestations et des conférences pour la paix sont organisées de plus en plus en large front. Et plus particulièrement, il y a le développement du mouvement intal ("International Action for Liberation"), avec lequel StopUSA a été de fait amené à collaborer de plus en plus souvent : de la campagne autour de la jeune victime de guerre irakienne Hiba, à la campagne contre les armes à sous-munitions israéliennes au Liban, et actuellement contre les F-16 belges en Afghanistan.
 
Il nous est apparu qu'il était de plus en plus superflu de poursuivre StopUSA comme projet autonome.
 
Nous avons donc pris la décision de rejoindre intal, pour renforcer son volet paix, et nous invitons tous ceux qui nous ont soutenu ces dernières années à faire de même afin de construire un mouvement pour la paix plus puissant. Un mouvement de paix intégré dans un mouvement anti-impérialiste comme intal donne la possibilité de s'en prendre à la cause profonde de la guerre, des interventions et de la militarisation : l'impérialisme.
 
Nous vous proposons également de transferer votre adresse e-mail au mailing liste de intal-paix afin que vous puissiez continuer à recevoir les informations et les annonces d'activités autour de la lutte contre la guerre. Si vous ne souhaitez pas que votre adresse email soit transférée à intal il vous suffit de nous le faire savoir.
 
Nous remercions sincèrement les centaines de personnes qui nous ont soutenu pendant toutes ces années, et nous espérons continuer à être ensemble lors de prochaines activités pour la paix avec le mouvement intal.
 
Luc, Pol, Roland
 
NB : Devenir membre d'intal est très simple et ne coûte que 5 euros par an - voir www.intal.be.
 

samedi 27 septembre 2008

lire dans Solidaire: Il y a 70 ans, le traité de Munich (1 et 2) : Quand les alliés s'inclinaient devant Hitler

 

Sent: Friday, September 26, 2008 11:55 PM
Subject: [romain : paix_socialisme_communisme] lire dans Solidaire: Il y a 70 ans, le traité de Munich (1) :: Quand les alliés s'inclinaient devant Hitler

 

Il y a 70 ans, le traité de Munich (1) :: Quand les alliés s'inclinaient devant Hitler

Les 29 et 30 septembre 1938 se tenait la Conférence de Munich. France et Angleterre acceptent les exigences d'Hitler et lui abandonne la Tchécoslovaquie. Un premier pas vers la seconde guerre mondiale.

Julien Versteegh

11

Le Premier ministre Neville Chamberlain rentrant triomphalement à Londres aux lendemains des accords de Munich, qu'il tient en main. Winston Churchill déclarera : « L'Angleterre avait le choix entre déshonneur et guerre. Elle a choisi le déshonneur, elle aura la guerre ». (Photo archives)

 

La diplomatie a des secrets que le commun des mortels ignore. Les grandes puissances reconnaissent par exemple l'indépendance du Kosovo, mais ignorent celle de l'Osétie. Elles reconnaissent l'indépendance du Timor oriental, mais n'ont que faire du sort des Palestiniens. Et parfois elles s'amusent à dépecer des états indépendants comme l'ex-Yougoslavie. Dans tous les cas, elles ignorent les aspirations des peuples. Elles dominent souvent, se mettent parfois à genoux devant la raison du plus fort.
    Comme en ce mois funeste de septembre 1938. Les deux grandes puissances du moment, France et Angleterre s'apprêtent à succomber aux aspirations de l'Allemagne nazie sur une partie de la Tchécoslovaquie. Les orientations de l'Allemagne sont pourtant des plus claires depuis l'accession d'Hitler au pouvoir en 1933. Les lois antisémites de Nuremberg ont été adoptées en septembre 1935, l'Autriche a été purement et simplement annexée en mars 1938. Au vu et au su de tout le monde et en violation complète des accords qui mirent un terme à la Première guerre mondiale, Hitler réarme l'Allemagne, ne cache pas ses intentions belliqueuses et se prépare à déclencher ce qui deviendra la Seconde guerre mondiale.
En attendant, c'est sur les Sudètes qu'Hitler lorgne. Cette région du nord de la Tchécoslovaquie, frontalière de l'Allemagne, fortement peuplée d'Allemands est au centre d'une crise qui remonte aux lendemains de la Première guerre mondiale.

