Deux mille travailleurs et syndicalistes de Bekaert expriment leur colère Unis dans une marche de solidarité pour l'emploi, 2 000 manifestants ont défilé samedi dernier contre la fermeture de Bekaert-Hemiksem. Il y avait des délégations de toutes les usines de Bekaert, mais également de Van Hool, Opel, Atlas Copco, Ford Genk, de la chimie et du secteur pétrochimique, et de bien d'autres encore. " J'espère que notre manif va déclencher quelque chose " Le délégué principal FGTB de Bekaert, Jean-Pierre Maes n'y va pas avec le dos de la cuiller : " Le comble c'est qu'il y a quinze jours, Bekaert a encore reçu un million d'euros de subsides des autorités flamandes. Incompréhensible ! " Et Guido Delagrange, son collègue de la CSC, espère des résultats : " Manifestement, un mouvement pour l'emploi est nécessaire. Tout le monde est dans l'incertitude. Non seulement les temporaires, mais aussi les travailleurs à contrat définitif perdent leur emploi. Quand cela va-t-il cesser ? J'espère que notre manif va déclencher quelque chose. "
Licenciements en masse chez Caterpillar, ArcelorMittal, Philips, ING.... " 2009 va être une année terrible ", a déclaré le grand patron de Caterpillar, quand il a annoncé qu'il voulait liquider 20 000 emplois. À Gosselies (Charleroi), où la boîte emploie 5 000 travailleurs, on attend. Surtout les jeunes qui ont généralement des contrats à durée déterminée. Mais, en février, Caterpillar versera quand même un dividende qui sera de 17 % supérieur à celui de l'an dernier.
Le gouvernement doit sortir de son hibernation Quand le monde bancaire était dans tous ses états, le gouvernement déclarait qu'il s'agissait d'un " drame économique ", provoqué par des " banquiers cupides ". Il a directement injecté des milliards dans les banques.
Une mesure simple et efficace : Le PTB veut que le gouvernement interdise les licenciements par les entreprises qui réalisent des bénéfices. Et que ces entreprises, qui sont en boni et qui veulent licencier et distribuer quand même les dividendes, devraient verser cet argent dans un fonds pour l'emploi. Pourquoi les grands actionnaires continueraient-ils à s'enrichir de la misère des travailleurs ? Ce fonds suffirait à maintenir les emplois et, en cas de chômage temporaire, d'ajouter aux indemnités des travailleurs l'appoint jusqu'à 100 % de leur salaire.
Paul Magnette (PS), vice-Premier ministre : " il faut contrôler les chômeurs " Le 21 janvier se tenait à Charleroi un débat intitulé " L'état de la gauche européenne ". Devant un auditoire de plus de deux cents personnes une question posée à Paul Magnette, représentant du PS, a suscité les plus vives réactions. Un formateur en éducation permanente (à la FUNOC) y a pris la parole : " Dans le cadre de mon travail, je rencontre pas mal de personnes sans emploi. La loi sur le contrôle des chômeurs nous pose beaucoup de problèmes. Quand le PS va-t-il se décider à mettre un terme à cette loi ? " A quoi le vice-Premier ministre a répondu le plus simplement du monde : " J'ai rencontré beaucoup d'acteurs de terrain. Et tout le monde reconnaît qu'il y a des fraudeurs. " Ce qui a fait écrire La Nouvelle Gazette dans son édito du vendredi sur l'évènement : " Magnette hué par la gauche ".
Avec nos salutations amicales,
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Re: BELGIQUE : « nos » ministres fédéraux (Maggy De Block, Jan Jambon, …)
et le parti Écolo le prouvent : les Soviétiques, les Japonais, les
Ukrainiens étaient, ou sont, des imbéciles, …
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Le 7 mars 2018 à 16:57, Roger Romain <...
Il y a 6 ans