samedi 28 février 2009

You've got the power - Que cache l'image verte d'Electrabel?

 

From: Greenpeace
Sent: Tuesday, February 24, 2009 1:31 PM
Subject: You've got the power - Que cache l'image verte d'Electrabel?

You've got the powerGreenpeace
UNE LIASSE POUR UNE IMAGE VERTE
Electrabel essaie de vous faire croire qu'elle investit dans l'énergie verte

Visionnez notre clip de campagne
et découvrez comment Electrabel maquille son image en vert.


La réalité est :
  • que seul 1,7% de l'énergie produite par Electrabel pour le marché belge provient d'énergies renouvelables;
  • que ces 1,7% sont composés en partie (1,3%) de biomasse brûlée dans des centrales au charbon particulièrement polluantes;
  • qu'Electrabel investit massivement dans le charbon et le nucléaire à l'étranger;
  • que - dans le cadre des dispositions européennes en matière d'énergie et de climat - 13% de notre énergie et environ 20% de notre électricité devront être produites au départ de renouvelables et ce, à l'horizon 2020;
  • qu'investir dans le charbon et le nucléaire freinera les investissements dans les énergies renouvelables pour les prochaines décennies;
  • qu'il existe en Belgique des fournisseurs qui investissent uniquement dans les énergies renouvelables.
    Pour en savoir plus : www.youvegotthepower.be
You've got the power to act - think - switch -share
  1. Soutenez notre campagne! Surfez sur www.youvegotthepower.be pour commander une affiche et une bannière à placer sur votre site ou blog.
  2. Rencontrez Greenpeace ces prochaines semaines sur le terrain dans le cadre de son "Carrousel énergétique". Vous y trouverez toute l'information voulue à propos de votre fournisseur d'électricité. Testez votre volonté de changement et aidez-nous à dénoncer les tromperies d'Electrabel.

    Mercredi 25/2, place de la Monnaie à Bruxelles, 10 à 16 h
    Vendredi 27/2, Vrijdagsmarkt à Gand, 9 à 15 h
    Mercredi 4/3, place Verte à Anvers, 11 à 17 h
    Vendredi 6/3, place de l'Ange à Namur, 11 à 17 h
    Samedi 7/3, place Saint-Lambert à Liège, 11 à 17 h.

MANIF POSTE 2.3.09

 

Sent: Saturday, February 28, 2009 6:03 PM
To: Undisclosed-Recipient:;
Subject: Fw: MANIF POSTE 2.3.09

Transfert Membres Actions sociales 14

 

Lundi 2 mars à midi les Postiers manifestent à Bruxelles. Rassemblement à midi Bld. Albert II.

 

Ils méritent notre 

Solidarité !

 

Le Comité Post-SOS-Poste est  totalement solidaire avec votre lutte contre la libéralisation de la Poste  et ses conséquences extrêmement  négatives pour le personnel de la Poste et pour les usagers.

 

 En tant qu'usagers nous essayons d'apporter notre modeste contribution à cette lourde lutte commune, en :

 

·       menant des actions de sensibilisation à des Bureaux de Poste menacés

 

·       en adressant une lettre ouverte ((qui se trouve sur notre site),  aux politiques et en menant des conversations avec certains d'entre eux. D'ores et déjà nous avons reçu un nombre de réactions encourageantes.

 

En tant qu'usagers nous organisons une action contre la libéralisation  le samedi 7 mars à  10 h. au Bureau de Poste situé Martelaarslaan 21, 9000 Gand.

 

Tout le monde est le bienvenu!

 

N'hésitez pas à nous contacter si vous voulez en savoir plus et/ou si vous voulez collaborer.

 

Bruxelles, le  2 mars 2009

 

Raf Verbeke carineraf@pandora.be  0497 23 07 60

Michel Vanhoorne michel.vanhoorne@ugent.be  0497 57 94 59

 

www.post-sos-poste.be 

 

S.v.p. ne jetez pas ce tract sur la voie publique, passez le plutôt à un collègue.

Ed. resp. Bernadette Van Zuylen, rue de la Prévoyance 56, 1000 Bruxelles.

Communiqué de presse PTB : Arcelor Mittal, les dividendes ou les emplois ?

 

From: PTB+ Hainaut
Sent: Sunday, February 22, 2009 4:47 PM
Subject: Communiqué de presse PTB : Arcelor Mittal, les dividendes ou les emplois ?


Le PTB vient d'apprendre avec inquiétude les nouveaux plans de réductions d'emplois proposés par le...
 
22 février 2009 16:47 | Il y a 6 jours |

Communiqué de presse PTB : Arcelor Mittal, les dividendes ou les emplois ?

Raoul Hedebouw

Le PTB vient d'apprendre avec inquiétude les nouveaux plans de réductions d'emplois proposés par le géant de l'acier Arcelor Mittal. Et s'étonne par la même occasion de la hauteur des dividendes reversés par Mittal à ces actionnaires en 2008. Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB : « Comment comprendre que M. Mittal  annonce en même temps une augmentation des pertes d'emplois dans son groupe, et en même temps le versement de près de 7 milliards d'euros à ses actionnaires, dont 4,4 milliards  en rachat d'action.  Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans la logique industrielle du groupe ! ».
 
Le PTB constate aussi les conséquences de la diminution de la demande d'acier sur le marché mondial. «  Mais malgré cette conjoncture, le groupe continue à reverser des énormes dividendes aux actionnaires puisque le groupe promet un dividende de 0.75 $ par action, soit un total de 1 milliard de $ », dénonce le représentant du PTB.
 
Le PTB demande au monde politique, et plus particulièrement à la région wallonne et le gouvernement fédéral, de prendre ses responsabilités. «  Il faut voter une loi qui interdit les licenciements ou réductions drastiques d'emplois pour des entreprises qui continuent à verser des dividendes à leurs actionnaires » propose Raoul Hedebouw. Et le porte-parole de compléter « qu'en cas de refus des entreprises de se soumettre à ces règles, il faut exiger le remboursement de toutes les aides publiques données à ces entreprises, que ce soit par diminution de cotisations sociales ou de subsides directs, comme le rachat des quotas CO2 par la région dans le cas de Mittal ».
 