Jongler avec les peuples

    En 1919, le Traité de Saint-Germain-en-Laye proclame l'indépendance de la Tchécoslovaquie  sur base du principe édicté par le président américain Woodrow Wilson du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ». Mais la formation de la Tchécoslovaquie ne tient aucun compte des minorités de Bohèmes, Moravie, Slovaquie, Ruthénie et Silésie et notamment celle des Allemands des Sudètes. Les Tchèques et les Slovaques ne représentent que 50% de la population, les Allemands sont 3 millions sur 15 millions d'habitants, aux côtés des populations juives, polonaises, hongroises, ruthènes ou roms.
Très vite, les représentants des Allemands des Sudètes refusent l'adhésion à la Tchécoslovaquie. L'opposition est latente durant les années 1920 et se développe durant les années 1930. La montée du nazisme en Allemagne favorise l'émergence du mouvement nazi dans les Sudètes avec la création en 1933 par Konrad Henlein d'un Front Patriotique des Allemands des Sudètes qui deviendra le Parti Allemands des Sudètes en 1935.
    L'Anschluss, l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie en mars 1938, accentuent les revendications allemandes dans les Sudètes. Hitler pousse au conflit ouvert. La situation est tendue, les armées sont appelées sous les drapeaux pour la première fois depuis la Première guerre mondiale.

Pousser Hitler vers l'est

La France a un traité d'alliance avec la Tchécoslovaquie, mais n'est pas prête à la guerre pas plus que l'Angleterre d'ailleurs.
France et Angleterre poussent à la négociation avec l'Allemagne nazie qui sous les pressions du dirigeant italien Benito Mussolini accepte.
Une conférence se tient donc du 29 au 30 septembre 1938 à Munich et rassemble Édouard Daladier pour la France, Neville Chamberlain pour la Grande-Bretagne, Adolf Hitler pour l'Allemagne et Benito Mussolini pour l'Italie.
Hitler y affirme vouloir défendre les droits des minorités et vouloir libérer les Allemands des Sudètes. Il aspire surtout au contrôle de cette riche région industrielle de Tchécoslovaquie, siège des immenses et modernes usines d'armements Skoda.
    France et Angleterre se plient aux exigences allemandes et acceptent l'annexion des Sudètes par l'Allemagne en échange d'un engagement de l'Allemagne de renoncer dorénavant à toutes revendications territoriales.
Daladier et Chamberlain sont accueillis en héros à Paris et Londres pour avoir sauvé la paix. Mais beaucoup ne s'y trompe pas. Un cadeau vient d'être fait à l'Allemagne nazie. Le futur Premier ministre britannique, Winston Churchill déclarera à propose des accords de Munich : « L'Angleterre avait le choix entre déshonneur et guerre. Elle a choisi le déshonneur, elle aura la guerre ». Et de fait, quelques mois plus tard, Hitler rompt sa promesse et envahit la Tchéquie en mars 1939, la Slovaquie devenant un état indépendant dans le giron allemand. Suivra l'invasion de la Pologne qui plongera l'Europe dans la guerre. En attendant, les puissances européennes ont retourné Hitler vers l'est et l'immense Union soviétique.

Il y a 70 ans, le traité de Munich (2) :: Pousser Hitler à la guerre contre l'Union Soviétique

En abandonnant la Tchécoslovaquie à Hitler, France et Allemagne espèrent secrètement le pousser à la guerre contre l'Union soviétique.

Julien Versteegh

De gauche à droite, le Premier ministre Neville Chamberlain, Adolf Hitler et Edouard Dalladier, président du Conseil français, lors des accords de Munich. France et Angleterre ont donné la Tchécoslovaquie à l'Allemagne. (Photo archives)

L'URSS est la grande absente des accords de Munich. Non pas parce qu'elle ne veut pas y participer mais bien parce qu'elle n'y est pas invitée. C'est que l'URSS perçoit trop bien le danger nazi et a proposé à de nombreuses reprises une alliance antifasciste avec la France et l'Angleterre, alliance toujours repoussée.
    Car la France et l'Angleterre ont d'autres desseins secrets : pousser l'Allemagne à une guerre vers l'est et donc l'Union Soviétique. L'Union Soviétique perçoit ce plan qui devient plus clair aux lendemains des Accords de Munich. L'URSS constate avec Munich que France et Angleterre sont prêtes à sacrifier un allié aux exigences nazies et craint qu'elles ne fassent pareil avec l'URSS en encourageant Hitler à une expansion à l'est.
    L'URSS tentera en vain de venir en aide à la Tchécoslovaquie mais devant le refus de la Pologne de laisser son territoire être traversé par les troupes soviétiques, l'URSS du se résigner à l'annexion. Ce sentiment de complaisance des alliés occidentaux face aux nazis est renforcé en décembre 1938 lorsque le gouvernement français, en la personne du Ministre des affaires étrangères Georges Bonnet, signe un traité de non-agression avec l'Allemagne. Anticommuniste, Georges Bonnet rejette l'idée d'une alliance avec les Soviétiques et mettra en œuvre une politique d'apaisement avec l'Allemagne nazie.
Tous ces indices poussèrent l'URSS à prendre les devants et à signer en 1939 un Pacte de non-agression avec l'Allemagne, connu sous le non de Pacte germano-soviétique, mais ceci est une autre histoire.



