Le président russe met en garde contre ceux qui auraient l'idée de réécrire l'histoire de la deuxième guerre mondiale, c'est dommage que chez nous ce soit la confusion totale
Publié 7 mai 2009 Russie 7 CommentairesLes Russes non seulement ne refusent pas le passé, celui de l'Union Soviétique mais ils en sont fiers. Et au plus haut niveau il est dénoncé ceux qui veulent refaire l'histoire et en particulier créer de quelque manière que ce soit une identité entre nazisme et communisme. Ou nier le rôle de libérateur joué par l'ex-Union soviétique. A la veille du 8 mai, date anniversaire de la victoire sur le nazisme qu'ils vont célébrer avec éclat, les Russes ont répété qu'ils n'acceptent pas que soit remise en cause le rôle joué par l'Union Soviétique. Il est vrai qu'ils ont payé le plus lourd tribu qui soit à la lutte contre l'Allemagne nazie.
Comme l'a annoncé jeudi 7 mai à Moscou, selon l'agence russe Ria novosti, l'ex-ministre soviétique de la défense le maréchal de l'Union soviétique Dmitri Iazov les pertes militaires soviétiques dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 se sont élevées à 8,644 millions et les pertes civiles à 27 ou 28 millions .
Selon lui, ces données ont été obtenues par une commission instituée à l'époque où il était encore ministre soviétique de la Défense (1987-1991).
Le général Alexandre Kiriline, chef de la Direction de la Défense russe en charge de commémorer les morts pour la Patrie, a annoncé le 5 avril que les pertes démographiques générales soviétiques entre 1941 et 1945 s'élevaient à 26 millions de personnes.
Selon lui, les pertes générales de l'Armée rouge ont été recalculées à trois reprises entre 1945 et 1991. "De 8,8 à 8,9 millions de personnes environ, dont 2,5 millions de prisonniers de guerre", a annoncé le général.
La Wehrmacht a perdu près de 5,2 millions d'hommes, sans compter les alliés des Allemands, a précisé le militaire russe. Selon lui, ce chiffre est comparable aux pertes soviétiques, qui s'élèvent à près de 6,4 millions de tués sur le champ de bataille.
Après avoir payé un tel tribu à la lutte anti-nazie allez raconter aux Russes que communisme et nazisme c'est la même chose, et même que le goulag c'était l'équivalent des camps de la mort nazi. Ca c'est bon pour l'Union Européenne qui ferme les yeux sur les défilés de waffen SS et qui utilise les provocateurs négationnistes dans de minables opérations politiciennes comme cela se voit aujourd'hui en France.
Toujours le 7 mai, le président russe Dmitri Medvédev a félicité les vétérans de la Grande guerre patriotique (c'est ainsi qu'est appelée la guerre de 1941-45 en Russie) en déclarant que la Russie sera toujours intransigeante contre les tentatives de réécrire l'histoire de la seconde guerre mondiale.
Medvédev a expliqué que dans certains pays ceux-ci persistaient dans leur volonté d'interpréter à leur manière les événements de la Seconde Guerre mondiale.
"je considère que nous devons toujours réagir devant de telles attitudes, mais il en sera comme il a été, le peuple a démontré en 1945 que personne ne réussirait à lui imposer sa volonté et que toute agression serait résolument repoussée ", a-t-il signalé.
"Peut-être, était-ce l'événement le plus important du siècle passé", a ajouté Medvédev.
Le leader russe a rappelé que depuis qu'Il était institué, l'Ordre de l'Étoile d'Or de Héros de l'Union soviétique déjà il y a 75 ans plus de 13.000 personnes l'ont reçue, et la majorité a été décorée pour ses exploits durant la grande guerre patriotique du peuple soviétique de 1941-1945″ .
Les commentateurs occidentaux, européens en particulier tentent de donner des explications pour le moins étonnantes à la manière dont la Russie aujourd'hui se reconnaît plus dans l'ex-Union soviétique que dans ceux qui l'ont bradée et laissé dépecer. Il expliquent que les dirigeants russes sont y compris prêts à réhabiliter Staline parce qu'ils veulent imposer l'autoritarisme et déconsidérer la démocratie. La démocratie telle qu'elle a été appliquée à la chute de l'Union Soviétique, la chute vertigineuse du niveau de vie russe, l'explosion de l'ex-Union soviétique, les révolutions de couleurs directement gérées par l'étranger, tout cela a créé les conditions d'un refus des diktats occidentaux. Et quand les Russes mesurent que certains pays de l'ex-Union Soviétique dirigés aujourd'hui par des pitres en faillite frauduleuse n'ont pour une unique issue qu'un anti-soviétisme voir une exaltation des anciens nazis dans leur lutte contre le communisme, ils ne peuvent que mettre en garde contre cette falsification de l'histoire.
J'aimerais qu'il en soit fait autant chez nous, où entre les communistes qui ont honte de l'Union Soviétique parce qu'ils sont devenus sociaux démocrates et les communistes qui flirtent avec des néonazis parce qu'ils sont trop décérébrés pour voir la différence entre Lénine et Le Pen, et s'embarquent dans les joies du négationnisme, nous sommes mal barrés. Parce que si l'on gomme les camps d'extermination nazi et le fait que la population civile fut traitée comme des sous hommes en fonction de la même idéologie, on en arrive aisément à ce qui fleurit aujourd'hui: Hitler et Staline c'est la même chose, ce fut la lutte entre deux totalitarisme, heureusement il y a eu les Américains et les britanniques preux chevaliers de la démocratie, peuvent être gommées les alliances entre capitalistes pour laisser détruire le peuple soviétique . la libération des camps d'extermination, un détail et Vive faurisson C'est à vomir Triste 8 mai
Danielle bleitrach