Contact : Raoul Hedebouw – 0477/986510

vendredi 27 février 2009

NOUVEAU: Walkyrie, Sean Penn, Guadeloupe, heures sup, Réunion, Israël, CIA, Obama...

 

Sent: Friday, February 27, 2009 5:59 PM
Subject: NOUVEAU: Walkyrie, Sean Penn, Guadeloupe, heures sup, Réunion, Israël, CIA, Obama...

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NOUS SOMMES DES PEUPLES SOUVERAINS ! Par Michel Peyret

 
----- Original Message -----
Sent: Thursday, February 26, 2009 3:50 PM


2004. Elections européennes : moyenne des abstentions 55,80% Objectif à battre !

NOUS SOMMES DES PEUPLES SOUVERAINS ! Par Michel Peyret

L'"Union" Européenne n'est pas réformable ( Comité Valmy )

jeudi 19 février 2009, par Comité Valmy

NOUS SOMMES DES PEUPLES SOUVERAINS !

Le 26 avril 2005 , je faisais savoir que j'émettrais un double NON au référendum qui allait suivre :

 Un NON au projet de Traité constitutionnel qui était soumis à référendum,

 Un NON à tout autre projet de constitution qui viserait à consacrer une construction étatique européenne .

Je montrais que ce double NON s'inscrivait dans la suite et la logique des votes précédents du peuple français et des peuples européens notamment à l'occasion des élections au Parlement européen du 13 juin 2004 . Ce jour-là , en donnant une majorité absolue à l'abstention , les peuples européens votant « avec les pieds » avaient récusé tout projet de poursuite de construction d'un Etat européen .

De fait , en mai 2005 , le peuple français , pour sa part , confirmait par un NON majoritaire son taux d'abstention de 2004 et son refus de toute construction européenne . En effet , le traité récusé se revendiquait de l'ensemble des traités intervenus depuis le Traité de Rome inclus qui , dès lors , étaient également refusés !

Quelques rares observateurs soulignèrent bien que telle était effectivement la signification du choix souverain du peuple français .

Mais dès lors , la quasi-totalité des forces politiques françaises s'efforcèrent de convoquer tous les artifices institutionnels pour remettre en cause ce choix pourtant irrévocable !

D'autres osèrent même proposer un autre référendum qui aurait pu permettre aux Français de se déjuger . Mais c'est à Versailles que la majorité des sénateurs et députés exécutèrent le viol !

Et , à nouveau , en se préparant à procéder à l'élection du Parlement européen , pièce maîtresse de l'Etat européen qui n'existe plus pour la majorité des Français , on se veut perpétuer le viol !

C'est pourquoi je reproduis ci-dessous mon article du 26 avril 2005 .


ELECTIONS EUROPEENNES DU 13 JUIN 2004

Pays et taux d'abstention

Allemagne........................................... 56,97 %

Autriche...............................................58,19%

Belgique..............................................9,19 % vote obligatoire

Chypre................................................28,81%

Danemark............................................52,15%

Espagne...............................................54,06%

Estonie................................................. 73,30 %

Finlande............................................... 58,90 %

France.................................................57,21%

Grèce................................................... 36,84 %

Hongrie................................................61,53%

Irlande.................................................39,00%

Italie....................................................26,90%

Lettonie...............................................Non donné

Lituanie................................................Environ 60 %

Luxembourg........................................ 10,00%

Malte...................................................18,00%

Pays-Bas.............................................Plus de 60 %

Pologne...............................................80,00%

Portugal...............................................61,26%

Royaume Uni...................................... 62,00 %

Slovaquie............................................ 84,04 %

Slovénie...............................................71,66%

République tchèque............................71,68%

Moyenne UE (à 25).......................... 55,80 %

NOUS SOMMES LES PEUPLES D'EUROPE !

« Nous sommes le peuple ». Cette affirmation des citoyens de l'ex-RDA, qui consacrait la disparition du mur, est-elle si lointaine qu'elle appartiendrait à une époque révolue ?

De nouveau, les peuples devraient s'effacer, gommer la diversité de leurs cultures et de leurs histoires, laisser leur souveraineté à des pouvoirs étatiques supra-nationaux, et marcher au même pas qui, pour n'être pas celui de l'oie, aurait quand-même quelque chose d'uniformisant et de banalisant !

Décidément, les élites dirigeantes de tous les pays sont bien aveugles et sourdes pour n'avoir pas perçu le message que les peuples d'Europe leur ont délivré à l'occasion des élections au Parlement européen en juin dernier. Le caractère massif et généralisé de l'abstention ne pouvait pourtant échapper à quiconque portait intérêt à l'expression des peuples et cherchait à en pénétrer la signification.

Il ne pouvait leur échapper que, très majoritairement, voire très massivement, les peuples avaient, ce jour-là, émis un jugement sans appel, un immense rejet de la construction européenne telle qu'elle s'était constituée jusqu'alors.

Las, plutôt que tirer enseignement du message et remettre l'ouvrage sur le métier, elles décidèrent, non point de l'ignorer, mais d'essayer au contraire de prendre les peuples de vitesse, de leur passer la camisole constitutionnelle imposant les fondements d'un Etat européen, confédéral pour les uns, fédéral pour les autres, mais dans tous les cas, super-État, encore plus coercitif, plus éloigné des citoyens et des peuples, pour mieux leur imposer ses dominations, ses pouvoirs, ses hégémonies, celles du système capitaliste, que d'aucuns, je ne sais pourquoi, préfèrent qualifier de libéral.

Pauvre Marx qui, lui, avait conçu le processus de construction du communisme comme étant celui du dépérissement de l'État ! Avec deux États, les peuples s'en rapprochaient singulièrement !

Les choses se compliquèrent toutefois quand le NON au projet constitutionnel s'annonça majoritaire dans les sondages et bientôt s'y confirma.

Réfléchir à une alternative devint indispensable car le questionnement à ce sujet s'affirma dominant.