 

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vendredi 26 septembre 2008

lire dans Solidaire: Il y a 70 ans, le traité de Munich (1) :: Quand les alliés s'inclinaient devant Hitler

 

Il y a 70 ans, le traité de Munich (1) :: Quand les alliés s'inclinaient devant Hitler

Les 29 et 30 septembre 1938 se tenait la Conférence de Munich. France et Angleterre acceptent les exigences d'Hitler et lui abandonne la Tchécoslovaquie. Un premier pas vers la seconde guerre mondiale.

Julien Versteegh

Le Premier ministre Neville Chamberlain rentrant triomphalement à Londres aux lendemains des accords de Munich, qu'il tient en main. Winston Churchill déclarera : « L'Angleterre avait le choix entre déshonneur et guerre. Elle a choisi le déshonneur, elle aura la guerre ». (Photo archives)

 

La diplomatie a des secrets que le commun des mortels ignore. Les grandes puissances reconnaissent par exemple l'indépendance du Kosovo, mais ignorent celle de l'Osétie. Elles reconnaissent l'indépendance du Timor oriental, mais n'ont que faire du sort des Palestiniens. Et parfois elles s'amusent à dépecer des états indépendants comme l'ex-Yougoslavie. Dans tous les cas, elles ignorent les aspirations des peuples. Elles dominent souvent, se mettent parfois à genoux devant la raison du plus fort.
    Comme en ce mois funeste de septembre 1938. Les deux grandes puissances du moment, France et Angleterre s'apprêtent à succomber aux aspirations de l'Allemagne nazie sur une partie de la Tchécoslovaquie. Les orientations de l'Allemagne sont pourtant des plus claires depuis l'accession d'Hitler au pouvoir en 1933. Les lois antisémites de Nuremberg ont été adoptées en septembre 1935, l'Autriche a été purement et simplement annexée en mars 1938. Au vu et au su de tout le monde et en violation complète des accords qui mirent un terme à la Première guerre mondiale, Hitler réarme l'Allemagne, ne cache pas ses intentions belliqueuses et se prépare à déclencher ce qui deviendra la Seconde guerre mondiale.
En attendant, c'est sur les Sudètes qu'Hitler lorgne. Cette région du nord de la Tchécoslovaquie, frontalière de l'Allemagne, fortement peuplée d'Allemands est au centre d'une crise qui remonte aux lendemains de la Première guerre mondiale.

Jongler avec les peuples

    En 1919, le Traité de Saint-Germain-en-Laye proclame l'indépendance de la Tchécoslovaquie  sur base du principe édicté par le président américain Woodrow Wilson du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ». Mais la formation de la Tchécoslovaquie ne tient aucun compte des minorités de Bohèmes, Moravie, Slovaquie, Ruthénie et Silésie et notamment celle des Allemands des Sudètes. Les Tchèques et les Slovaques ne représentent que 50% de la population, les Allemands sont 3 millions sur 15 millions d'habitants, aux côtés des populations juives, polonaises, hongroises, ruthènes ou roms.
Très vite, les représentants des Allemands des Sudètes refusent l'adhésion à la Tchécoslovaquie. L'opposition est latente durant les années 1920 et se développe durant les années 1930. La montée du nazisme en Allemagne favorise l'émergence du mouvement nazi dans les Sudètes avec la création en 1933 par Konrad Henlein d'un Front Patriotique des Allemands des Sudètes qui deviendra le Parti Allemands des Sudètes en 1935.
    L'Anschluss, l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie en mars 1938, accentuent les revendications allemandes dans les Sudètes. Hitler pousse au conflit ouvert. La situation est tendue, les armées sont appelées sous les drapeaux pour la première fois depuis la Première guerre mondiale.