Pour certains les choses étaient simples, sinon simplistes : le projet constitutionnel n'était pas acceptable, il fallait le modifier pour qu'il le devienne, remplacer les logiques libérales-capitalistes qui en sont le fondement par des logiques progressistes... Bref, élaborer un nouveau projet constitutionnel... et ainsi poursuivre la construction d'un super-État européen, lequel, bien évidemment, serait bien plus démocratique...

Mais était-ce bien le message de l'abstention majoritaire des élections de juin 2004 ? Quelles étaient les motivations principales du rejet qui s'y est exprimé ?

L'examen de l'abstention met en évidence l'existence de deux groupes de pays :

 L'un où l'abstention est située entre 50 et + de 60 %, comme : France : 57,21% ; Allemagne : 56,97 % ; Autriche : 58,19% ; Espagne : 54,06% ; Pays-Bas : plus de 60 % ; Portugal : 61,26% ; Royaume-Uni : 62% ...

 L'autre où l'abstention est supérieure à 70 % et peut dépasser les 80% : Estonie : 73,3 % ; Pologne : 80% ; Slovaquie : 84,04% ; Slovénie : 71,66 % ; République tchèque :

71,68%....

Cette différence, dans le rejet commun, entre un groupe de pays de l'Est et un groupe de pays de l'Ouest, ne peut être sans signification. Peut-être est-ce l'expression des espérances frustrées à l'Est, comme le pense Catherine Samary dans Le Monde Diplomatique de ce mois ?

Ou bien, comme le dit élégamment Alain Duhamel dans un récent article, les nouveaux Etats-membres, à peine émancipés de "l'empire soviétique", renâclaient-ils à pousser le partage de souveraineté ?

Toujours est-il que s'expriment de fortes inquiétudes quant à des pertes d'identité qui résulteraient de la poursuite du processus de construction européenne.

Ainsi, pour sa part, le cabinet d'études Wei (voir La Croix du 12-04-05), spécialisé dans l'étude des grands mouvements d'opinion, qui a ausculté les ressorts du NON, montre qu'ils répondent à des inquiétudes très profondes qui se cristallisent à un moment présenté comme décisif.

L'étude a mis en évidence deux ordres de déterminants du vote négatif.

Le premier est lié à la spécificité de l'identité française. « Les Français, dit l'étude, ont un rapport particulier à la notion d'État perçu comme un protecteur, centralisé, aux frontières intangibles. Or l'Europe représente tout le contraire : une hétérogénéité extrême, des frontières provisoires... Il y a là une contradiction fondamentale, accentuée par l'élargissement à l'Est et la question de l'adhésion turque... »

Le second déterminant relève du malaise social, pas un simple mécontentement vis-à-vis du gouvernement, plutôt un vote sanction contre une Europe jugée trop libérale, responsable des délocalisations, du dumping social, de la perte du contrôle social... Une réaction contre le sentiment d' impuissance...

Alain Duhamel, dans l'article déjà cité, pousse puissamment l'analyse de la crise d'identité : « La France, cette vieille nation orgueilleuse et inquiète, habituée à apostropher le monde, anxieuse de préserver son influence, de peser sur les affaires du globe, de cultiver passionnément sa différence, entretenant sa spécificité avec des soins de jardinier japonnais, la France redoute de n'être plus elle-même. Elle ne craint pas seulement le déclin face aux États-continents, l'effacement sous l'emprise de la mondialisation, la dissolution au sein de l'Union européenne. Elle a peur de perdre son identité et elle accuse le partage de souveraineté. Elle voit bien que, pan après pan, il lui faut concéder des fragments de sa puissance, renoncer à des symboles et parfois à des piliers de son indépendance. Il lui faut se plier aux lois d'airain du marché, aux règles de fer du commerce international, aux traités impérieux qui se multiplient. Il lui faut surtout s'intégrer sans cesse davantage dans le creuset de l'Europe qui se construit .La France redoute d'être obligée de se défaire pour que naisse l'Europe... »

On le voit bien, les idées ici exprimées sont suffisamment fortes et justifiées que fols seraient ceux qui, à la hussarde, seraient tentés par le passage en force.

Le peuple de France, les peuples d'Europe, ont de longues patiences. Ils peuvent aussi avoir de brusques colères. Des constructions contraintes, des organisations forcées, n'ont tenu que le temps compté de peu de décennies. Certaines se sont terminées par des tragédies, dans l'expression violente, exacerbée, des nationalismes fascisants. Les peuples n'aiment pas être violés. Aucun n'a renoncé longtemps à être souverain, voire à partager ou à déléguer des parts de souveraineté.

La crise actuelle de l'Europe n'est-elle pas celle décrite ci-dessus ? Alors, faut-il pousser les feux ?

Car, si les peuples d'Europe ont tout à redouter d'une intégration étatique supra-nationale, ils ont a contrario des expériences positives de coopérations en tous domaines.

Dans ces coopérations multiples et à la carte peut résider l'avenir d'une Europe des peuples, d'une Union des peuples d'Europe, s'intégrant d'ailleurs dans de vastes coopérations mondiales.

C'est sur les formes que pourront prendre ces coopérations multiples qu'il convient maintenant d'engager le débat avec tous et chacun d'entre-eux.

Pour ma part, et pour préserver toutes ces possibilités, j'émets un double NON, un NON à ce projet de Constitution et un NON à tout autre projet de constitution ou traité qui viserait à consacrer une construction étatique européenne.

Michel Peyret, 26 avril 2005.

Samedi 28 février, 15h00 place Nation à Paris, maintenons la mobilisation de la semaine dernière

 
----- Original Message -----
Sent: Friday, February 27, 2009 9:25 AM
Subject: Samedi 28 février, 15h00 place Nation à Paris, maintenons la mobilisation de la semaine dernière

Samedi 28 février, 15h00 place Nation à Paris, maintenons la mobilisation de la semaine dernière.

Samedi dernier
à Paris, nous étions plus de 50 000 à marcher entre République et Nation pour soutenir le juste combat engagé en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, par nos mères, nos pères, nos sœurs, nos frères, nos filles et nos fils pour exiger la fin de la "profitation" et une justice sociale, culturelle et économique.

Après près d'un mois et demi de mobilisation permanente en Guadeloupe et près d'un mois en Martinique, les autorités de l'État et le Medef jouent la carte du pourrissement et du découragement, [
l'État ne montre que son bras; alors que les petits patrons comprennent le mouvement et cherchent un accord, les grands patrons du Medef campent sur leur position de dominateurs]

Après la déclaration à Fort-de-France en Martinique de l'état d'urgence qui ne dit pas son nom,

Après l'assassinat suspect du militant syndicaliste  Jacques Bino: 3 (trois) balles "bien placées" dans la poitrine, c'est un travail de tireur d'élite ( http://devoir2memoiresactu.blogspot.com/2009/02/jacques-bino-tue-par-trois-balles-en.html)

Après l'arrestation très musclée d'un jeune Guadeloupéen accusé à tort puis libéré (http://www.thotep.com/article.php3?id_article=683),

Après les révélations sur la piste "policière" dans cet assassinat (http://www.thotep.com/article.php3?id_article=688),

La mobilisation de soutien doit se renforcer à Paris et dans toutes les villes de France.

Samedi 28 février à 15h00, un rassemblement est organisé à Nation pour réclamer justice.
Soyons au moins aussi nombreux que samedi dernier.

Doubout' fok nou rété, doubout' nou ké rété !

Gilbert Léonard

jeudi 26 février 2009

GALA à GE pour l'armée israélienne? NON! - Rass. LUN. 2.3 18h30 • GE / devant le Théâtre du Léman (Grd-Casino)

Des galas en Europe pour une armée d'occupation et de massacreurs ???
NON !
RoRo
 
 

From: INFO
Sent: Thursday, February 26, 2009 3:07 PM
To:
Subject: GALA à GE pour l'armée israélienne? NON! - Rass. LUN. 2.3 18h30 • GE / devant le Théâtre du Léman (Grd-Casino)

solidaritéS appuie l'Appel ci-dessous (à rediffuser) du...

Collectif Urgence Palestine - infos

Bonjour
,

Le Collectif Urgence Palestine Genève tient à rappeler que l'appel à manifester à Genève le lundi 2 mars devant le Théâtre du Léman (anc. Grand Casino) à 18h30 est maintenu.
Cette manifestation garde tout son sens puisque le gala de soutien à l'armée israélienne est toujours au programme, malgré le renoncement de l'artiste initialement prévue.

En espérant que nous nous retrouverons nombreux-ses lundi, meilleures salutations.$

CUP-Genève
___________________________________________________

NON au GALA pour l'armée israélienne
Crimes de Guerre • Halte à l'Impunité

RASSEMBLEMENT Lundi 2 mars à 18h30
devant le Théâtre du Léman
anciennement Grand Casino - quai du Mont-Blanc - Genève
(au cas où l'évènement est maintenu)

  
Lundi 2 mars à 19h30 aura lieu à Genève au Théâtre du Léman (anciennement Grand Casino) une soirée en faveur de l'armée israélienne dont l'emblème occupe la page de couverture du dépliant de présentation. Organisée par des «Amis des invalides de Tsahal» et placée sous le patronage de Mme l'épouse de l'Ambassadeur d'Israël auprès de l'ONU, la soirée sera animée par l'humoriste Anne Roumanoff.

Sous le couvert de soutenir les «vétérans handicapés israéliens et les victimes des attentats» les organisateurs cherchent à redorer l'image d'une armée d'occupation qui vient de tuer et blesser des milliers de civils, femmes et enfants lors de la récente agression militaire contre la population de Gaza.

Des poursuites judiciaires internationales sont entreprises pour juger les auteurs de ces crimes de guerre. Ce gala humoristique organisé dans la ville de Genève pour une armée criminelle qui viole systématiquement les Conventions de Genève constitue une provocation inacceptable.


    Nous appelons à la mobilisation citoyenne pour s'opposer à la tenue d'une telle soirée.
    Participons nombreux-ses au RASSEMBLEMENT du lundi 2 mars
Contact, infos: stopgala@urgencepalestine.ch
Appel à rassemblement [A5]

Le rassemblement est soutenu par (état au 25.02): Collectif Urgence Palestine (CUP) Genève et CUP Nyon-la Côte, CUP Vaud, Droit pour Tous, Génération Palestine, Centre Europe Tiers- Monde (CETIM), Association Meyrin-Palestine, Femmes en Noir Genève, Groupe pour une Suisse sans armée, solidaritéS, Unia-Genève, Association Suisse-Palestine, Centrale Sanitaire Suisse-romande (CSS-r), Ligue suisse des droits de l'Homme/Genève, Association «Parrainages d'enfants de Palestine», Collectif Les voies de la Résistance Annemasse, Palestine demain, Gauche anticapitaliste, association Droit Au Retour, IJAN, Mouvement pour le Socialisme (MPS),...





mardi 24 février 2009

Quoi de neuf docteur Sofie ?

 

From: PTB+ Hainaut
Sent: Wednesday, February 11, 2009 2:35 PM
Subject: Quoi de neuf docteur Sofie ?


Parfois nous prenons le repas ensemble à la maison médicale. Un moment pour se parler en toute...
 
 
11 février 2009 14:35 | Il y a 13 jours |

Quoi de neuf docteur Sofie ?

 

Sofie Merckx, médecin pour le peuple à Marcinelle

Parfois nous prenons le repas ensemble à la maison médicale. Un moment pour se parler en toute détente entre collègues et bénévoles. La semaine passé je racontais l'histoire de Jeanine. Je la connais depuis quelques années. Elle était venue la veille en consultation avec son fils. Elle tremblais fort. Puis elle m'explique : « je me fais expulser de mon logement social. J'ai reçu la lettre de l'huissier. Je n'arrivais plus à suivre avec les factures. Je gagne un peu plus 700 euro pour un mi-temps , j'ai 300 en plus au chômage et mon mari est à ma charge. Il n'a pas droit au chômage, et a du mal à trouver du boulot. Je vais aller vivre dans une caravane de mon beau frère, puis on nous a promis une place de concierge à partir du mois de avril ». Le lendemain elle est au bout du fil : « Sofie : la caravane ça ne s'arrange pas elle est foutue et puis cette place de concierge ca n'ira pas non plus. » Je lui dit de venir à la maison médicale avec ses papiers.