Pousser Hitler vers l'est

La France a un traité d'alliance avec la Tchécoslovaquie, mais n'est pas prête à la guerre pas plus que l'Angleterre d'ailleurs.
France et Angleterre poussent à la négociation avec l'Allemagne nazie qui sous les pressions du dirigeant italien Benito Mussolini accepte.
Une conférence se tient donc du 29 au 30 septembre 1938 à Munich et rassemble Édouard Daladier pour la France, Neville Chamberlain pour la Grande-Bretagne, Adolf Hitler pour l'Allemagne et Benito Mussolini pour l'Italie.
Hitler y affirme vouloir défendre les droits des minorités et vouloir libérer les Allemands des Sudètes. Il aspire surtout au contrôle de cette riche région industrielle de Tchécoslovaquie, siège des immenses et modernes usines d'armements Skoda.
    France et Angleterre se plient aux exigences allemandes et acceptent l'annexion des Sudètes par l'Allemagne en échange d'un engagement de l'Allemagne de renoncer dorénavant à toutes revendications territoriales.
Daladier et Chamberlain sont accueillis en héros à Paris et Londres pour avoir sauvé la paix. Mais beaucoup ne s'y trompe pas. Un cadeau vient d'être fait à l'Allemagne nazie. Le futur Premier ministre britannique, Winston Churchill déclarera à propose des accords de Munich : « L'Angleterre avait le choix entre déshonneur et guerre. Elle a choisi le déshonneur, elle aura la guerre ». Et de fait, quelques mois plus tard, Hitler rompt sa promesse et envahit la Tchéquie en mars 1939, la Slovaquie devenant un état indépendant dans le giron allemand. Suivra l'invasion de la Pologne qui plongera l'Europe dans la guerre. En attendant, les puissances européennes ont retourné Hitler vers l'est et l'immense Union soviétique.


[Transfer_info] INTERNATIONAL: Deux parlementaires belges accusent la Géorgie de crimes de guerre

 

From: sc
Sent: Thursday, September 25, 2008 9:37 PM
Subject: [Transfer_info] INTERNATIONAL: Deux parlementaires belges accusent la Géorgie de crimes de guerre


De : alerte_otan@yahoogroupes.fr [mailto:alerte_otan@yahoogroupes.fr] De la part de Roland Marounek
Envoyé : jeudi, 25. septembre 2008 20:54
À : alerte_otan@yahoogroupes.fr
Objet : [alerte_otan] Deux parlementaires belges accusent la Géorgie de crimes de guerre

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Deux parlementaires belges accusent la Géorgie de crimes de guerre

belga/7sur7 -  25 septembre

Deux parlementaires belges accusent la Géorgie du président Mikhaïl Saakashvili de "crimes de guerre" en Ossétie du sud, qualifiant Tbilissi d'"agresseur" dans le conflit intervenu au mois d'août dans le Caucase.

"Il y a bien eu crime de guerre"

"Il me semble effectivement établi qu'il y a bien eu crime de guerre", a indiqué jeudi le sénateur Josy Dubié (Ecolo) rejoint à cet égard par sa collègue Christine Defraigne, chef de groupe MR à la Haute assemblée. Les deux parlementaires demandent une enquête internationale, estimant que la Cour pénale internationale doit être saisie.

Mme Defraigne et M. Dubié se sont rendus cinq jours en Ossétie du sud dans le cadre d'une mission qu'ils qualifient d'indépendante.

Dénonçant un contexte de désinformation, notamment dans le chef de la presse occidentale, ils ont organisé jeudi au parlement une conférence de presse intitulée "La vérité a ses droits". Les deux parlementaires pointent Tbilissi comme premier responsable du conflit avec la Russie.

Saakashvili "instigateur" de l'invasion

"Nous concluons sans hésitation, sans ambages que ce sont les Géorgiens qui sont l'agresseur", a notamment indiqué Christine Defraigne, présentant le président Saakashvili comme "l'instigateur de cette invasion brutale qui s'est accompagnée de violations du droit international".

Les deux sénateurs disent avoir recueilli suffisamment de témoignages et constaté sur place les conséquences de bombardements intensifs et répétés, dans le chef de l'armée géorgienne, visant des logements habités par des civils, un hôpital, un jardin d'enfants, des réfugiés en fuite, un bâtiment de la Croix rouge, une caserne abritant des "peace-keepers russes", et le parlement ossète dont il ne reste plus que les murs.

Civils délibérément visés

"Le quartier juif à Tskhinvali, la capitale ossète, a été complètement détruit à l'exception de la synagogue", ont-ils relevé. "Nous avons constaté la destruction quasi-complète d'un village dénommé Tsunar et d'un autre, Kmitogurovo", ont-ils précisé. Selon Josy Dubié, les traces de char repérées dans ce dernier village et les témoignages attestent de ce que les forces géorgiennes ont délibérément visé des habitations qui n'étaient pas vides, et qui n'abritaient pas de militaires.

Compte tenu de ce qu'ils ont vu et entendu, les parlementaires belges ont estimé "vraisemblables" le nombre de 1.500 victimes russes et ossètes avancé par les autorités locales. Mme Defraigne et M. Dubié ont été en mesure d'examiner une partie de l'armement géorgien pris par les Russes. Selon eux, il s'agit de matériel sophistiqué. Ils ont notamment du matériel léger américain, cinq chars T72 de dernière génération fabriqués en Ukraine, équipés de matériel de visée nocturne israélien, ont-ils dit.