Les quelques papiers qu'elle a m'indiquent une grosse dette aux logements sociaux : plus de 6 000 euros. Plus qu'une année de loyer. Pour connaître la date d'expulsion, il faudra qu'elle aille chercher le courrier chez le l'huissier. Je sais qu'elle ira à pied, mais je propose de la conduire. Arrivées chez l'huissier la dame commence à chercher notre courrier dans un bordel tout à fait incroyable. Après 10 minutes elle revient en disant qu'elle ne trouve pas le courrier mais que c'est de toute façon pour 'déguerpir' du Foyer marcinellois. J'insiste, car nous voulons connaître la date d'expulsion. Je lui dit qu'il me semble qu'on ne peut pas expulser en hiver. « Oh si, cela ne sont que des conventions, nous expulsons en hiver aussi ». J'insiste pour qu'elle cherche la lettre. Elle la retrouve et ajoute : « la date n'est pas urgente, c'est sûrement fin mars ». Jeanine me remercie de l'avoir accompagnée. « Tu parle mieux que moi et tu t'y connais dans les lois ». Je conseille à Jeanine d'aller en médiation de dettes, de consulter le médiateur de la région wallonne et puis de trouver une somme pour épurer sa dette au foyer. Le vendredi après Jeannine me sonne. « Sofie, à la région wallonne on m'a dit que quitter l'appartement au plus vite et l'agent de quartier m'a confirmé la même chose, j'ai trouvé un appartement en ville pour 450 euro par mois et 50 euro de charges, mais il faut que je trouve la caution »

Comme une pourchassée Jeanine cherche à s'enfuir. S' il est juste que chacun doit payer son loyer, je me dis que la situation de Jeanine est particulière. Comment va-t-elle faire face à un loyer de 200 euros de plus par mois si elle n'a déjà pas pu payer ? Si dans nos maisons médicales nous essayons d'aider les gens au mieux, et nous essayons d'améliorer nos services sociaux, la marée de problèmes semble parfois nous noyer au quotidien. Dans ces moments je me tiens debout en me disant combien il est important de faire partie d'une organisation qui lutte pour une solution plus fondamentale aux problèmes sociaux. En avant pour les élections de 2009.

Grève du personnel de la Ville et du CPAS à La Louvière. « L'indécence, de quel côté vient-elle, M. le bourgmestre?»

 

From: PTB+ Hainaut
Sent: Sunday, February 22, 2009 5:02 PM
Subject: Grève du personnel de la Ville et du CPAS à La Louvière. « L'indécence, de quel côté vient-elle, M. le bourgmestre?»


« Indécent, ce préavis de grève, à l'heure où des milliers de travailleurs perdent leur emploi »,...
 
 
 
 
22 février 2009 17:02 | Il y a 2 jours |

Grève du personnel de la Ville et du CPAS à La Louvière. « L'indécence, de quel côté vient-elle, M. le bourgmestre?»

« Indécent, ce préavis de grève, à l'heure où des milliers de travailleurs perdent leur emploi », dit Jacques Gobert, le bourgmestre PS de La Louvière. Pourtant, le 12 février, les travailleurs ont croisé les bras pour le pouvoir d'achat, l'emploi de qualité et de meilleures conditions de travail.

Michel Mommerency

« Les chèques repas, la ville les a quand même accordés », s'exclame le bourgmestre. « On ne les a toujours pas en poche », répondent les travailleurs. Et pour cause. La Louvière, ville fort endettée, doit présenter un budget en équilibre au gouvernement wallon. Si la majorité PS-MR-UDSC a inscrit 810.000 € dans le budget communal 2009 pour ces chèques, ceux-ci s'y trouvent comme seuls responsables du déficit pour la même somme dans les comptes. Comme pour dire à la Région wallonne : « Si vous imposez l'équilibre, les chèques repas, vous n'avez qu'à les biffer »!  Jacques Gobert copie Ponce Pilate!

Ce sont pourtant les conditions de travail de plus en plus mauvaises qui suscitent le grand mécontentement du personnel.
En novembre, celui-ci a dû batailler pour obtenir des nominations dans les catégories inférieures du personnel, plutôt que chez de nouveaux cadres.
Depuis janvier, au CPAS, les infirmières qui prestaient 8 h par jour, un weekend sur deux, devront en faire 11 (et peut-être 12, carrément illégal) un weekend sur trois, tout en restant 'appelables' un deuxième weekend. Une proposition, déjà rejetée deux fois par l'ensemble des infirmières, que le CPAS veut imposer tout de même. « Impossible, disent les infirmières, « cette charge physique et morale est trop grande. »
Les assistantes sociales ont trop de dossiers à gérer.  
Et si on engageait? « On est dans les normes », dit Gobert. « Trop basses », répond le personnel. En plus, le CPAS a économisé 500.000 € en 2008 sur le dos du personnel en ne remplaçant pas à temps des malades et certains départs naturels.  

« Je favorise le service public, plutôt que le transfert au privé », dit Jacques Gobert. En principe,  un bon service public, cela devrait se remarquer aussi dans les ateliers des travailleurs de la ville. Pourtant, il faut s'y battre pour une brosse, pour des vêtements de travail adaptés. Les pneus lisses des voitures de service sont monnaie courante, alors que le projet onéreux des « mouchards » pour surveiller le personnel n'a été retiré que sous la pression des grèves. Les chefs? « Brimades, aucun dialogue ou respect ».   
Les femmes de nettoyage s'insurgent contre les services coupés qui les occupent le matin de  « 6h à 9 h », et puis de « 15 h30 à 19 h 30 ». Elles sont appelées à des « formations », mais sur les lieux de travail, il vaut parfois mieux apporter ses propres produits. Il fait -12 C° dehors, pas de chance, il faut laver sans eau chaude. Et quand les canalisations pètent, sans eau froide! Les déplacements avec sa propre voiture se font sans indemnité.