Une enquête auto-financée et indépendante

Les sénateurs ont dit avoir pu agir en toute liberté durant leur enquête, et ont assuré avoir financé eux-mêmes leurs déplacements. Ils ont tenu à remettre les pendules à l'heure quant aux origines du conflit en Ossétie du sud, l'exactitude des faits perpétrés et la responsabilité des exactions. Les sénateurs ont dénoncé la "désinformation" à l'oeuvre dans les médias occidentaux mais aussi dans le chef de responsables politiques.

Une délégation de parlementaires belges composée d'Anne-Marie Lizin (PS), Jean-Luc Crucke (MR) et Sabine de Béthune (CD&V), avait dénoncé l'installation de l'armée russe en territoire géorgien. "Chacun sa sensibilité, on ne peut pas la leur reprocher vu l'importance de la propagande organisée par M. Saakashvili", a indiqué Mme Defraigne, épinglant par ailleurs "une propension européenne à exprimer généralement une sensibilité plutôt pro-américaine".

"Nous ne sommes pas des agents du FSB"

Les deux élus se sont défendus d'exprimer un point de vue unilatéral pro-russe. "Nous ne sommes pas des agents du FSB", ont-ils souligné, rappelant qu'ils avaient dénoncé la situation des droits de l'Homme en Russie et la politique poursuivie par Moscou en Tchétchénie. "Et nous continuerons à le faire. Mais il faut aussi savoir reconnaître quand les choses évoluent dans le bon sens", ont-ils dit, soulignant par ailleurs qu'ils se sont rendus à Beslan durant leur séjour, où, selon eux, la population s'exprime aujourd'hui librement, n'hésitant pas, notamment, à critiquer ouvertement le Premier ministre Vladimir Poutine.

Mme Defraigne et M. Dubié sont d'avis que la Belgique devrait participer à la mission d'observation européenne en Géorgie, le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht étant réticent à cet égard. Les deux sénateurs divergent en revanche dans leur rapport quant à l'idée de reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du sud comme l'a fait la Russie. "C'est clairement non", a indiqué jeudi Josy Dubié justifiant son point de vue par la nécessité de respecter le droit international (M. Dubié rappelle qu'il était contre la reconnaissance du Kosovo). Mme Defraigne est plus nuancée. "Peut-on retirer aux peuples le droit de vouloir disposer d'eux-mêmes pour autant que le processus soit pacifique?", s'interroge-t-elle. (belga/7sur7)

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Adhésion géorgienne à l'OTAN: la Belgique doit user de son veto (sénateur)

BRUXELLES, 25 septembre - RIA Novosti. En tant que membre de l'Alliance de l'Atlantique Nord, la Belgique doit frapper de veto une éventuelle adhésion de la Géorgie à l'OTAN, a déclaré jeudi lors d'une conférence de presse à Bruxelles le vice-président de la Commission des Relations extérieures et de la Défense du Sénat belge, Josy Dubié.

"Nous devons tout faire pour empêcher la Géorgie d'adhérer à l'OTAN en raison de sa politique agressive et belliqueuse (envers l'Ossétie du Sud), car nous ne voulons pas faire partie de cette politique", a indiqué le sénateur, dont RIA Novosti retraduit les propos à partir du russe.

Ceci dit, M. Dubié a rappelé que l'Article 10 du Traité de l'Atlantique Nord stipulait que les parties ne pouvaient inviter à accéder au Traité tout autre Etat européen que par accord unanime, et la Géorgie est, selon le sénateur, un pays européen.

Et d'ajouter que le ministre belge des Affaires étrangères, Karel de Gucht, n'avait pas parlé d'"agression" des Russes, mais de leur riposte.

La collègue de M. Dubié, la sénatrice Christine Defraigne a indiqué, pour sa part, que ce "serait une folie aventuriste d'accepter la Géorgie dans l'OTAN".

Mme Defraigne a également déclaré ne pas arriver à comprendre comment le président géorgien Mikhaïl Saakachvili, possédant un diplôme d'avocat américain et ayant étudié les droits de l'homme à Strasbourg, avait pu déclencher une agression contre l'Ossétie du Sud qui avait fait près d'un millier et demi de victimes.

Les sénateurs Dubié et Defraigne sont intervenus devant les journalistes dans la capitale belge à l'issue de leur visite en Ossétie du Sud où ils s'étaient rendus sur leur propre initiative pour prendre connaissance de la situation sur place, recueillir des faits et des témoignages, susceptibles d'aider les politiques et l'opinion publique en Occident à comprendre ce qui était à l'origine de l'agression dans la région.

Journaliste de formation, Josy Dubié s'est spécialisé autrefois dans la couverture des événements dans les "points chauds" et est allé plusieurs fois dans le Caucase.

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[Transfer_info] INTERNATIONAL: Deux parlementaires belges accusent la Georgie de crimes de guerre



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From: "Bruno DRWESKI" <bruno.drweski@orange.fr>
Sent: Friday, September 26, 2008 6:51 PM
To: <arielle.denis@
Subject: tr: [Transfer_info] INTERNATIONAL: Deux parlementaires belges accusent la Géorgie de crimes de guerre

>
>
>> Message du 26/09/08 17:48
>> De : "sc" <silviacattori@bluewin.ch>
>> A : transfer_info@yahoogroupes.fr
>> Copie à :
>> Objet : [Transfer_info] INTERNATIONAL: Deux parlementaires belges accusent la G=?ISO-8859-1?Q?=E9?=orgie de crimes de guerre
>>
>>
>>
>> Séquences des JT de la RTBF à revoir également sur:
>> <http://www.la1.be/index.htm> http://www.la1.be/index.htm
>> et
>> <http://www.rtbf.be/info/monde/conflits/deux-parlementaires-belges-accusent-
>> la-georgie-de-crimes-de-guerre>
>> http://www.rtbf.be/info/monde/conflits/deux-parlementaires-belges-accusent-l
>> a-georgie-de-crimes-de-guerre
>>
>>
>>
>> Adhésion géorgienne à l'OTAN: la Belgique doit user de son veto
>>
>>
>> Deux parlementaires belges accusent la Géorgie de crimes de guerre
>>
>>
>>
>> belga/7sur7 -  25 septembre
>>
>>
>>
>> Deux parlementaires belges accusent la Géorgie du président Mikhaïl
>> Saakashvili de "crimes de guerre" en Ossétie du sud, qualifiant Tbilissi d'"agresseur" dans le conflit intervenu au mois d'août dans le
> Caucase.
>>
>>
>> "Il y a bien eu crime de guerre"
>>
>>
>> "Il me semble effectivement établi qu'il y a bien eu crime de guerre", a indiqué jeudi le sénateur Josy Dubié (Ecolo) rejoint à cet égard par sa
> collègue Christine Defraigne, chef de groupe MR à la Haute assemblée. Les deux parlementaires demandent une enquête internationale,
> estimant que la Cour pénale internationale doit être saisie.
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>> Mme Defraigne et M. Dubié se sont rendus cinq jours en Ossétie du sud dans
>> le cadre d'une mission qu'ils qualifient d'indépendante.
>>
>>
>> Dénonçant un contexte de désinformation, notamment dans le chef de la presse
>> occidentale, ils ont organisé jeudi au parlement une conférence de presse
>> intitulée "La vérité a ses droits". Les deux parlementaires pointent
>> Tbilissi comme premier responsable du conflit avec la Russie.
>>
>>
>> Saakashvili "instigateur" de l'invasion
>>
>>
>> "Nous concluons sans hésitation, sans ambages que ce sont les Géorgiens qui sont l'agresseur", a notamment indiqué Christine Defraigne,
> présentant le président Saakashvili comme "l'instigateur de cette invasion brutale qui s'est accompagnée de violations du droit international".
>>
>>
>> Les deux sénateurs disent avoir recueilli suffisamment de témoignages et constaté sur place les conséquences de bombardements intensifs
> et répétés, dans le chef de l'armée géorgienne, visant des logements habités par des civils, un hôpital, un jardin d'enfants, des réfugiés en
> fuite, un bâtiment de la Croix rouge, une caserne abritant des "peace-keepers russes", et le parlement ossète dont il ne reste plus que les
> murs.
>>
>>
>> Civils délibérément visés
>>
>>
>> "Le quartier juif à Tskhinvali, la capitale ossète, a été complètement détruit à l'exception de la synagogue", ont-ils relevé. "Nous avons
> constaté la destruction quasi-complète d'un village dénommé Tsunar et d'un autre, Kmitogurovo", ont-ils précisé. Selon Josy Dubié, les traces
> de char repérées dans ce dernier village et les témoignages attestent de ce que les forces
>> géorgiennes ont délibérément visé des habitations qui n'étaient pas vides, et qui n'abritaient pas de militaires.
>>
>>  Compte tenu de ce qu'ils ont vu et entendu, les parlementaires belges ont estimé "vraisemblables" le nombre de 1.500 victimes russes et
> ossètes avancé par les autorités locales. Mme Defraigne et M. Dubié ont été en mesure d'examiner une partie de l'armement géorgien pris par
> les Russes. Selon eux, il s'agit de matériel sophistiqué. Ils ont notamment du matériel léger américain, cinq chars T72 de dernière génération
> fabriqués en Ukraine, équipés de matériel de visée nocturne israélien, ont-ils dit.
>>
>>
>> Une enquête auto-financée et indépendante
>>
>> Les sénateurs ont dit avoir pu agir en toute liberté durant leur enquête, et
>> ont assuré avoir financé eux-mêmes leurs déplacements. Ils ont tenu à
>> remettre les pendules à l'heure quant aux origines du conflit en Ossétie du
>> sud, l'exactitude des faits perpétrés et la responsabilité des exactions.
>> Les sénateurs ont dénoncé la "désinformation" à l'oeuvre dans les médias
>> occidentaux mais aussi dans le chef de responsables politiques.
>>
>>
>> Une délégation de parlementaires belges composée d'Anne-Marie Lizin (PS),Jean-Luc Crucke (MR) et Sabine de Béthune (CD&V), avait
> dénoncé
>> l'installation de l'armée russe en territoire géorgien. "Chacun sa
>> sensibilité, on ne peut pas la leur reprocher vu l'importance de la
>> propagande organisée par M. Saakashvili", a indiqué Mme Defraigne, épinglant par ailleurs "une propension européenne à exprimer
> généralement une sensibilité plutôt pro-américaine".
>>
>>
>> "Nous ne sommes pas des agents du FSB"
>>
>> Les deux élus se sont défendus d'exprimer un point de vue unilatéral
>> pro-russe. "Nous ne sommes pas des agents du FSB", ont-ils souligné,
>> rappelant qu'ils avaient dénoncé la situation des droits de l'Homme en Russie et la politique poursuivie par Moscou en Tchétchénie. "Et nous
> continuerons à le faire. Mais il faut aussi savoir reconnaître quand les choses évoluent dans le bon sens", ont-ils dit, soulignant par ailleurs
> qu'ils se sont rendus à Beslan durant leur séjour, où, selon eux, la population s'exprime aujourd'hui librement, n'hésitant pas, notamment, à
> critiquer ouvertement le Premier ministre Vladimir Poutine.
>>
>>
>> Mme Defraigne et M. Dubié sont d'avis que la Belgique devrait participer à la mission d'observation européenne en Géorgie, le ministre des
> Affaires étrangères, Karel De Gucht étant réticent à cet égard. Les deux sénateurs divergent en revanche dans leur rapport quant à l'idée de
> reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du sud comme l'a fait la Russie. "C'est clairement non", a indiqué jeudi Josy Dubié justifiant son point
> de vue par la nécessité de respecter le droit international (M. Dubié rappelle qu'il
>> était contre la reconnaissance du Kosovo). Mme Defraigne est plus nuancée.
>> "Peut-on retirer aux peuples le droit de vouloir disposer d'eux-mêmes pour autant que le processus soit pacifique?", s'interroge-t-elle.
> (belga/7sur7)
>>
>> ++++++
>>
>>
>> Adhésion géorgienne à l'OTAN: la Belgique doit user de son veto (sénateur)
>>
>>  http://fr.rian.ru/world/20080925/117105393.html
>>
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jeudi 25 septembre 2008