La ville a commandé  une grande enquête auprès du personnel sur le « bien-être au travail». Pour faire oublier qu'on n'écoute pas les travailleurs? Sous l'effet de la grève, de nouvelles concertations sont quand même annoncées. L'inspection sociale entendra aussi les infirmières. On attend avec impatience la décision de la Région wallonne sur les chèques repas.
 
(photo déjà envoyée: de Michel Mommerency)
Les ouvriers au piquet devant l'atelier de la Rue de Belle Vue.
« Moins de bling-bling à la surface »,  plus pour le social et le service public ».   

Referendum Liège 2015 : un couac pour la démocratie directe !!!

de la part de deux partis "démocratiques" liégeois...
RoRo

From: PTB: Hebdomadaire
Sent: Monday, February 23, 2009 6:16 PM
Subject: Referendum Liège 2015 : un couac pour la démocratie directe !!!


Liège doit-elle poser sa candidature comme capitale culturelle européenne en 2015 ? C'était l'objet...
 
23 février 2009 18:16 | Il y a 1  jour(s) |

Referendum Liège 2015 : un couac pour la démocratie directe !!!

Liège doit-elle poser sa candidature comme capitale culturelle européenne en 2015 ? C'était l'objet d'un referendum le 22 février.

François Ferrara

Les Liégeois de plus de 16 ans avaient rendez vous avec l'histoire ce dimanche 22 février. En effet, Liège est la première grande ville belge à pouvoir s'exprimer directement. S'il est vrai que la consultation populaire n'a pas force de loi dans notre pays, les dirigeants politiques se doivent de tenir compte de son résultat. Mais l'organisation de cette consultation populaire soulève d'énormes questions.

Le PTB-Liège avait conseillé à tous ses membres de voter « oui » « car les  promoteurs de Liège 2015 réclament une culture populaire, porteuse de valeurs telles que l'émancipation et l'égalité sociale » a déclaré Raoul Hedebouw. Mais il relevait déjà des « bizarreries » dans l'organisation.

Liège aurait pu être en concurrence avec la ville de Mons (dont le bourgmestre est Elio Di Rupo) pour devenir la « capitale culturelle de l'Europe en 2015 » mais, 18.446 personnes se sont présentées aux 48 bureaux de vote alors que 19.010 votes (10 %) étaient nécessaires pour rendre cette consultation valable.

Une chose est sûre ce ne sont pas les autorités communales qui auront tout fait pour que ce seuil soit atteint. Aucun débat n'a été réellement organisé, rien n'a été communiqué aux habitants. La seule chose que les Liégeois pouvaient remarquer, c'est la convocation dans la boîte aux lettres. Et sur celle-ci, était inscrit en bien grand « ce vote n'est pas obligatoire ». Même quand le vote est obligatoire ils ne l'écrivent pas en si grand.

En outre, de nombreux habitants se sont plaint de ne pas avoir reçu leur convocation, rendant impossible le vote. Les assesseurs des bureaux, personnel communal, soit dit en passant, ont refusé l'accès aux urnes à ceux qui se présentaient munis de leur seule carte d'identité. Il est tentant de penser que si tous les habitants avaient reçu leur convocation, le seuil nécessaire aurait été atteint.

Pourquoi une telle mollesse de la part des autorités communales ? C'est que la majorité PS-CDH a préféré privilégier des accords faits entre politiciens plutôt que d'écouter les dizaines de citoyens qui ont signé la pétition du collectif qui a demandé cette consultation populaire. Le lendemain du vote, le collectif Liège 2015 a déclaré qu'il envisage un recours.

L’Union belge de football, c’est du caca*

24 février 2009 12:08 | Il y a 8  h |

L'Union belge de football, c'est du caca*

La rencontre de foot Tubize – Genk du 1er novembre avait été entachée de slogans à connotation communautaire de la part des supporters visiteurs. Ludiques ou offensants ? Ou y avait-il plus derrière ?

Nick Dobbelaere



« Et les Wallons, c'est du caca », chantaient les supporters de Genk ce fameux samedi soir. Louis Derwa, le manager de l'équipe qui recevait, Tubize, a trouvé les chants offensants. Il est descendu sur le terrain et a demandé à l'arbitre d'arrêter le match. L'homme n'a rien voulu entendre et a renvoyé Derwa à sa place. « C'était un acte symbolique », a expliqué Derwa par la suite. « Je n'espérais pas que l'arbitre allait arrêter le match. Je voulais relancer le débat. Nous devons trouver une solution à ces incidents qui se produisent chaque semaine dans plusieurs stades. »

Mais de tels chœurs de supporters sont-ils vraiment offensants ? Les supporters de Genk soutiennent mordicus que leurs chants sont ludiques. « Vous devez chercher le véritable sens. Ce n'est sûrement pas raciste mais plutôt narquois, sarcastique et, oui, ludique », écrit un supporter sur le forum du site du KRC Genk.

Dirk Vos, président de la Fédération des supporters de clubs pros, n'est pas du tout d'accord avec ce raisonnement. « La Fédé des supporters a un point de vue bien tranché, à ce propos », dit-il. « Les chants racistes ou offensants n'ont pas leur place sur des terrains de foot. Nous estimons qu'on peut soutenir son équipe de façon ludique, mais pour autant que les autres ne trouvent pas la chose offensante. C'est inadmissible dans un stade de football. Et c'est justement le cas ici. »

C'était l'arbitre

Pour son action, Derwa, le manager de Tubize, a reçu une réprimande de l'Union belge. Il n'était en effet pas habilité à pénétrer en zone neutre… Genk n'a reçu aucune sanction, du fait que les chants ont été considérés comme « ludiques, mais pas offensants ». Cela n'a pas été du goût du ministre président wallon,  Rudy Demotte (PS). « Incompréhensible et inacceptable », a-t-il commenté. « Cela témoigne d'un manque de respect envers toute une région. » Il a demandé à l'Union belge de revoir son point de vue.

Le ministre de l'Intérieur De Padt (Open Vld) se range derrière cette critique. Il veut avoir dès que possible un entretien avec l'URBSFA afin de rappeler à ses dirigeants leurs responsabilités en cas d'attitude déplorable de supporters.