HONGRIE: Selon un sondage...

HONGRIE: c' était donc mieux du temps de la "sinistre" "dictature" "communiste" "totalitaire" et "tyrannique" "stalinienne" ...
Les regrets viennent toujours après, lorsqu'il est trop tard ...
 
RoRo
 
 
 
 

 
Subject: HONGRIE: Selon un sondage...

 

« Dans l'Etat de droit, c'est l'argent qui sert d'arme ».

(le poète hongrois Attila Jozsef aux les années 1930)

 

Selon un sondage en Hongrie justement si 14 % des gens confirment leur vie plus agréable, 86 % se considèrent perdants par la suite du changement de régime économique et politique. Il y a une forte méfiance sociale contre la privatisation (« c'est l'intérêt des puissants étrangers »),  contre l'Union européenne (« notre adhésion a été acceptée pour saisir le marché »), contre le pluralisme (« bagarre permanente parmi les partis politiques »).

« Avant nous étions en sécurité », « le niveau de vie et le pouvoir d'achat sont plus importants que les droits de liberté démocratiques ». Et les gens disent maintenant que l'ancien régime était meilleur, plus juste et plus humain, il y avait du travail avec réputation, les contrastes sociaux n'étaient pas significatifs et les pauvres avaient plus de possibilité de s'en sortir.

 

Au moment des changements politiques on ne pensait pas au capitalisme dans sa réalité, seulement à un « Etat social » à la suédoise ; on ne parlait pas du chômage mais de « la fermeture des usines non rentables » ; la présente pauvreté grandissante, les problèmes sociaux ne donnaient pas à réfléchir … parce qu' « en Europe tout ira mieux ! ».

Cette Europe à nos regards était fort sociale et solidaire, avec beaucoup de droits ouvriers, syndicaux. Où sont-ils maintenant?

 

Les nouveaux conservateurs et les socialistes (surtout avec l'organisation des anciens « apparatchiks ») ont tout privatisé, fermé, liquidé. Ce qui c'est passé : fini la grande industrie, la métallurgie, les mines. Pour les millions il n'y a subitement plus de travail, plus de place dans la société.  Parmi les chômeurs il se trouve le peuple des Tziganes dont plus de 80 % vivent dans la misère absolue, pratiquement sans revenu en bas de l'échelle sociale… Les coopératives agricoles ont été démolis « à coup de marteau », les exploitations les plus petites occupent des parcelles de faible surfaces, qui leur ne permettent qu'à peine survivre par autoconsommation. Avec la restriction de services publics, les écoles rurales, les lignes de voie ferrée, les cabinets médicaux sont en voie de disparition, les municipalités tombent en faillite.

 

L'Acte unique et Maastricht, c'est l'augmentation galopante de la pauvreté, du chômage, des emplois précaires, les fermetures d'entreprises et des ventes des biens de l'Etat.

 

A l'époque de la crise sociale comme maintenant en Hongrie il apparait toujours l'extrême droite. Les critères du traité de Maastricht, sa convergence, sa libre circulation du capital ont ajouté leur part à la pression des salaires, au chômage, au travail en noir, ceux qui sont le milieu nutritif du néo-fascisme. Les groupes paramilitaires aux idées noires sont devenus légales par la suite de libéralisme sans frêne, ils peuvent faire les démonstrations en uniforme, menacer, prononcer  publiquement les slogans chauvinistes, antisémites et antitziganes. Cette couche de la petite bourgeoisie est bien encouragée par les conservateurs, le clergé,  soutenus financièrement aussi par le capital.

La classe ouvrière de l'Europe de l'Est est asservie beaucoup plus que celles des pays riches. La classe ouvrière est morcelée, sporadique, déchiquetée et politiquement apathique. Elle est fragmentée et la liquidation de la grande industrie l'atomisée ou la divisée en groupes divers (les salariés en concurrence à cause de la délocation, travailleurs ordinateurisés, travailleurs à temps partiel, à domicile, télé-travailleurs, chômeurs, immigrés, underclass, travailleurs séparés au réseau de l'entreprise multinationale, etc.) qui sont facilement excitables les uns contre les autres. Les syndicats perdaient leurs poids déjà aux moments du changements politique et sont toujours endormis, intimidés. Les patrons ne veulent même pas entendre du syndicat, parfois il doit se construire dans la clandestinité. Le côde du travail est transformé mille fois, il est sans respect, il ne sert plus comme garantie...

 

Tout les acquis arrachés vont disparaître en vitesse.

 

Lorsque la délégation des milititants européens était reçue chez la Commission le 12 septembre,  son représentant a essayé de jouer sur le différend Est-Ouest. Comme si ces jugements étaient l'intérêt des ouvriers de l'Est! Comme si ces ouvriers n'étaient pas dans une situation honteuse ayant accepté – par le besoin – la moitié du salaire minimal d'un ouvrier allemand ! Et comme si toute la libre circulation de ci et de ça étaient inventée carrément pour la classe laborieuse et pas pour le capital. Divida et impera !

Cette occasion-ci ce représentant de la Commission a déclaré également que la Commission ne peut rien faire, la Cour décide indépendamment en interprétant les traités votés par le Conseil. Donc c'est lui-même qu'il nous a donné la solution : retournons aux traités, si les traités sont contre nous, nous devrons nous débarrasser d'eux !

 

Il est nécessaire de mener le dialogue, de combattre le désastre vers lequel on nous amène et de défendre ce qui peut l'être en toute l'Europe. Il est nécessaire de préciser les causes et les origines de ce désastre pour toute la classe laborieuse du monde.

Ensemble, parce que notre chemin est fort parallèle.

 

 

 
 
 
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LE COUT DE LA VIE



-------- Message original --------
Sujet : LE COUT DE LA VIE
Date : Wed, 24 Sep 2008 14:38:51 +0200
De : Balsaux Robert <robert.balsaux@teledisnet.be>
Pour : <roger.romain@skynet.be>


LE COUT DE LA VIE

 

Ce n’est pas seulement le prix du pain et des poireaux ! Ni les jacasseries concernant l’installation des énergies renouvelables ! Ni les extrapolations concernant les guerres à venir. C’est aussi le coût de l’accueil et l’accompagnement des personnes âgées dont on évite de parler. Même si le  nombre des seniors va encore doubler et les malades Alzheimer décupler par le simple fait des hérédités. Alors que déjà aujourd’hui il est presque dérisoire que des cancéreux meurent  solitaires sur leur grabat ou que des enfants de 70 ans soient astreints à soigner jour et nuit leurs parents.

RTBF télétex   et SOS gardes-malades   Documentations gratuites 04 250 43 31 www.apia-senior.be

 

 


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