Dirk Vos, de la fédé des supporters, trouve étrange, lui aussi, le prononcé de l'Union. « L'Union belge ne peut sanctionner un club pour le comportement de ses supporters. Un club n'est pas responsable de ce genre de comportement. Aussi ne vois-je pas très bien pourquoi l'Union belge a tenu ce discours. Le seul qui peut faire quelque chose, c'est l'arbitre. Dans les règlements de l'URBSFA, il est écrit que celui-ci est habilité à arrêter un match quand des supporters chantent des slogans offensants. Je soupçonne dans ce cas l'Union d'avoir dit que les chants étaient ludiques et non offensants parce que, sinon, elle dirait implicitement que l'arbitre n'a pas fait son boulot. »

Le manager de Tubize n'y comprend plus rien. « Le règlement de l'Union est très clair et il existe également des lois contre le racisme et la xénophobie. Pourquoi ne les applique-t-on pas ? », se demande-t-il.

* Cri ludique ne se voulant aucunement offensant, bien sûr !

DAF Westerlo :: Des profits, mais 1 642 emplois supprimés en un an

 

From: PTB: Hebdomadaire
 
 
 
24 février 2009 13:58 | Il y a 6  h |

La Poste :: Le partenaire privé veut s'en aller avec 150 % de profit

Les postes danoises veulent se défaire de leur participation dans La Poste (belge) pour 373 millions d'euros. Joli profit car, il y a quatre ans, l'apport des Danois était de 150 millions. Toutefois, l'État belge peut encore intervenir.

Edith Jansen

Les choses vont bien, à La Poste. Non que les clients s'en aperçoivent car, en janvier, ils ont été prévenus que les intérêts sur leur compte épargne allaient baisser, de 2 % à 0,5 %. Non, c'est pour les actionnaires, que ça plane. En 2005, le ministre des Entreprises publiques Johan Vande Lanotte (SP.a), vendait la moitié de La Poste au consortium Post Invest Europe, dont Post Danmark A/S est propriétaire à 50 %. L'autre moitié du consortium est aux mains des capitalistes à risque de CVC Capital Partners. Ils étaient nombreux à avoir déjà prévu la chose à l'époque. « Ces partenaires privés viennent pour faire du fric et ils se retireront ensuite. » Aujourd'hui, on y est. Les postes danoises veulent s'en aller après avoir multiplié son capital par 2,5 en quatre ans : pour les 150 millions apportés, elles réclament aujourd'hui 373 millions...

Le ministre voit ça en rose

Au Parlement, l'actuel ministre des Entreprises publiques Vanackere (CD&V), s'est vu adresser pas mal de questions sur le départ des postes danoises. Il voit toutefois les choses sous un jour favorable. « Si la vente se fait à un prix plus élevé que le prix initial, c'est la meilleure preuve des bons résultats de La Poste et, parant, de la valeur de l'entreprise », a-t-il dit. Et de résumer toutes les améliorations :  le chiffre de l'EBITDA (gains avant intérêts, taxes, dépréciation et amortissement) a augmenté de 47 %, la productivité exprimée dans le chiffre d'affaires par unité à temps plein a augmenté de 20 %, l'absentéisme diminue, la satisfaction de la clientèle (note de RoRo: sans blague ...!)  et du personnel augmente. La plupart des députés ont été rassurés par la réponse du ministre.

L'État a encore une marge de manœuvre

Le personnel et les syndicats sont moins heureux de la tournure des choses. Ils préféreraient que les bénéfices soient réinvestis dans La Poste. L'idée n'est pas dénuée de fondement. Si les postes danoises veulent vendre leur part, elles doivent disposer de l'autorisation préalable de l'État belge. Il y a donc encore une marge de manœuvre. Pour cela, le gouvernement n'a qu'à prendre ses responsabilités. Pourquoi l'État belge ne rachète-t-il pas lui-même la part des postes danoises ? De la sorte, l'État peut à nouveau récupérer le contrôle effectif de l'entreprise. Le moment s'y prête d'ailleurs car, la semaine prochaine, le personnel de La Poste descend dans la rue (voir encadré). Du côté des clients de La Poste aussi, il existe une foule de comités opposés à la fermeture des bureaux de poste. Maintenant qu'en ces temps de crise, des voix s'élèvent en faveur d'une véritable banque publique, il ne serait pas absurde d'en revenir à une nouvelle nationalisation de La Poste.

Livre noir de l'anticommunisme et de la contre-révolution

 

From: Sent: Thursday, October 16, 2008 7:39 PM
Subject: Livre noir de l'anticommunisme et de la contre-révolution


LIVRE NOIR de L'ANTICOMMUNISME et de la CONTRE-REVOLUTION Henri Alleg Samir Amin Franck Bochow Vincent Flament Georges Gastaud Radim Gonda Rémy Herrera Vanessa Ikonomoff Fernando Vera [...]
 

  LIVRE NOIR

de L'ANTICOMMUNISME

et de la

CONTRE-REVOLUTION

   

Henri Alleg      Samir Amin    Franck Bochow   Vincent Flament

Georges Gastaud        Radim Gonda      Rémy Herrera

Vanessa Ikonomoff    Fernando Vera Jiménez                  Joe Kaye

Annie Lacroix-Riz    René Lefort   Pierre Lévy   Monica Moorehead

Carmen Morente Muňoz                Gloria Rubac                 Jean-Luc Sallé

Miloslav Vražel                Zbigniew Wiktor

Edité par le Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe

A commander à :

Madeleine Dupont

62 résidence Les Hirsons

62800 Liévin

Prix : 7€ + 2€90 de port

192 pages

comite-honecker@comite-honecker.org

l'Etat de droit a été respecté !

 
----- Original Message -----
Sent: Tuesday, February 24, 2009 3:00 PM
Subject: l'Etat de droit a été respecté !

 
 

Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur, 

de l'outre-mer et des collectivités territoriales, 

qui s'est soigneusement tenue à l'écart des

 Antilles, a déclaré à l'Assemblée nationale 

qu'elle ferait respecter l'Etat de droit. 

 

C'est fait !

 

 

 

Patrice, étudiant Guadeloupéen

 

Roué de coups par les "hommes" du RAID

Crédit photo : F.G.

Site : Chien créole

 

Mèsi Man MAM !

 

Mais était-ce nécessaire d'en arriver là 

pour la manifestation de la vérité !

 

 Dans ce cas, où est l'Etat de droit !

Guadeloupe Pöle position du PRCF

 
----- Original Message -----
To:
Sent: Monday, February 23, 2009 11:48 PM
Subject: Guadeloupe Pöle position du PRCF

Vive la lutte exemplaire des travailleurs Guadeloupéens; les salariés de l'hexagone comme ceux des antilles ont un ennemi commun: le système capitaliste; exprimons notre solidarité de classe!
Sarkozy ,comme ses prédécesseurs en pareil cas, joue sur le pourrissement et la matraque; la réforme est en marche!
merci de diffuser
J.C.
 


"Liyannaj kont pwofitation" des DOM à l'hexagone!*

    Depuis l'automne, le mouvement des salariés des DOM-TOM, engagé en Guyane dans le silence des médias, ne cesse de monter. Réuni dans le collectif  Liyannaj kont pwofitation, un large front progressiste guadeloupéen unit salariés et paysans contre les héritiers des colons et contre les monopoles capitalistes qui pillent l'île et raflent les subventions d'Etat. Ces trusts, comme Carrefour ou Total, imposent en effet des prix exorbitants à une population déjà sous-payée et victime d'un chômage de masse. Or à l'appel du LKP, le profit capitaliste est BLOQUE depuis des semaines sur l'île et le mouvement, déjà élargi à la Martinique, touchera La Réunion à partir du 5 mars.

      Pourtant, au lieu de négocier, le pouvoir sarkozyste a joué le pourrissement, puis la répression, voire, selon des témoignages relayés par E. Domota, la provocation raciste. Le pouvoir porte donc la responsabilité politique de l'assassinat de Jacques Bino, militant CGT, pour lequel Sarkozy et Alliot-Marie n'ont pas eu un mot de compassion le jour même où ils envoyaient la gendarmerie mobile quadriller militairement la Guadeloupe !

       La fausse gauche politico-syndicale a aussi sa part de responsabilité :

       -les états-majors syndicaux n'ont organisé aucune action de solidarité en cinq semaines de mobilisation antillaise ;

       -la date de la nouvelle journée inter-pro du 19 mars est fort éloignée du 29 janvier et du 5 mars, date de la mobilisation à la Réunion et du démarrage de la grève des hôpitaux ;

       -lors de son passage du 18.2. sur France 2, Thibault n'a même pas eu un mot de solidarité pour la Guadeloupe et pour son camarade CGT assassiné la veille (ni d'ailleurs pour l'université en lutte) !

         Et surtout, alors que l'université est en grève contre la casse des statuts et pour le sauvetage des concours d'enseignement, rien n'a été fait pour faire converger les luttes vers "tous ensemble en même temps" auquel les salariés aspirent après le succès du 29 janvier. Et pour cause ! Au contraire des syndicalistes antillais, qui osent dénoncer la "pwofitation" capitaliste, les états-majors syndicaux à genoux devant la Confédération européenne des syndicats demandent gentiment à Sarko-Thatcher de bien vouloir proposer la "régulation des marchés financiers" ; la pseudo-plate-forme revendicative du 19 mars ne dit d'ailleurs mot de l'augmentation générale des salaires, de l'interdiction des délocalisations et des licenciements, du retrait des contre-réformes sarkozystes pilotées par l'UE (hôpitaux, lycées, RASED, Université, CNRS, EDF, poste...). La trahison envers les DOM par les états-majors syndicaux n'a donc d'égale que celle envers les salariés de France métropolitaine !

Dans ces conditions, le PRCF

-invite à multiplier les actes de solidarité envers les travailleurs des DOM;

-considère que l'activation du tous ensemble en France métropolitaine et dans les DOM est le meilleur moyen pour faire craquer Sarko-MEDEF partout;

En même temps, le PRCF constate que le grand capital qui exploite durement les travailleurs de France métropolitaine, double cette exploitation d'une surexploitation de type néo-colonial dans les DOM où l'héritage discriminatoire de l'esclavage reste lourdement présent (1% de la population détient l'essentiel de l'économie en lien avec les monopoles capitalistes de métropole). Dans la tradition léniniste du PCF vraiment communiste de naguère, le PRCF se prononce pour le droit à l'autodétermination des DOM, étant entendu que c'est aux travailleurs de ces territoires de décider de leur avenir, le rôle des démocrates d'ici étant de leur apporter leur solidarité en toutes circonstances;

Cela n'empêche pas de dénoncer Sarkozy et certains élus PS des DOM, soutenus par S. Royal, qui, sous couvert d'autonomie des DOM, promeuvent l'euro-fédéralisation généralisée de la France sur le modèle allemand. Mais les légitimes aspirations nationales des peuples des DOM ne doivent pas servir de prétexte à démanteler l'Etat nation ici même, en en application du principe énoncé par l'eurocrate allemand VonThadden ("pour faire l'Europe il faut défaire la France"). Au contraire, par l'abolition de la décentralisation Raffarin de 2003, la France doit, pour tous ceux qui acceptent librement de faire partie de la nation française, revenir au principe révolutionnaire de la République une, laïque et indivisible, car c'est dans ce cadre que les travailleurs peuvent le mieux lutter pour leur émancipation sociale. Lors d'un référendum sur l'autonomie, les électeurs de La Réunion avaient d'ailleurs refusé, comme l'a fait ensuite la Corse, le statut d'autonomie euro-régionale concocté par Sarko en 2004 en vue d'y accélérer le désengagement financier de l'Etat. Ces deux Non insulaires annoncèrent d'ailleurs le Non de l'ensemble des Français à l'euro-constitution en 2005.


        La Guadeloupe montre donc le chemin d'une mobilisation anticapitaliste unie et déterminée tous ensemble et en même temps des DOM à Paris. Ici même, les universitaires et hospitaliers peuvent "tirer" le tous ensemble ! Travaillons-y partout d'arrache-pied en hommage au militant CGT Jacques Bino, mort pour l'émancipation des travailleurs.